Ubuntu 18.04 disponible : une LTS GNOME très attendue et jouant la sécurité
Aucune mémé n'a été poussée dans les orties
Le 27 avril 2018 à 06h30
10 min
Logiciel
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Après des mois de développement et deux bêtas, Ubuntu 18.04, alias Bionic Beaver, est disponible au téléchargement. Une version importante, d’une part parce qu’il s’agit d’une LTS (Long Term Support), d’autre part parce qu’elle ancre définitivement GNOME chez les utilisateurs. Passage en revue des nouveautés.
Pour bien comprendre l’attente générée par Ubuntu 18.04, il faut repartir un an plus tôt. Début avril 2017, Canonical fait une annonce fracassante : l’environnement Unity tombe en disgrâce, au profit d’un retour complet à GNOME.
Ce dernier était déjà présent en partie dans Ubuntu, pour l’environnement applicatif. Désormais, il faudra compter aussi sur lui pour tout ce qui touche à l’interface. Le tout sur fond de recherche de rentabilité, de retour de Mark Shuttleworth à la tête de l’entreprise et de fin de la convergence avec l’univers mobile, si longtemps cherchée.
Quand sort Ubuntu 17.10 en octobre dernier, les regards sont donc braqués sur cet important changement. Les utilisateurs vont avoir quelques efforts à faire pour maîtriser l’impact de cette bascule. Mais Canonical a travaillé sa copie : on reste dans les mêmes couleurs, la même ambiance, et de nombreux aspects de GNOME ont été modifiés pour ne pas trop bousculer les habitudes.
Mais la version réellement en ligne de mire était déjà la 18.04. Si la 17.10 pouvait en quelque sorte s’apparenter à un essai, la nouvelle n'a pas ce luxe. Ubuntu 18.04 est une LTS, signalant une mouture particulièrement travaillée pour la fiabilité et disposant d’un support de cinq ans (client comme serveur).
Le presque neuf GNOME 3.28
Commençons par GNOME. La mouture 3.28, sortie le 14 mars, a apporté des améliorations plus ou moins majeures. Parmi les plus importantes, citons les évolutions de Machines l’application dédiée aux machines virtuelles et distantes.
Elle peut désormais télécharger automatiquement les ISO des systèmes, si l’utilisateur ne les a pas déjà. Machines simplifie également les transferts de fichiers entre ordinateurs hôtes et machines virtuelles, en supportant notamment le glisser/déposer. Une barre de progression permet de suivre l’opération.
De nombreux petits ajouts veulent également faciliter la vie de l’utilisateur. Fichiers contient par exemple une section Favoris dans laquelle on peut épingler fichiers et dossiers, Photos détecte automatiquement les périphériques de stockage amovibles et propose une importation, Musique autorise la réorganisation des listes de lecture par glisser/déposer, de nombreuses options de personnalisation pour Terminal ou encore des alertes quand les périphériques Bluetooth LE n’ont plus que peu de batterie. De quoi nettement fluidifier l’expérience.
Outre une police par défaut (Cantarell) remaniée pour être plus agréable, GNOME 3.28 enrichit tout ce qui touche à l’organisation. Contacts peut ainsi enfin trier par nom ou prénom en plus d’une interface modernisée, l’affichage des évènements dans Agenda est plus clair et intègre les prévisions météo, l’ajout possible de l’heure UTC dans Horloges et enfin To Do, dont les éléments peuvent être réorganisés par glisser/déposer (décidément) et qui gère mieux Todoist.
Enfin, bien qu’elle ne soit pas intégrée par défaut dans GNOME 3.28, signalons une nouvelle application : Utilisation. Évoquée dans les notes de version, elle permet tout simplement de suivre l’usage de son ordinateur. Statut du processeur, de la mémoire, statistiques d’utilisation, détection de certaines erreurs, remplissage des disques locaux avec mise en évidence des données supprimables. On la trouve facilement dans Logiciels (dont l’interface a été légèrement améliorée).
Les changements techniques
Ubuntu 18.04 se veut plus rapide à démarrer. Les changements apportés ne nous ont pas permis de mesurer cette différence. Il s’agissait toutefois d’un système pratiquement neuf sur un SSD. Il démarre très rapidement dans tous les cas, mais les améliorations, provenant d’un profilage réalisé via systemd, seront peut-être plus visibles.
En plus d’un kernel Linux 4.15 apportant notamment une première ébauche des correctifs pour les failles Meltdown et Spectre pour les processeurs Intel, Ubuntu 18.04 fait le choix de revenir à X.org comme serveur d’affichage par défaut. Un pas en arrière puisque la version 17.10 s’appuyait sur Wayland. Les problèmes remontés ont cependant été nombreux, et insister dans cette voie correspondait peu à une LTS. Dans les notes de version de la 18.04, on peut lire que Canonical ne compte pas retenter l’aventure avant Ubuntu… 20.04, donc en avril 2020.
On note également un nouveau mode d’installation minimale. Il ne faut pas en attendre de miracle : seuls un navigateur et quelques outils sont présents. Le reste des logiciels est à installer, mais la base est la même. La sensation de contrôle sera cependant plus grande, l’utilisateur pouvant choisir précisément ce qu’il ajoute. La procédure est par ailleurs plus rapide, même si la classique l’est déjà. Précision : le lien Amazon, décrié depuis des années, n’est pas présent dans ce mode.
La nouvelle version du système instaure en outre une télémétrie, ce qui n’avait jamais été fait par Canonical. Au premier lancement du système, un assistant montre les nouveautés principales et en profite pour poser quelques questions. Parmi elles, l’acceptation de l’envoi des données. Version du système, type de connexion Internet, caractéristiques matérielles de base (CPU, GPU, RAM…), pays de l’utilisateur, temps requis pour finir l’installation, choix de certaines options (ouverture automatique de session, installation de codecs tiers…), partitionnement du disque dur ou encore rapports de plantages seront ainsi envoyés. Notez que le « Oui » est sélectionné par défaut, ce que certains n’apprécieront pas.
Le même assistant demande à l’utilisateur s’il veut utiliser Live Patching. Le service n’a rien de nouveau et permet pour rappel de patcher le kernel pour des mises à jour critiques de sécurité sans que le système ait à redémarrer. Le fonctionnement en est fluidifié, mais il réclame toujours un compte Ubuntu One. Un seul compte ne peut par ailleurs être lié qu’à trois machines au maximum pour Live Patching.
Signalons enfin quelques modifications pêle-mêle :
- Les ordinateurs portables passent désormais en veille au bout de 20 minutes par défaut
- Certains utilitaires, comme Calculatrice, Caractères et Journaux, sont fournis en paquets snap, pour simplifier leur maintenance selon Canonical
- L’ancien pilote Synaptics pour clavier et souris peut être utilisé depuis les paramètres, bien que libinput soit utilisé par défaut. Il peut résoudre d’éventuels problèmes, mais sera supprimé dans une prochaine version du système
Interface et applications
Comme souvent avec une nouvelle version d’Ubuntu, le fond d’écran a changé, avec une résolution grimpant à 8K. Nautilus, l’explorateur de fichiers, se paye également une petite refonte graphique, avec une barre latérale gris foncé. Les icônes sont disposées sur une zone encore plus sombre, l’éternel orange d’Ubuntu restant la couleur d’accentuation.
L’ambiance graphique évolue sinon assez peu. Le « Community theme » prévu n’a pas été fini à temps. Il sera activé par défaut avec Ubuntu 18.10. On peut cependant l’installer via les commandes suivantes :
sudo add-apt-repository ppa:communitheme/ppa
sudo apt install ubuntu-communitheme-session
On se rend ensuite dans Logiciels et on installe « Ajustements de GNOME ». Dans cette petite application, on pourra alors choisir les nouveaux thèmes pour Applications, Curseurs et Icônes. Ci-dessous, une capture d’Ubuntu une fois modifié :
Puisque l’on parle d’applications, Ubuntu 18.04 embarque comme toujours les dernières révisions stables de celles fournies avec le système (en installation classique bien sûr). On attend cependant de voir si l’éditeur va choisir de suivre les résultats des votes réalisés l’année dernière.
Les utilisateurs étaient invités à promouvoir les logiciels qu’ils aimeraient avoir par défaut dans Ubuntu. Dans de nombreux cas, les existants sont restés à leur place : Firefox pour la navigation, Thunderbird pour les emails, LibreOffice pour la bureautique, etc.
Pour d’autres, les attentes des 15 000 participants pourraient changer quelques habitudes chez Canonical : VLC pour tout le multimédia, Visual Studio Code pour l’IDE (oui), ou encore Pidgin pour la messagerie instantanée. Ces logiciels ne sont pas présents actuellement. Reste donc à Canonical à en prendre acte… ou pas, aucune promesse n’ayant été faite.
Du neuf aussi pour l’édition Server
Au cas où certains l’auraient oublié, Ubuntu dispose également d’une édition Server. La mouture 18.04 apporte d’ailleurs son lot de changements, dont un important pour l’installation : le passage à Subiquity.
Bien qu’il ne s’agisse que d’une étape vers le système lui-même, la modification est loin d’être anodine. L’installation d’Ubuntu Server était depuis le début basée sur celle de Debian, donc en ligne de commande. Subiquity passe en mode semi-graphique : rien à voir avec l’installeur d’Ubuntu Desktop, mais une interface organisée en texte dans laquelle on peut se déplacer avec des flèches.
Pour les néophytes ou ceux peu habitués aux lignes de commande, Ubuntu Server devient donc plus accessible. Contrepartie, Subiquity ne gère pas toutes les fonctionnalités disponibles depuis la ligne de commande. Canonical recommande aux administrateurs concernés d’utiliser la version Alternate de l’ISO Server, notamment ceux ayant besoin des fonctions LVM, Raid, multipath ou encore vlans.
Parmi les améliorations principales proposées par Ubuntu 18.04, citons notamment :
- LXD 3.0, qui propose le native clustering ou encore la migration physique vers conteneur via lxd-p2c
- QEMU 2.11.1, qui intègre les correctifs pour Meltdown et Spectre et active le support pour rdma
- libvirt 4.0, avec une très longue liste de nouveautés
- Chrony, qui remplace ntpd comme serveur NTP par défaut
- Cloud-init 18.2, qui prend notamment en charge les plateformes 64 bits pour VMware et améliore les performances pour le pré-previsionning Azure
- Curtin 18.1, qui ajoute un support expérimental pour zpool et ZFS (y compris pour root)
Téléchargements
Comme toujours avec Ubuntu, Canonical pousse l’édition classique, une image ISO d’environ 1,5 Go pour le Desktop, servant à la fois d’installeur et de test Live. Le choix s’est réduit avec les années puisque seule l’édition 64 bits est fournie.
On peut toujours cependant passer par la page des téléchargements alternatifs pour récupérer l’image via d’autres moyens, ou simplement dans d’autres variantes. Par exemple, l’installeur réseau, le téléchargement par BitTorrent ou même d’anciennes versions.
Notez que dans la foulée d’Ubuntu 18.04, les variantes officielles, comme Budgie ou Xubuntu, seront très vite en ligne.
Ubuntu 18.04 disponible : une LTS GNOME très attendue et jouant la sécurité
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Le presque neuf GNOME 3.28
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Interface et applications
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Du neuf aussi pour l’édition Server
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Téléchargements
Commentaires (55)
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Abonnez-vousLe 27/04/2018 à 08h10
Nooooon, le mâââl absolu est de retour !!! Les boutons de gestion de la fenêtre sont à droite, vade retro satanas et diabolo !!! " />
Bon, comme d’hab, version à tester dans 2 ou 3 mois, le temps que les plâtres soient essuyés.
Autant il y a des choses intéressantes, autant ce que l’actu présente comme des “ajouts qui facilitent la vie de l’utilisateur” n’en sont pas pour moi. Encore des applis qui vont se lancer pour rien à chaque action, “voulez-vous faire ceci ?”, non si je le veux, je le demande ! " />
Je sais qu’Ubuntu est connue pour être user-friendly et faciliter une transition douce depuis Windows, mais je ne vois pas ce que cela apporte d’éviter à l’user de cliquer sur un menu quand il a besoin d’ouvrir un programme. Même sous Windows, il sait faire ça.
Le 27/04/2018 à 08h16
Le 27/04/2018 à 08h18
> Une version importante […] parce qu’elle encre définitivement GNOME chez les utilisateurs.
Il faut obligatoirement se faire tatouer ? J’espère que le castor est quand-même pas trop mal réussi et qu’on peut choisir un emplacement discret ^^
Le 27/04/2018 à 08h27
Certains utilitaires, comme Calculatrice, Caractères et Journaux, sont fournis en paquets snap, pour simplifier leur maintenance selon CanonicalCe qui nous pose un gros problème au boulot. Nos homes sont hébergés sur un serveur et partagé en NFS. L’export NFS interdit utilisateur root local d’accéder aux données du partage (politique de sécurité). Comme les snap font un ‘sudo chroot’ dans le ~/snap, il se font bouler et impossible d’utiliser les applications distribuées sous forme de snaps.Comme canonical fait bien les choses, le dossier de chroot n’est pas modifiable et en semble pas pressé de modifier la chose.La 16.04 risque de rester en place un moment chez nous.
Le 27/04/2018 à 08h33
Et apparemment c’est une galère pour déplacer le dossier snap. Il pourrait au moins être caché, je ne vois pas l’utilité de l’avoir visible, l’user ne va pas aller dedans régulièrement, comme si c’était un répertoire personnel.
Le 27/04/2018 à 08h40
J’ai envie de le tester mais non. Je reste sur Mint.
Le 27/04/2018 à 08h42
J’utilise Wayland sur Mageïa. Pas rencontré de problèmes …
Le 27/04/2018 à 08h58
Mine de rien, Ubuntu Studio est aussi très sympa au niveau desktop.
Bon, OK, c’est vraiment prévu à la base pour de la création, mais j’ai trouvé l’envrionnement sympa.
Et je me tâte aussi pour l’utiliser avec la guitare, mais pour ça, j’attends de recevoir la nouvelle machine dédiée à cet usage.
D’ailleurs, je me demande si ça pourrait pas remplacer Logic, vu que j’étais sur Mac (mon MBP de 2011 est de nouveau en rade… Et encore une fois, ce sont les charnières, mais bon, je savais que c’était une réparation de fortune).
Le 27/04/2018 à 08h59
J’ai aussi une Debian stable, ben ça me gonfle un peu. Je n’aurais que ça, je dis pas, mais essayer de le faire tourner sereinement en dual boot avec un Windows 10, c’est chiant. Une fois sur deux il n’arrive pas à lire les profils partagés de Firefox et Thunderbird (que j’avais déjà sous Windows 10), et comme en plus Debian impose des versions spécifiques (type version ESR de Firefox), tout ne se passe pas toujours très bien. Quand j’ai voulu désinstaller la Debian, je me suis retrouvé bloqué, la restauration du MBR Windows ne suffit pas à écraser GRUB pour une raison que j’ignore. Et plus largement, même si c’est prétendument très stable, je trouve ça globalement pénible à configurer (genre pour faire un automount d’un DD au démarrage, ça m’a pris trente minutes alors que ça aurait dû se faire en trente secondes, si pas automatiquement). Je ne comprends rien aux histoires de pilotes graphiques, aussi, je ne sais pas si ma CG est reconnue… et je pense que ce n’est pas le cas, vu le tearing que j’ai dans VLC (alors qu’elle a une puce dédiée pour le H265). Et je suis un peu agacé de me sentir contraint niveau choix de logiciels (sans rentrer trop dans les histoires de backports et compagnie). Alors je suis convaincu que pas mal de ces problèmes viennent de ma volonté de conserver Windows à côté, et que les soucis côté Debian sont dus à des choix motivés et que je partagerais sans doute tous dans le détail, mais in fine, ben je ne m’en sers pratiquement pas alors que je pensais passer dessus pour toute ma bureautique, et que j’étais prêt à consacrer du temps à l’apprentissage. Je me plains d’autant plus que je ne peux pas la désinstaller, comme d’habitude, “facilement en 10 minutes, il suffit JUSTE de…” et la galère commence ^^ Oh, et pas de mode anti lumière bleue, bien rébarbatif aussi.
Du coup j’essaierais bien Ubuntu en dual boot, sachant qu’il me donne toute satisfaction sur les autres PC où je l’utilise exclusivement ou quasi exclusivement.
Le 27/04/2018 à 09h26
Clairement Debian n’est pas faite pour les novices en Linux. Familiarise-toi bien avec Ubuntu et reviens sur Debian dans quelques années. Ta vision du système aura beaucoup changé.
De manière générale on arrive au même résultat sous Debian que sous Ubuntu (si je t’envoyais un screenshot de mon bureau KDE tu ne verrais pas la différence avec une Kubuntu). La grosse différence est que Debian demande parfois (beaucoup) plus de travail mais offre en contrepartie un système bien plus léger et paramétrable.
Par contre lui je trouve le choix de Firefox ESR assez pénible, mais ça colle assez bien avec la philosophie Debian. Avant on pouvait passer outre avec le repohttp://mozilla.debian.net mais c’est fini. :‘(
Le 27/04/2018 à 10h04
Pour l’instant je reste sous mon Debian Mate. Rien trouvé de mieux :-) Stable, simple, performant, personnalisable à souhait.
Le 27/04/2018 à 10h37
Le 27/04/2018 à 10h50
Pourtant c’est facile de passer à Xorg, il suffit de choisir Xorg lors du choix de sa session, puis Fedora retient le choix.
Le 27/04/2018 à 10h59
Le 27/04/2018 à 11h18
Le 27/04/2018 à 11h29
Les Snap sont propres à Ubuntu. Encore une techno où ils ont voulu réinventer la roue…
Enfin bon, passons. L’avenir étant plutôt aux Flatpaks, vous avez testé voir si ces derniers fonctionnaient mieux dans votre environnement ? Elles sont toutes disponibles sur Flathub, et ça vous permettrait d’avoir accès, si vous le souhaitez, à toutes les dernières versions, tout en restant sur une base stable.
Le 27/04/2018 à 11h37
Le 27/04/2018 à 11h42
Je n’aurai pas du employé le terme “menu” " />
Je parlais de ces “améliorations” qui n’en sont pas pour moi, par exemple Photos qui détecte la clé USB et propose l’import, ou une appli de lecture audio qui va de suite lancer quand tu insères un cd. Je n’aime pas quand une appli se lance seule parce qu’elle détecte un truc, je préfère le faire moi-même, quand je l’ai décidé. C’est très infantilisant, et on ne gagne que dalle, comme si économiser de faire 2 clics était un gain de temps précieux.
Sinon ce que tu décris ressemble au Dashboard des versions précédentes d’Ubuntu. J’espère que ce n’est pas lié à Unity et qu’on le retrouve avec Gnome, c’est vrai que c’est très pratique (même si sur la 16.04 il est bien buggué).
Le 27/04/2018 à 11h49
Le 27/04/2018 à 11h57
C’est sur qu’avec les pilotes proprio il n’a pas le choix. Ils ne sont pas encore compatibles avec Wayland.
Le 27/04/2018 à 12h00
Le 27/04/2018 à 12h10
Enfin bon, passons. L’avenir étant plutôt aux Flatpaks, vous avez testé voir si ces derniers fonctionnaient mieux dans votre environnement ? Elles sont toutes disponibles sur Flathub, et ça vous permettrait d’avoir accès, si vous le souhaitez, à toutes les dernières versions, tout en restant sur une base stable.[/quote]
Ah bon? Y a plein de choses sous snaps qui ne sont pas dans flathub.
Je ne crois pas que le match est aussi simple.
Le 27/04/2018 à 12h12
Le 27/04/2018 à 12h15
Le 27/04/2018 à 12h35
Le 27/04/2018 à 12h54
Le 27/04/2018 à 12h59
Oui j’ai vu passer cette info mais j’attends de tester avant de dire que ça marche.
Le 27/04/2018 à 12h59
En ce qui me concerne c’est Lubuntu, pour les mêmes raisons.
Le 27/04/2018 à 13h02
Le 27/04/2018 à 14h01
Heureusement, sous windows, pas de problème existentiel entre snaps et flatpack, gnome vs unity. Pas non plus de chroot. " />
Le 27/04/2018 à 14h23
Le 27/04/2018 à 14h47
J’ai voulu installer une distro Linux en dual boot de W10 il y a quelques semaines, j’ai fini par abandonner :
Je connais un peu Linux pour l’utiliser fréquemment au bureau, dans des VMs et sur mes Raspberrys, mais l’installation sur desktop reste quand même un peu ardue :(
Le 27/04/2018 à 06h49
Xubuntu " /> sobre, clair, simple… Ben oui quoi? " /> je laisse le clinquant, le brillant, le tapageur à d’autres qui aimeront ça. " />
Le 27/04/2018 à 07h09
A tester mais ça ressemble quand même drôlement à Unity.
Le 27/04/2018 à 07h10
Ca prouve que les environnements de bureau sont hyper personnalisables, avec un peu de travail on peut faire ressembler l’un à l’autre.
C’est plus dans les applications qu’on va trouver des différences je pense, ainsi que dans les possibilités de personnalisation justement.
Le 27/04/2018 à 07h18
Ca ne va pas pousser la généralisation de Wayland avant bien longtemps…
Le 27/04/2018 à 07h39
Franchement déçu par la feature de télémétrie. Sinon pour ma part j’ai lâché Kubuntu LTS il y a trois pour Debian Stable, et il n’y a pas à dire, c’est vraiment hyper stable, un net cran au-dessus des Ubuntu LTS. Et aussi plus léger du fait que c’est bien plus personnalisable. Mais il est vrai que l’environnement KDE 5.8 sous Debian est pas mal buggé avec cette mouture, mais il semble que ce soit général avec KDE 5… :‘(
Le 27/04/2018 à 07h45
Est-ce que le “correctif” de fuite de mémoire est intégré ?
https://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=GNOME-Shell-Memory-Leak-…
Le 27/04/2018 à 07h55
Dans le chapeau (chapô), “encre” pour “ancre”.
Désolé, je ne sais pas si c’est comme ça qu’on signale les fautes qui font (un peu) tache.
Le 27/04/2018 à 08h09
Cool, la première étape de mon upgrade est réalisée (actuellement en 14.04), plus que deux :
En attendant on va testouiller ça en VM.
Le 27/04/2018 à 14h54
Ben au moment de l”installation, quand il te demande où s’installer, tu choisis ta partition libre puis tu vérifies que le gestionnaire d’amorçage (grub) s’installe sur ton SSD. A priori c’est pas plus compliqué que ça.
A+
Le 27/04/2018 à 14h56
Il me semble que c’est ce que je faisais, à moins que j’aie sélectionné le SSD de W10 pour l’installation de Grub, je vais retester, merci.
Le 27/04/2018 à 16h22
Nooooon, le mâââl absolu est de retour !!! Les boutons de gestion de la fenêtre sont à droite, vade retro satanas et diabolo !!! " />
Ah, c’est bien ce que je pensais. Remarque que contrairement à Windows, tu peux quand même remettre ces boutons au seul et unique bon emplacement.
Je pense que c’est en partie parce que la barre de menu n’est plus fusionnée avec la barre de titre quand la fenêtre est maximisée. C’est vraiment un truc que j’adorais avec Unity (et mon bureau préféré c’était Netbook Remix " />, vraiment déçu qu’ils ne l’aient pas gardé).
Le 27/04/2018 à 16h40
Pareil, plus besoin de chercher le menu quand tu as plusieurs applications fenêtrées superposées : dès tu sélectionnes l’appli, tu sais où est son menu " />
Si cela n’existe pas sur Gnome ça va me manquer.
Le 27/04/2018 à 18h08
Le 27/04/2018 à 19h52
Ça ma fera toujours un drôle de sentiment de voir des gens s’extasier sur des bureaux devenus âprement pourris; La colonne de bureau pour gnome est juste trop débile. Mais surtout de voir le fait cocasse que les premier plug-in apparus à l’époque était pour remettre les choses au naturel. Peut être n’ont il jamais vu ce qu’il y avait avant???
J’ai jamais été aussi productif qu’avec un un gnome 2.9 pimpé avec Compiz. La différence entre une formule 1 et un solex (même boosté à l’éther)
Aujourd’hui pour un power user ces bureaux sont juste pas envisageables. C’est comme si on te mettait au volant d’une voiture sport (ton PC), que tu t’installe dans le fauteuil (le bureau), que tu veux passer la première mais… un concepteur a mis le levier de vitesse dans le coffre de la bagnole.
Le 27/04/2018 à 21h53
Pour le mode anti lumière bleue tu peux utiliser Redshift en installant le paquet redshift-gtk.
Le 27/04/2018 à 22h38
Le 28/04/2018 à 16h38
Le 29/04/2018 à 01h06
Le 29/04/2018 à 08h12
Le 02/05/2018 à 11h45
Le 03/05/2018 à 02h25
sinon moi pour faire un dual boot je met deux disques durs, et je change le disque de boot en appuyant sur F12 au démarrage.
au moment de l’installation de l’OS de je ne branche que le disque correspondant.
Les gestionnaires GRUB et compagnie c’est trop prise de tête.
Le 03/05/2018 à 05h22
A titre perso je préfère Mint 18.3 et donc la 19 à venir ne dérogera sans doute pas à la chose mais peut être je testerais la ubuntu pour voir ; en dual boot windows ca passe tout seul :)
Le 03/05/2018 à 08h50