Naissance de la vie sur Terre : « regarder Mars, c’est regarder une fenêtre du passé »
À la recherche de la mémoire perdue
Notre dossier sur l'exploration de Mars et la recherche de la vie avec Mars 2020 :
Le 09 avril 2018 à 10h15
10 min
Sciences et espace
Sciences
Depuis des dizaines d'années, de nombreuses missions scientifiques se sont intéressées de très près à Mars car elle pourrait nous aider à comprendre – ou nous « souvenir » – comment la vie est arrivée sur Terre. Alors que l'exploration de la planète va s'amplifier en 2020, commençons par un état des lieux.
Il y a quelques jours, nous nous sommes rendus à l'université de Bordeaux, non pas pour reprendre les études, mais pour une présentation de la mission Mars 2020 de la NASA, et plus précisément du module SuperCam installé sur le mât du rover, développé par des Français. Il s'agit d'une évolution de ChemCam présent sur Curiosity.
L'occasion de rencontrer plusieurs scientifiques impliqués dans cette aventure martienne, dont Pascal Bordé directeur du Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux, et l'astrophysicien et planétologue Sylvestre Maurice, notamment responsable des instruments scientifiques ChemCam et SuperCam.
Déjà une cinquantaine de missions vers Mars... dans quel but ?
C'est donc l'occasion de revenir en détail sur le rover Mars 2020, mais aussi de manière beaucoup plus large sur les raisons de l'exploration intensive de Mars. La planète rouge intéresse en effet énormément les scientifiques, Sylvestre Maurice fait le compte : « On a lancé 53 missions vers Mars [...] On a six véhicules en orbite : trois américains de la NASA, deux européens de l'ESA (Mars Express et TGO) et un indien, MOM ».
Avant de nous intéresser aux futures missions martiennes pour 2020, éclaircissons deux points : pourquoi la planète Mars est si intéressante à analyser et quelles sont les avancées permises par les précédentes missions, dont certaines sont toujours en activité.
- Naissance de la vie : « regarder Mars, c'est regarder une fenêtre du passé »
- Premières missions sur Mars : recherche de traces d'eau et habitabilité
- Grâce à SuperCam, Mars 2020 va chercher des traces de vie sur Mars... et plus si affinités
- Mars : les limites de la science in situ, préparer l'arrivée de l'Homme
- Et si on trouvait des traces de vie sur la planète Mars ? Les explications de Sylvestre Maurice
Mars, une planète asymétrique
Commençons par de rapides présentations. Mars est la quatrième planète du système solaire après Mercure, Venus et la Terre. Comme notre planète, elle se trouve dans la zone habitable du Soleil. À l'instar des trois planètes précédentes, Mars est tellurique, elle est donc composée de roches et de métaux ; c’est d'ailleurs « l’abondance d’oxyde de fer à sa surface qui lui donne son apparence rougeâtre » explique le CNES, d'où son surnom de planète rouge. Elle est par contre sept fois moins volumineuse et dix fois moins massive que la Terre.
Une journée martienne – aussi appelée sol – dure environ 24 heures et 40 minutes... et « ces 40 minutes nous pourrissent la vie à peu près tous les jours » lâche Sylvestre Maurice. En effet, pour suivre les rovers sur place il faut se mettre à l'heure martienne... et donc se décaler de 40 minutes tous les jours.
Une année martienne dure environ 687 jours ou 668 sols, au choix. La planète dispose de deux satellites naturels : Phobos (une taille d’environ 22 km, à 9 400 km de Mars) et Deimos (environ 13 km, à 23 500 km de Mars). À titre de comparaison, notre Lune mesure plus de 1 700 km de diamètre et se trouve en moyenne à 380 000 km de la Terre.
Sur Mars, « l'hémisphère Nord semble être plus bas que le Sud : on mesure entre cinq et six kilomètres d'altitude entre les deux et on a beaucoup de mal à l'expliquer » note le planétologue. De plus, dans l'hémisphère Sud, de nombreux cratères sont présents, alors que ce n'est pas le cas sur l'autre moitié. Ces cratères sont importants : ils permettent d'affirmer que « Mars est une planète avec une mémoire et ça va beaucoup nous aider ».
La légende des « petits hommes verts »
Si Mars est si connue du grand public, ce n'est pas pour ses caractéristiques, mais à cause de l'idée qu'une vie extraterrestre aurait pu s'y développer dans le passé. La légende des martiens (un terme désormais utilisé pour n'importe quelle forme de vie extraterrestre) prend forme suite à des observations à la fin du XIXe siècle.
« On parlait alors des chenaux de Mars, mais chenal va se traduire en canal, à la différence qu'un canal est construit par l'Homme. De cette ambigüité entre chenal et canal va naitre l'idée qu'il y a des hommes sur Mars », explique Sylvestre Maurice. Encore au XXIe siècle, nous cherchons à savoir si, un jour, il y a eu de la vie sur Mars (nous y reviendrons).
Aujourd'hui une planète froide et sèche
Aujourd'hui, l'atmosphère de la planète rouge est ténue avec une pression de moins de 10 millibars (entre 6 et 7 millibars), et elle est principalement composée de CO2. La température varie généralement entre - 100 °C et 0 °C, avec une moyenne aux alentours de - 63 °C. Bref, si on apportait une bouteille d'eau liquide, elle deviendrait un glaçon.
« L'eau liquide n'existe pas aujourd'hui sur Mars » affirme sans détour Sylvestre Maurice. Il serait possible de trouver des saumures (de l'eau très salée, avec une température de solidification au-dessous de 0 °C). L'idée ne convainc pas tous les chercheurs, selon le spécialiste, lui-même un brin sceptique. Néanmoins, « des molécules peuvent contenir potentiellement OH ou H2O ». De plus, avec le CO2 et la température, de la neige sèche (dry ice ou neige carbonique) se forme aux pôles. On trouve également sur ces derniers de la glace d'eau.
Hier elle était chaude et humide
Dans tous les cas, la découverte de preuves d'eau liquide dans le passé est importante, principalement pour une raison : « sur Terre, à chaque fois qu'on a trouvé de l'eau liquide, qu'elle soit douce ou très saumâtre, il y a de la vie. Ça ne veut pas dire qu'il y a de la vie sur Mars, on n'en sait rien » précise le scientifique, refusant d'établir un lien direct entre les deux. Transposer cette mécanique ne peut pas se faire aussi simplement, disons qu'il s'agit d'une possibilité à explorer. Ce sera justement le but de la mission Mars 2020.
En étudiant Mars, les chercheurs ont « clairement » identifié la présence d'eau dans le passé. Il n'y a pas de place au doute « tant j'ai de traces de fleuves, de rivières et peut-être de lacs », souligne Maurice. Il faut tout de même remonter loin dans le passé, puisque c'était il y a trois ou quatre milliards d'années.
Et de l'eau, il y en avait en quantité à cette époque. Si l'on étale toute l'eau à la surface de Mars en une couche uniforme autour de la planète, il faudrait à peu près 500 mètres de hauteur pour arriver à l'érosion observée. Problème, il reste aujourd'hui « un peu moins de 50 mètres d'eau ». À titre de comparaison, sur Terre nous avons environ 3 km de hauteur d'eau.
Les scientifiques se demandent donc « où est passée l'eau de Mars, pourquoi Mars a changé ». Le seul paramètre qui a évolué est l'atmosphère. Avec un ou deux bars de CO2 supplémentaire et l'effet de serre, la planète se réchaufferait et de l'eau pourrait de nouveau couler sans problème à sa surface estime le planétologue.
Pour résumer, « l'eau liquide apparait il y a 4,2 milliards d'années. Autour de 3 à 3,2 milliards d'années, une "rupture" la transforme en une planète sèche et froide, alors que dans le passé elle était humide et chaude ». La question est maintenant de savoir si c'est suffisant pour que la vie se développe.
Pendant ce temps, la Terre continue de se développer, comme vous pouvez le voir sur la figure ci-dessous (1 Gyr valant 1 milliard d'années) :
Regarder Mars pour comprendre l'arrivée de la vie sur Terre
Sur Terre, « on ne sait pas bien quand démarre la vie », entre 2,7 et 3,7 milliards d'années auparavant, probablement. La vie va ensuite devenir de plus en plus complexe, notamment avec « les noyaux cellulaires il y a 2 milliards d'années ». Aujourd'hui, « tout ce qu'on connait de vivant, ayant laissé des traces date de moins d'un milliard d'années » détaille Sylvestre Maurice.
Les premiers vertébrés marins dateraient de 530 millions d'années, contre 475 millions pour les plantes terrestres... avant toute une série d'extinction massive entre 444 millions et 66 millions d'années (tuant les dinosaures). Entre 50 % et 95 % des espèces sont rayées de la surface de la Terre à chaque fois. Pour certains, nous sommes d'ailleurs à l'aube de la sixième extinction de masse.
C'est notamment le cri d'alarme poussé par l'astrophysicien Hubert Reeves, comme le rapporte la RTBF : « Nous sommes en train de vivre un anéantissement biologique, une extinction de masse des animaux [...] Nous avons déjà éliminé la moitié des espèces vivantes. Ça correspond à ce qu'on appelle une extinction de masse. La sixième depuis un milliard d'années, mais la plus grave, car la plus rapide. Auparavant, cela prenait des milliers d'années, maintenant, c'est des décennies. La vie peut s'adapter, mais pas à cette vitesse ».
Dans toute cette cohue de vies naissantes et mourantes, l'homo sapiens est arrivé il y a 200 000 ans seulement, voire 300 000 ans selon de récentes études, mais 100 000 ans de plus ou de moins ne change finalement pas grand-chose par rapport aux 4,5 milliards d'années de notre planète.
D'ailleurs, si on ramenait l'existence de la Terre à une horloge de 12 heures, l'Homme tel qu'on le connait n'est présent que depuis quelques secondes. En reprenant la même métaphore, l'horloge de Mars serait cassée durant les premières heures de la planète, au début du processus de création de la vie, la rendant très intéressante à étudier.
Regarder Mars pour comprendre les mécanismes de création de la vie
Pour résumer, « regarder Mars c'est regarder une fenêtre du passé, qui n'existe plus sur Terre à cause de l'érosion, mais qui a vu naitre la vie. C'est pour ça qu'on pense que la recherche de la vie est si importante sur Mars : c'est en quelque sorte chercher comment la vie née sur une planète et comment elle est née sur Terre ».
« Malheureusement, sur Terre on ne s'en souvient plus, on a tout effacé » note poétiquement le scientifique. C'est dans le but de retrouver cette mémoire perdue que les programmes martiens autour de la recherche de la vie ont été mis sur pieds, les premiers remontant à des dizaines d'années, alors que les prochains décolleront dans deux ans.
Naissance de la vie sur Terre : « regarder Mars, c’est regarder une fenêtre du passé »
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Déjà une cinquantaine de missions vers Mars... dans quel but ?
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Mars, une planète asymétrique
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La légende des « petits hommes verts »
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Aujourd'hui une planète froide et sèche
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Hier elle était chaude et humide
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Regarder Mars pour comprendre l'arrivée de la vie sur Terre
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Regarder Mars pour comprendre les mécanismes de création de la vie
Commentaires (58)
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Abonnez-vousLe 09/04/2018 à 11h57
Sujet très intéressant et bien traité/illustré ! vivement la suite de ce dossier
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Le 09/04/2018 à 12h00
Merci de garder vos théories fumeuses pour vous. On sait tous que l’on doit l’apparition de la vie à un grand barbu venu de nul part, qui flotte dans l’espace et qui a créé la terre en 6 jours. Renseignez vous un peu.
Le 09/04/2018 à 12h07
Super dossier ! Vivement la suite :)
Il devrait y avoir plus d’articles sur les sciences en général :)
Le 09/04/2018 à 12h09
Top le dossier " /> " />
Le 09/04/2018 à 12h12
Je crois que notre vraie jumelle c’est quand même Venus !
Le 09/04/2018 à 12h13
L’intérêt de Mars, c’est cette fenêtre sur le passé, celle de la création de la vie [comme l’article l’explique ici], mais aussi sur l’avenir, celle de la planète terre.
Mars est aujourd’hui un dessert mortel (atmosphère, radiation, sel, secheresse…) parce son noyau s’est refroidit, plus vite que celui de la terre à cause de sa taille. En se refroidissant, le noyau de la planète ne produit plus le champs magnétique protecteur. Et la terre prend inévitablement le même chemin.
Le 09/04/2018 à 12h30
Bizarrement, l’histoire ne dit pas ce que Dieu à fait pendant les 5 nuits.
Le 09/04/2018 à 12h45
Et encore moins ce qu’il a fait avant ces 6 fameux jours …
Le 09/04/2018 à 12h49
Le 09/04/2018 à 12h55
La légende des martiens (un terme désormais utilisé pour n’importe quelle forme de vie extraterrestre)
C’est parce qu’en français on n’a pas de mots politiquement correct pour “Alien”.
Le 09/04/2018 à 12h56
n’importe quoi ! Tout vient d’un Monstre en spaghetti volant " />
Le 09/04/2018 à 12h58
C’est une bonne question, les écritures passent sous silence ce qui se passe la nuit :
Il y a un soir, il y a un matin
En fait, comme il a attendu le 7ème jour pour se reposer, cela signifie évidement qu’il ne dormait pas la nuit.
J’en conclus, qu’il faisait la fête, qu’il devait baiser sans retenue, boire, manger.
C’est pour cela que la Bible se tait sur ces nuits.
Le 09/04/2018 à 13h04
Le 09/04/2018 à 13h05
Le 09/04/2018 à 13h12
Hérétique au bûcher!!!
Le 09/04/2018 à 13h36
Le 10/04/2018 à 21h43
Moi j’avais réagit sur mettre une tour Eiffel ou paris en bouteille, qui me parait très nombriliste par principe.
Une planète c’est 99% d’autre chose que Paris et sa RP. c’est 95% autre que la FR.
Bref, le sujet reste ouvert quand aux questions; et pour sur à l’occasion on se croisera à Gre pour un échange constuctif.
Le 11/04/2018 à 07h12
Le 09/04/2018 à 10h28
Super dossier !
Si on pourrait avoir une explication des 4 schémas ? ce serait top ;)
Autant le premier est simple autant le 2e & 3e …
Le 09/04/2018 à 10h52
Intéressant mais en contradiction avec les dernières avancées scientifiques de C23 prouvant au conditionnel la présence de petits gris (les gentils qui nous ont donné la technologie, c’est à dire le vélo et le thermomix selon des dernières traductions des bas reliefs incas ) qui ont été par la suite chassés par les reptiliens (qui régulièrement viennent répandre des chemtrails donnant l’illusion que la terre et mars sont rondes, alors que naturellement tout ceci est plat et repose sur une tortue et des éléphants trop stylés ! ).
HS: (alors que le reste l’était naturellement), y aurait pas un bon petit jeu de terraformation actuellement ?
Le 09/04/2018 à 10h54
Les schémas 2-3 représentent le diagramme de phase température-pression de l’eau.
Lorsque tu te trouves dans la partie gauche du diagramme, l’eau est solide; dans la partie droite l’eau est liquide; dans la partie basse, l’eau est gazeuse.
Le schéma 2 représente les conditions actuelles sur Mars : l’eau n’y est que solide à cause d’une température et d’une pression trop basse.
Le schéma 3 représente les conditions de Mars avec 2-3 bars de CO2 : avec une pression plus élevée et une plus grande température (due à l’effet de serre), l’eau à l’état liquide est possible.
Le 09/04/2018 à 11h06
merci pour les infos :)
ok pour le schéma 2, mais le 3 sert (huhu) à quoi ?
Le 09/04/2018 à 11h37
Le 09/04/2018 à 11h39
Et que la cuillère n’existe pas " />
Le 09/04/2018 à 11h40
Et la propagande US concernant la conquête de la lune a été tournée en studio. Je l’ai vu ce samedi dans X-Files, comme quoi, on nous prend pour des cons !
Le 09/04/2018 à 11h41
chouette dossier " />
Le 09/04/2018 à 14h44
Tu sait les reptiliens conspirent pour réchauffer l’atmosphère, les lézards adorent la chaleur. Pas besoin de preuve, tant qu’un raisonnement peut-être articulé, celui–ci est de fait valide (merci le post-modernisme).
Le 09/04/2018 à 15h01
Le 09/04/2018 à 15h07
Cool dossier.
Pour ceux qui peuvent, je vous invite vivement, mais alors très vivement, à regarder la série “MARS” sur netflix. C’est un documentaire-fiction qui prends les éléments scientifiques. C’est excellent et très philosophique => Wikipedia
Le 09/04/2018 à 15h22
Le danger c’est que la terre devienne comme mars, et mars ne redeviendra jamais comme la terre… Enfin au moins on aura un selfie…
Le 09/04/2018 à 16h52
+1, très bonne série/docu !
Le 09/04/2018 à 17h28
Le 09/04/2018 à 18h28
Avec un ou deux bars de CO2 supplémentaire et l’effet de serre, la planète se réchaufferait et de l’eau pourrait de nouveau couler sans problème à sa surface estime le planétologue.
De la même manière, avec un ou deux tours de passe-passe et l’effet Magik, je mets la Tour Eiffel en bouteille et Paris dans ma poche. " />
Le 09/04/2018 à 21h36
Oui, mais quel est l’intérêt?
Tas un pb avec les échelles d’espace et de temps oubien tu n’es jamais sorti de ton trou, et la vie se limite à la tienne?
Le 10/04/2018 à 02h12
Les vœux pieu ne trompent pas la physique : comment passe-t-on physiquement de quelques mbar à 1 ou 2 bar sur une planète qui ne retient pas son atmosphère ?
Le 10/04/2018 à 02h13
Article interessant :)
Le 10/04/2018 à 06h01
En enchâssant la planète dans une sphere de protection en diamondium bien sur ! " />
Le 10/04/2018 à 06h52
Le 10/04/2018 à 07h48
C’est une estimation par un planétologue. Il n’a jamais dit que c’était possible ou faisable…
Le 10/04/2018 à 08h45
Le 10/04/2018 à 09h02
Le 10/04/2018 à 09h22
Il formule une hypothèse, je ne vois pas ce qu’il y a de problématique ou de mal à cela.
Après, comme le dit “Commentaire_supprime”, une expérimentation sera nécessaire pour le vérifier.
Et peut-être que ce ne sera pas lui qui s’occupera de ça, ce sera d’autres chercheurs. Mais au moins, il aura lancer l’idée…
Le 10/04/2018 à 10h04
Ce n’est pas une hypothèse mais une prédiction. Le diagramme de phase de l’eau n°2 montre que ce n’est pas le CO² qui est important mais la pression atmosphérique : bonne chance pour expérimenter à l’échelle planétaire ! De la futurologie à 2 balles digne de Total Recall.
Le 10/04/2018 à 10h32
Le 10/04/2018 à 10h35
Très bon dossier!
Le 10/04/2018 à 11h04
Le 10/04/2018 à 12h07
Des fois je me demande pourquoi tu perds ton temps sur Internet ou avec nous à toujours critiquer (même quand on peut être d’accord avec toi, faut que tu arrives à en remettre une couche).
Puisque tu sembles avoir toujours la bonne réponse et/ou le meilleur point de vue, pourquoi n’agis-tu pas ?
Perso, je ne remet pas en doute ta bonne foi, et je trouve louable ton point de vue car tu as fait beaucoup de recherches et tu t’es forgé ton propre esprit critique. Par contre, ce que tu as énormément de mal à admettre, c’est que l’on ne puisse pas avoir ton point de vue. Chacun à son avis et est libre de le donner, et des fois, c’est peut-être mieux de se taire et de laisser couler, de lâcher prise… Si tu es pareil avec tes collègues, ta famille et tes ami(e)s, cela doit pas être facile le relationnel.
Bref, reste cool…" />
Le 10/04/2018 à 12h09
Parfaitement d’accord avec toi. " />
Le 10/04/2018 à 13h09
Extraterrestrial (E.T) => Extra-terrestre
Martian => Marsien
Alien => ???
D’ailleurs le titre du film ALIEN n’a pas été traduit en français, mais a été traduit par “L’Étranger” au Québec.
“Oooh, I’m an alien, I’m a legal alien, I’m an Englishman in New York.”
" />
Le 10/04/2018 à 14h22
Le 10/04/2018 à 14h57
T’inquiètes, je poste peu faute de temps, mais je me permet de lire les commentaires. " />
Merci à toi. " />
Le 10/04/2018 à 15h16
Je ne vois pas très bien le rapport avec la discussion, mais cela semble une méthode assez commune de diverger sur le sexe des anges ou la couleur de leur plumage quand on n’a (plus) rien à dire.
Non seulement je respecte les points de vue différents, mais je les recherche en fait : cela me permet d’évaluer/évoluer les miens (d’où l’esprit critique et le scepticisme). Ceci dit, j’aime aussi pousser dans les derniers retranchements pour savoir ce que lesdits points de vue (et donc les miens) valent vraiment. Mais comme la plupart de ceux qui les tiennent pour définitifs n’ont pas fait de recherche et d’effort pour les évaluer, la discussion tourne souvent court quand on pointe les déficiences, l’illogisme, les incohérences, une autre explication tout aussi plausible, etc. : c’est un biais tout à fait humain, mais un biais quand même.
Il y a très peu de personnes qui sont capables de prendre sur eux pour réévaluer leurs croyances.
Le 10/04/2018 à 15h31
Oui, je comprends ce que tu veux dire. Peut-être est-ce dans la façon que tu formules tes phrases et donc ta manière de t’exprimer qui peuvent parfois paraître blessant ? Personnellement, cela m’est déjà arrivé et cela m’arrivera encore.
Pour ta dernière phrase, à bientôt 40 ans, je suis d’accord avec toi, bien qu’en vieillissant, je me demande si on n’est pas plus prompt à le faire. La sagesse peut-être ? " />
Le 10/04/2018 à 16h09
On me l’a déjà dit, mais c’est à dessein que je suis “sarcastique”, “abrasive”, “provocatrice”, etc. : cela me permet de trier rapidement ceux qui sont plus intéressés par approfondir (l’engagement) que par ceux qui vont droit dans le décorum (un grand merci à D. Kahneman pour le truc et le gain de temps !) " />
Le 10/04/2018 à 19h48
Juste pour info, tu as pris le pb à l’envers; on ne va pas vers le futur là, on essaie de découvrir le passé.
Donc pour passer de 1bar à 1mbar je pense que la Terre et la Lune sont une bonne référence.
Le 10/04/2018 à 20h34
Belle concentration de ton ressenti " />
" />
Juste pour info, la personne se conjugue souvent au féminin quand elle s’évoque; après je ne connais pas son genre ni ses affinités trans-genre sur le net, ni son métier ni le reste qui ne m’intéresse pas.
J’ai eu un cas similaire dans la famille; ça a volé en éclats bien sûr, mais bien trop tard.
Et 20ans après, le scénario se reproduit encore et encore ailleurs, juste le milieu change.
Je ne veux plus savoir ce que fait mon père, après 40ans de conflits mis en vitrine.
Je ne sais même pas si j’irais lui souhaiter bonne route pour l’au delà.
Pour le cas présent je connais bien sa méthode favorite de tentative de dialogue :
Le pot de miel qui sent un peu la merde, comme ça on attire les mouches et les abeilles; puis un gros coup de lance flammes, on balance une grenade et on ferme la porte. On ne sort rien de constructif, que du dénigrement, de l’attaque personnelle, avec une pointe de mépris pour les phrasés non parisiens.
Bref, Mars a vécu des choses qu’il serait intéressant de comprendre, voire d’imaginer à défaut pour l’instant.
Il faut tenter des hypothèses, les confronter sans dédain, et c’est pas sur les comms de NXi qu’on va avancer ni sur ça ni sur mettre Grenoble ou Nice en bouteille.
D’ailleurs, on parle d’un magnum là, non?
" />
Le 10/04/2018 à 20h51
Le 10/04/2018 à 21h33