Facebook l’assure : vous n’êtes pas le produit (sans convaincre)
Qui ne tente rien...
Le 24 avril 2018 à 07h31
4 min
Internet
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Petit à petit, Facebook commence à tourner en rond sur ses explications. Une chose reste claire : le modèle ne changera pas, la collecte de données en masse reste au cœur de la stratégie. Reste à trouver la bonne manière de l'exprimer pour faire passer la pilule.
Face à la crise de confiance, Facebook continue de détailler ses procédures. Le réseau social donne cette fois des informations sur ce que les publicitaires peuvent récolter comme données d'utilisateurs. Trois éléments principaux :
- Des informations concernant votre usage de Facebook
- Des informations que les publicitaires partagent avec Facebook
- Des informations que les applications et les sites envoient à Facebook
Comme pour toutes les annonces précédentes, on a droit à une présentation assez optimiste des choses, qui met de côté les sujets qui fâchent. Facebook rappelle ainsi que la publicité est ce qui permet la gratuité d'accès à son service. Un modèle économique qui lui impose des règles strictes concernant la confidentialité des données.
Facebook : vous êtes connecté au monde, n'est-ce pas le principal ?
Pour autant, le réseau social refuse l'adage « si c'est gratuit, c'est toi le produit » qui n'est effectivement pas toujours vérifié, puisque certains font parfois payer un service alors que l'utilisateur reste une cible publicitaire.
Pour Facebook, le produit c'est « le média social », soit la possibilité de « vous connecter aux gens qui comptent où qu'ils soient dans le monde. Le produit principal c'est de lire les actualités ou trouver de l'information. Les publicités existent pour financer tout cela ». C'est tout de même autre chose que le fameux « temps de cerveau disponible ».
Le niveau de langue de bois de la société déçoit une nouvelle fois. Elle n'assume pas que le produit soit avant tout les données agrégées des utilisateurs, récoltées de manière assez précise et sur une longue durée, puis proposées aux annonceurs. Ces derniers veulent pouvoir toucher des internautes en masse, à un endroit où ils passent une bonne partie de leur temps : Facebook. Le réseau social n'est donc que le support, qui se doit d'être attractif.
Des données, collectées de manière plus ou moins directes, sans que l'utilisateur en ait toujours conscience. Utilisées à des fins publicitaires, mais aussi mises à la disposition des développeurs tiers avec un contrôle assez limité ces dernières années, où le growth hacking était roi. Ce qui est à l'origine des scandales récents.
Quelques rappels, notamment que la collecte des données n'est pas une option
Ce billet est bien entendu l'occasion pour le réseau social de faire quelques rappels de base : aucune donnée n'est vendue directement, seul l'espace publicitaire l'est. La société ne précise pas qu'il est le plus souvent agrémenté d'un ciblage assez précis. Un ciblage qui peut être coupé dans les préférences.
Mais les données qui le nourrissent, elles, continueront d'être récoltées, agrégées et traitées. Une gourmandise que Facebook explique à nouveau par sa volonté de proposer un « meilleur service ». Une manière de préparer le terrain concernant le RGPD, où l'entreprise tentera de mettre en avant son intérêt légitime à collecter autant d'informations.
Facebook met ainsi de côté la possibilité d'une minimisation de la récolte, en complément d'une adaptation des publicités au contenu de la page et à des éléments tiers plutôt qu'au profil de l'utilisateur.
Facebook veut se refaire une image, mais ne changera pas
La confusion est également toujours entretenue entre publicité et publicité ciblée, comme si ces deux éléments étaient indissociables, et que la collecte de masse était une fin en soi.
Une incapacité à agir autrement, même au regard des scandales récents ou de la mise en pratique du RGPD qui se retrouve dans un second billet, en français cette fois. Celui-ci explique les paramètres de Facebook et répond à quelques questions, là aussi à travers le prisme du réseau social.
Ainsi, lorsque vos données d'appel, vos messages hors de Facebook ou vos contacts, sont collectés avec un consentement plutôt discret puis utilisées, c'est pour « s'assurer que le message est envoyé à la bonne personne lorsqu’un annonceur télécharge un public personnalisé ».
Une stratégie déjà utilisée pour convaincre les membres d'activer la reconnaissance faciale, pour éviter l'usurpation d'identité ou encore faciliter la vie des personnes malvoyantes (voir ci-dessus). En somme « make the world a better place ». Reste à voir si cela suffira aux utilisateurs de Facebook pour leur redonner confiance, puis aux régulateurs européens en matière de données, notamment la CNIL.
Facebook l’assure : vous n’êtes pas le produit (sans convaincre)
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Facebook : vous êtes connecté au monde, n'est-ce pas le principal ?
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Quelques rappels, notamment que la collecte des données n'est pas une option
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Facebook veut se refaire une image, mais ne changera pas
Commentaires (71)
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Abonnez-vousLe 24/04/2018 à 08h46
sauf que l’article ne dit pas
gratuit = toi le produit
payant = toi le produit
donc
gratuit = payant
Mais il dit
gratuit = toi le produit
mais
payant = toi le produit
donc
gratuit != toi le produit
Le 24/04/2018 à 08h55
Le 24/04/2018 à 08h56
> “Point de demande d’aveu, seulement la constatation d’une hypocrisie persistante”
En l’occurrence l’auteur regrette que Facebook ne dise pas la vérité sur ses pratiques, ce qui est précisément la définitiond’ “avouer”. Je pense simplement qu’il y a une différence entre le fait de dénoncer (comme le fait souvent NXI) et l’espoir que FB reconnaisse ce qu’elle fait (aussi vain que les appels à la “moralisation du capitalisme”).
Quand Le Lay avait évoqué le “temps de cerveau disponible” cela n’avait pas été très apprécié de TFI. Je doute que Facebook fasse la même erreur…
>“Si on imaginait une hypothétique “faute” morale de la part de cette personne, ce n’est pas une déception que l’on ressentirait mais du mépris.”
Pas forcément, cela dépend de l’estime que l’on a de la personne au départ. Cela me semble très subjectif.
Le 24/04/2018 à 08h58
Le 24/04/2018 à 09h01
Le 24/04/2018 à 09h02
Le 24/04/2018 à 09h30
Oui mais là ce n’est pas “gratuit” : le service est payant mais sponsorisé par la société : il est offert au public.
Facebook est “gratuit” au sens large : il n’y a pas de mécène derrière, il vit de son audience.
La distinction n’est pas simple, mais le vrai gratuit n’existe pas sur internet, c’est techniquement impossible, il y a forcement des frais : il faut donc voir qui les supporte.
Le 24/04/2018 à 09h34
Le 24/04/2018 à 09h36
Le 24/04/2018 à 09h39
https://fr.wiktionary.org/wiki/puisque
Sert à marquer une cause, un motif, une raison.
Le 24/04/2018 à 09h44
Le 24/04/2018 à 09h45
Le 24/04/2018 à 09h51
Gratuit ne veut pas dire que c’est ainsi pour tout le monde.
Framasoft propose des services gratuits, pourtant pour l’utilisateur, et il n’y a pas de collecte et d’exploitation des données. C’est juste que le coût est supporté par l’asso, et indirectement par les donateurs.
Les articles de Le Brief sur NXi sont gratuits, pour tout le monde, pourtant les journalistes qui les rédigent sont payés. Mais ceux qui les lisent n’en sont pas le produit non plus, il me semble…
Cet adage commence à me sortir par les yeux. Comme si tout se résumait à une question de coût pour l’utilisateur final. C’est à la mode de le sortir dans toutes les discussions, pourtant il masque la réalité. Comme si Framasoft et Facebook étaient deux services identiques parce qu’ils sont gratuits “et qu’ils le resteront toujours, LOL” " />
Le 24/04/2018 à 10h40
après si on peu changer le sujet des verbe, le complément etc pour faire dire ce qu’on veut c’est sur ca aide.
Le puisque vient donner le motif à “n’est effectivement pas toujours vérifié” mais bon la compréhension du français et toi depuis 2 jours " /> … (je fais des fautes mais au moins je comprend le sens des phrases :p )
Le 24/04/2018 à 11h29
Le 24/04/2018 à 11h45
Ben… non…
“Si c’est gratuit c’est toi le produit” n’est en rien invalidé par le fait que “Si c’est payant, t’est peut-être le produit”.
SI c’est gratuit, c’est toi le produit. SI c’est pas gratuit, on ne sait pas.
Le 24/04/2018 à 07h36
Data is the new dollar.
Le 24/04/2018 à 07h50
Facebook l’assure : vous n’êtes pas le produit
Google l’assure : vous n’êtes pas le produit
Let’s Encrypt l’assure : vous n’êtes pas le produit
Qwant l’assure : vous n’êtes pas le produit
Cloudflare l’assure : vous n’êtes pas le produit
N’importe quelle société privée offrant un service gratuit l’assure : vous n’êtes pas le produit
" />
Le 24/04/2018 à 07h54
Ils ne connaissent pas la célèbre maxime “si c’est gratuit c’est toi le produit”
Le 24/04/2018 à 07h57
Si, mais tu peux lire l’actu avant de commenter " />
Le 24/04/2018 à 07h58
Tu penses que let’s encrypt collecte les données des gens ?
édit : et sauf erreur de ma part, cloudflare se font payer leurs services
Le 24/04/2018 à 08h01
Bof…
Juste une question :
Si Facebook et autres trucs du même genre ne produisent et ne vendent soi-disant rien, comment expliquer ces milliards de cotation en bourse ?
Il nous prendrait pas un peu (beaucoup) pour des cons ces braves gens ? " />
Après, accepter d’être “vendu” ou pas, c’est l’affaire de chacun… " />
Le 24/04/2018 à 08h03
“Le niveau de langue de bois de la société déçoit une nouvelle fois. Elle n’assume pas que le produit soit avant tout les données agrégées des utilisateurs, récoltées de manière assez précise et sur une longue durée, puis proposées aux annonceurs.”
C’est vrai, mais il ne faut pas être aussi “réducteur”. Loin de moi l’idée de défendre cette entreprise sur laquelle je chie, mais si Facebook n’était qu’une page web remplie de pub ciblé personne ne serait dessus. C’est comme la télé, s’il n’y avait pas une petite émission entre deux pages de pub, personne n’en voudrait.
Il ne faut pas confondre le modèle économique et le produit. Bien que leurs méthodes soient largement discutables, c’est bel et bien un réseau social. Les personnes vont sur FB pour rencontrer d’autre personne quoi. C’est uniquement ensuite que FB analyse ces interactions pour définir un profil, mais l’entreprise a tout de même autre chose que de la pub à offrir.
La phrase “si c’est gratuit c’est toi le produit” est un peu un abus de langage. Les consommateurs de lait ne sont pas le produit des entreprises qui en vende. FB c’est le lait, et tes données sont la monnaie d’échange.
Le 24/04/2018 à 08h04
Super article comme d’habitude =)
Perso j’ai lu le message sur la reconnaissance faciale xD ce qui est magique c’est qu’il y à 2 axes,
le premier “on va scanner ta gueule pour te protéger”
et le second “c’est pour que tout les gens sachent que c’est vous, pensez aux aveugles qui regarderont vos photos”
Magique.
Le 24/04/2018 à 08h09
“Le niveau de langue de bois de la société déçoit une nouvelle fois.”
Le retour de la culture de l’aveu ? ;)
Le 24/04/2018 à 08h11
Le 24/04/2018 à 08h14
Suite à la sollicitation de facebook je suis allé voir les autorisations dans mon profil, il y a beaucoup plus de paramètres que les 2 proposés suite à la RGPD.
Ensuite, on sait tous que nous sommes un produit pour facebook, mais facebook est également un outil de communication.
Rien ne nous oblige a exprimer nos convictions personnelles (religieuses, politiques ou autre) sur ce média. Rien ne nous oblige - aujourd’hui - à partager notre carnet d’adresse personnel avec facebook, ni a communiquer sur ce qui nous plait ou pas.
Bref facebook est un outil et c’est à nous de savoir l’utiliser.
Le 24/04/2018 à 08h15
Bien sûr.
Après je vais faire mon zuckerberg, mais ce n’est un secret pour personne, si on lis le contrat.
C’est juste que les détails sont sous une bonne grosse carpette à maman.
Le 24/04/2018 à 08h20
Tout à fait d’accord.
Reste à savoir quel pourcentage d’utilisateurs lisent ce fameux contrat et c’est vrai que ça c’est pas forcément de la faute à M.Z.
Certes, il utilise effectivement une “grosse carpette à maman” mais n’empêche pas les gens de la soulever… " />
Le 24/04/2018 à 11h47
Traduction :
Ce n’est pas vous le produit…
>> Ce sont vos informations
Pour offrir un meilleur service…
>>Pour les régis publicitaires.
Ça fait sens, je soutiens à 100% les propos tenus.
Le 24/04/2018 à 11h50
Le 24/04/2018 à 12h08
Malheureux!!! Patch vas réécrir la phrase pour lui faire dire ce que lui comprend (en enlevant la moitié des mots et en changeant le sujet des verbes etc…)
Mais oui je suis dac avec toi! ;)
Le 24/04/2018 à 12h18
ça fait quand même beaucoup de posts pour une phrase toute faite (et globalement fausse compte tenu de la quantité d’exceptions) " />
Le 24/04/2018 à 12h34
Le 24/04/2018 à 12h57
On est dac sauf que ce qui est dis dans l’article c’est que cette adage est faux CAR d’autres service/site/outils payant vendent aussi les donnée personnel !^^ chose que nous ne comprenons pas! ^^
Le 24/04/2018 à 13h14
Pas tout à fait d’accord, pour moi, “si c’est gratuit c’est toi le produit” ne sous-entend rien sur les cas payants.
Par exemple, je sais que mes coordonnées ont été revendues par des sites de e-commerce ou le transporteur (une adresse email utilisée juste sur un site, avec une adresse de livraison, et paf, je me prends des mails de sollicitations parce que j’habite dans tel coin).
C’est d’ailleurs un exemple de ce dont parle Facebook. Ca peut être payant et qu’on revende mes données personnelles. Oui, mais ça n’impacte pas l’adage.
Et comme il a été souligné, il reste l’exception française des associations. Mais ça peut s’élargir. Par exemple, je pourrais créer un super OS (en tout cas je prétends qu’il est bien), et je l’offre au monde. Presque, car il a une exigence : il doit s’exécuter sur du matériel vendu par moi. Le logiciel est gratuit, le client n’est pas le produit (enfin, je communique sur le fait que je ne vends pas les données personnelles, après qui sait ce que je fais vraiment ? ou ce que je ferais dans le futur ?).
Le 24/04/2018 à 13h17
Le 24/04/2018 à 13h25
Mettons de côté le problème du puisque, qui n’existe pas dans le post de FB.
Mais parlons un peu de produit, Larousse dit : “Chacun des articles, objets, biens, services proposés sur le marché par une entreprise”. Et il dit de marché : “Lieu théorique où se rencontrent l’offre et la demande”.
Et le prix est fixé par rapport à l’offre et à la demande. Facebook prend l’exemple du moteur de recherche. Donc le moteur de recherche, il est gratuit, et prenons Google, c’est son moteur de recherche qui le fait tourner financièrement ?
Donc ok, Facebook peut définir son “média social” comme un produit, dont il fixe le prix à 0 (dans la devise de votre choix). Mais Facebook propose d’autres produits, dont les espaces publicitaires, in fine, les utilisateurs qu’on permet de cibler au plus près pour augmenter leur valeur. Ils ont juste dû oublier d’en parler.
Le 24/04/2018 à 13h45
C’est vrai en effet! ^^
Le 24/04/2018 à 14h14
Le 24/04/2018 à 14h22
Le 24/04/2018 à 14h38
Supportée par des bénévoles et des entreprises qui sponsorisent le développement et l’hébergement.
Et puis ce n’est pas un “service” ta debian ^^”
Le 24/04/2018 à 14h48
La partie sur la reconnaissance facile est assez folle, quand même. Tu te sentirais presque coupable si tu n’actives pas la fonctionnalité… Flippant.
Le 24/04/2018 à 15h49
Facile, facile, c’est vite dit. :)
Le 24/04/2018 à 15h58
J’irais même jusqu’à dire que Google vend des publicités. Point.
Vue sa position dans le secteur de la publicité, Google pourrait arrêter de mettre à disposition un moteur de recherche, cela serait moins hypocrite.
Le 24/04/2018 à 08h22
J’ai vu la dite révision dont on voit les captures d’écran dans l’article. Et parmi les options disponibles si l’on n’est pas d’accord avec leur collecte de données, la seule autre alternative est la suppression du compte. Libre consentement vous avez dit? Il va y avoir des batailles là-dessus une fois que la RGPD sera active.
Le 24/04/2018 à 08h22
Il fait référence au nouveau service DNS de cloudflare qui est gratuit.
Le 24/04/2018 à 08h22
Le 24/04/2018 à 08h23
Regretter le comportement de quelqu’un n’implique pas le souhait que celle-ci avoue quoi que ce soit. Si on imaginait une hypothétique “faute” morale de la part de cette personne, ce n’est pas une déception que l’on ressentirait mais du mépris. Point de demande d’aveu, seulement la constatation d’une hypocrisie persistante (et ça ne veut pas dire que l’honnêteté soit une valeur forcément positive pour autant).
Le 24/04/2018 à 08h27
Le 24/04/2018 à 08h30
Parce que dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas forcément vrai :)
Le 24/04/2018 à 08h30
Reste à voir si cela suffira aux utilisateurs de Facebook pour leur redonner confiance
Mais les utilisateurs ont-ils réellement retiré leur confiance ?
On voit cette affaire par le prisme de notre culture informatique, il y a régulièrement des actus sur Facebook ces derniers temps ici. Mais mon entourage (donc des collègues développeurs) ne savent pas qui est Cambridge Analityca, et s’en moquent probablement, tant qu’on les laisse poster des photos et discuter avec leurs contacts. Et ceux qui en ont entendu parler sont assez blasés, “oui Facebook se sert de nos données, et alors on n’y peut rien”. Personnellement je n’ai pas l’impression que Facebook doit regagner cette confiance, elle n’a jamais été perdue. Ceux qui n’y font pas confiance ne lui ont jamais accordée.
Le cours de l’action, ou le nombre d’articles de presse ne sont AMHA pas un indicateur fiable pour comprendre ce que pense la majorité des utilisateurs. Cela reflète plutôt une peur des publicitaires qui se sont dit (temporairement) qu’ils allaient perdre leur medium favori. L’action va remonter, même si cela prend un peu de temps, et les articles continueront d’informer uniquement le noyau de gens qui s’intéressent au sujet, sans que cela change ce que fait Facebook.
Trois éléments principaux :
Je ne vois rien dans cette liste qui permet d’utiliser des informations sur les “shadow profiles”. Donc soit il manque des éléments, soit Facebook nous prend pour des cons.
Le 24/04/2018 à 08h30
Le 24/04/2018 à 08h31
Le 24/04/2018 à 08h37
Le 24/04/2018 à 08h37
Sauf si on admet une fois pour toute que le vrai gratuit ne peut pas exister, surtout à une échelle mondiale.
Je pense que tu es bien placé pour savoir que les serveurs et autres trucs nécessaires à la vie d’un site, quel qu’il soit, c’est pas gratuit et que donc faut bien que quelqu’un paye d’une façon ou d’une autre. " />
Ce qui me surprend ce n’est pas tant que FB (et plein d’autres) vende les données de ses utilisateurs mais plutôt le fait que tant de monde ne semble pas en avoir conscience.
Le 24/04/2018 à 08h39
“Facebook veut se refaire une image, mais ne changera pas”
David, je ne crois pas que FB puisse changer, son modèle éco c’est le profilage et pas la monétisation publicitaire sans ciblage de l’utilisateur lui-même (distinction que tu as introduite). C’est là dessus qu’il fait son beurre et s’il renonce au profilage (prétendument “prédictif” d’ailleurs) ça limitera grandement l’intérêt de FB pour les annonceurs.
Le problème est que malgré l’information de l’utilisateur depuis des années celui-ci reste massivement sur ce réseau (et d’autres au même principe de fonctionnement). A titre d’exemple j’ai copié toutes mes pages FB sur mastodonte (en l’annonçant sur FB), je n’ai absolument personne qui va voir mes pages via mastodonte alors que j’ai plutôt un “public” d’utilisateurs sensibles à la question de la vie privée…
Partant de ce constat et si malgré les scandales les utilisateurs restent, pourquoi FB prendrait le risque de remettre en cause son attractivité envers les annonceurs ? Comme tu le disais sur une autre news le problème à un moment c’est l’utilisateur lui-même qui accepte le modèle où il est le produit.
Le 24/04/2018 à 08h39
Le 24/04/2018 à 08h39
Le 24/04/2018 à 08h40
Le 24/04/2018 à 08h45
Ce qui est con c’est de prouvé que quelque chose est faut en disant “c’est pas les seuls”
Après si pour prouvé qu’une chose est fausse il suffit de prouvé qu’une autre est vrai aussi c’est cool!
“les rousses sont toutes jolie” -> non car les certaines blondes sont jolie aussi!
(je n’attaque pas la véracité de ce qui est dis mais la démonstration plus que simpliste et fausse)
Le 24/04/2018 à 16h14
J’ai pas tout compris là…
Google vend de la pub et les annonceurs l’achètent parce qu’ils savent qu’il y a beaucoup d’audience grâce au moteur de recherche.
Et c’est ça qui a fait et continue à faire la fortune de Google.
Si il n’y a pas de moteur de recherche, comment Google fait venir les visiteurs et donc les annonceurs ?
Je doute que Youtube serait suffisant pour compenser cette énorme perte d’audience.
Le 24/04/2018 à 18h50
Je pensais au programme/service ‘adsense for contents’ qui permet à un site d’intégrer des publicités et de les monétiser. Pour chaque site qui y participe cela fait une petite entrée d’argent, mais c’est quand même Google qui ramasse la mise.
Même si, on est d’accord, cette mise parait faible vis-à-vis de la publicité sur google, youtube et compagnie.
Le 24/04/2018 à 19h05
Le 24/04/2018 à 20h53
Pour reprendre la célèbre phrase de Nelson : AH HA
C’est mon seul commentaire à cette déclaration de Facebook " />
Le 25/04/2018 à 07h59
Haha, erreur de frappe mélangé à un lapsus " />
Le 25/04/2018 à 08h24
OK j’aurai du dire aucun service.
Cela dit, ta Debian n’est pas si gratuite : elle l’est pour toi, une fois télécharger, mais garder la distribution en ligne des iso et dépot ca coute du pognon.
Grâce aux sponsors, ce n’est effectivement pas l’utilisateur le produit…
Le 25/04/2018 à 10h48
Je ne comprends pas bien comment tu peux utiliser FB sans partager ton carnet d’adresse. ça voudrait dire que tu ne communiques jamais avec personne via le site et que tu l’utilises seulement pour consulter des pages?
Sachant que rien que la nature des pages que tu consultes et la façon dont tu les consultes permet d’établir un profil…
Le 25/04/2018 à 10h49
c’est HA! HA! " />
Le 25/04/2018 à 11h05
Le 26/04/2018 à 12h10
Tout à fait, Facebook fait comme Google et vend de l’espace publicitaire. C’est… leur produit. Et pour augmenter sa valeur, on fait un ciblage aussi précis que possible.