Une détection inédite d’ondes gravitationnelles ouvre la voie à une « nouvelle astronomie »
Étoiles à neutrons >> trous noirs
Le 16 octobre 2017 à 14h00
8 min
Sciences et espace
Sciences
De nouvelles ondes gravitationnelles ont été détectées. Pour la première fois, elles proviennent de la fusion de deux étoiles à neutrons et sont combinées avec l'observation de signaux lumineux, ce que les scientifiques espéraient depuis longtemps. De quoi mieux comprendre notre univers et valider certaines théories.
Encore hypothétiques il y a 18 mois, les ondes gravitationnelles sont devenues une réalité depuis l'annonce de leur observation directe le 11 février 2016 (voir cette actualité pour tous les détails). Il s'agit pour rappel d'une oscillation de l’espace-temps, deux éléments formant un tout et s'influençant l'un l'autre.
Des ondes gravitationnelles comme s'il en pleuvait
Pour simplifier, on les représente souvent comme de petites vaguelettes modifiant la structure de l'espace-temps. Un phénomène analogue à un caillou que l'on jetterait dans l'eau par exemple. L'existence des ondes gravitationnelles avait été prédite par Albert Einstein dans sa théorie de la relativité générale énoncée il y a 100 ans.
Après la première observation (récompensée par un triple prix Nobel de physique et deux médailles d'or du CNRS, excusez du peu), il y en a officiellement eu trois autres jusqu'à présent. La dernière en date remonte au 14 août 2017 (annoncée fin septembre). Particularité de cette dernière, elle avait été mesurée par trois instruments à la fois : les deux détecteurs de LIGO et celui de Virgo, tous en version « Advanced » avec une sensibilité améliorée.
Cette triple mesure sur deux continents différents avait permis une bien meilleure localisation de leur origine dans l'Univers. Malgré une recherche studieuse dans cette zone, aucun signal lumineux n'avait été capté, regrettaient alors les scientifiques. Aujourd'hui, ces derniers peuvent se réjouir avec « une découverte majeure à plus d’un titre », comme l'explique le CNRS.
Nouvelle détection : un signal bien plus long, accompagné d'une source lumineuse
La moisson du mois d'août réservait en effet d'autres surprises. Le 17 à 14h41 heure française, trois jours seulement après la précédente observation, les deux instruments de LIGO et celui de Virgo ont de nouveau détecté des ondes gravitationnelles. Surprise, le signal était bien plus long que d'habitude.
Les précédentes détections ne duraient en effet qu'une fraction de seconde, contre près d'une centaine de secondes cette fois-ci, une échelle de temps sans commune mesure. Un signe fort montrant que les deux objets qui ont fusionné et émis les ondes gravitationnelles sont différents des trous noirs rencontrés jusqu'à présent.
La fusion de deux étoiles à neutrons détectée grâce aux ondes gravitationnelles
« L'analyse détaillée des données indiquera que les masses des deux objets sont comprises entre 1,1 et 1,6 fois la masse du Soleil, ce qui correspond à celles des étoiles à neutrons » explique le CNRS. Pour rappel, la masse des trous noirs observés précédemment était entre 20 et 40 fois celle du Soleil. Prenons quelques instants pour définir une étoile à neutrons.
Il s'agit d'une ancienne étoile massive qui a explosé devenant ainsi une supernova. Elle émet alors un intense rayonnement lumineux avant de devenir un noyau extrêmement dense composé presque uniquement de neutrons, d'où son nom. Une étoile à neutron « a la taille d’une ville comme Londres, mais une petite cuillère de sa matière pèse environ un milliard de tonnes » indique le Centre national de la recherche scientifique.
Comme les étoiles classiques, elles sont parfois en couple et tournent l'une autour de l'autre. À l'instar de la fusion de deux trous noirs, les étoiles à neutrons accélèrent au fur et à mesure qu'elles se rapprochent l'une de l'autre. Elles émettent des ondes gravitationnelles jusqu'à la fusion, le point d'orgue de ce phénomène.
Pour la première fois, une observation de la lumière émise
Lors de la dernière publication, les scientifiques regrettaient l'absence de signal lumineux en lien avec les ondes gravitationnelles, alors même que la localisation de la source était plus précise qu'avant, permettant ainsi de pointer plus facilement des télescopes dans une zone de l'espace.
Cette fois-ci, la chance semble être au rendez-vous puisque le satellite Fermi de la NASA a capté un flash de rayons gamma. Cet événement pourrait être anodin puisqu'il arrive toutes les semaines environ, mais la chronologie des faits indique « un lien fort » entre les ondes gravitationnelles et le flash de rayons gamma. Le CNRS indique en effet que le deuxième événement s'est produit seulement deux secondes après le premier.
Selon les données récoltées par les détecteurs LIGO et Virgo, le point d'origine des ondes gravitationnelles se trouve dans une zone de 30 degrés carrés, soit environ 120 fois la taille de la pleine Lune. Pour rappel, elle était de 80 degrés carrés la dernière fois (avec trois instruments), soit environ 320 fois la Lune (ensuite ramenée à 60 degrés carrés, soit 250 Lunes environ), signe que la précision augmente (peut-être en lien avec la durée de l'événement d'une centaine de secondes ?).
Bonne nouvelle, les estimations de localisation de Fermi et des trois interféromètres de Michelson (les deux instruments de LIGO et celui de Virgo) sont compatibles, c'est-à-dire qu'elles recoupent la même partie de l'espace. Il n'en fallait pas plus pour que plusieurs dizaines de groupes d'astronomes partenaires pointent des télescopes dans cette direction à la recherche de signaux lumineux. Hubble a également été mis à contribution dans cette quête.
Pour la petite histoire, sachez que la fusion des étoiles à neutrons s'est déroulée dans la constellation de l’Hydre de l’hémisphère austral.
La première détection d'une kilonova
En utilisant le télescope Swope au Chili, une équipe repère un nouveau point lumineux dans la galaxie NGC 4993. Elle se trouve à 130 millions d'années-lumière. Plusieurs autres télescopes confirment ensuite les mesures avec des observations multiples dans la partie visible du spectre lumineux. Pour la première fois, la détection d'ondes gravitationnelles s'accompagne donc d'un signal lumineux, et ce n'est pas anodin.
L'analyse des données « montre qu'il ne s'agit pas d’une supernova, mais d'un type d'objet encore jamais observé, constitué de matière très chaude qui refroidit et dont la luminosité décroît rapidement – d’où une course contre la montre pour l’observer avant qu’il ne s’estompe ».
Les théories scientifiques supposaient que la matière éjectée lors de la fusion de deux étoiles à neutrons était « le siège de réactions nucléaires aboutissant à la formation de noyaux atomiques plus lourds que le fer (comme l’or, le plomb, etc.), grâce à l'abondance de neutrons. Cette matière très chaude et radioactive se disperse alors, émettant de la lumière dans toutes les longueurs d'onde, initialement très bleue puis rougissant au fur et à mesure que la matière refroidit en se dispersant ». Il y a donc concordance entre la théorie et la réalité des mesures.
Pour le CNRS, ce phénomène prédit par la théorie sous le nom de kilonova est ainsi « confirmé de manière convaincante ». Le centre de recherche scientifique ajoute qu'on « a donc observé ce qui est sans doute le principal processus de formation des éléments chimiques les plus lourds de l’Univers ». Mais ce n'est pas tout, l'existence des kilonovas « permet également de mieux comprendre la physique des étoiles à neutrons et éliminer certains modèles théoriques extrêmes ».
Une nouvelle manière de découvrir l'Univers
Comme souvent avec les ondes gravitationnelles, leurs observations ouvrent en plus de nouvelles perspectives. Dans le cas présent, elles permettent par exemple de « mesurer d’une nouvelle manière la constante de Hubble, décrivant la vitesse d'expansion de l'Univers ». Plus d'une cinquantaine de publications scientifiques sont actuellement en préparation suite à ces mesures, et d'autres arriveront certainement dans un second temps. Nous aurons certainement l'occasion d'y revenir.
Pour le CNRS, ces mesures illustrent le potentiel d'une « astronomie naissante » avec « plusieurs types de messagers cosmiques » : les ondes gravitationnelles, les ondes électromagnétiques comme la lumière ou les rayons gamma, et peut-être un jour les particules telles que les neutrinos ou les rayons cosmiques.
Pour imager, c'est comme si l'on découvrait un nouveau sens et que l'on commence à observer l'espace autour de nous avec celui-ci. Nous sommes donc à l'aube d'une nouvelle manière de découvrir l'Univers et le moins que l'on puisse dire c'est que les choses vont très vite depuis un an et demi.
Suivez la conférence en direct à 16 h, un live du CNRS à 18 h
La conférence d'annonce est retransmise en direct sur YouTube (un replay sera ensuite proposé). À partir de 18 h, le CNRS proposera une session Facebook Live sur le sujet avec une visite du détecteur Virgo en Italie. Le Centre national de la recherche scientifique répondra également à certaines questions.
Enfin, la collaboration LIGO-Virgo tient à rappeler qu'elle « promeut l'ouverture de la science à la société et rend accessibles les données associées à cette observation ». Elles sont disponibles (ou le seront très prochainement) à cette adresse.
Une détection inédite d’ondes gravitationnelles ouvre la voie à une « nouvelle astronomie »
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Des ondes gravitationnelles comme s'il en pleuvait
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Nouvelle détection : un signal bien plus long, accompagné d'une source lumineuse
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La fusion de deux étoiles à neutrons détectée grâce aux ondes gravitationnelles
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Pour la première fois, une observation de la lumière émise
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La première détection d'une kilonova
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Une nouvelle manière de découvrir l'Univers
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Suivez la conférence en direct à 16 h, un live du CNRS à 18 h
Commentaires (55)
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Abonnez-vousLe 16/10/2017 à 15h15
Les photons ont une masse nulle. Difficile quand même d’expliquer pourquoi ils sont soumis à la gravité ;)
Le 16/10/2017 à 15h20
Les photons ne sont pas soumis à la gravité, mais comme ils se déplacent dans l’espace qui, lui, est déformé par la gravité…
Le 16/10/2017 à 15h26
Ben du coup les onde gravitationnelles se déplace dans quoi?
Le 16/10/2017 à 15h32
déformation de l’espace temps.
comme les photons ont une masse nulle au repos mais une vitesse (distance/temps), ils sont soumis à cette déformation. (j’ai vérifié, c’est loin les cours de physique ^^)
ça doit être plus difficile d’expliquer pourquoi les ondes gravitationnelles n’y sont pas soumises par contre. " />
edit: grillé à mon tour.
Le 16/10/2017 à 15h35
il n’y a pas de déplacement.
c’est comme une vague. l’eau ne se déplace pas sur le plan d’eau “horizontal”. par contre l’onde se déplace.
ceci dit ça n’explique pas pourquoi l’onde gravitationnelle n’est pas influencée par un trou noir par exemple.
Le 16/10/2017 à 15h44
Merci pour cet article.
L’arrivé différentiel entre les ondes gravitationnelles et le sursaut gama est juste du à leur émmission non simultané car par créer de la même façon.
Les ondes gravitationnelles se créent tout le temps. On ne les détectes que l’orsque deux corps suffisamment massif se troune rapidement l’un autour de l’autre avec les instruments virgo et ligo actuelle.
Le gama ray burst lui se produit lors de la fusion ici des etoiles à neutron. D’où le décalage !!
Après il est possible que sur la ligne de visé la lumière ait aussi traversé des milieux qui l’on dévié ou ralenti (indice n du milieu)
sinon pour répondre à la question dans l’article: peut-être en lien avec la durée de l’événement d’une centaine de secondes ? la précision a augmenté car virgo l’a pas vu très faiblement.
“Même si les détecteurs LIGO ont été les premiers à observer clairement cette
onde gravitationnelle, le détecteur Virgo a joué un rôle clef dans la
découverte. En effet, Virgo n’a vu qu’un signal faible à cause de son
orientation par rapport à la source à l’instant de la détection. Ce résultat,
combiné avec les informations des détecteurs LIGO (amplitudes et temps
d’arrivée des signaux détectés), a permis aux scientifiques de « trianguler »
avec précision la position de la source dans le ciel. Après avoir mené à bien
une série d’études rigoureuses pour éliminer la possibilité que l’événement
soit un artefact des instruments ou ait une origine terrestre, les chercheurs
ont conclu que la source de l’onde gravitationnelle se trouvait dans une
petite région – à peine une « tache » – du ciel austral. ”
http://www.virgo-gw.eu/docs/GW170817/GW170817_press_release_fr.pdf
Et oui les interféromètres ont des angles morts. Combiner avec les donner de ligo il ne restait qu’une petite région du ciel pour la localisation.
Le 16/10/2017 à 15h44
Merci pour l’article, c’est réellement passionnant! J’ai vraiment hâte de voir les choses qui pourraient se passer/être repérées/comprises dans les prochains temps…
Le 16/10/2017 à 15h46
Même s’ils ont une masse nulle, ils se déplacent dans l’espace. Or la gravité déforme l’espace, donc la trajectoire des photons.
Alors q’une onde gravitationnelle est une déformation de l’espace, elle n’est pas affectée par une autre déformation de l’espace (un peu comme deux ondes à la surface de l’eau se croisent sans se perturber entre elles).
Le 16/10/2017 à 15h57
J’ai une réponse probable dans un article de Jean Pierre Luminet :
https://blogs.futura-sciences.com/luminet/2016/02/10/la-lumiere-gravitationnelle…
(enfin dans les commentaires)
Question : n’avons-nous pas une contradiction avec l’idée de la vitesse indépassable de la lumière (photonique ou gravitationnelle) ?
Réponse :
Il s’agit d’une expansion « topologique », en ce sens que c’est la
métrique de l’espace lui-même qui varie, séparant de fait les éléments
matériels qui s’y trouvent. Cette expansion peut se faire à vitesse
superluminique sans contradiction avec la relativité (sinon on n’aurait
pas adopté ces modèles!), parce qu’il ne s’agit pas d’une propagation
d’information ou d’une interaction.
Pas simple à saisir mais instructif (les autres article de cet astrophysicien sont top lisez les " /> )
Le 16/10/2017 à 16h24
merci, mais là il parle de l’expansion de l’univers il me semble.
ça n’explique pas pourquoi une onde gravitationnelle n’est pas perturbée par un autre champ gravitationnel massif comme un trou noir.
Le 16/10/2017 à 16h42
L’interférence reste locale, une fois les ondes passées l’une à travers l’autre, elles sont dans le même état qu’avant.
Le 16/10/2017 à 19h04
ha zut, Weber écrivait que les ondes gravitationnelles se déplaçaient beaucoup plus vite que la lumière, ça me plaisait bien :)
Le 16/10/2017 à 20h57
peut être qu’il faut comprendre qu’entre le moment où cette lumière a été émise et le moment ou nous la percevons nous nous somme éloigné de sa source, mais que l’onde gravitationnel comme elle est une propriété de l’espace/temps n’est pas affecté par justement cette dilatation des longueurs du à l’expansion de l’univers.
d’où un décalage entre les deux, elle ne va pas plus vite que la lumière, elle avait juste moins d’espace à parcourir.
Le 16/10/2017 à 21h23
Le 16/10/2017 à 21h26
Le 17/10/2017 à 01h17
Vous avez des sources fiables permettant de confirmer cette histoire d’ondes gravitationnelles qui ne suivent pas la courbure de l’espace temps ? Est-ce dit en parfaite connaissance de cause, ou répété ou extrapolé des divers “on dit” trouvé ça et là ?
Je n’ai jamais entendu parler de ça, et ça m’étonne un peu vu que j’ai quand même pas mal potassé le sujet, même si je reste un amateur, je n’ai jamais touché au formalisme.
Autant l’idée fait tout à fait écho à l’idée qu’en théorie des cordes / théorie des branes, les gravitons ne sont pas cloisonné au déplacement dans les branes et pourraient se déplacer librement dans les dimensions
Autant en relativité générale, je n’ai jamais entendu la moindre confirmation à ce sujet. Et ça me semble un peu gros pour ne pas être évoqué dans les divers conférence de vulgarisation de RG de pointures en lamatière qu’on peut trouver, parce que les conséquences sont quand même assez lourde sur la façon de modéliser l’espace/temps.
en RG on parle toujours d’un espace à 4 dimensions. Courbé, mais à 4 dimensions. Matématiquement, on peut très bien modéliser ça sans faire appel à une 5ième dimensions. Par contre, si l’onde gravitationnelle ne passe pas par la courbure, ça implique bien qu’il existe un autre chemin, et donc, soit qu’il y a deux espaces/temps superposés l’un sur l’autre, mais avec une forme différente, l’un avec courbure, l’un sans, soit qu’il y a une 5ième dimension qui sert de support pour la courbure, ce qui semble me semble très en dehors de tout ce qui est raconté au sujet de la relativité générale, et ça ne ressemble pas aux scientifiques d’être aussi approximatif. Ou alors j’ai raté quelque chose ^^’
Bref, j’ai du mal à associer ça aux autres connaissances que j’ai pu glaner sur le sujet. Quelqu’un saurait-il me renseigner sur le sujet ?
Le 17/10/2017 à 07h24
@ tous: Je comprend pas pourquoi vous vous acharnez à essayer d’expliquer cette différence temporelle entre les rayons gama et les ondes gravitationnelles.
Comme je l’ai mis dans mon premier message, les ondes gravitationnelles sont créer bien avant (d’ailleur il suffit juste d’une masse en mouvement pour en creer). C’est juste que la sensibilité de virgo et ligo ne nous permet de les détecter qu’à partir d’une certaine déformation de l’espace/temps. les rayons gama sont créés (probablement au moment de la fusion des deux étoiles à neutron d’où le retard
Le 17/10/2017 à 08h55
Le 17/10/2017 à 09h13
Le 17/10/2017 à 09h19
Le 17/10/2017 à 10h32
Tout ce gâchis de ressources et d’argent, alors qu’ils auraient pu trouver toutes les réponses dans la bible… " />
Faudrait que la prochaine fusion nous fasse un bon gros flash lumineux, histoire qu’on puisse l’observer avec du matos amateur malgré la pollution lumineuse.
Le 17/10/2017 à 11h26
Le 17/10/2017 à 13h56
Le 17/10/2017 à 14h52
Le 17/10/2017 à 14h57
Désolé on est pas vendredi je ne peux donc pas répondre " />
Le 17/10/2017 à 14h59
Ce n’est plus le cas, maintenant, il y a alternance entre masculin et féminin.
Le 17/10/2017 à 15h00
Ils ne sont pas tous féminins. Chaque année, une organisation choisi 26 noms, un pour chaque lettre de l’alphabet et alterne les prénoms masculins et féminins.
Cette année, Harvey et José on un peu fait parlé d’eux, me semble-t-il.
Le 17/10/2017 à 15h00
Le 17/10/2017 à 15h03
Le 17/10/2017 à 15h05
Oo jamais vu une femme qui s’appelle Harvey x)
Le 17/10/2017 à 15h09
A part PJ Harvey, mais c’est son nom de famille.
Le 17/10/2017 à 15h15
Le 17/10/2017 à 15h17
Ben pour cette jeune femme aussi, ça semble être son nom de famille.
Le 17/10/2017 à 16h12
Le 17/10/2017 à 19h23
Le 18/10/2017 à 08h45
Le 18/10/2017 à 10h11
Oh my god, gg WereWindle : c’est de la blague mysogyne de haut vol, comme la voiture qu’elle a emporté !
(je te rejoins " />)
Le 18/10/2017 à 14h16
sinon j’ai lu (et vu) un écrit de david elbaz disant que les trous noirs supermassifs étaient une force destructrice…il y a une part de vraie la dedant ?
Le 19/10/2017 à 18h53
Tu parles peut-être de la spaghettification ?
A l’approche d’un trou noir trop massif, ton corps va se disloquer bien avant d’atteindre l’horizon des événements.
Alors qu’il serait possible d’approcher un trou noir très peu dense, voire de traverser l’horizon comme dans le trou noir géant du film Gravity.
Le 19/10/2017 à 20h20
La spaghettification se produit plus proche pour les petits trous noirs, mais elle se produit dès l’extérieur de l’horizon du trou noir. Alors que pour les gros trous noir, la spaghettification se produit à l’intérieur de l’horizon (et donc on peut passer l’horizon sans s’en rendre compte…).
Le 21/10/2017 à 10h38
Le 16/10/2017 à 14h08
Cette fois-ci, la chance semble être au rendez-vous puisque le satellite Fermi de la NASA a capté un flash de rayons gamma. Cet événement pourrait être anodin puisqu’il arrive toutes les semaines environ, mais la chronologie des faits indique « un lien fort » entre les ondes gravitationnelles et le flash de rayons gamma. Le CNRS indique en effet que le deuxième événement s’est produit seulement deux secondes après le premier.
OK, donc on a des ondes gravitationnelles qui ont parcouru l’espace en moins de temps qu’une onde électromagnétique… ou c’est négligeable au vu des distances?
un astrophysicien dans l’assemblée? ^^
Le 16/10/2017 à 14h09
“Le CNRS indique en effet que le deuxième événement s’est produit seulement deux secondes après le premier.”
Wooohhh… j’ai loupé un truc où les ondes gravitationnelles voyagent plus vite que la lumière d’après l’article?
[Edit]: je me suis fait cramer par @hellmut du coup
Le 16/10/2017 à 14h20
Pas obligatoirement.
Les ondes gravitationnelles se sont déplacées en ligne droite jusqu’à nous, elles ne sont pas affectées par la gravitation.
Les rayons gamma ont pu être affectés par un champ gravitationnel fort et avoir eu une trajectoire courbe qui les ont retardés de 2 secondes.
Et le dernier point, pourquoi le flash n’apparaîtrait pas dans une étape différente de la collision que les ondes gravitationnelles ?
Du coup, tout s’est quand même déplacé à la vitesse de la lumière.
Le 16/10/2017 à 14h23
Article extrêmement intéressant pour qui n’achète pas plus Ciel et Espace. " />
Le 16/10/2017 à 14h27
Ah oui je n’avais pas pensé à la déformation de l’espace temps qui rallongerai la distance parcourue par les ondes EM et donc, de notre point vue, fait qu’on a l’impression que les ondes gravitationnelles voyagent plus vite que la lumière… mais non en fait.
[Edit]: et la conférence vient de confirmer ce fait qui plus est
Le 16/10/2017 à 14h30
Le 16/10/2017 à 14h33
OK merci Lyaume et ArchangeBlandin.
je savais pas que les ondes gravitationnelles n’étaient pas affectées par la gravitation. ^^
Le 16/10/2017 à 14h34
Mince grillé ^^
Exactement comme tu dis, 2 phases différentes et comme dis aussi plus haut on peut aisément compter un petit retard des ondes gamma due au milieu traversé.
En tout cas super article !
On va pouvoir se la péter à la pause café de l’aprem " />
Le 16/10/2017 à 14h39
Le 16/10/2017 à 14h53
L’important n’est pas là ^^ tout le monde commente n’importe quoi sans comprendre " />
Habituellement, le sujet de la machine à café c’est la météo, et je doute que beaucoup comprennent l’origine de l’ouragan qui a frappé les Açores (voir même où se trouvent les Açores….) " />
Le 16/10/2017 à 14h55
Le 16/10/2017 à 15h00
Le 16/10/2017 à 15h01
Le 16/10/2017 à 15h13
j’imagine que comme il n’y a pas de particules ça n’est donc pas sensible à la gravitation (au contraire de la lumière)?