Windows 10 : la qualité face au rythme élevé des mises à jour
Vitesse et précipitation
Le 19 novembre 2018 à 17h00
15 min
Logiciel
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L’année 2018 restera dans les mémoires, autant chez Microsoft que chez ses utilisateurs. Windows 10 aura cumulé, à six mois d’intervalles, deux mises à jour majeures problématiques. L’éditeur promet du mieux, mais doit manifestement revoir ses méthodes.
Quand Windows est passé de la version 8.1 à la 10, c’était avec tout l'aplomb d’un Microsoft sûr de son choix. Le système d’exploitation devait être vu comme un service, constamment mis à jour et modernisé. Les avantages d’une application web appliqués à un énorme code natif traditionnel.
Sur le papier, la promesse est alléchante : une machine toujours fraîche, un système enrichi régulièrement de fonctions, des pilotes qui se téléchargent et s’installent tout seuls, des informations synchronisées sans y penser. Dans la pratique, il en va tout autrement, car cette vision idyllique dépend malheureusement d’une condition sine qua non pour que l’ensemble fonctionne : que les mises à jour sachent se faire oublier.
Or, elles ne le font pas. Les correctifs mensuels sont, depuis des années, sources d’inquiétude pour une partie des utilisateurs. Les mises à jour majeures semestrielles ont amplifié le phénomène. Beaucoup plus conséquentes à télécharger et à installer, elles impliquent un temps d’indisponibilité de la machine plus important. Et malheureusement, elles ont prouvé à deux reprises cette année que leur fiabilité était loin d’être exemplaire.
Ou comment un développement qui se veut agile ne l’est finalement pas tant que ça.
April fools, November Rain
Depuis la sortie de Windows 10, l’éditeur visait une période de publication des mises à jour majeures et s’y tenait. On pouvait ainsi prévoir leur déploiement, en général basé sur le Patch Tuesday mensuel le plus proche.
Avec le passage au rythme semestriel, le cycle est devenu limpide : les mises à jour étaient finalisées en mars et septembre, puis déployées au Patch Tuesday suivant, en avril et octobre. L’entreprise avait même visiblement retravaillé ses appellations, en finissant avec les Anniversary Update et autre Creators Update au profit de noms simplifiés, avec le mois et l’année. Au printemps est sortie l’April Update, plus récemment l’October 2018 Update – qui mériterait de s’appeler November Update.
Mais aucune ne s’est faite sans heurts. À la date attendue en avril, aucune mise à jour n’était disponible. Il faudra plus de deux semaines pour qu’elle soit enfin diffusée. Durant ce délai, on a appris qu’un bug gênant avait été découvert à la dernière minute, relançant un cycle de tests sur une nouvelle préversion.
Une fois disponible, l’April Update a refait parler d’elle : elle provoquait des incompatibilités matérielles avec certaines configurations. Les plus gênants étaient liés à certains SSD, particulièrement chez Intel (SSD 6600, SDD Pro 6000p) et Toshiba (XG4, XG5 et BG3). Dans les semaines qui ont suivi, ces soucis ont été corrigés, mais pour les utilisateurs touchés, la mise à jour s’était déjà traduite par des maintenances plus ou moins longues pour revenir à la version 1709 du système. Microsoft avait d’ailleurs publié un guide.
Ce problème était le plus important, mais d’autres avaient été référencés : écran noir, mise à jour du microcode de BitLocker, dysfonctionnement de Chrome, soucis avec QuickBooks, réglage impossible pour le calibrage HDR, applications App-V qui ralentissaient le système, Remote Desktop parfois inopérant, soucis de performances dans Mixed Reality… La grande majorité de ces problèmes ont été résolus en deux mois environ.
À cette époque, on espérait déjà que Microsoft prendrait des mesures pour qu’une telle sortie brouillonne ne se reproduise plus. Malheureusement, l’arrivée de l’October 2018 Update s’est révélée encore plus pénible.
Elle est apparue dans Windows Update le 2 octobre, soit une semaine avant le Patch Tuesday. Une vraie surprise, car l’Update n’avait pas été diffusée dans le canal Release Preview, qui sert justement à tester l’état « quasi final » des mises à jour après leur passage dans le canal lent. Et rapidement, Microsoft a pris conscience de son erreur.
L’October Update n’est restée en ligne que quelques jours. C’est le peu de temps qu’il a fallu pour qu’un souci majeur soit relevé : le processus d’installation effaçait les données personnelles chez une petite partie des utilisateurs. Elles n’étaient pas déplacées dans la poubelle ou un autre dossier, et ne réapparaissaient pas après désinstallation de la mise à jour. Seule manière de les retrouver, utiliser un outil dédié comme Recuva.
L’October Update a eu d’autres soucis, notamment avec un pilote audio Intel et les fichiers Zip, mais les données supprimées étaient de loin le plus grave. Et pour cause : difficile de faire pire pour un système d’exploitation qu’une disparition des données utilisateur, qui peuvent représenter de très nombreuses heures de travail.
Là encore, le problème a été réglé et Microsoft a invité les concernés à contacter son support. Mais l’enchainement des erreurs sur les deux mises à jour pose la question : y a-t-il un problème dans la manière dont l’éditeur gère ce processus ? De toute évidence, même si les raisons sont difficiles à cerner avec précision. Et quand bien même, elles ne compenseraient pas la chute de confiance chez les utilisateurs affectés, sans parler du bouche-à-oreille et des articles qui en ont parlé.
En outre, les utilisateurs finaux n'ont pas été les seuls concernés. Avec plus d'un mois de retard sur la date envisagée, les OEM se sont retrouvés à vendre des produits embarquant des composants qui n'étaient pas officiellement reconnus par Windows 10. On pense notamment au Snapdragon 850 de Qualcomm et aux processeurs Core de 9e génération d'Intel. La situation a été réglée en appliquant une mise à jour spécifique à l'April Update, qui s'est donc retrouvée compatible.
Pour mieux comprendre la problématique, il faut replonger dans la situation très particulière de Windows et sa dette technique.
Le poids du passé
La dimension d’héritage technique est particulièrement complexe sous Windows, même s’il n’est pas le seul à devoir composer avec d’anciennes technologies. On pourrait citer les distributions Linux et le serveur d’affichage X.org, que Wayland doit finir par détrôner (seule Fedora l’utilise par défaut actuellement). Mais chez Microsoft, ce poids est prépondérant.
Au cœur du problème, on trouve l’environnement Win32 et ses multiples API. Elles sont utilisées depuis longtemps par les développeurs, qui les connaissent donc bien, d’autant que leur nombre n’a fait que croitre avec le temps, Microsoft les améliorant au fur et à mesure de ses systèmes. Maintenant que l’entreprise veut faire bouger les lignes, les développeurs tiers font de la résistance.
Plusieurs facteurs concourent à cette résistance. D’une part, l’environnement UWP (Universal Windows Platform), censé remplacer à terme Win32, requiert de bousculer deux décennies de méthodologie et de conception des interfaces. Ensuite, même si C++ est utilisable, il a fallu pendant longtemps se servir de C#, que beaucoup ne connaissaient pas, car il était initialement poussé pour .NET essentiellement. Enfin, le problème principal reste la parité technique entre les anciennes et nouvelles API : tous les projets ne peuvent pas être réalisés en UWP.
Microsoft est parfaitement consciente de cette situation. L’entreprise est coincée entre un vieil environnement n’évoluant plus, mais gardant la préférence des développeurs, et un autre, beaucoup plus moderne, mais boudé, du moins pour les applications clientes.
C’est bien cette dichotomie qui est à l’origine des plus gros problèmes de la firme depuis des années. Sans développeurs pour suivre UWP, le Store ne se remplit que très lentement. Conséquence, des produits comme Windows RT, Windows Phone 8/8.1 et Windows 10 Mobile en ont fait les frais, la boutique étant loin de pouvoir concurrencer celles d’Android et iOS. Les plus gros éditeurs faisaient parfois l’effort, mais la qualité était trop peu souvent au rendez-vous. L’ergonomie particulière requise n’était pas assez travaillée et donnait régulièrement des interfaces mal pensées.
Aujourd’hui, ce n’est pas par hasard que Microsoft pousse des services comme le Desktop Bridge et le Desktop App Converter. L’éditeur est douloureusement conscient qu’en dépit des améliorations successives, la base applicative de Windows reste très fortement liée à Win32. Des efforts sont donc faits pour amener les logiciels dans le Store, quel que soit leur socle technique (en théorie). Le format des paquets est modifié, mais pas le code, le développeur étant ensuite libre de le moderniser progressivement ou non, pour tirer parti des spécificités de Windows 10.
Du fait de cette lourde présence de Win32, l’environnement est toujours au cœur du système. Depuis Vista, des mesures ont été successivement prises pour découper le système en plaques logiques, donc le rendre plus modulaire et faciliter la sortie de nouvelles éditions, comme celle pour IoT et Windows 10 Mobile. Mais la version « Desktop » traine un véritable boulet dont Microsoft ne peut pas se débarrasser. Du moins pas pour l’instant, même si des pistes sont envisagées, comme une virtualisation complète de Win32.
Windows 10 est donc un étrange mélange de code neuf et de « vieilleries ». Cette problématique très particulière a été notamment abordée par Ars Technica, qui a longuement expliqué que le mélange formait un ensemble trop hétérogène pour être parfaitement fiable.
Microsoft a beau améliorer la qualité du code produit, ses interactions avec l'ancien code (une fois incorporé) ne sont pas suffisamment testées. Résultat : de désagréables surprises comme les bugs majeurs observés sur les deux dernières mises à jour semestrielles. Et le risque augmente avec la multiplication des configurations, autre problème spécifique à Windows, duquel on attend qu’il puisse fonctionner sur n’importe quel ordinateur pas trop ancien.
L’éditeur rêve donc du jour où il pourra enfin se passer de Win32, donc mener un nettoyage sans précédent du code de Windows, comme toujours quand un projet peut se débarrasser d’une vieille compatibilité. Encore faut-il que les conditions soient réunies. Pour le moment, Microsoft ne peut pas faire grand-chose de plus que renforcer ses procédures de tests.
Un rythme élevé… et obligatoire
Quelles que soient les explications que pourrait fournir Microsoft, un constat s’impose : ces problèmes n’auraient pas eu une telle importance si la gestion des mises à jour était plus souple.
On l'a déjà dit, le rythme de parution est élevé : des correctifs de sécurité tous les mois, des mises à jour majeures tous les six mois, et entre les deux de temps en temps, des mises à jour de qualité pour les bugs plus généraux. La machine devra ainsi redémarrer au moins une fois par mois pour installer les correctifs de sécurité, toujours prioritaires.
Or, aucune de ces mises à jour ne peut être refusée. Les patchs mensuels sont critiques puisqu’ils traitent de sécurité. Leur téléchargement et leur installation sont automatiques. À moins d’avoir une édition Professionnelle ou Entreprise dans une grande structure, Windows Update ne demande l’avis de personne. Les mises à jour sont imposées et gare au pauvre bougre dont la configuration un rien exotique rencontrerait un problème.
On peut comprendre que Microsoft ne veuille plus retomber dans la fragmentation, si problématique avec les anciens Windows. Les choix menés assurent effectivement qu’une immense partie du grand public dispose toujours de la dernière révision majeure de Windows 10. Mais cette marche forcée ne peut fonctionner que si le contrôle qualité est suffisamment élevé, ce qu’il ne semble pas être actuellement.
Les statistiques et la télémétrie ont probablement contribué à masquer chez Microsoft une certaine réalité : les mises à jour sont peut-être un mal nécessaire, mais représentent toujours un temps d’indisponibilité de la machine et une crainte pour l’utilisateur qu'elle ne fonctionne plus comme avant.
Ce point n’est d’ailleurs pas lié spécifiquement à Microsoft. Chez Apple, bon nombre d’utilisateurs ont l’habitude d’attendre une ou deux « versions à point » après l’arrivée d’une mouture majeure pour l’installer. Mais à une nuance cruciale près : Apple n’impose pas les mises à jour. macOS rappelle régulièrement la disponibilité d’une nouvelle version, mais sans rien déclencher de plus sinon peut-être de l’agacement chez l’utilisateur.
Des explications, des promesses, mais pas d'excuses
Consciente de la situation, l'entreprise a tenu à rassurer. Le responsable Michael Fortin assure que l’engagement sur la qualité des produits reste entier, mais promet des efforts supplémentaires.
Microsoft préfère voir le verre à moitié plein : en dépit de l’importance du bug de suppression des données, le retrait d’une telle mise à jour était le tout premier cas de ce genre depuis les débuts de l’approche « Windows as a service ». Ce à quoi les concernés rétorqueraient sans doute que c’était une fois de trop.
Selon Fortin, les modifications apportées aux procédures de tests prennent en compte d’importants changements effectués sur la production du code, qui se veut de meilleure qualité dès l’écriture. L’éditeur fait ici référence aux tests automatisés et autres outils intégrés (et renforcés) depuis des années à Visual Studio.
Il rappelle en outre plusieurs points : les tests réalisés par les membres du programme Insider, ceux effectués par les nombreux OEM partenaires, l’approche « seeker » du déploiement initial où seuls les utilisateurs cherchant manuellement de nouvelles mises à jour dans Windows Update verront le téléchargement, le machine learning pour détecter les configurations qui peuvent l’installer, le Hub de commentaires ou encore la télémétrie.
Le Hub de commentaires est cependant un mauvais exemple, puisque les traces du bug de suppression des données y avaient été trouvées. Des utilisateurs avaient donc pointé le problème trois mois avant la sortie de l’October 2018 Update, sans que Microsoft en ait conscience, soulignant une défaillance de la méthode.
Selon Microsoft, le nombre d’interactions avec le service client a également diminué avec le temps. L’April Update, même avec ses défauts initiaux, aurait à ce jour enregistré le meilleur taux de satisfaction chez les utilisateurs. Mais sur ce point, il faudra croire l’entreprise sur parole.
Elle promet quand même une plus grande transparence et une amélioration de la qualité : « Nous allons augmenter nos efforts pour améliorer nos capacités à prévenir les problèmes et à répondre rapidement quand ils apparaissent. Nous prévoyons d’exploiter tous les outils que nous avons aujourd’hui et de nous focaliser sur la qualité, dans la conception des produits, le développement, la validation et le déploiement ».
Une assurance qualité à améliorer
Toute grande entreprise dispose en théorie d’un groupe d'assurance qualité (« QA » dans le jargon). Il est en charge de toutes les opérations devant mener les clients à avoir confiance dans le produit. Les variations sont très nombreuses, mais la règle principale est la même pour tous : le produit doit fonctionner comme il est censé le faire.
Mais quelles que soient les méthodes employées par Microsoft, elles ont montré cette année leurs limites, et on peut espérer un électrochoc interne sur les processus, ce que laisse effectivement penser le billet de blog. Car le rythme des mises à jour de Windows 10 est autant imposé aux utilisateurs qu'aux ingénieurs, qui doivent travailler sur leurs propres préversions du système.
Les ingénieurs sont ainsi entourés d’outils d’amélioration de la qualité du code, mais, comme on l’a déjà dit, celle du produit complet après intégration peut grandement varier. Il faut donc ainsi différencier qualité du code produit et qualité du résultat final.
Le problème de Microsoft semble résider au croisement de ces deux qualités. D’un côté, une qualité « théorique/statistique » obtenue grâce aux outils, tests automatisés, machine learning, télémétrie, etc. De l’autre, la qualité « pratique » qui découle des tests. Le billet de l’éditeur laisse à penser que cette dernière est surtout confiée aux membres du programme Insider et aux OEM. Un constat sans doute trop simpliste, mais l’éditeur n’évoque que peu ses propres tests, assurant qu'ils feront l'objet d'un futur billet.
Le géant sera quoi qu’il en soit attendu au tournant au printemps, à la sortie de la prochaine évolution majeure, actuellement en test dans le canal rapide du programme Insider. Car les promesses ont beau (un peu) rassurer, elles ont un coût : la crédibilité.
Windows 10 : la qualité face au rythme élevé des mises à jour
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April fools, November Rain
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Le poids du passé
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Un rythme élevé… et obligatoire
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Des explications, des promesses, mais pas d'excuses
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Une assurance qualité à améliorer
Commentaires (72)
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Abonnez-vousLe 19/11/2018 à 17h12
La seule version viable, c’est la LTSB (actuellement en version de 2016).
On perd toutes les nouveautés (thème noir, amélioration de OneDrive etc).
Mais en échange il n’y a aucune merde préinstallée (Xbox, Candy Crush, pas de Cortana etc) et le rythme de mise à jour est décent en entreprise. Voir aussi l’actualité sur la tentative de pub dans l’outil mail intégré, aussitôt supprimée.
Cette version LTSB franchement, c’est celle qu’ils auraient dû pousser pour tout le monde au lieu de faire une espèce de truc hybride gratuit (mais qu’on achète quand même passé la phase de migration) avec tentative de monétiser le contenu. Je parle d’un pur point de vue utilisateur (après j’imagine que du côté financier ils savent ce qu’ils font).
Seul souci : il faut avoir des licences Windows Entreprise pour y avoir droit. Soit très cher et inaccessible pour le particulier.
Avantage : ça motive des gens à installer un Linux (quand ils ne restent pas sur Windows 7).
Le 19/11/2018 à 17h29
Le 19/11/2018 à 17h29
Pourquoi vouloir virer win32 ?
Ca marche très bien, et puis j’ai pas envie d’utiliser les applis du Store, je l’ai même viré à coup de PowerShell.
Ils parlent peut-être des programmes 32 bits? Ou du 64 bits aussi?
Le 19/11/2018 à 17h40
“Windows 10 : la qualité” : déjà le début du titre avec un tel oxymore, je me suis dit “dommage qu’on ne soit pas vendredi” " />
Le 19/11/2018 à 17h42
Étant utilisateur de windows depuis la version 95 je trouve que windows 10 est une vrai réussite, installé depuis sa sortie sur un ssd, le système est toujours aussi réactif malgré la tripotée de soft que j’ai installé / désinstallé, jamais eu un seul freeze / ecran bleu et je croise les doigt pour que ça continue.
Par contre j’aurais bien aimé un panneau de configuration plus lisible avec moins de clic à effectuer même si il est possible d’y accéder avec le clavier et une personnalisation de l’interface plus poussée avec notament la possibilité d’installer des skins provenant du store ou autre.
Le 19/11/2018 à 17h50
Pour le peu que je joue, j’ai cru que ma carte graphique était morte. Windows avait réinstallé une vieille version du pilote : chauffe, lenteurs, plantages.
Quand une reinstallation est faite ils pourraient au moins rechercher le dernier pilote compatible chez Intel. :-(
Le 19/11/2018 à 18h03
Le 19/11/2018 à 18h23
Le 19/11/2018 à 18h35
Idem ici : LTSB / LTSC (vive les changements de noms), et à défaut chez les clients même particuliers je mets le plus possible la Pro avec réglage “canal semi annuel” + “différer les mises à jour de fonctionnalités : 365 jours” + “différer les mises à jour de qualité : 15 jours”.
Le 19/11/2018 à 19h24
Sur licence Pro :
On lance gpedit.msc => Configuration Ordinateur, Modèles d’Administration, Composants Windows, Windows Update, Configuration du service mises à jour automatiques : Désactivé.
paramètre de MAJ avancée sur Canal semi annuel (non ciblé)
=
La paix
Pas recommandé pour des machines pro mais au moins il y a pas de surprise. A l’ancienne donc à vous de gérer votre sécurité ^^
Le 19/11/2018 à 19h35
“Nous allons augmenter nos efforts pour améliorer nos capacités à prévenir les problèmes” Cette langue de bois en fer forgé qu’il nous sort le gars " />‘ “Nous prévoyons d’exploiter tous les outils que nous avons aujourd’hui et de nous focaliser sur la qualité, dans la conception des produits” Ah parce que c’est pas déjà le cas ? HeadshotEdit: il me met aucun saut de ligne :/
Le 19/11/2018 à 19h54
En ce moment, je dépanne des PC de collègues/amis à la pelle.
-“Je comprends pas, mon PC rame à mort…”
-“Laisse-moi deviner… T’as Windows 10”
Le 19/11/2018 à 19h57
Le 20/11/2018 à 10h21
Le 20/11/2018 à 11h54
Le 20/11/2018 à 12h18
Le 20/11/2018 à 13h17
Moi en général, je demande si ils ont fait du piratage sur des sites à la con. Ou leur gamins.
Ils disent non et quand tu récupères le PC (parce que t’adore bosser en dehors du taf pour du chocolat… J’essayerais avec mon pote garagiste qd il bossera au black pour moi tiens :p) tu te rends compte que l’antivirus n’est plus à jour depuis un siècle, que la personne a installé des tonnes de conneries (on lui avait promis sur le site que ça boosterait sa connexion et qu’il serait intraçable sur le web )… Ils aiment aussi ouvrir les pièces jointes dans les mails de personnes inconnues qui parlent une autre langue souvent… Au final t’as surtout besoin d’un exorciste.
Je ne pense pas que si cette catégorie de personnes était sur Linux, elle deviendrait moins con. Retirer les droits admin on peut aussi sous Windows, mais ça leur plait pas.
Y a un sérieux problème d’éducation ou plutôt de motivation… Parce que bizarrement pour allez récupérer des conneries via un client P2P, ça passe bien.
Le 20/11/2018 à 13h26
En ce qui concerne le multi-boot il est possible de lancer grub / grub4Dos avec bcdedit.
Je l’ai utilisé il y a quelques années avec ma Mandrake / Mandriva.
EasyBCD permet aussi de le faire depuis une GUI.
Mais bon, le boot de XP était BIEN PLUS SIMPLE a configurer pour lancer n’importe quoi.
EDIT: quel est la diff entre X-org & Wayland ?
Le 20/11/2018 à 13h39
Wayland est le remplaçant de X.org.
Il doit être plus adapté aux matériel moderne et être conçu dans un souci de sécurité.
Le 20/11/2018 à 13h56
L’architecture est surtout très différente. Voir ici pour les différences.
X-org a une architecture client serveur et le client X peut être sur une machine différente du serveur X et y accéder par le réseau, ce qui ne peut être le cas d’un client wayland, forcément sur la même machine.
Attention, le serveur X est sur la machine qui affiche, cela est un peu contre intuitif, mais il faut se rappeler que cette notion client serveur est centrée sur l’affichage.
Le 20/11/2018 à 14h15
Merci pour l’explication.
Si je comprends bien, avec les applications UWP, on s’oriente vers un modèle où tu ne pourras plus rien faire du tout sans connexion Internet (qui dit client/serveur et serveur sur Azure et tout, dit serveur distant). Donc le modèle qu’ils proposent va à l’encontre de tous les principes en vogue aujourd’hui :l’économie, l’écologie, la sécurité des données personnelles : de plus en plus de données à faire transiter par le réseau pour exactement le même service c’est : 1) du gâchis, 2) de la latence, 3) un risque supplémentaire de vol de données.
Bref, si le système d’exploitation, à terme, devient incapable d’exécuter du code natif localement, ce n’est plus un système d’exploitation. Pas étonnant que ça ne prenne pas.
Le 20/11/2018 à 14h19
tu es tellement à des milliers de kilomètres de la réalité…
Android est déjà imposé au grand public pour preuve qu’une majorité utilisent des tablettes/phablettes/smartphones face aux ordinateurs pour les taches de tout les jours…
Premierement, si ton linux se retrouve en rade, c’est que tu as touché des choses que tu ne connais pas et fait une connerie, comme sur windows… le problème est que sur windows cela peut arriver avec une mise à jour contrairement à Linux ;)
Il y a aussi des distributions live qui existent pour justement réparer Windows ou Linux ;)
Deuxièmement, Windows est patché pour remplacé des outils non supprimé ce qui fait doublon dans le panneau de configuration. “Paramètre du PC” et “Panneau de configuration” coexistent justement parce que “Paramètre du PC” n’est pas fini (ou finit à la pisse) que ce soit ergonomique que disponibilité des paramètres incomplet et le nombre de page que cela te fais ouvrir…
Je ne te parlerais pas de toute les merdes préinstallé… les modifications de l’OS qu’il est impossible de gérer facilement les services en fonctionnement tout comme svchost qui heberge je ne sais combien d’autres services qu’il est impossible de savoir quel programme fonctionne derrière…
Sans parler du contenu des majs/patch qui ont été masqué… donc impossible de connaitre les modifications sur la télémétrie ou autre point quand même cruciale pour ceux qui sont préoccupé par ces sujets…
Certes niveau stabilité cela s’est amélioré mais il reste un marche énorme pour améliorer l’OS et surtout partir sur de bonnes bases pour éviter ce genre de problèmes que la maj d’Octobre…
mais ils ont préféré patché dans tout les sens l’OS avec les utilisateurs finalement comme Beta testeurs même après la période Insider…
Le 20/11/2018 à 14h25
Je suis allé au plus simple ^_^
Le 20/11/2018 à 14h26
Le 20/11/2018 à 14h56
J’ai connu la même expérience avec Windows 8 puis 8.1. Après la toute première mise à jour majeure de Windows 10, j’ai rencontré des problèmes. Windows 10 lui-même ne me posait aucun soucis, malgré que certains paramètres étaient redevenus à leurs réglages par défaut. En revanche, des bugs apparaissaient lors de l’utilisation de certains logiciels comme mon antivirus. D’autres étaient d’une lenteur abominable. Le lancement de Windows 10, au démarrage de l’ordinateur, mettait aussi plus de temps. Depuis lors, lorsque Microsoft publie une mise à jour majeure, je formate mon disque dur pour repartir sur une installation propre. Je ne prend plus de risque.
Le 20/11/2018 à 15h07
Le 20/11/2018 à 15h22
C’est bien beau le discours de MS, mais une cerise sur une merde (win32) , ca fait pas un Mon Chéri mais une merde à la cerise…
MS a pas trop le choix, Win32 doit mourir.
Les nouvelles fonctionnalités tous les 6 mois, c’est trop, tous les ans est largement suffisant.
Le 20/11/2018 à 15h32
Le 20/11/2018 à 19h07
Je ne vois pas le rapport entre Win32 et les incompatibilités matérielles comme l’histoire des SSD d’Intel, ou encore l’histoire de la suppression des données personnelles de la 1809.
Si Win32 est supprimé, ça facilitera peut-être le travail de Microsoft mais ça va faire exploser le nombre de mécontents car UWP permet des applications “tablettes” ou “smartphones”, pas vraiment des applications full-features desktop.
Le 20/11/2018 à 08h25
Oui, enfin, à part ici, je n’entends personne critiquer les mises à jour de Windows 10.
Je ne serais même pas au courant de ces bugs puisque je n’ai eu aucun souci à présent.
Donc faire à chaque fois la critique de la crédibilité de Microsoft, c’est un peu du vent, Mme Michu pestant contre son PC quand ses mails ont un problème… sans savoir qui est responsable de quoi dans cet engin.
Oui, Microsoft doit réagir,
Non sa crédibilité n’en prend actuellement aucun coup.
… après tout, leur monopole reste entier chez le grand public.
Le 20/11/2018 à 08h26
“Bah oui, comme plus de la moitié de la population avec un PC récent.”
Le 20/11/2018 à 08h29
J’applaudis cette analyse des deux mains.
Le 20/11/2018 à 08h34
J’ai toujours installé rapidement les mises à jour de version et j’ai rarement eu de sérieux problèmes.
Globalement, je suis satisfait par Windows 10.
Mais comme dit plus haut, ils ne devraient pas tenter d’avoir un OS identique entre PC, Xbox et tablettes. L’utilisation est différente, les besoins sont différents, bref tout est différent.
Il n’y a qu’à regarder “Paramètres” qui est juste horrible à utiliser quand le Panneau de configuration était un vrai bijou sur Windows 7.
Le 20/11/2018 à 08h44
Pour le moment Microsoft n’a pas encore compris ça, et s’acharne avec une interface le cul entre 2 chaises, et peu efficace.
A voir pour la suite… Un réveil un jour peut être ?
Le 20/11/2018 à 08h44
Le 20/11/2018 à 09h18
De mon coté, le dual-boot est la solution que j’ai retenu (avec Mint). L’important c’est d’installer Windows en 1er (sinon galère pour GRUB) puis ta distribution Linux, et de prévoir si possible des HDD séparer pour bien savoir où l’un et l’autre mettent les pieds.
Ah et petit détail : il faut éteindre Windows via la boite de dialogue arrêter à l’ancienne (Alt+F4) ou via shutdown /s /t 00 et désactiver le fast-boot car cela empêche Linux d’accéder aux HDD sinon (message de Mint au lancement).
Le 20/11/2018 à 09h32
Perso, les maj ne me gênent pas plus que ça.
En revanche, le reboot automatique…. Rhaaaaa !!! C’est inadmissible !
Le 20/11/2018 à 09h37
Peux tu affirmer qu’une simple réinstallation de W7 n’aurait pas abouti au même résultat ?
De toute façon pour les PC de 6 ans, la meilleur chose à faire :
et c’est reparti pour 10 ans.
Le 20/11/2018 à 09h37
Je n’ai pas eu à subir ça, mais il semble que, lors d’une mise à jour, Windows 10 puisse aussi prendre ses aises sur une autre partition non Windows. Vous avez un dual boot ? eh bien vous risquez de perdre des données.
Le 20/11/2018 à 09h42
Le 20/11/2018 à 09h50
C’est simple pourtant, tu ouvres le menu démarrer, tu cliques sur la photo de ton compte, et tu as dans le menu “Changer d’utilisateur”. Voilà !
Le 20/11/2018 à 09h59
Le 20/11/2018 à 10h05
Le 20/11/2018 à 10h10
Le 20/11/2018 à 10h20
Même endroit en fait pour fermer la session. Ils ont séparé ce qui est alimentation de ce qui est session, c’est vrai que ça perturbe au début.
Le 19/11/2018 à 20h00
Le 19/11/2018 à 20h07
Le 19/11/2018 à 20h37
Oui, je partage son avis.
J’utilise Windows depuis ses débuts et j’utilisais d’autres OS avant.
J’utilise aussi AIX, mais mon domaine c’est Windows.
Pour autant, je trouve que les Màj de W10 sont trop rapprochées ; 2 par an c’est trop, trop vite. Le principe des SP c’était mieux AMHA.
Pour les applis W32, l’explication n’est pas difficile. Tant d’entreprises ont misé sur W32 qu’elles ne voient pas l’intérêt du Store. Le Store ce n’est pas pour les entreprises pour des applications massivement Client-serveur (un ERP en UWA, reliée à des capteurs divers, je veux voir ça). Si MS les contraint à changer pour des UWA, je ne doute pas que nombreuses iront lorgner vers Linux ou Mac ou que sais-je. Perso, je serai le premier à faire le saut en programmation sous Linux en x86 parce que ce que j’attends d’un ordi de bureau, c’est que mon travail pulse.
Pas une web appli non contextuelle sur laquelle je dois attendre des plombes à coup de submit.
Pas une appli dessinée pour un écran de tablette ou de cellulaire, déjà que je trouve que l’interface actuelle de W10 fait perdre énormément d’espace à l’écran.
Bref les applis W32 sont faites pour les desktops. Si MS n’en veut plus, je ne doute pas qu’un OS alternatif saura capable d’en recueillir l’esprit à défaut du contenu.
Le 19/11/2018 à 20h50
Le 19/11/2018 à 21h08
Quelqu’un a déjà posé la question, mais j’ai pas vu de réponse, ou pas que j’aie pu comprendre : c’est quoi le problème de fond de Win32 ? Il manquait quoi aux yeux de Microsoft pour inventer UWP et vouloir faire changer les choses ? D’ailleurs, en pratique, c’est quoi Win32 en vrai ?
Le 19/11/2018 à 21h32
Le 19/11/2018 à 22h04
Le 19/11/2018 à 22h06
Je plussoie !
C’est la grande faiblesse de MS depuis Windows 8 comme celle d’un ChromeOS : Un ordinateur n’est pas une tablette ils ne sont pas utilisés pour la même chose.
Le 1 écran, 1 appli n’est pas jouable sur PC, on a besoin de multi-fenêtrage, d’une occupation d’écran optimisée sur des grandes diagonales.
De même les menus contextuels et les raccourcis de l’interface sont quasiment inexistant sous UWP, le seul recours prévu étant la frappe de caractères ou le mode recherche qui s’il est pratique dans certaines situation, n’est toutefois pas la panacée.
De plus, le nombre d’applications déployées grâce à cette API est proprement incroyable et souvent dans le fin fond d’un garage :-)
En fait MS pousse sur UWP pour favoriser ce qui est devenu son cœur de métier Azure et Office365.
Donc fournir sur PC un terminal passif client d’application cloud hébergées sur des VM IIS ou docker.
C’est bien pour la mobilité, moins pour la diversité et a créativité.
On fait donc un grand pas en arrière pour revenir au temps d’un IBM tout puissant dictant sa vision du monde au marché et plus particulièrement aux particuliers.
Le 19/11/2018 à 22h12
Chez moi c’est réglé.
Mise à jour complétement désactivé.
Je mettrais à jour manuellement 1 ou 2 fois par an, quand j’aurais bien attendu que la précédente MAJ est stable.
Ils ont perdu complétement la confiance de leur utilisateurs, pour moi ils ont prouvé par A + B qu’on ne peut avoir aucune confiance en eux. C’est finit. Et je connais plusieurs personne qui font de même.
Le 19/11/2018 à 22h21
En fait Win32 est l’API bas niveau de Windows, toutes les fonctions systèmes de l’OS sur laquelle sont bâtis les application dites “Windows”.
Elle est constituée à la fois de fonctions statiques qui permettent d’appeler les fonctions de base du noyaux et de DLL qui sont des fonctions de plus haut niveau. Exemple : GDI32.DLL qui gère les fonctions d’affichage, ou encore DirectX qui gère les fonctions 3D.
Beaucoup de ces fonctionnalités sont propre à la plateforme de Microsoft.
UWA par contre est basée sur les API Web. Donc en gros UWA est un client Web et donc du coup, les applications UWA sont devenues des applications serveurs ce qui arrange MS dans la mesure ou elles peuvent être déplacées sur Azure comme les applis mobile… CQFD
C’est aussi la raison pour laquelle MS s’ouvre à l’Open Source dans la mesure ou quelque soit l’OS d’hébergement, l’important pour l’éditeur est que ce soit hébergés sur Azure (brouzouf inside).
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Le 19/11/2018 à 22h27
Merci pour les explications.
Je suis aussi d’accord avec Stel, je n’ai plus confiance en MS, j’ai désactivé le redémarrage automatique, je trouve cela complètement dingue de m’absenter pour une soirée et de revenir le PC redémarré, coincé sur l’écran du dual boot.
Et tous les 6 mois j’ai le stress de la grosse mise à jour pour mes machines… en plus de celles de ma famille proche qui compte sur moi en cas de problème.
Édit : je n’arrive pas à enlever la citation dans mon message, je suis sur Opéra Android.
Le 20/11/2018 à 02h45
En même temps, Microsoft a -à l’image de BEAUCOUP dans le monde informatique- succombé aux sirènes du développement MVP (Minimum Viable Product).
Le 20/11/2018 à 06h20
Le 20/11/2018 à 07h30
Perso, je n’ai pas de problème avec Windows 10, installé sur des machines allant du Celeron Core Solo au i3 8145U en passant par du Core-m par exemple et une installation avec un SSD en cache du disque dur.
0 blocage lié aux mises à jours.
0 plantage
Pas de ralentissement notable sauf sur 1 PC dont le disque est bourré de fichiers exe liés à mon activité de développement: je le sens passer lors de la mise à jour de l’antivirus de Windows. Il y a quand même 2 Core Solo ou Core Duo sortis en 2008⁄2009.
Ca fait quand même une petite flotte de 9 PC que je possède ou suit de près (voisins/copains/famille).
Il y a même dans le tas un portable dont la carte graphique n’est plus supportée par le fabricant depuis longtemps (portable IBM T62 avec Radeon x1400 - de marque ATI, ou Intel GMA 4500) et qui fonctionnent encore en Direct3D, capables de lancer de vieux jeux DX9.
Remarque:
* je n’installe pas les pilotes “constructeurs” si Windows en a dans Windows Update (pratique que je fais depuis Windows Vista/7)
* Même sur un PC neuf, je réinstalle Windows depuis 0 tout de suite
Donc s’il est grave que certains PC posent problème lors de mises à jour, vu le parc existant et la faible fréquence des incidents, je trouve qu’il font globalement un travail satisfaisant. Pas parfait (et perfectible) mais satisfaisant.
J’ai eu plus de problème d’ordis rendus incompatibles par une mise à jour linux/xorg que Windows 10 dans ma vie en fait.
Le 20/11/2018 à 07h50
Le 20/11/2018 à 07h55
Le 20/11/2018 à 20h30
Le 20/11/2018 à 20h42
Le 20/11/2018 à 22h47
Le 21/11/2018 à 03h50
Comme indiqué dans ta page de référence la partie interface d’UWA/UWP est base sur XAML qui est une variante d’XML lui-même dérivé d’HTML.
Donc oui, il s’agit bien d’une technologie Web, et pour information les applications dites de micro-service que l’on trouve sur le web fournissent une “WebAPI” pour les exploiter.
Le 21/11/2018 à 04h26
J’ai suivit ça de très loin, et ma mémoire doit me jouer des tours, mais n’étais-ce pas le point d’achoppement entre les partisans de Wayland qui prônait la compatibilité avec les applications X client/serveur et Ubuntu qui avec Unity avait fait une stack monolithique locale ?
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Le 21/11/2018 à 04h37
Trop d’applications, notamment professionnelles, sont basées sur cette API et cela représente des millions de lignes de code à refondre entièrement et cela a un coût que les éditeurs ne sont pas forcément prêt à mettre…
Par ailleurs, ce que l’on oublie trop souvent, c’est qu’UWP n’a pas (encore ?) la couverture fonctionnelle de Win32 sur beaucoup de points.
Le 21/11/2018 à 08h09
Perso, en tant qu’utilisateur, je ne vois pas pourquoi je remplacerais mes applications qui tournent très bien sous Win32 pour des applications qui tournent sous UWP.
Je ne suis pas passé sous W10 justement parce que Microsoft se donne la possibilité à travers cet OS à définir ce qui sera autorisé ou non d’utiliser demain.
Linux est une éventualité, mais ca voudrait dire remplacer toutes mes applications Win32. Et pour le peu que j’ai pu en voir, Linux c’est super mais ça se termine toujours en ligne de code…
L’idéal ce serait que quelqu’un d’autre que MS reprenne Win32.
Question à propos de W10, on peut choisir les répertoires tampon des mises à jour ou il s’octroie le droit d’utiliser mon SSD et ainsi en abréger la durée de vie ?
Le 21/11/2018 à 08h36
Le 21/11/2018 à 12h35
Exact, des petites prouesses ont eu lieu côté jeu sur Linux, avec Proton by Steam (a.k.a. Steam Play). L’inconvénient est que l’on reste cantonné aux Jeux sur Steam. Des jeux fonctionnent très bien, d’autres il faut bidouiller, et pour d’autres ce n’est pas encore possible.
Sinon, mis à part Steam, et en complément d’informations, il y a Wine avec le tout aussi nouveau DXVK qui, en remplaçant quelques dll, permet d’avoir une compatibilité DirectX11. L’idée n’est pas d’installer DirectX sur Linux, mais de traduire les instructions vers Vulkan.
Certaines personnes sont ainsi arrivé à faire tourner des jeux AAA très récents…
Ainsi avec Proton et DXVK, certains jeux fonctionnent mieux avec l’un qu’avec l’autre, il faut tester.
A noter que pour DXVK, bien souvent les démos des testeurs ont été fait sur du Arch Linux… ce qui n’est pas une distribution forcément à la portée de tout le monde, et qui montre de ce fait que c’est moins simple à mettre en place qu’un Steam où il n’y a qu’à activer l’option Steam Play.
Le 21/11/2018 à 13h43
Stop, stop, stooooop !
UWP n’a rien à voir avec des technos Web, c’est un runtime qui accepte plusieurs langages en entrée pour en sortir une appli universelle.
Il est possible d’écrire une appli UWP en C/C++ si besoin, même si le C# est généralement préféré. (et oui, on peu aussi en écrire une en JS mais bon…). Et pas besoin d’accès internet 24⁄7 pour en faire tourner une.
Le XAML n’est pas dérivé du HTML, mais bien juste du XML standard, ça existe d’ailleurs depuis WPF, qui lui compilait des applis…Win32 avec l’usage de .NET.
J’ai l’impression que vous vous mélangez les pinceaux avec les Progressive Web Apps ( Wikipedia qui elles sont bien en effet des wrappers Web glorifiés.
Il est d’ailleurs possible d’avoir une PWA wrappée en UWP, comme le fait Twitter par exemple. " />
Le 21/11/2018 à 20h49
quand tu sais bien te servir de linux certes tu as moins de chance d’avoir des soucis…
mais comme tout os, il faut se renseigner avant de trifouiller et surtout faire des tests…
Comme sur mac, windows etc…
Bref ça ne change pas l’état de windows qui malgré sont efficacité bureautique n’en est pas moins désastreuse ni ergonomie ou gestion de l’os…
Malheureusement, linux est fermé dans son propre paradigme qu’est l’open source…. " />