Connexion
Abonnez-vous

L’Éducation nationale ne prolongera pas le « plan tablettes » de François Hollande

iPad bras, pas de chocolat

L’Éducation nationale ne prolongera pas le « plan tablettes » de François Hollande

Le 22 août 2018 à 09h49

Le « plan tablettes » de François Hollande a du plomb dans l’aile. Le ministère de l’Éducation nationale préfère désormais soutenir financièrement des projets de type « BYOD », où les élèves apportent leur propre matériel (tablette, smartphone...).

Officiellement lancé en mai 2015, le « plan Hollande » était pour le moins ambitieux : avoir à partir de la rentrée 2018 « 100 % d'élèves en collège qui disposeront d'un outil numérique » (de type tablette ou ordinateur portable). L’État a pour ce faire dégagé un milliard d’euros sur trois ans, le déploiement étant censé être progressif.

Mais rapidement, un fort décalage est apparu entre les objectifs intermédiaires de l’exécutif et les chiffres remontant des différents établissements scolaires. En juillet dernier, le ministère de l’Éducation nationale nous indiquait ainsi que seuls 43 % des collèges étaient alors équipés dans le cadre du plan numérique (soit 3 054 établissements).

Une prolongation qui aurait coûté plus de 200 millions d'euros par an

Le sujet ayant été totalement absent de la campagne présidentielle, la question se posait jusqu’ici de savoir ce qu’il adviendrait du fameux « plan numérique » cher à François Hollande.

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a cependant toujours refusé de se positionner clairement, tout en laissant entrevoir, fin 2017, une « nouvelle étape du plan numérique dans les temps futurs, mais inspirée par quelque chose qui va au-delà du sujet des tablettes » (voir notre article).

Mathieu Jeandron, le Directeur du numérique pour l’éducation, avait par la suite prévenu les députés qu’une « prolongation » du plan numérique serait relativement coûteuse pour le Trésor public. Continuer à équiper tous les collégiens (qui conservent en principe leur tablette), reviendrait en effet à racheter « grosso modo 800 000 tablettes chaque année », avait-il esquissé, en février dernier, lors d’une audition.

À 300 euros par appareil (si l’on inclut certains équipements de type coque de protection), l’addition atteindrait 240 millions d’euros par an, rien qu’en matériel.

L’intéressé n’avait ainsi pas caché que l’exécutif réfléchissait à de nouvelles solutions, moins douloureuses pour les finances publiques. « Une des pistes que nous explorons, c'est la piste dite du BYOD », s’était-il avancé.

Le ministère mise désormais sur des expérimentations du BYOD

Mardi 21 août, le ministre de l’Éducation nationale a – enfin – présenté sa stratégie en matière de numérique, confirmant les propos tenus par Mathieu Jeandron. La Rue de Grenelle promet ainsi une « continuité des actions menées avec les départements », mais dorénavant « à travers l'expérimentation des projets "AVEC" (Apportez votre équipement personnel de communication) » :

« Si la modalité d'amorçage en cours de déploiement consiste à co-financer l'achat par les collectivités d'équipements mobiles ("plan tablettes"), la très large diffusion de ces équipements au sein de la population et leur renouvellement technique rapide conduisent à privilégier désormais le développement de projets dits "AVEC" (ou "BYOD", "Bring Your Own Device") reposant sur l'usage en milieu scolaire de leur propre équipement par les élèves. »

En creux, l’on comprend que le « plan Hollande », en vertu duquel l’État finançait pour moitié le prix des tablettes ou ordinateurs acquis par les départements pour les collégiens, prendra fin à l’issue de l’année scolaire 2018 - 2019.

En lieu et place, l’exécutif annonce un « co-financement par l'État de dispositifs expérimentaux spécifiquement destinés aux élèves ne disposant pas d'un équipement mobile utilisable en classe ». Aucune précision n’est cependant donnée quant aux modalités de ce soutien, ni au budget qui y sera consacré.

Le ministère explique simplement que « les projets AVEC contribuent à l'allégement du poids des cartables, facilitent l'appropriation de l'outil numérique par les intéressés et atténuent les risques de rupture entre pratiques numériques éducatives effectuées pendant et hors du temps scolaire ».

En somme, la tablette (ou l’ordinateur portable, voire le smartphone) pourrait devenir à terme « une fourniture scolaire à part entière, que l'élève amène », comme l’avait esquissé Mathieu Jeandron. Exactement comme la calculatrice ou la tenue de sport.

Une telle réforme risque néanmoins se confronter à des problèmes techniques et pédagogiques. « Ce n'est pas si simple [pour un enseignant] d'arriver dans la classe et d'avoir des flottes de tablettes avec des équipements différents », avait par exemple admis le Directeur du numérique pour l’éducation.

Jean-Michel Blanquer précise la feuille de route du numérique éducatif

La feuille de route dévoilée hier par Jean-Michel Blanquer se penche sur plusieurs autres dossiers, et contient ainsi de nombreuses autres mesures. Parmi lesquelles :

  • La nomination « à la rentrée scolaire 2018 » d'un délégué à la protection des données (DPD) pour le ministère de l'Éducation nationale et pour le ministère de l'Enseignement supérieur, conformément au RGPD.
  • La création, avant la fin de l’année, d’un « comité d'éthique et d'expertise en matière de données numériques ». Un « code de conduite propre à l'Éducation nationale » sera par ailleurs élaboré « au dernier trimestre 2018 puis soumis à la commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) », toujours au sujet des données personnelles.
  • La nomination, « après la rentrée scolaire 2018 » d’un « administrateur ministériel des données ».
  • La mise en œuvre, sous l’égide du Cned, « d'un outil numérique d'accompagnement du dispositif "Devoirs faits" ». Les élèves disposeront par le biais de ce service (qui ouvrira en octobre prochain) d’une « aide instantanée sur les savoirs du collège ainsi qu'un appui méthodologique leur permettant de gagner en autonomie dans la réalisation de leurs devoirs ».
  • Un encouragement à la mise en place « d'ateliers d'apprentissage du codage », hors temps scolaire (dans le cadre du « Plan Mercredi », qui sera déployé à compter du mois prochain).
  • La certification Pix, qui permet d’évaluer les « compétences numériques » des élèves, sera proposée « pour les élèves de 3e et les lycéens du cycle terminal dans les collèges et lycées volontaires au cours de l'année scolaire 2018 - 2019, avant sa généralisation progressive à compter de l'année scolaire 2019 - 2020 ».
  • Le déploiement d’un dispositif d’authentification « FranceConnect Éducation », dédié aux services et ressources pédagogiques. Cet outil, décliné à partir du SSO FranceConnect, permettra « notamment de gérer le lien entre responsables légaux et élèves mineurs ».
  • Le lancement « d'appels à manifestation d'intérêt (AMI) auprès des acteurs de la EdTech pour la réalisation d'expérimentations de projets numériques innovants ». Ces AMI « seront proposés à intervalles réguliers en 2019 » sur des thématiques différentes. Le ministère promet que les entreprises retenues seront « sélectionnées par un comité de pilotage multi-acteurs », et que « les apports de l'expérimentation et les résultats des évaluations » seront rendus publics.

Il a par ailleurs été annoncé que le contenu détaillé des nouveaux programmes issus de la réforme du bac « sera arrêté d'ici la fin de l'année 2018 en vue de leur mise en œuvre à la rentrée scolaire 2019 ».

Commentaires (73)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar







crocodudule a écrit :



En plus pour l’enseignant ça va être sympa à gérer d’avoir du matos différents, des os différents et le tout vérolé… Il va passer plus de temps à mettre en état l’équipement des gamins qu’à faire faire des trucs dessus.





C’est le cauchemar du BYOD !

&nbsp;Mais les marketeux viennent maintenant expliquer que le bureau dans le cloud resoud tous ces problèmes et que c’est génial, signez là vite vite <img data-src=" /> <img data-src=" />


votre avatar

Et pourquoi pas un système embarqué dans la table ?



Par exemple je verrais bien un système d’écran tactile 10” coulissant vérouillé et qui vient se déployer devant comme un écran tout ceci intégré dans la table de l’élève et déverrouillable à distance par le prof. Si le système de verrouillage déconne, une petite clé pour le déverrouiller à la main et c’est réglé.



Ca à l’avantage de permettre au prof de continuer à travailler au tableau et quand ils ont besoins du numérique, let’s go.



Vu le nombre de salle de classe à équiper, il y a une économie d’échelle à faire …



Encore une fois il n’y à aucune volonté d’innover mais plus de regarder ce qui ce fait sur le marché et de chercher comment faire avec …


votre avatar

C’est compas-proff ça ? <img data-src=" />

votre avatar

Obsolète le jour où on pourra diffusé le flux informatique dans la rétine, voir direct dans le cerveau. C’était il y 20 ans avant qu’il aurait du faire le système que tu decris.

votre avatar







Ami-Kuns a écrit :



Obsolète le jour où on pourra diffusé le flux informatique dans la rétine, voir direct dans le cerveau. C’était il y 20 ans avant qu’il aurait du faire le système que tu decris.







“ERROR - DEVICE NOT FOUND”


votre avatar

Pas besoin d’un truc trop intelligent pour y envoyé de la pub.😈

votre avatar







Babouche kebab a écrit :



Dans la pratique, on leur fait toujours utiliser, et on les cache le jour de l’inspection sinon c’est le caca nerveux assuré (en revanche, une perceuse à main est autorisée, va comprendre question sécurité).



C’est d’une logique sans faille <img data-src=" />


votre avatar

Intéressant vos avis…



Pour l’aspect pédagogique, je retiens comme intéressant le Raspberri Pi pour faire de l’automatisme industriel. Là, c’est quelque chose de concret, qui peut parler aux gamins.



Autre chose, mais c’est plus personnel, l’emploi d’un tableur pour tout ce qui est problèmes mathématiques. Ça permet l’expérimentation, la visualisation des résultats et la formalisation des données. J’aurais aimé y avoir droit quand j’ai fait des maths au lycée, par exemple.



D’autres applications ?

votre avatar

Faire apprendre la science et l’histoire aux gosses. <img data-src=" />



Un peu comme fait Fred avec l’Esprit Sorcier. :)&nbsp;

votre avatar

je ne sais pas a combien etaient les tablettes de ce type a l’epoque, mais la config ne me semble pas tres eloignee de la Dell venue pro 8 qui ne coutaient pas 600 boules… meme en version 64Go…



J’ai achetee la mienne en 2014 a 79$ hors taxes pour dire… atom 1.6 ghz,&nbsp; go de ram et 32 de stockage avec windows 8.



Je pense que le contrat de maintenance + les accessoires ont fait monter la facture, mais ca reste trop cher pour ce que c’est

votre avatar

Je préfère le code 21 … 😂

votre avatar







slemaire a écrit :



Dans les lycée labellisés “numérique”, LoRdi est distribué gratuitement à tous les élèves sans condition de ressources des parents.

Il y avait 115375 lycée labellisés “numérique” à la rentrée précédente en Occitanie.

&nbsp;

Dans les autres lycées, soit la majorité, c’est un dispositif d’aides indexées sur un quotient familial. Le montant des aides est celui que tu as indiqué mais sous un certain quotient LoRdi devient gratuit.

https://www.laregion.fr/Aide-a-l-acquisition-d-un-ordinateur-portable-loRdi





Merci de ces précisions, les miennes venaient de parents d’élèves qui se lamentaient demandait s’ils allaient pouvoir avoir un pc gratuit pour faire media player dans la cahute à bbq à coté de la piscine.

Véridique !


votre avatar

Oui. Une fortune.&nbsp; Le tactile était bien pourri. Je me suis demander toujours comment il faisait du geogebra.

votre avatar







dylem29 a écrit :



Faire apprendre la science et l’histoire aux gosses. <img data-src=" />



Un peu comme fait Fred avec l’Esprit Sorcier. :)







Pourquoi pas.



La science, je vois bien ce que ça peut donner. Premier exemple qui me vient à l’esprit : géologie, une Terre virtuelle que tu pourrais explorer en coupe, couche par couche, avec des variations d’échelles suivant ce que tu veux voir, et avec la possibilité de simuler certains phénomènes comme les volcans, la dérive des continents…



Pour l’Histoire, des sortes de tableaux interactifs à plusieurs niveaux, pour voir, par exemple, les interactions entre différents pays ou différentes figures pour une période donnée, ça serait quelque chose d’intéressant. En ce moment, je traite, dans le cadre d’un de mes romans en cours de rédaction, l’indépendance de l’Irlande et je peux vous dire que c’est sacrément coton de mettre tout à plat…


votre avatar







dylem29 a écrit :



Donc si j’ai bien compris…ils vont autoriser les élèves à amener un téléphone en cours…tout en interdisant le même téléphone dans les couloirs, la cour d’école, et les autres classes….OK.





&nbsp;Et pour les tablettes 4G , on fait comment ? Bon ,ils ne pourront pas la cacher dans leurs poches&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;.

&nbsp;


votre avatar

Dépend des poches, mais pour l’utiliser, c’est pas discret.<img data-src=" />

votre avatar

Quel gaspillage, suit sûr qu’il doit être possible de récupérer plein de matériel gratuitement pour faire des économie auprès de plein d’entreprise.









scandinave a écrit :



Et sinon, forcer les fabriquants de livre scolaire à fournir la version epub de leur bouquin. De cette manière les bouquin reste en classe et les eleves on la version numérique chez eux.



C’est simple. Ca coûte rien. Et tout le monde est content.





Les AD serait contre d’office, sauf si les bouquins sont payés deux fois avec copie privés en sus.<img data-src=" />


votre avatar

Ouais, l’école gratuite et libre tout ça c’est old school… Les gouvernements d’extrême centre c’est définitivement le grand bon en arrière.

votre avatar

C’est seulement pour les tel portables l’interdiction?&nbsp;

votre avatar

Le plan BYOD fait furieusement penser à l’article 22 qui dispose que “chacun se débrouille(*) comme il peut” <img data-src=" />



(*= c’est pas la version littérale naturellement)



&nbsp;

votre avatar

Et les tablettes qui font tel?

votre avatar

Je ne suis pas sûr que l’utilisation de tablettes ait un intérêt pédagogique quelconque. Mais je ne demande qu’à voir…

votre avatar

Et les PC avec Skype ? :o&nbsp;



&nbsp;Moi ce qui me choque un peu, c’est que, pour prendre mon cas perso, j’apprends moins bien sur un appareil électronique….



J’ai essayé en formation de marquer mes cours sur un PC portable, et je retenais rien du tout, je suis revenu a bon vieux papier + stylo et bizarrement je retenais + de trucs.



&nbsp;

votre avatar

En parlant de gaspillage et d’éducation nationale, on peut aussi citer le système de gestion des personnels de l’Education (Sirhen) qui a couté la bagatelle de 320 millions d’euros… avant d’être purement et simplement abandonné… un vrai scandale d’état dont on a très peu parlé dans les médias…

https://www.capital.fr/economie-politique/apres-avoir-englouti-320-millions-deur…

votre avatar

Typique : lancer une opération (volontairement, car il ne peut en être autrement à un tel niveau) mal préparée, pour ensuite l’arrêter deux ans plus tard avec le prétexte tout trouvé de “ça marche pas, on arrête”. Il y a un mot pour ça : sabotage.



Après, la pertinence des tablettes à l’école, on peut effectivement en discuter.

&nbsp;





Paratyphi a écrit :



Pas un téléphone, une tablette ou un ordinateur portable.



Notons que depuis plusieurs années, la région Languedoc-Roussillon (et maintenant Occitanie) fournit gratuitement (sauf en ex-Midi-Pyrénées) un ordinateur portable à tous les lycéens, qui peuvent le garder ensuite, dans le cadre de l’opération Lordi.



Bon, beaucoup de ces même lycéens s’avèrent ne pas être très soigneux, et on en retrouve pas mal en revente sur eBay…





propositionjoe a écrit :



Ouais, l’école gratuite et libre tout ça c’est old school… Les gouvernements d’extrême centre c’est définitivement le grand bon en arrière.



La macronie, c’est un gouvernement de droite pure, voire d’extrême-droite avec la politique migratoire. WikiLeaks vient tout récemment de révéler que le programme macroniste est quasiment identique à celui que voulait appliquer Fillon (les seules différences portant sur les « paramétrages » des mesures communes aux deux candidats).


votre avatar

Oui, un ordi portable ou une tablette, c’est pas le genre de truc que tu transportes facilement et que tu sors en classe quand tu t’ennuis. Encore que, une tablette 7” ça reste discret, mais dans la mesure où elle ne sont pas toutes équipées d’un slot pour une SIM, ramener ça en cours et devoir faire un partage de connexion juste pour pouvoir aller sur le net avec c’est plus chiant qu’autre chose.

votre avatar







Commentaire_supprime a écrit :



Je ne suis pas sûr que l’utilisation de tablettes ait un intérêt pédagogique quelconque. Mais je ne demande qu’à voir…






Moi non plus, en revanche je pense qu'un projet basé sur un Pi (ou équivalent) peut faire l'affaire pour un investissement par élève d'un peu plus de 100 € (Pi + accessoires dont écran).

votre avatar

Je suis d’accord, c’est vrai.



Mais je trouve juste ça un peu étrange d’interdire un appareil électronique, pour en autoriser 2 autres.&nbsp;

votre avatar







Trit’ a écrit :



Bon, beaucoup de ces même lycéens s’avèrent ne pas être très soigneux, et on en retrouve pas mal en revente sur eBay…



 La macronie, c’est un gouvernement de droite pure, voire d’extrême-droite avec la politique migratoire. WikiLeaks vient tout récemment de révéler que le programme macroniste est quasiment identique à celui que voulait appliquer Fillon (les seules différences portant sur les « paramétrages » des mesures communes aux deux candidats).







Y a pas besoin de lire wikileaks, la Loi Asile et Immigration qui revient sur un principe de base de notre République, à savoir le droit du sol à Mayotte, donne déjà la couleur.


votre avatar







Trit’ a écrit :



Typique : lancer une opération (volontairement, car il ne peut en être autrement à un tel niveau) mal préparée, pour ensuite l’arrêter deux ans plus tard avec le prétexte tout trouvé de “ça marche pas, on arrête”. Il y a un mot pour ça : sabotage.




Après, la pertinence des tablettes à l’école, on peut effectivement en discuter.      

&nbsp; Notons que depuis plusieurs années, la région Languedoc-Roussillon (et maintenant Occitanie) fournit gratuitement (sauf en ex-Midi-Pyrénées) un ordinateur portable à tous les lycéens, qui peuvent le garder ensuite, dans le cadre de l’opération Lordi.






Bon, beaucoup de ces même lycéens s’avèrent ne pas être très soigneux, et on en retrouve pas mal en revente sur eBay…      

La macronie, c’est un gouvernement de droite pure, voire d’extrême-droite avec la politique migratoire. WikiLeaks vient tout récemment de révéler que le programme macroniste est quasiment identique à celui que voulait appliquer Fillon (les seules différences portant sur les « paramétrages » des mesures communes aux deux candidats).



&nbsp;





C’est terminé je crois LoRdi. Maintenant c’est bon d’achat indexé sur ton revenu fiscal de référence. De mémoire de 80€&nbsp; à 180€.


votre avatar







crocodudule a écrit :



Moi non plus, en revanche je pense qu’un projet basé sur un Pi (ou équivalent) peut faire l’affaire pour un investissement par élève d’un peu plus de 100 € (Pi + accessoires dont écran).





Sans être méchant, l’investissement ce n’est pas que l’achat du matériel (qui plus est d’entrée de gamme, donc potentiellement low-cost - l’écran). C’est aussi l’installation, le déploiement, la maintenance.



Là où je te rejoins, c’est qu’une solution basée sur du Pi serait un peu moins coûteuse. Bon dans le collège que je connais, c’est déjà le cas, mais ça pourrait bénéficier du support de l’EN que ca serait une excellente chose.


votre avatar







Trit’ a écrit :



Il y a un mot pour ça : sabotage.







Saborder les entreprises publiques pour ensuite dire “ça marche pas, faut tout privatiser” est une des priorités des traités capitalistes européens <img data-src=" />



Sinon il serait intéressant d’ enquêter pour suivre l’argent de ce plan, pour découvrir que la majorité a fini dans des paradis fiscaux sur des comptes d’Apple ou de politiques <img data-src=" />


votre avatar







graveen a écrit :



Sans être méchant, l’investissement ce n’est pas que l’achat du matériel (qui plus est d’entrée de gamme, donc potentiellement low-cost - l’écran). C’est aussi l’installation, le déploiement, la maintenance.




Là où je te rejoins, c'est qu'une solution basée sur du Pi serait un peu moins coûteuse. Bon dans le collège que je connais, c'est déjà le cas, mais ça pourrait bénéficier du support de l'EN que ca serait une excellente chose.








T'inquietes t'es pas méchant ^^      





Oui je le comprends et comme tu le relèves sur Pi il serait facile d’arrêter un écosystème os/logiciels/matériels cohérent et d’organiser son déploiement le tout pour un coût maîtrisé.&nbsp;


votre avatar

Le but de la loi étant surtout d’éviter que les élèves amènent en classe, un truc qui va parasiter leur apprentissage. Autant un téléphone, je trouve ça impossible à utiliser comme “outil pédagogique” et ça n’a pas sa place en classe. Autant une tablette ou un ordi, les interdire n’a pas vraiment de sens (pour les raisons évoquées plus haut) et il y a moyen de leur trouver une utilité (même si j’ai un doute sur l’intérêt de leur usage).

votre avatar

T’as pas tord.



Même si un laptop, ça distrait pas mal aussi.



J’imagine même pas sur des enfants au collège ou des presque-adultes au lycée.

votre avatar

Le concept était complètement con et démagogique à la base. Pour ceux qui critiquent Macron, je rappel qu’on doit cette merveille non financée à notre ancien Président. Il était évident que tôt ou tard ça allait s’arrêter.



Le marché des tablettes est complètement mort depuis plusieurs années. Pourquoi en faire un support incontournable alors? Apprendre le numérique ça peut se faire sur des ordis fixes d’une salle informatique qui existe dans ces établissements depuis des lustres.



On nous bassine avec la lumière bleu et on veut remplacer le support papier par des tablettes? Aucune logique de société…



A titre personnel, je ne peux pas travailler sans support papier. Mais les jeunes génération prennent désormais leurs notes sur PC portable, c’est donc qu’il y’a une évolution. Mais à aucun moment je ne vois de place pour des tablettes.



Si le poids du cartable est vraiment un soucis (ignoré depuis plus de 50 ans mais passons), on peut toujours avoir des livres à l’école et à la maison.

votre avatar







Nerg34 a écrit :



Le concept était complètement con et démagogique à la base. Pour ceux qui critiquent Macron, je rappel qu’on doit cette merveille non financée à notre ancien Président. Il était évident que tôt ou tard ça allait s’arrêter.





Mais ne t’énerves pas, personne n’accuse macron d’être plus nul que ses prédécesseurs <img data-src=" />


votre avatar

Ouais, un gamin qui va se pointer (un jour de BYOD) avec son laptop contenant sa musique, ses films, steam etc, j’ai du mal à l’imaginer en train de travailler de façon studieuse…

votre avatar







Paratyphi a écrit :



Ouais, un gamin qui va se pointer (un jour de BYOD) avec son laptop contenant sa musique, ses films, steam etc, j’ai du mal à l’imaginer en train de travailler de façon studieuse…





Et surtout, ça va nécessairement mettre les gosses en situation d’inégalité/jalousie.



Certains gamins auront des veilles bouses moisies, d’autres auront le dernier appel.



En plus pour l’enseignant ça va être sympa à gérer d’avoir du matos différents, des os différents et le tout vérolé… Il va passer plus de temps à mettre en état l’équipement des gamins qu’à faire faire des trucs dessus.


votre avatar

Pouvoir avoir travailler dans l’éducation nationale. Ces tablettes HP&nbsp; Windows (+clavier rétractable avec protection + logo région) étaient vraiment horrible ( 32giga de dd, 2 giga de mémoire vive sur windows 8),&nbsp; pour un prix de plus de 600euros (sans licence office).&nbsp;&nbsp; Tout les établissements ont du investir dans les bornes wifi + portal captif.



Pour parler de rechargement, car oui, rien n’était prévu pour. Les établissement devais construire eux même les armoires.&nbsp;





Autant acheter des tours ou des pc portables.&nbsp; C’était juste du marketing politique.

&nbsp;

J’ai des photos.

votre avatar

600 euro, la vache <img data-src=" /> <img data-src=" />, ma dernière tablette la Huawei mediapad m3 4g ne ma couté que 200. (bon c’est android, mais cela fait énorme comme différence).

votre avatar

Encore un plan numérique qui n’aura servi quasiment à rien… Mais rassuez-vous, un nième plan numérique verra bientôt le jour et cette fois ce sera un plan magnifique qui révolutionnera l’enseignement, ou pas.



Pendant ce temps, les enseignants doivent acheter leur propre matériel de travail (fourniture de bureau, papeterie, souvent un pc portable, clé usb, etc…). Ceci dit, l’EN fournit les craies/feutres pour écrire au tableau! <img data-src=" />



Et puis, n’oublions pas que, depuis l’année dernière, les enseignants de mathématiques doivent à présent enseigner la programmation à partir de la seconde (langage interprété au choix, et c’est souvent Python) dans les horaires du cours de mathématiques… Formation de l’EN pour ces enseignants : 2 jours dans mon académie… <img data-src=" />



Conclusion : impossible de travailler sérieusement et efficacement dans ces conditions. Face à ce constat, la réponse de l’EN sera comme d’habitude : “le plan numérique est mort, vive le nouveau plan numérique à venir!”

votre avatar

Et dire que en entreprise en tant qu’employeur on ne peut pas proposer cela au personnel sous peine de potentiel redressement URSAF… (je parle de sponsorisé forfaitairement le matériel BYOD que le salarié possède déjà ou choisit d’utiliser dans le cadre du travail)



C’est génial le gouvernement cherche à autoriser ce qu’il interdit par ailleurs aux entreprises…

votre avatar







Ami-Kuns a écrit :



600 euro, la vache <img data-src=" /> <img data-src=" />, ma dernière tablette la Huawei mediapad m3 4g ne ma couté que 200. (bon c’est android, mais cela fait énorme comme différence).





Tu as du l’avoir en promo alors. Car même en Android, le marché étant moribond, les constructeur n’ont pas tant baisser leurs prix que ça. Souvent pour du matos une architecture vieillissante.



Les seuls constructeurs à renouveler leur gamme régulièrement son Apple et Samsung. Le 2ème pratiquant les même prix que le premier :(


votre avatar







graveen a écrit :



C’est terminé je crois LoRdi. Maintenant c’est bon d’achat indexé sur ton revenu fiscal de référence. De mémoire de 80€&nbsp; à 180€.





Dans les lycée labellisés “numérique”, LoRdi est distribué gratuitement à tous les élèves sans condition de ressources des parents.

Il y avait 115375 lycée labellisés “numérique” à la rentrée précédente en Occitanie.

&nbsp;

Dans les autres lycées, soit la majorité, c’est un dispositif d’aides indexées sur un quotient familial. Le montant des aides est celui que tu as indiqué mais sous un certain quotient LoRdi devient gratuit.

https://www.laregion.fr/Aide-a-l-acquisition-d-un-ordinateur-portable-loRdi


votre avatar

Mais quel bazar…&nbsp; On va donc maintenant demander :





  • Aux profs de prendre en charge l’assistance sur du matériel disparate (Windows, iOS, Android). C’était déjà une plaie en maths à mon époque, avec les calculatrices Texas Instruments VS Casio où, même selon les modèles d’une même marque, il y avait des différences de fonctionnement

  • Aux éditeurs des applications de s’adapter à tous les formats de tablette. Ils vont donc logiquement augmenter les prix puisque les coûts de développements augmentent

  • Aux parents de choisir un modèle adapté, sans trop leur dire quoi prendre “parce que c’est pas à un service public de favoriser un produit”



    L’équipement pourrait être intégré directement dans la classe, ça serait bien plus simple. Mais bon, on a toujours pas remis en cause les devoirs maison, qui font parfois bosser les enfants limite plus qu’un travailleur classique (pas trop au collège encore, mais alors le lycée !)

votre avatar

ça existe déjà, mais tu dois payer un supplément pour avoir la version numérique en plus.

votre avatar







crocodudule a écrit :



Et surtout, ça va nécessairement mettre les gosses en situation d’inégalité/jalousie.



Certains gamins auront des veilles bouses moisies, d’autres auront le dernier appel.







M’en parle pas. J’ose à peine penser à tous ces pauvres gosses, à qui on va refiler des macbook hors de prix, incapable de faire tourner fortnite ou PUBG à un framerate acceptable… C’est de la maltraitance, on a pas le droit de faire ça à des gosses. <img data-src=" />


votre avatar

Donc si j’ai bien compris…ils vont autoriser les élèves à amener un téléphone en cours…tout en interdisant le même téléphone dans les couloirs, la cour d’école, et les autres classes….OK.

votre avatar

Et dans la foulée, on peut aussi etendre ca au monde du travail… <img data-src=" />



Clairement chez moi il n’y a que des pc desktop, et les telephones sont des smartphone d’entree de gamme ( = servent a telephoner / sms). C’est un choix d’efficacité/besoin, pas une volonté de vivre en old school.



Du coup cela me forcerait a acheter une tablette (dont je n’ai pas l’usage) ou un smartphone a 500 euros, rien que pour que le gamin puisse avoir acces a l’instruction, qui par ailleurs est obligatoire ?



Ca rentre clairement pas dans mon budget, va falloir expliquer pourquoi une simple liseuse ne peut pas etre employée a la place des bouquins d’avant.

votre avatar

Pas un téléphone, une tablette ou un ordinateur portable.

votre avatar

Et sinon, forcer les fabriquants de livre scolaire à fournir la version epub de leur bouquin. De cette manière les bouquin reste en classe et les eleves on la version numérique chez eux.



C’est simple. Ca coûte rien. Et tout le monde est content.

votre avatar







Trit’ a écrit :



Après, la pertinence des tablettes à l’école, on peut effectivement en discuter.

&nbsp; Notons que depuis plusieurs années, la région Languedoc-Roussillon (et maintenant Occitanie) fournit gratuitement (sauf en ex-Midi-Pyrénées) un ordinateur portable à tous les lycéens, qui peuvent le garder ensuite, dans le cadre de l’opération Lordi.



Bon, beaucoup de ces même lycéens s’avèrent ne pas être très soigneux, et on en retrouve pas mal en revente sur eBay…





D’où le BYOD. Quand c’est ton matos t’y fais un peu plus attention. Quitte à ce qu’il y ait un programme d’aide pour ceux qui n’en ont pas les moyens (pour les autres, vu les dépenses de fous qu’on voit chaque année en saleté de marque à l’approche de la rentrée, on me fera pas croire que c’est impossible ^^)



De toute façon, c’est mon avis perso, mais les tablettes ce n’est pas adapté. C’est classe, c’est moderne (pardon, ça FAIT moderne ^^), mais dès qu’il y a la moindre activité qui dépasse la simple consultation rien ne vaut un PC portable - et jusqu’à preuve du contraire les étudiants sont là ben, pour étudier


votre avatar

Le télétravail est quand même de plus en plus encouragé et ca rejoint un peu le BYOD. Même pas à l’emmener :p

votre avatar







Commentaire_supprime a écrit :



Je ne suis pas sûr que l’utilisation de tablettes ait un intérêt pédagogique quelconque. Mais je ne demande qu’à voir…



Il y a plusieurs intérêts:

* d’autres moyens de faire des activités

* une possibilité de savoir immédiatement qui se trompe, qui a juste, qui ne fait rien (c’est moins facile sur table)

* par extension, une plus grande réactivité sur la personnalisation des exercices à faire (limiter le décrochage de ceux qui ne suivent pas et de ceux qui suivent très bien)



Par contre, ça pose un gros problème d’implémentation:

* démarrer 30 tablettes en même temps, avec les mises à jour potentielles et rien que le fait qu’une borne Wifi sur deux ne permet pas à 30 personnes de se connecter en même temps

* encore pire avec deux classes côte à côte… 60 terminaux simultanés, c’est parfois carrément impossible sur une borne wifi de base

* tablettes achetées, budget 2018 pour acheter des licences logicielles (one shot, alors que maintenant les licences sont annuelles), et pas de budget pour un réseau correct sans compter l’écroulement de la ligne ADSL au bout de 10 tablettes allumées (pas de proxy prévu)

* logiciels en version tablettes qui nécessitent une connexion internet permanente et perdent toute la session à chaque déconnexion… donc inutilisable avec un lien saturé



Bref, une solution informatique conçue par des administratifs qui n’ont aucune conscience des contraintes physiques de l’informatique et semblent bien mal conseillés.



Au final, les profs préfèrent aller dans les salles avec les ordis fixes.


votre avatar

Il serait plus intéressant d’équiper les salles de classe plutôt que directement les élèves, car toutes les matières, et même à l’intérieur des matières pas tous les profs, n’en n’ont l’utilité ou l’envie d’utiliser le numérique.

&nbsp;

Pour ma part, en technologie, quelques tablettes me seraient utiles afin de faire quelques écrans supplémentaires aux ordinateurs (je dispose de 10 ordis pour des groupes de 25 élèves), et ce serait juste pour la manipulation de l’ent ou disposer d’une ressource documentaire à côté du logiciel utilisé lors de la séance. Et l’utilité ne se justifierait pas pour toute la séance, ni même pour chaque séance car l’enseignement ne se fait pas uniquement en numérique, et heureusement.

&nbsp;

Au-delà de ça, pour les manuels numériques, ok ça peut être pas mal… Sauf que l’exemplaire numérique coûte le même prix que la version papier.

&nbsp;

Et puis si l’éducation nationale souhaite à tout prix effectuer un virage numérique, peut-être faudrait-il qu’elle donne les directions pédagogiques de ce nouvel enseignement, parce que pour l’instant c’est surtout de la poudre aux yeux pour vendre du rêve aux parents, rien dans les bo n’indique comment utiliser le numérique de façon pertinente, d’autant qu’une grande majorité de profs restent des buses en informatique. Je veux dire par là qu’ils savent à peine utiliser leur boîte mail et faire une recherche wikipedia (!), alors comment intégrer dans leur enseignement un outil qu’ils ne maîtrisent pas et qu’ils n’ont d’ailleurs aucune envie d’utiliser, ce que je comprend parfaitement.

Et si on passe au numérique, il faudra également que les profs soient à même d’enseigner les règles de la protection de données, de recherche intelligente sur le net, d’éthique, de respect des droits d’auteurs, etc. Et là on va se marrer.

votre avatar

Quand on voit le prix des bouqins obligatoires, je vois pas pourquoi les remplacer par des tablettes serait plus cher, au contraire. Y aura toujours un marché de l’occaz, chacun fait ce qu’il veut. Mais oui, l’éducation, meme nationale, ca coutera toujours un peu… En plus, la meme tablette pourra etre utilisée sur plusieurs années.



&nbsp;Et puis apprendre avec des applications interactives, c’est quand mme vachement plus aguichant pour les gosses !

votre avatar







Babouche kebab a écrit :



Pour ma part, en technologie,





Est-ce qu’il se pratique, comme à mon époque (ancien combattant tout ça…), une contribution demandée aux&nbsp; élèves pour financer un projet en techno ? Et si oui de quel montant (je peux me tromper mais on devait probablement donner dans les 50 francs à l’époque).


votre avatar







Monsieur le Chat a écrit :



Quand on voit le prix des bouqins obligatoires, je vois pas pourquoi les remplacer par des tablettes serait plus cher, au contraire. Y aura toujours un marché de l’occaz, chacun fait ce qu’il veut. Mais oui, l’éducation, meme nationale, ca coutera toujours un peu… En plus, la meme tablette pourra etre utilisée sur plusieurs années.



&nbsp;Et puis apprendre avec des applications interactives, c’est quand mme vachement plus aguichant pour les gosses !





A mon avis le débat n’est plus là, il est évident que les gosses doivent avoir une formation au numérique (sans&nbsp; totalement remiser le papier).



En revanche, en terme d’efficacité et surtout de durée de vie, je doute qu’une tablette soit la meilleure solution, ces machines vieillissant très très mal.



Les deux que j’ai sont bonnes pour le recyclage, la première au bout d’un an est devenue extrêmement lente sans qu’aucune manip ne me permette d’améliorer les choses, les deux après trois ans ne tiennent absolument plus la charge et sont économiquement irréparables, le tout sans mise à jour du constructeur depuis des lustres.



A coté, j’utilise encore ma brouette de WIND U100 en voyage; ce truc a 10 ans, était lancé à un prix similaire à une tablette milieu de gamme d’aujourd’hui et, sauf la batterie qui ne dure plus que quelques minutes, rien ne déconne.


votre avatar

Et le préjudice des nayant droits t’y penses hein, ty penses au moins ?



Le même que celui des vilains pirates qui n’auraient jamais achetés ce qu’ils téléchargent mais qui leur font quand même perdre des trilliards d’€/semaine d’après leurs calculs magiques !!!



<img data-src=" />

votre avatar







crocodudule a écrit :



A coté, j’utilise encore ma brouette de WIND U100 en voyage; ce truc a 10 ans, était lancé à un prix similaire à une tablette milieu de gamme d’aujourd’hui et, sauf la batterie qui ne dure plus que quelques minutes, rien ne déconne.







En effet, un Netbook aurait une bien meilleure praticité, performance et versatilité sur la durée qu’une tablette.

D’autant qu’en termes de tarifs, c’est kif kif (en moyenne 300€) et côté poids, moins de 2kg.


votre avatar







SebGF a écrit :



En effet, un Netbook aurait une bien meilleure praticité, performance et versatilité sur la durée qu’une tablette.

D’autant qu’en termes de tarifs, c’est kif kif (en moyenne 300€) et côté poids, moins de 2kg.





Et pour une interface pour bosser qui me semble nettement plus appropriée; prétendre étudier et travailler dans des documents textes sans avoir de clavier me semble juste une aberration.


votre avatar

Non, ça ne se fait plus depuis au moins un dizaine d’années, maintenant les projets réalisés sont des projets collectifs qui restent dans l’établissement alors qu’avant c’étaient des petits objets que l’élève ramenait chez lui une fois terminé (d’où la “justification” de la participation des familles)

&nbsp;

C’est mieux comme ça à mon avis, on peut partir sur des choses plus ambitieuses que le porte-clé lumineux en kit ou l’alarme de cartable et j’en passe. Après, le projet collectif n’est même plus une obligation, on peut se contenter d’étudier des maquettes pédagogiques, mais on perd beaucoup en travail manuel, ce qui semble être la direction des programmes actuels, très centrés sur les objets connectés. D’ailleurs, les perceuses à colonne ne sont plus autorisées pour les élèves par exemple… Dans la pratique, on leur fait toujours utiliser, et on les cache le jour de l’inspection sinon c’est le caca nerveux assuré (en revanche, une perceuse à main est autorisée, va comprendre question sécurité).

Le gros problème de la techno, c’est que le programme est vaste et chaque prof peut l’interpréter à sa manière, et on peut aboutir à de grosses disparités dans l’enseignement au sein d’un même collège (sans compter la proportion désolante de profs qui n’ont rien à envier aux caricatures). Surtout avec les changements de programmes, depuis 2004 que j’enseigne, j’en suis à ma 4eme réforme au collège, et 2eme au lycée où je fais de la mécanique en sciences de l’ingénieur

votre avatar

Merde alors. Et dire qu’on comptait sur ces crétins de français pour nous acheter nos stocks d’invendus !

Et en plus, il y en a même encore qui croient dur comme fer que le numérique rend les élèves plus intelligents !

Et si on virait toute cette merde qui ne sert à rien, et qu’on revenait enfin au papier/crayon, en utilisant et en développant sa cervelle ?

votre avatar







Babouche kebab a écrit :



Non, ça ne se fait plus depuis au moins un dizaine d’années, maintenant les projets réalisés sont des projets collectifs qui restent dans l’établissement alors qu’avant c’étaient des petits objets que l’élève ramenait chez lui une fois terminé (d’où la “justification” de la participation des familles)



C’est mieux comme ça à mon avis, on peut partir sur des choses plus ambitieuses que le porte-clé lumineux en kit ou l’alarme de cartable et j’en passe.





Oui je comprends que ça peut être compliqué.

&nbsp;



Babouche kebab a écrit :



D’ailleurs, les perceuses à colonne ne sont plus autorisées pour les élèves par exemple… Dans la pratique, on leur fait toujours utiliser, et on les cache le jour de l’inspection sinon c’est le caca nerveux assuré (en revanche, une perceuse à main est autorisée, va comprendre question sécurité).&nbsp;





&nbsp;<img data-src=" />





Babouche kebab a écrit :



Le gros problème de la techno, c’est que le programme est vaste et chaque prof peut l’interpréter à sa manière, et on peut aboutir à de grosses disparités dans l’enseignement au sein d’un même collège (sans compter la proportion désolante de profs qui n’ont rien à envier aux caricatures). Surtout avec les changements de programmes, depuis 2004 que j’enseigne, j’en suis à ma 4eme réforme au collège, et 2eme au lycée où je fais de la mécanique en sciences de l’ingénieur





C’est dommage que les choses soient pas mieux pensées et financées, car si vous pouviez avoir un Pi par élève vous pourriez faire de la prog, jouer avec moteurs pas à pas et bricoler de l’électronique etc…, tout en permettant aux autres profs d’utiliser la machine en bureautique, pour faire des recherches, diffuser des médias etc… (le programme pour l’enseignement de raspberry est vraiment super complet et bien pensé je trouve, même si je n’ai pas la prétention d’avoir des compétences particulières en ce domaine).



Mais comme tu le dis, outre le budget d’acquisition (qui serait modeste), ca veut aussi dire former les profs et définir un contenu cohérent pour l’enseignement.



Bref, ça doit pas être évident de garder la motivation tous les jours…



Edit: Après une petite recherche, manifestement l’éducation nationale a un temps voulu s’intéresser à la machine, mais si je me base sur le lien, c’est par la façon la moins intuitive et ludique qu’ils présentent la machine:

http://eduscol.education.fr/sti/ressources_techniques/raspberry-pi-un-pc-pedagogique-pour-moins-de-100-euros-2nde-partie-technologie


votre avatar







crocodudule a écrit :



Edit: Après une petite recherche, manifestement l’éducation nationale a un temps voulu s’intéresser à la machine, mais si je me base sur le lien, c’est par la façon la moins intuitive et ludique qu’ils présentent la machine:

http://eduscol.education.fr/sti/ressources_techniques/raspberry-pi-un-pc-pedagogique-pour-moins-de-100-euros-2nde-partie-technologie







C’est encore une fois bien con, un Raspberry Pi 3 avec une Raspbian ça fait un micro ordinateur parfaitement fonctionnel et manipulable pour un prix totalement dérisoire…



C’est quand même dingue de voir que l’éducation soit l’un des principaux postes de dépense de l’Etat, et qu’il soit aussi mal géré (comme la majorité de l’argent public vous me direz)… Ca dépense pour des conneries inutiles, mais à côté ça paie les enseignants au lance pierre, ne les forme quasi pas et les moyens alloués aux établissements sont dérisoires.


votre avatar

Oui, le Pi est vraiment intéressant, on avait même fait une étude de coût avec le responsable réseau de l’établissement, mais la direction nous avait ri à la gueule&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;À la place ils ont fait un leasing de 60k€ sur 5 ans pour l’achat de 100 tablettes apple parce que ça en jette plus et que le directeur du collège possède un macbook, un iphone, un ipad et une iwatch.

Il faut voir aussi qu’on fait maintenant partie des épreuves du brevet des collèges, et question programmation il faut une certaine unité sur le plan national parce que les épreuves se font sur papier et que tous les élèves doivent avoir vu la même chose, question de compréhension d’énoncé et de lien avec la programmation apprise en maths avec le logiciel Scratch. De ce côté, si on fait bien le boulot c’est pas mal avec MakeBlock qui est basé sur de l’arduino (on ne programme pas directement en C mais avec une interface assez intuitive et ludique).

Les élèves font rapidement des trucs assez sympa en utilisant capteurs et actionneurs, genre ouverture de porte avec rfid, économies d’énergies,etc. même si je préfère pour ma part leur faire fabriquer des robots de combat et des machines à bulles automatiques.

Ce qui me gène un peu, c’est qu’on est plus ou moins bloqué avec une marque, mais bon à défaut d’avoir mieux

votre avatar







Nerg34 a écrit :



[…] Si le poids du cartable est vraiment un soucis (ignoré depuis plus de 50 ans mais passons), on peut toujours avoir des livres à l’école et à la maison.





Où comme quelqu’un l’a suggéré plus haut, que chaque livre pédagogique soit accompagné de son format numérique pour l’utiliser sur une liseuse, ça serait moins cher que d’imprimer 2 fois ledit livre. Au lieu de 5 ou 6 bouquins de 500g, une seule liseuse de 300g. Et moins de papier gâché aussi..


votre avatar







SebGF a écrit :



C’est encore une fois bien con, un Raspberry Pi 3 avec une Raspbian ça fait un micro ordinateur parfaitement fonctionnel et manipulable pour un prix totalement dérisoire…



C’est quand même dingue de voir que l’éducation soit l’un des principaux postes de dépense de l’Etat, et qu’il soit aussi mal géré (comme la majorité de l’argent public vous me direz)… Ca dépense pour des conneries inutiles, mais à côté ça paie les enseignants au lance pierre, ne les forme quasi pas et les moyens alloués aux établissements sont dérisoires.





On est bien d’accord…


votre avatar







Commentaire_supprime a écrit :



Intéressant vos avis…



Pour l’aspect pédagogique, je retiens comme intéressant le Raspberri Pi pour faire de l’automatisme industriel. Là, c’est quelque chose de concret, qui peut parler aux gamins.



Autre chose, mais c’est plus personnel, l’emploi d’un tableur pour tout ce qui est problèmes mathématiques. Ça permet l’expérimentation, la visualisation des résultats et la formalisation des données. J’aurais aimé y avoir droit quand j’ai fait des maths au lycée, par exemple.



D’autres applications ?





Le Pi peut être utilisé sans mal en bureautique, tu as notamment la suite libreoffice de disponible, mais aussi tous les softs habituels; les navigateurs classiques, lecteurs audio et video etc…



Tu ajoutes qu’en plus tu peux bénéficier de tous les outils linux destinés aux malvoyants (ou autre handicap) voire aux périphériques (chose qu’une tablette ne fera jamais), ça semble la solution idéale.



C’est l’intérêt de cette petite bête, elle est sacrément polyvalente et robuste (en 5 ans d’utilisation j’ai eu qu’un transfo qui a claqué et c’était le jour de l’installation du linky…), seul des traitements lourds lui sont inaccessibles et il me semble que c’est pas problématique à ce niveau (et ça limitera le détournement par les élèves à faire de l’ému ^^ ).


votre avatar







Babouche kebab a écrit :



Oui, le Pi est vraiment intéressant, on avait même fait une étude de coût avec le responsable réseau de l’établissement, mais la direction nous avait ri à la gueule&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;À la place ils ont fait un leasing de 60k€ sur 5 ans pour l’achat de 100 tablettes apple parce que ça en jette plus et que le directeur du collège possède un macbook, un iphone, un ipad et une iwatch.

Il faut voir aussi qu’on fait maintenant partie des épreuves du brevet des collèges, et question programmation il faut une certaine unité sur le plan national parce que les épreuves se font sur papier et que tous les élèves doivent avoir vu la même chose, question de compréhension d’énoncé et de lien avec la programmation apprise en maths avec le logiciel Scratch. De ce côté, si on fait bien le boulot c’est pas mal avec MakeBlock qui est basé sur de l’arduino (on ne programme pas directement en C mais avec une interface assez intuitive et ludique).

Les élèves font rapidement des trucs assez sympa en utilisant capteurs et actionneurs, genre ouverture de porte avec rfid, économies d’énergies,etc. même si je préfère pour ma part leur faire fabriquer des robots de combat et des machines à bulles automatiques.

Ce qui me gène un peu, c’est qu’on est plus ou moins bloqué avec une marque, mais bon à défaut d’avoir mieux





C’est très dommage d’être ainsi lié à une marque et pour un matériel plus ou moins adapté, par contre c’est déjà génial les utilisations proposées aux élèves, j’aurais surkiffé gamin (bien plus qu’avec la couture…).


votre avatar

J’avais une prof au collège qui était assez pédagogue, donc j’ai eu de la chance.



Mais pour les math ça a été une catastrophe.



L’information aurait pu aider je pense.

votre avatar

C’est n’importe quoi et d’une tristesse sans nom, les gens qui prennent ces décisions sont d’une complète incompétence et ignorance du domaine dans lequel ils prennent ces mêmes décisions et en plus même si ce qu’il disent et impose, c’est de la merde en boite, c’est pas eux qui auront à assumer, c’est tout simplement scandaleux. Et ça se dit œuvrer pour le bien commun…

Ça ne sert a rien de mettre du “numérique” à tout bout de champ si ce n’est pas maitriser et adapter.

L’Éducation nationale ne prolongera pas le « plan tablettes » de François Hollande

  • Une prolongation qui aurait coûté plus de 200 millions d'euros par an

  • Le ministère mise désormais sur des expérimentations du BYOD

  • Jean-Michel Blanquer précise la feuille de route du numérique éducatif

Fermer