La Cour de cassation va examiner la redevance sur la musique libre diffusée dans les magasins
Jamendo, St Maclou, Spre E03S01
Le 17 avril 2019 à 08h50
6 min
Droit
Droit
Jamendo SA, Audiovalley SA (ex Musicmatic SA) et Storever France SAS (ex Musicmatic France SAS) ont formé pourvoi en cassation contre l’arrêt Saint Maclou de la cour d’appel de Paris. Arrêt consacrant l’obligation de payer la rémunération équitable même lorsqu’une enseigne diffuse de la musique libre, hors catalogue des sociétés de gestion collective
En 2009, MusicMatic France avait signé avec Tapis Saint Maclou un contrat pour diffuser des musiques « libres de redevances », issues de la plateforme Jamendo, afin de respecter également le choix des créateurs et producteurs de ne pas passer par le circuit traditionnel.
Ce montage avait pour objectif d’évincer la redevance prévue par l’article L214-1 du Code de la propriété intellectuelle. Cette « rémunération équitable » collectée par la Sacem pour le compte de la SPRE, société de perception de cette rémunération. Ses fruits bénéficient aux sociétés représentants les artistes interprètes (Adami et Spedidam) et les producteurs (SCPP et SPPF), minorés à chaque strate des frais de gestion.
Rapidement, la SACEM et la SPRE sont montées au créneau. Elles ont réclamé de Tapis Saint Maclou le paiement de la rémunération équitable. Près de 120 000 euros pour la seule période du 15 avril 2009 au 31 décembre 2013. Pour elles, dès qu’une musique est diffusée dans une surface commerciale, elle ouvre mécaniquement droit à rémunération. La licence étant sans influence.
La cour d’appel de Paris a consacré cette grille de lecture. Le 6 avril 2018, elle donnait raison à la société de perception de la rémunération équitable. La musique même libre diffusée dans les magasins accessibles au public est toujours soumise à la rémunération équitable (compte rendu d'audience, explications de l'arrêt).
Le contrat « libre de redevances » au tapis
Peu importe que les œuvres ne soient pas dans les catalogues des sociétés de perception. Si une enseigne, ici Tapis Saint Maclou, diffuse de la musique dans ses locaux ouverts au public, alors ces flux relèvent de la rémunération équitable. L’enseigne doit payer. Et le contrat proposé par MusicMatic France ne pouvait s’extraire de ce régime.
Selon la juridiction, en effet, « les conditions dans lesquelles la société Jamendo permet aux artistes de publier sur sa plate-forme leurs musiques sous licence dite “creative commons” ne sauraient dispenser l’utilisateur des phonogrammes de ses obligations légales ».
Et si les personnes concernées veulent toucher la rémunération équitable, à elles de se rapprocher des sociétés de gestion collective, puisque rien n’interdit à un artiste interprète ou un producteur non affilié de percevoir la rémunération équitable. MusicMatic avait certes produit des attestations concluant à une solution inverse en pratique, mais la cour a jugé quatre d’entre elles trop « imprécises quant aux revendications ».
Pas de question préjudicielle devant la justice européenne
Au passage, les juges d’appel repoussaient la demande de question préjudicielle soulevée par MusicMatic et Jamendo. Pour elles, le régime français serait peu dans les clous du droit européen, alors que les artistes interprètes et les producteurs Jamendo, non membres des sociétés de gestion collective françaises, « ne reçoivent pas de rémunération équitable, car ne se voient pas redistribuer la rémunération pourtant prélevée de manière systématique et obligatoire aux utilisateurs ».
La cour a estimé au contraire que le droit européen, en particulier la directive de 2006 sur les droits voisins, ne contient aucune règle impérative quant aux modalités de perception. Les États membres ont donc l’embarra du choix. Et si la France a fait le choix de la gestion collective obligatoire, on ne peut le lui reprocher d’autant que l’article 5 de la directive prévoit que « les États membres peuvent réglementer la question de savoir, et dans quelle mesure, la gestion par les sociétés de gestion collective du droit d’obtenir une rémunération équitable peut être imposée ».
Une affaire désormais en cassation
Selon nos informations, le 10 décembre dernier, Musicmatic et Jamendo ont formé un pourvoi en cassation. Suivi de manière incidente par Tapis St Maclou début 2019, et d’un mémoire en défense déposé par la SPRE.
Plusieurs arguments. Premièrement, les trois entités reprochent à la cour d’avoir évacué d’un revers de manche la question préjudicielle qu’elles souhaitaient voir transmettre à la CJUE. Les juges du fond avaient considéré que Musicmatic n’avait produit que quatre attestations d’articles alors qu’elles en avaient versé 24 au dossier. Et celles-ci de revenir à la charge pour que la Cour de cassation renvoie les questions préjudicielles devant la cour de Luxembourg.
Dans un deuxième volet, elles démultiplient les critiques. Elles reprochent en particulier à la cour d’appel d’avoir retenu que l’article L. 214 - 1 du Code de la propriété intellectuelle était applicable, sans avoir recherché si les phonogrammes avaient fait l’objet « d’une communication directe au public », l’un des critères conditionnant la perception de la rémunération équitable.
Or, MusicMatic s’est surtout engagé à mettre à disposition de Tapis Saint Maclou le « player MM Box » diffusant un programme très personnalisé. La Cour de cassation, dans un arrêt du 15 mars 2017 avait considéré dans une situation approchante, « que de tels actes, qui ne réalisent pas une communication directe dans un lieu public (….) ne relèvent pas de la licence légale, peu importe la destination finale de la base ».
Enfin, l’article L-214-1 du Code de la propriété intellectuelle prévient que « lorsqu'un phonogramme a été publié à des fins de commerce, l'artiste-interprète et le producteur ne peuvent s'opposer (…) à sa communication directe dans un lieu public, dès lors qu'il n'est pas utilisé dans un spectacle ». Et c’est suite à ce dispositif que le droit à rémunération trouve son terreau.
Selon le résumé qui nous a été transmis, Musicmatic « fait grief à la cour d’appel de ne pas avoir recherché si les phonogrammes ont été « publiés » à des fins de commerce, la cour d’appel s’étant bornée à constater une « utilisation » à des fins de commerce, ce qui recouvre une notion différente ».
L’arrêt est attendu dans plusieurs mois.
La Cour de cassation va examiner la redevance sur la musique libre diffusée dans les magasins
-
Le contrat « libre de redevances » au tapis
-
Pas de question préjudicielle devant la justice européenne
-
Une affaire désormais en cassation
Commentaires (62)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 17/04/2019 à 13h07
Dans ce cas, le terme “ayant droit” est même complètement inapproprié. Il n’y justement aucun droit qui leur ai été octroyé par les créateurs des oeuvres en question.
Le 17/04/2019 à 14h00
mince j’ai repeint mon ecran a cause du commentaire " />
Le 17/04/2019 à 14h51
Le 17/04/2019 à 15h06
https://secli.cef.fr/
Le 17/04/2019 à 15h13
Mais qu’ils arrètent de diffuser de la musique dans leurs magasins. Pas de musique pas de rémunération, pas de rémunération pas de coke sur le postérieur d’une madame de joie…
Comme disait Coluche: “Quand on pense qu’il suffirait que les gens arrêtent d’en acheter pour que ça ne se vende pas”
Le 17/04/2019 à 15h42
Cependant, il me semble qu’il a une histoire comme quoi mettre de la musique dans un magasin augmenterait les ventes. Du coup, pas de musique -> moins de vente -> donc moins de profit.
Ce n’est pas pour leurs employés que les magasin mettent de la musique en fond.
Le 17/04/2019 à 17h35
Est ce que faire passser en fond sonore des bruits de dame nature, ca compte pour la sacem? apres tout il n y a pas d’artiste pour un bruit de vague et des mouettes qui piaillent…
Le 17/04/2019 à 17h56
Dans le pire des cas, il y a déjà de la musique généré par apprentissage profond qui est protégé, j’ai donc au pire un antécédent de ce coté. Sinon pour le “blanc” il y a bien 4’33” de John Cage qui est littéralement 4 min33 de silence.
Le 17/04/2019 à 20h41
Le 17/04/2019 à 20h44
Je pette dans un micro en rythme et je le diffuse dans mon magasin, je dois du fric à la SACEM. C’est bien une mafia.
Le 17/04/2019 à 21h09
Le 18/04/2019 à 02h19
Y a un truc que je pige pas.
L’article L214-1 impose de rémunérer artistes-interprètes et producteurs, bon, très bien.
Il n’impose pas de passer par une société de collecte en particulier.
Qu’est-ce qui interdit à un certain nombre d’artistes-interprètes, de producteurs et de diffuseurs, de se mettre d’accord pour faire gérer la rémunération équitable par un autre organisme ? Genre, au hasard, MusicMatic ? Ou même de gérer directement eux même leur rémunération équitable ? Pourquoi la SPRE et la SACEM, qui sont des organismes privés d’adhésion volontaire, auraient un monopole sur cette activité ? Ce n’est pas prévu dans l’article L214-1 pour autant que je puisse constater.
Le 18/04/2019 à 05h03
D’ici à ce que la sacem taxe les magasins qui ne passent pas de musique sous prétexte qu’ils passent 4’33 en boucle entre deux annonces…
Le 18/04/2019 à 06h15
Le 18/04/2019 à 06h27
Le 18/04/2019 à 07h43
Perso je trouve que ce n’est pas (plus) si compliqué. L’informatique peut très largement gérer ça maintenant, ce qui n’était pas le cas à l’époque.
Une base de donnée centrale ou un service d’accès aux catalogues des différents ayants-droits, et voilà.
Des solutions, à notre époque, il en existe.
Après il y a le fonctionnement : la SACEM tente de récupérer du pognon, quitte à passer en mode racket, ce qui “évite” le piratage… Est-ce que ça en vaut le coup ?
Le 17/04/2019 à 08h59
Sangsues, parasites, profiteurs … les mots me manquent pour qualifier SACEM et consorts … rémunération équitable, quel bel exemple de novlangue.Et les artistes qui ont publié leurs musiques libres sur Jamendo, ils la touchent la rémunération équitable peut-être ?
Le 17/04/2019 à 09h02
Le 17/04/2019 à 09h05
Je serais curieux de connaître le point de vue des petits artistes par rapport à ce genre d’affaire, de la SACEM et tout… parce que les gros artistes, qu’ils touchent des sous de ces instances, je n’en doute pas un seul instant, mais les autres ?
Le 17/04/2019 à 09h09
C’est clair..
“Vous avez le choix : ou bien vous touchez kedal, ou bien vous nous filez tous vos droits passés presents et a venir et on s’occupe de vous refiler (peut etre) des miettes apres le passage de jauni et autres gros”
Le 17/04/2019 à 09h15
C’est cool qu’ils poursuivent le combat, le jugement rendu est une honte … bonne chance à eux !
J’ai tiqué en lisant “rémunération équitable”, qui dans ce cas va direct dans la poche des AD, qui ne connaissent même pas les artistes concernés, c’en est aberrant de connerie …
Le 17/04/2019 à 09h17
Voilà typiquement à quoi aboutissent les monopoles/oligopoles artificiels sanctionnés par l’État français. À cette différence près que quand ils sont directement gérés par l’État son incompétence pathologique résulte en des déficits chroniques, alors que quand ils sont aux mains du privé, leur compétence même conduit à tous les abus possibles pour profiter au maximum du « privilège » accordé.
Le 17/04/2019 à 09h17
Décision à suivre ! Je suis moralement avec Jamendo et St Maclou
Le 17/04/2019 à 09h21
et “tout-le-monde” trouve ça…“normal” ?
(et ça perdure) " />
Le 17/04/2019 à 09h31
C’est quand même dingue bordel de couille à pipe ! Ça choque personne que les artistes soient automatiquement dépossédés de leur droit de propriété intellectuelle ? Sous prétexte de respecter des “obligations légales” … Et le droit de propriété ? De disposer comme ils l’entendent de leur œuvre ? S’ils veulent la diffuser en Creative Commons, pourquoi ne pourraient-ils pas le faire ?
“Obligations légales”, super argument.
Le 17/04/2019 à 09h35
Le 17/04/2019 à 09h38
Une rémunération équitable qui permet aux producteurs de vivre décemment de leur travail et d’être acteurs d’un modèle de développement durable de la création musicale. " />
Le 20/04/2019 à 08h57
Le système est verrouillé. La Spré défend uniquement les intérêts des sociétés de production ( SPPF, SCPP) et accessoirement des sociétés d’interprète puisqu’elle est mandatée par ces sociétés. Dans la pratique ces sociétés de production refusent l’inscription de producteurs indépendants non adhérents Sacem. C’est sans doute leur droit mais la Spré ne remplit pas sa mission de redistribution puisque cette dernière n’est pas mandatée par des sociétés indépendantes.
Jamendo est une société de collecte puisqu’elle collecte et redistribue aux ayant droits droits suivant ses listes de diffusion. La Spré est une société de collecte des musiques Sacem ou autres sociétés étrangères liées avec elle par accord. Elle n’est pas mandatée par les producteurs hors Sacem. C’est un situation de monopole qu’il revient au législateur de corriger.
Le 20/04/2019 à 09h46
C’est un situation de monopole qu’il revient au législateur de corriger.
“devrait” , oui…..(dans un Monde idéal), mais voilà…………………………….." />
Le 23/04/2019 à 04h07
La France et ses monopoles/cartels artificiellement crees par l’Etat… Toute une histoire " />
Apres l’Etat vient nous bassiner avec leurs “situation de monopole des Google & Co”, alors que cela n’a rien a avoir avec un monopole, puisque la concurrence dans ces secteurs est libre et ce sont les individus/clients qui choisissent librement.
Le 17/04/2019 à 09h45
Et ils vont encore se faire débouter… Les différentes raclées qu’ils se sont prises et les derniers votes sur le sujet ne leur ont toujours pas fait comprendre qu’ils n’auront absolument rien à attendre de la part de la moindre juridiction française, car ce pays est le pire dans ce qui est de voler tout le monde afin d’engraisser ses potes que sont les lobbies d’AD.
Dire que lorsque le concept a été créé, c’était justement pour protéger les droits des créateurs de la prédation des éditeurs… ce qui a malheureusement totalement échoué, puisque ce sont maintenant les dits éditeurs qui se font tout le pognon sur le dos de créateurs qu’ils paient une misère, quand ils les paient ! Et la France, dans tout ça, s’est jurée de toujours prendre le parti des prédateurs, et ne permettra jamais, jamais, qu’il puisse en aller autrement : le fait que ce soit ce pays de m××de qui ait été le plus violent à agir pour faire adopter cette directive sur le droit d’auteur qui ne permettra plus rien aux gens en est pourtant la démonstration évidente, non ?
Donc, Jamendo et Audiovalley vont encore se faire latter, parce qu’ils demandent une chose dont l’État ne voudra jamais entendre parler.
Le 17/04/2019 à 09h51
Le 17/04/2019 à 09h59
Le 17/04/2019 à 10h12
Le 17/04/2019 à 10h42
Le 17/04/2019 à 10h53
Le 17/04/2019 à 10h57
Le 17/04/2019 à 11h11
C’est pour cet raison qu’ion ne met aucune musique dans les magasins de l’association, on à pas envie de nourrir les vautours." />
Juste la radio de temps en temps dans les ateliers non accessible au publics.
Le 17/04/2019 à 11h18
Dommage que l’appel au boycott soit interdit en France. Ça serait vraiment le seul moyen de se sortir de cette situation, que tous le monde boycott ce genre de sociétés.
Le 17/04/2019 à 11h19
Le 17/04/2019 à 11h51
Ca va tres loin cette histoire …
Un exemple, avec mon groupe nous avons créé qqs chansons, qu’on a pu enregistrer dans un petit studio, sans que personne ne nous demande rien a part la location.
Mais au moment de vouloir faire presser ca en CDs/vinyles, impossible car nous n’avons pas de numero d’adherent sacem… et toutes les boutiques qu’on a vu pour ca ont repondu la meme chose, meme pour des albums pour les potes, la famille, en vente en fin de concerts, etc.
On a jamais rien demandé a personne, tout a ete fait de notre poche, et au moment de pouvoir faire qqchose de notre musique, hop, on devrait filer tous nos droits rien que pour faire des CDs..
Bravo les vautours…
Le 17/04/2019 à 12h09
Malheureux ! il faut bien payer la protection de la Sacem et consorts ! Le parrain Bernard MIYET gagne tout de même quelques 600000 € /an. Le pizzo, c’est visiblement pas qu’en Italie, mais avec les moutons français, l’avantage, c’est qu’on peut le dire haut et fort, voire défendre un tel système ! " />
Le 17/04/2019 à 12h15
on le voit, “on marche sur la tête”, mais à notre niveau “on a peu de prise”, “ceux”
qui pourraient faire quelque-chose….ne le feront pas (on sait, tous, pourquoi), hein !
Le 17/04/2019 à 12h16
Le 17/04/2019 à 12h30
https://fr.audiofanzine.com/autoproduction-business/forums/?q=sdrm&searchType=titles
Il y à quelques infos.
Le 17/04/2019 à 12h43
Le 18/04/2019 à 09h08
c’est exactement ca.. tu paye meme si c’est ta creation.
Attention que tu ne te paye pas a toi meme… Trop facile, ca. Tu file a la sacem qui redistribue selon ses regles propres…
Ce qui est pire c’est qu’ils peuvent te proposer un forfait qui evite de regarder precisement ce qui a ete joué, du coup ca tombe dans un pot commun dans lequel on va puiser pour remunerer les auteurs affiliés a la sacem.
Et dans les fait, ce sont ceux qui passent le plus a la radio, parceque c’est compliqué de remunerer chaque auteur un par un..
Ce qui fait que la somme rackettée grace a ta flute de pan va servir a filer du fric aux heritiers de jauni…
Elle est pas belle la vie ?
Le 18/04/2019 à 09h24
Le 18/04/2019 à 09h44
Alors pour ton “lolo koukou” mort il y a 150 ans, ca pourrait passer, a condition que ce soient les enregistrements originaux, ou que les interpretes ne soient pas a la sacem, sinon ca marche pas.
Par contre on te reclamera la SPRE, mais visiblement y’a moyen de passer a travers
Sinon, pour tes musiques que personne n’ecoute, meme en etant a la sacem, leur mecanique de redistribution “equitable” fait que tu risque de ne jamais rien toucher…
Le 18/04/2019 à 11h31
Le 18/04/2019 à 11h43
Le 18/04/2019 à 12h41
Le 18/04/2019 à 13h32
Le 18/04/2019 à 13h42
D’après wikipédia : « [La SACEM] ne dispose cependant d’aucun monopole légal même si elle bénéficie d’un monopole de fait reconnu par la jurisprudence des tribunaux français et européen. »
Le 18/04/2019 à 13h47
Parce que la crainte de se faire virer du parti est associée a celle de ne pas se faire reelire.
Parce que, comme le disait mon grand pere, si c’etait benevole, ils ne seraient pas a ces postes
Parce qu’une fois qu’on a gouté aux ors de la republique, ca sera dommage de retourner travailler
Parce que le jeu des lobbys entraine fatalement des petits cadeaux, et que c’est humain d’y ceder
etc, etc…
Du coup si voter dans le bon sens (=suivant la ligne du parti/groupe) permet de garantir un siege, eh bien allons-y, apres tout c’est pas comme si les electeurs pouvaient virer un parlementaire a m-mandat si il est positionne clairement a l’inverse de ce pourquoi il a ete elu…
Et meme si le salaire n’est pas mirobolant (quoique, mais comparé a des postes de DG en grosses boites, c’est le cas..) les a-cotés font que les deputes ne sont pas a la rue, le tout ajouté aux garanties de fin de mandat (les parachutages auto-magique en mairie tels que Collomb, Juppé, etc en sont de bons exemples..) font que politique, c’est souvent un bon plan.
Apres, il y a des integres, sauf que eux, ou bien ils font un mandat et sont bouffés/degoutes par les autres, ou bien ils vont etre ostracisés et se retrouvent sans etiquette, donc inaudibles.
Le 18/04/2019 à 14h10
Le 18/04/2019 à 15h42
Le 18/04/2019 à 16h26
Je ne suis pas certain que cela soit aussi simple à envisager que cela. Le système actuel fonctionne plutôt bien. Sauf dans le cas des musiques gratuites. C’est pour cela qu’il y a déjà eu plusieurs tentatives pour faire interdire la licence libre pour la musique.
Les sociétés d’auteurs se battent becs et ongles pour continuer d’exister alors qu’aujourd’hui, grâce à l’informatique, elles n’ont plus vraiment d’intérêt à consommer la majeur partie des encaissements pour leur fonctionnement.
Le 19/04/2019 à 08h11
Parce-que le jeu des lobbys entraine fatalement des petits cadeaux
et que c’est humain d’y céder, etc, etc…
c’est pour ‘ça’, que Peuple DOIT ‘veiller au grain, de temps-à-autre, hop… une petite “piqure”
de rappel (outch) ! " />
Le 19/04/2019 à 08h22
C’est pour cela qu’il y a déjà eu plusieurs tentatives pour faire interdire la licence libre
pour la musique….
c’est sûr, pour ‘eux’ c’est plus simple ‘de prendre le problème à l’envers’
plutôt que de l’autoriser ‘dans certains cas’* , hop…on interdit ! " />
* exceptions
Le 19/04/2019 à 09h04
Tout a fait d’accord, j’exposais les raisons qui expliquent cela (a mon sens), mais je ne les excuse pas du tout.
Un élu, representant de la population, doit etre exemplaire, au meme titre que toute personne depositaire de l’ordre public.
Le 19/04/2019 à 10h13
le truc c’est qu’il n’a jamais été imposé qu’il n’y ai qu’une seule société de collecte, mais de fait il n’y en a qu’une en France. j’imagine qui si jamendo voulait devenir société de collecte pour son propre catalogue, ça serait des décennies de procédures pour y arriver et la SACEM qui ferait tout pour empêcher ça car ça pourrait menacer sa poule aux oeuf d’or!