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5G (26 GHz) et prévisions météo : face aux risques, le compromis du compromis

S’il ne pleut pas, il fait beau

5G (26 GHz) et prévisions météo : face aux risques, le compromis du compromis

Le 06 avril 2020 à 10h14

Le déploiement de la 5G dans la bande des 26 GHz inquiète des scientifiques, notamment ceux de l’Organisation météorologique mondiale (agence de l’ONU). La CMR de 2019 a fixé des niveaux maximums, jugés insuffisants pour certains pays, dont la France. Au niveau européen, un autre compromis plus strict a été trouvé. Explications.

Depuis plusieurs mois, une question agite Internet : « La 5G va-t-elle réellement affecter les prévisions météorologiques ? ». Un sujet sensible, qui avait poussé l’Agence nationale des fréquences (ANFR) à sortir du bois pour remettre les pendules à l’heure alors que l’Arcep délivrait ses premières autorisations à onze projets.

L’origine de cette crainte vient de la mise aux enchères des fréquences dans la bande des 26/28 GHz aux États-Unis, sans protections suffisantes pour assurer une bonne cohabitation entre la 5G et les satellites météorologiques qui utilisent des fréquences très proches.

« Cette bande est en effet indispensable pour la mesure de la concentration en vapeur d’eau de l’atmosphère et, par conséquent, pour les prévisions météorologiques et le suivi du changement climatique », explique l’ANFR. Elle rappelle que cela concerne notamment les satellites européens du programme Copernicus.

Depuis, la Conférence mondiale des radiocommunications de 2019 (CMR 19) est passée par là pour fixer des seuils au niveau mondial. À l’issue de « débats houleux », un premier compromis a été trouvé. On attendait alors la position du Comité du Spectre Radioélectrique (RSCOM) pour l’Europe. C’est désormais chose faite avec un second compromis entre États membres.

L’OMM (agence de l’ONU) parle des risques 

Avant la conférence CMR 19, l’Organisation météorologique mondiale (OMM, une agence de l’ONU) avait tiré la sonnette d’alarme : « La communauté météorologique mondiale est de plus en plus préoccupée par la concurrence croissante à laquelle on assiste pour l’attribution des bandes de fréquences et qui est liée notamment aux services de téléphonie mobile de cinquième génération (5G), car elle pourrait nuire aux activités qui reposent sur les données recueillies par les satellites d’observation de la Terre, les radiosondes, les aéronefs, les radars et autres systèmes d’observation ».

Or les enjeux sont importants, comme l’explique l’OMM : « Au cours des dernières décennies, la diffusion opportune d'alertes météorologiques a permis de réduire considérablement les pertes en vies humaines […] Le spectre radioélectrique est toutefois soumis à des pressions croissantes liées aux technologies sans fil et à d’autres applications, notamment les télécommunications mobiles internationales (IMT), qui font appel à de nouvelles technologies telles que la 5G ».

Les principales sources d’inquiétudes concernent une partie précise du spectre : la bande de fréquences « passive » entre 23,6 et 24 GHz dédiée aux observations satellitaires, très proche de la partie basse de 24,25 à 27,5 GHz attribuée à la 5G.

Europe, Chine et Russie contre États-Unis et le monde arabe

Avant la Conférence mondiale des radiocommunications 2019, « les conditions techniques imposées aux équipements 5G en Europe – Décision (EU) 2019/784 – sont le résultat de multiples études conduites par la CEPT [Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications, ndlr] et l’UIT-R [secteur des radiocommunications de l'Union internationale des télécommunications, ndlr] », explique l’ANFR.

Elles prenaient alors la forme de limites de puissance totale rayonnée (TRP) afin de limiter le « niveau de pollution dans la bande passive 23,6 - 24 GHz ». L’Agence mettait notamment en avant deux seuils : 

  • - 42 dBW/200 MHz pour chaque station de base ;
  • - 38 dBW/200 MHz pour chaque terminal.

L’Europe, la Chine et la Russie étaient sur la même longueur d’onde avec des valeurs similaires : « le risque de brouillage, même dans 10 ou 20 ans, restera faible, malgré les incertitudes qui demeurent sur les scénarios de développement de la 5G à 26 ou 28 GHz : densité des stations, pointage et hauteur des antennes, diagramme antennaire, etc. », explique l’Agence nationale des fréquences.

Mais d’autres pays n’ont pas la même vision du problème. Les  États-Unis et la Corée misaient sur des niveaux avec 14 dB de moins, soit des mesures « environ 25 fois moins protectrices qu’en Europe » selon l’ANFR. Les pays africains et arabes militaient pour 10 dB de moins, soient des mesures « 10 fois moins protectrices ».

Les pays souhaitant un niveau de puissance plus élevé réfutaient « tout risque de brouillage des satellites d’exploration de la Terre » et mettaient dans le même temps en avant un « déploiement sans surcoût et plus rapide de la 5G ». La CMR 2019 devait donc trancher.

La CMR 19 valide deux paliers…

Au terme de l’un des débats les plus houleux et les plus médiatisés de cette conférence, une décision a été prise : 

  • Jusqu’en septembre 2027 : limite à- 33 dBW/200 MHz, « soit 8 fois moins protectrices que l’objectif européen »
  • Ensuite :- 39 dBW, « ce qui reste 2 fois moins protecteur que prévu », explique l’Agence des fréquences.

Un compromis avec peu de limite lors de la phase de démarrage de la 5G sur les 26 GHz, puis un renforcement de la réglementation lorsque le réseau se densifiera et que les risques se multiplieront.

… une décision qui ne satisfait ni France ni l’OMM 

Un mauvais compromis pour certains, dont la France : « Aujourd’hui, le relâchement des limites par rapport aux recommandations européennes et le délai de transition font peser une incertitude à moyen et long terme sur l’avenir des prévisions météorologiques et du suivi du changement climatique. L’organisation mondiale de la météorologie (OMM) et de nombreux pays, dont la France, ont manifesté leurs inquiétudes et exprimé leurs réserves lorsque la conférence a entériné ce compromis ».

L’Organisation météorologique mondiale  faisait également part de sa déception : « Cette décision de la CMR-19 risque de réduire considérablement l'exactitude des données recueillies dans cette bande de fréquences, ce qui compromettrait le fonctionnement des systèmes existants d'observation de la Terre par satellite, lesquels sont essentiels à toutes les activités de prévision et d'alertes météorologiques des services nationaux », expliquait Petteri Taalas (secrétaire général de l’OMM).

Quelle position au niveau européen ?

Suite à la CMR 19, la Commission européenne a demandé aux États membres s’il fallait réviser la Décision (EU) 2019/784 citée précédemment. Pour son verdict, elle doit prendre en compte plusieurs éléments importants : les prévisions météorologiques requièrent la disponibilité de données fiables sur l’ensemble du globe, or seule l’Europe serait concernée en cas de restrictions plus strictes que celles de la CMR 19. De plus, le vieux continent doit « préserver sa dynamique industrielle en faveur de la 5G » par rapport aux autres pays.

Comme lors de la CMR 19, les débats étaient intenses entre deux camps : « Certains pays souhaitant un simple alignement avec les décisions de la CMR - 19 tandis que d’autres, comme la France, souhaitent que l’Europe soit plus ambitieuse en orientant les développements industriels sur la 5G en faveur d’une meilleure protection de l’exploration de la Terre ».

Une temporalité des modalités différentes de la CMR 19 

La réponse est arrivée lors de la réunion du Comité du Spectre Radioélectrique (RSCOM) du 12 mars. Les valeurs limites définies par la CMR 19 restent les mêmes, mais certaines modalités et le calendrier changent.

La durée de la phase 1 (- 33 dBW/200 MHz) est réduite de quatre ans et prendra fin le 31 décembre 2023 au lieu d’octobre 2027. « Le risque d’une forte densité de déploiement de stations 5G « 1re phase » (entre 2020 et 2023) devient donc peu probable », note l’ANFR.

La phase 2 reste donc à- 39 dBW/200 MHz, mais une restriction supplémentaire est imposée par l’Europe : « les États membres s’interdiront de déployer des réseaux d’accès haut débit dans la bande immédiatement au-dessous de 23,6 - 24 GHz. Cela permettra de supprimer un effet cumulatif qui, pris en compte dans les calculs, avait abouti à la valeur de - 42 dBW/200 MHz ».

L’Agence nationale des fréquences et d’autres organismes vont maintenant surveiller de près les déploiements dans la bande 26 GHz (densité de stations, type de déploiement, etc.) et les caractéristiques des stations 5G (niveaux réels de rayonnement, diagramme des antennes actives), etc. Il faudra également voir ce qu’en pensent les spécialistes de la météo.

Dans tous les cas, la procédure d’attribution des fréquences 5G dans la bande des 26 GHz n’est pas pour tout de suite en France, elle pourrait même n’arriver que dans quelques années

Commentaires (40)

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Je ne comprend pas la phrase “avec 14 dB de moins”, c’est mieux non ?

Au moins on a de dB, au moins la puissance d’émission est forte normalement…



Le texte source est apparemmentanfr.fr ANFR mais ce n’est pas plus clair.

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Si t’en a rien à faire de la 5G lève la main <img data-src=" />



Franchement on va continuer longtemps ce petit jeu ? Entre d’un côté des commerciaux qui s’en tamponnent joyeusement des populations et des scientifiques qui se battent pour pouvoir faire leur métier ?



La 5G c’est un beau miroir aux alouette, hors les professionnels et un potentiel déploiement du haut débit en zone blanche avec de la 5G c’est une grosse blague qui ne servira qu’a faire gagner des tunes à des fabricants d’antenne…

Sachant qu’on avait déjà dis que la 4G résoudrait les zone blanche, résultat ? QUE DALLE

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<img data-src=" /> Fabricants d’antennes ET de récepteurs&nbsp; !

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J’ai pensé le même style de chose. Ca reste le modèle “le business en premier, le reste…”.



J’espère qu’avec ce qu’il arrive en ce moment, au moins certains auront percuté que malgré tout le pognon, arrivé un moment, eux ou leur famille n’était pas à l’abris.

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<img data-src=" />

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&nbsp;La notion d’intérêt général se perd de plus en plus dans les intérêts financiers qui se justifient par leur intérêt général (“oui mais vous comprenez, si on fait pas ça c’est X milliers de personnes à la rue et sans emploi et donc derrière”).



La 4G permet des débits de 200Mbits/sec soit environs 25Mo/sec.

La FHD consomme 3Mo/sec, la 4k consomme 12Mo/sec.

ça sert du netflix en FHD aux 3 ados et le flux 4K des parents sans pb.



Par contre, les antennes 4G saturent car … le reste du réseau n’est pas adapté pour servir du 200Mb/s à tout le monde.

&nbsp;&nbsp;

&nbsp;Il faudrait peut-être surtout s’occuper de ça plutôt que de tenter de vendre de nouvelles technos.



Tous les industriels jouent à une course à l’armement car c’est plus facile dans la génération de CA (chiffre d’affaire) que vendre du matos tous les X années que de fournir de la qualité, du service et de la satisfaction.

Le reste de l’industrie high tech est de ce tenant … smartphones en tête.

&nbsp;

Qu’on fournisse déjà du 5Mo/s à tout le monde et on verra ensuite les besoins.





edit: en ces temps de confinement, je suis content qu’on redécouvre tous toute la futilité de certains services, et toute l’importance de choses naturelles dont on ne profite pas assez.

(moins de personnes sur cette Terre serait bien mieux)

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Sur la 5G : lemonde.fr Le Monde

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La limite initiale proposé par l’europe était -42 dBW/200 MHz en masque BEM mais en gros la puissance dans la bande “reservé” a la mesure météo devait etre à -42dB par rapport a la puissance d’émission dans la bande principale.&nbsp; Puissance Freq Météo / Puissance 5G = -42 dB (&nbsp; ~ 1125 )



Les USA/corée&nbsp; voulait 14dB de moins sur la mesure soit -14dB ( 15) d’ou le rapport&nbsp; 25 entre les 2

Pour l’afrique la par contre c’est pas claire mais si on suppose que le ratio de 110 par rapport a l’europe est bon cela supposait un ration de -24db (115) et&nbsp; 10db de moins que la position US.



Et la 5G a beaucoup d’avantage mais très peu pour le grand public effectivement

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T’as de l’espoir xD

Même après une crise faut moins de 2 ans pour que tout le monde oublie et que ça reprenne pire qu’avant…

Pendant 15 ans les syndicats des hôpitaux ont gueulés pour des moyens et des postes (et j’ai pas vu les gens qui applaudissent à 20H manifester avec nous) je te pari un énorme billet que dans 2 ans on reprend le rythme de fermetures de lits.



Oups, ça a déjà commencé avec l’ARS Grand Est qui annonce ce jour maintenir le plan de fermeture de lit et suppression de postes au CHU de Nancy x)



Pour la 5G les gens sont plus sensibles à la grosse affiche que SFR mettra en gare qu’à météo France “qui de toute manière se trompe tout le temps”

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Merci <img data-src=" />

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secouss a écrit :



T’as de l’espoir xD

Même après une crise faut moins de 2 ans pour que tout le monde oublie et que ça reprenne pire qu’avant…

Pendant 15 ans les syndicats des hôpitaux ont gueulés pour des moyens et des postes (et j’ai pas vu les gens qui applaudissent à 20H manifester avec nous) je te pari un énorme billet que dans 2 ans on reprend le rythme de fermetures de lits.



Oups, ça a déjà commencé avec l’ARS Grand Est qui annonce ce jour maintenir le plan de fermeture de lit et suppression de postes au CHU de Nancy x)



Pour la 5G les gens sont plus sensibles à la grosse affiche que SFR mettra en gare qu’à météo France “qui de toute manière se trompe tout le temps”





Oui j’ai de l’espoir, mais pas un grand espoirs. Je pense que, malheureusement, la proportion de ceux qui percuteront “sur la durée” sera infime. Mais bon, ce sera toujours ça.


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beaucoup plus clair, merci aussi :)

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Cool, comme ça je pourrais mater la fin du monde en 8k dans un parc publique sur mon smartphone assemblé par une petite gamine chinoise.

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OlivierJ a écrit :



Note que pour la question des postes, il y a une loi qui a fait du mal à l’hôpital, ce sont les 35 h (qu’on soit pour ou contre).







Je veux bien du détail là-dessus, car ça me parait contre-intuitif. J’aurai plutôt pensé que diminuer la charge de travail pour des métiers physiquement usants serait une bonne chose (moins de pathologies liées au travail, moins de turn-over, moins d’erreurs liées à l’épuisement).


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Quiproquo a écrit :



Je veux bien du détail là-dessus, car ça me parait contre-intuitif. J’aurai plutôt pensé que diminuer la charge de travail pour des métiers physiquement usants serait une bonne chose (moins de pathologies liées au travail, moins de turn-over, moins d’erreurs liées à l’épuisement).





Ton idée se défend, mais en gros ça a fait qu’on a eu moins de personnel présent à un instant T vu la multiplication des RTT.

Par exemple dans cet article (https://www.la-croix.com/Actualite/France/Les-hopitaux-s-attaquent-au-probleme-d… ) :



C’est en 2002 que le gouvernement de Lionel Jospin a instauré les 35 heures à l’hôpital. Peut-être un peu trop vite, estime aujourd’hui l’ancien premier ministre. « Nous aurions dû attendre deux ans de plus (…). La pression était très forte, nous avons cédé, c’est mon regret principal », a-t-il déclaré en octobre 2014 devant une commission d’enquête sur l’impact de la réduction du temps de travail, mise en place par l’assemblée nationale.



« À l’époque, dans beaucoup d’hôpitaux, les 35 heures ont été instaurées avec une volonté de ne surtout pas faire de vagues avec les syndicats, raconte Gérard Vincent. La consigne des politiques était de maintenir la paix sociale à tout prix. Et du coup, beaucoup de directions d’établissement ont signé des accords déséquilibrés, avec un très grand nombre de jours de RTT. »



Avant 2002, un grand nombre de soignants travaillaient huit heures par jour. Avec la mise en place des 35 heures, certains sont passés à 7 h 50, d’autres à 7 h 36, avec en outre un certain nombre de jours de RTT. À l’AP-HP par exemple, les agents qui travaillent 7 h 36 par jour ont 18 jours de RTT. S’ils devaient demain passer à 7 h 30 de travail, ils ne bénéficieraient plus que de 15 jours de RTT par an.

Des créations de postes non tenues



Le gouvernement avait aussi promis, pour accompagner la réforme, la création de 45 000 postes non médicaux et de 3 500 postes de médecins. Mais cet objectif n’a jamais pas pu être atteint, soit que les hôpitaux n’aient pas eu les moyens de recruter, soit qu’ils n’aient pas trouvé de candidats disponibles sur certains postes.



Même son de cloche ici (cf partie “Pourquoi les 35 heures posent problème à l’hôpital ?”) :

https://www.francetvinfo.fr/economie/l-article-a-lire-pour-comprendre-de-la-refo…

Et ici :

lefigaro.fr Le Figaro


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Oui, je suis d’accord avec le constat que ça a été mal mis en place (diminution du temps de travail sans recrutement, avec des CET qui explosent), mais pas que c’est une mauvaise idée en soi. Réduire la charge de travail du personnel soignant dans les hôpitaux est une bonne idée, réduire conjointement le temps de travail aussi, mais ça a un coût.

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gagaches a écrit :



&nbsp;

&nbsp;



&nbsp;Pour prendre une analogie très simple, on construit plein de nouveaux logements dans les métropoles mais l’infrastructure routière (périphérique, routes principales, ponts) n’est pas augmentée.

Le lien ? les infrastructures routières actuellement ne permettent plus de laisser tout ce monde.





En reprenant l’analogie routières, le problème est qu’aujourd’hui que tu sois un 36T, une moto ou une F1 il n’existe qu’une seule route disponible.

Un des buts de la 5G est justement de pouvoir répartir le trafic par classe, ce qui se fait depuis longtemps au niveau backbone (Flux TV séparé flux Internet par exemple).



Le problème des zones blanches est un problème purement politique, le choix de ne pas mutualiser le déploiement des antennes. C’est la même chose au niveau du déploiement de la fibre. Le fait que des opérateurs privée&nbsp; le fassent en parallèle fait que les zones rentables sont “surdéployé” et les zones non rentables sont blanches.&nbsp;



&nbsp;


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Mearwen a écrit :



Le problème des zones blanches est un problème purement politique, le choix de ne pas mutualiser le déploiement des antennes. C’est la même chose au niveau du déploiement de la fibre. Le fait que des opérateurs privée  le fassent en parallèle fait que les zones rentables sont “surdéployé” et les zones non rentables sont blanches.





C’est un choix purement économique, c’est ce que montre ta dernière phrase.

Quand tu es une entreprise tu fais des choix rationnels (normalement) et c’en est un.


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Je “crois” qu’on peut déjà faire de la QoS sur le traffic de la 4G.

Malheureusement, le QoS au niveau particulier, on imagine bien comment ça va finir …



Tout ce qui est mainstream / qui a payé pour être whitelisté passera bien, le reste non.

J’ai pas envie d’un internet “google/facebook/twitter/netflix”.



Pour les zones blanches, et la gestion globale, en France, c’est clairement un pb politique et de rapport de l’ARCEP aux entreprises.

Mon avis est qu’ils auraient dû faire un RTE ou RFF like.



cad : diviser Orange en 2 avec l’opérateur télécom (qui fait aussi Cloud, ESN, …) et une société EPIC qui possède le matériel de FT et gère la boucle locale, c’est à dire la structure physique de raccordement des particuliers aux réseaux (ici jusqu’au DSLAM).

Et ceci, en filaire ET mobile (et donc possède toutes les antennes mobiles).



Ensuite,&nbsp; on laisse la liberté de choix aux opérateurs au niveau du DSLAM.

On finance ainsi la structure technique en faisant payer l’usage de la boucle locale à l’opérateur (qui la refacture à sa guise au client dans les forfaits télécom).

&nbsp;

Actuellement, la boucle locale est gérée par Orange, sans séparation réelle des pouvoirs, et le mobile & la fibre, chacun installe comme il veut.

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Oui et dans le cas ou le marché est inefficient c’ est à la puissance publique de prendre le relais. Il y avait plein de stratégie possible (De la création d’un GIE pour les zones blanches financer par les opérateurs à une nationalisation du réseau).



On le voit bien avec Free incapable de rattraper les 3 autres et SFR/Bouygues mutualisant leur réseau, la décision de laisser le déploiement au opérateur est inefficiente.

Cependant je ne m’inquiétè pas que bientôt un monopole se recréa (Vente des points hauts de SFR ,…) pour se sucrer la rente.

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Mearwen a écrit :



Oui et dans le cas ou le marché est inefficient c’ est à la puissance publique de prendre le relais.





Et même de prendre l’antenne-relais ;-) .

Boutade mise à part, c’est prévu depuis le début il me semble, il y a une contribution des opérateurs pour le service universel, par exemple. Je ne connais pas le nom actuellement et comment c’est réparti entre la pure téléphonie (au départ), et actuellement tout ce qui est accès Internet ou accès mobile.


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Auntant pour le réseau cuivré filaire, je suis pas sur que le split aurait bien marché (On le voit avec RFF et RTE qui sont pas de franches réussites quand au final il n’y a qu’un seul vrai opérateur) mais que pour le déploiement des antennes 3/4/5G et de la fibre, çà aurait été bienvenue.

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gagaches a écrit :



Mon avis est qu’ils auraient dû faire un RTE ou RFF like.



cad : diviser Orange en 2 avec l’opérateur télécom (qui fait aussi Cloud, ESN, …) et une société EPIC qui possède le matériel de FT et gère la boucle locale, c’est à dire la structure physique de raccordement des particuliers aux réseaux (ici jusqu’au DSLAM).





Il y a quand même quelque chose qui ressemble à ce que tu dis, dans la mesure où OBS (Orange Business Services) ne peut pas tout faire via l’infra Orange, pour des raisons de monopole et de séparation des réseaux. J’ai oublié les détails mais j’ai bossé chez OBS et on avait des limitations, désolé de ne pouvoir être plus précus.







Mearwen a écrit :



Auntant pour le réseau cuivré filaire, je suis pas sur que le split aurait bien marché (On le voit avec RFF et RTE qui sont pas de franches réussites quand au final il n’y a qu’un seul vrai opérateur) mais que pour le déploiement des antennes 3/4/5G et de la fibre, çà aurait été bienvenue.





Je n’ai pas le chiffre précis mais pour les antennes-relais, il y a un certain nombre d’emplacements qui sont partagés entre opérateurs.


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pour RFF et RTE, je les prenais comme exemple que c’est possible de le faire.

RFF a été créé à la base pour y foutre les dettes de la SNCF pour passer le machin européen (traité ?) de Strasbourg.



RTE pour le gaz : il y a peu de concurrence réelle puisqu’ils font tous la même chose, acheter le gaz fourni par les russes et cie (donc globalement peu ou prou au même prix) et le revendre - les frais de RTE.



Le réseau cuivré, il est déjà installé et actuellement on a des soucis si on est dégroupé hors Orange sur une ligne merdique … car les Free/SFR/Bouygues font venir un tech&nbsp; qui constate et qui remonte, pour transmettre à Orange qui doit faire venir un tech.

Mais je suis d’accord que c’est clairement à la marge vu le “faible coût” comparé aux frais de déploiement de :




  • la fibre

  • les antennes



    là, c’est à n’y rien comprendre du “pourquoi ils n’ont pas imposé ça” aux télécoms quand ils parviennent à imposer ça à l’électricité/gaz/rail (alors que franchement, concurrence sur le rail euh … c’est pas le plus simple à gérer).

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font peser une incertitude à cours moyen long terme sur l’avenir des prévisions météorologiques



Ok je sors&nbsp;<img data-src=" />

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secouss a écrit :



Si t’en a rien à faire de la 5G lève la main <img data-src=" />





Bloque ton mobile en 3G et ceux de tous tes voisins pendant un mois et tu me diras ensuite si la 4G dont on a commencé à parler il y a 8 ans est toujours du “bullshit inutile” 8 ans après.



Comme la 5G dans 8 ans. <img data-src=" />


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Merci pour l’article. Par contre je reste un peu sur ma faim sur les arguments américains ….

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Mearwen a écrit :



La limite initiale proposé par l’europe était -42 dBW/200 MHz en masque BEM mais en gros la puissance dans la bande “reservé” a la mesure météo devait etre à -42dB par rapport a la puissance d’émission dans la bande principale.  Puissance Freq Météo / Puissance 5G = -42 dB (  ~ 1125 )



Les USA/corée  voulait 14dB de moins sur la mesure soit -14dB ( 15) d’ou le rapport  25 entre les 2

Pour l’afrique la par contre c’est pas claire mais si on suppose que le ratio de 110 par rapport a l’europe est bon cela supposait un ration de -24db (115) et  10db de moins que la position US.



Et la 5G a beaucoup d’avantage mais très peu pour le grand public effectivement





Peut-être que nous avons compris la même chose mais comme tu le dis je n’en suis pas certain.

Je cite l’article :





Les États-Unis et la Corée misaient sur des niveaux avec 14 dB de moins, soit des mesures « environ 25 fois moins protectrices qu’en Europe » selon l’ANFR. Les pays africains et arabes militaient pour 10 dB de moins, soient des mesures « 10 fois moins protectrices ».



Je comprends :

-42 dBW/200 MHz pour chaque station de base de l’UE

-28 dBW/200 MHz pour chaque station de base aux USA

-32 dBW/200 MHz pour chaque station de base en Afrique



J’utilisais beaucoup les dB en électronique. Pour la formule de calcul et les explications : Article Wikipedia



Pour faire le calcul, je vais sur ce site trouvé au hasard.

Comme nous somme en dBW, je rentre 1 en input et la valeur dBW (-42, -28, -32) dans “Level change” en dB et j’appuie sur le bouton “calculate value 2”.



La valeur indiquée me permet de calculer le rapport avec la formule 1/valeur. Résultat :

EU : -42 dBW = 15873

USA : -28 dBW = 631

Afrique : -32 dBW = 1585



rapport EU/USA : 25

rapport EU/Afrique : 10



J’espère que ça aura au moins intéressé une personne.


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Pour la 4g, Il parle de la couverture des zones blanches je pense, pas du debit

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J’ai pas la 4G avec mon téléphone…

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Nan mais le but de la 5G, c’est pas le débit qui va être apporté (enfin, ça joue un peu), c’est surtout la latence. Et pas pour les utilisateurs lambda, mais pour les industriels.

Une faible latence va permettre une tonne de nouveau usages professionnels. Ca peut permettre de faire une chaîne de montage qui à le moins de fils possible, et qui est donc reconfigurable rapidement. Pour les voitures autonomes aussi. Par exemple, pour une voiture qui roule à 120km/h, 200ms de ping c’est presque 7 mètres parcourus. C’est énorme.



Donc oui, ça va pas changer grand chose dans la vie des utilisateurs lambda, mais c’est normal, c’est pas le but.

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La latence n’a comme principal intérêt de compenser le fonctionnement très centralisé actuellement.



Sauf que la technique en revient, on commence à causer edge computing et on vise la redistribution technique de la puissance nécessaire, plutôt que la concentration de la puissance à un endroit (cloud).



L’histoire de la concentration de la puissance vs répartition de la puissance est aussi vieille que l’informatique (mainframe client-serveurs, personal computer, …)

&nbsp;

Techniquement, les services principaux :




  • IoT, tant perso qu’industriel (robotisation de l’industrie 4.0)

  • automatisation, voitures autonomes

    bénéficient d’avancées importantes en analyse locale de la donnée, plutôt que de s’appuyer sur la techno cloud.

    Leur stratégie est de construire un réseau local distribué avec de la puissance.

    Ils n’ont pas besoin de 5G pour leurs échanges.



    les autres objets IoT (boitiers autonomes des véhicules type trackunit) utilisent la bande gsm avec une synchro basse car ils n’ont pas l’énergie de faire tourner de la 4G pendant des journées entières et se limitent à des transmissions de qqs octets de données pour leur géoloc/infos calculateurs.

    &nbsp;&nbsp;

    Ce que je vois aussi apparaitre, c’est beaucoup de fonctionnement par event(event hub, file de message, kafka, …) pour permettre des échanges asynchrones, justement pour ne pas avoir besoin de cette latence.





    A l’opposé, la 4G a du mal à s’installer car la place pour les antennes commence à manquer un peu partout (et pas seulement en France). La 5G nécessite un maillage d’antennes encore plus serré.



    &nbsp;Bref, heureusement, la voiture autonome n’a pas besoin des 200ms de ping pour rater 7 mètres et pas freiner/sortir au mauvais endroit :). Elle sera en indépendant pendant ce temps là et se mettra à jour ensuite.

    &nbsp;

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brazomyna a écrit :



Bloque ton mobile en 3G et ceux de tous tes voisins pendant un mois et tu me diras ensuite si la 4G dont on a commencé à parler il y a 8 ans est toujours du “bullshit inutile” 8 ans après.



Comme la 5G dans 8 ans. <img data-src=" />







Lis mon commentaire avant de mordre ^^ J’ai dis que la 4G était SUFFISANTE :)

Et que les opérateurs avec promis de “tuer” les zones blanches grâce à la 4G ce qui est totalement faux à ce jour …


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La 4G est suffisante maintenant, pour ton usage a toi, et à condition que tu ne trouves pas dans une zone d’usage très denses (Et oui, LTE a des limites quand meme).

Donc la 5G, ca sert à ceux qui ont d’autre usage moins grand public (réseau pro, IoT, etc etc….) mais ca sert aussi à maintenir la qualité de l’utilisation des réseaux (parce oui, le constat, c’est que le trafic mobile continue d’augmenter, et plutôt vite puisqu’on parle de +40% par trimestre en 2019).

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“À l’exception de quelques pays (la Chine mais surtout la Corée du Sud), c’est un phénomène mondial : le nombre de lits d’hôpitaux baisse partout. En Suède, ils sont passés de 15 lits / 1 000 hab. dans les années 1980 à 2.2 aujourd’hui https://t.co/0Wf4preHrV” / Twitter

mobile.twitter.com TwitterC’est lié aux progrès des techniques, on ne reste plus des jours après certaines opérations, on peut ressortir dans la journée (une appendicite par ex, on n’ouvre plus comme avant).









ndjpoye a écrit :



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Sur la baisse de lits (ci-dessus), pour le passé. Pour l’avenir c’est à voir.


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Cqoicebordel a écrit :



Nan mais le but de la 5G, c’est pas le débit qui va être apporté (enfin, ça joue un peu), c’est surtout la latence.





Je plussoie pour la latence;

Il y a des gains aussi en nombre de connexions par relais (et rapidité du handover) qui est aussi un point important pour de l’IoT & l’embarqué en mobilité (voitures, …)

La montée en débit est importante aussi, comme toujours à chaque génération: pas pour maintenant ou dans 2 ans, mais dans 10 ans sans aucun doute.







gagaches a écrit :



La latence n’a comme principal intérêt de compenser le fonctionnement très centralisé actuellement.





Non: la latence dont on parle ici n’est pas celle dûe à la centralisation vs du peer connect ; la latence est dûe aux couches techniques sous-jacentes qui s’améliorent beaucoup avec la 5G et diminuent largement cette partie jusqu’ici incompressible.

Regarde la valeur quand tu ping un même serveur via une connexion RTC vs ADSL vs fibre vs GRPS vs 3G vs 4G ; c’est le même principe ici.







secouss a écrit :



J’ai dis que la 4G était SUFFISANTE :)





Elle l’est aujourd’hui ; elle sera notoirement insuffisante dans 10 ans.







secouss a écrit :



Et que les opérateurs avec promis de “tuer” les zones blanches grâce à la 4G ce qui est totalement faux à ce jour …





C’est un autre débat. Et les opérateurs n’avaient pas promis de “tuer” les zones blanches ; ils s’étaient engagés sur des moyens qu’ils ont mis en oeuvre (ou sinin l’ARCEP aurait sanctionné).







secouss a écrit :



Lis mon commentaire avant de mordre





Je grimpe vite, mais à chaque génération de techno, c’est la même rengaine à deux balles. A force, ça use.

En cherchant un peu on doit sans souci trouver des commentaires de gens qui arguaient que au siècle dernier l’ADSL à 512kb/s ne servait strictement à rien, que le RNIS était déjà largement suffisant.


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secouss a écrit :



Et que les opérateurs avec promis de “tuer” les zones blanches grâce à la 4G ce qui est totalement faux à ce jour …





+1


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brazomyna a écrit :



C’est un autre débat. Et les opérateurs n’avaient pas promis de “tuer” les zones blanches ; ils s’étaient engagés sur des moyens qu’ils ont mis en oeuvre (ou sinin l’ARCEP aurait sanctionné).



Je grimpe vite, mais à chaque génération de techno, c’est la même rengaine à deux balles. A force, ça use.

En cherchant un peu on doit sans souci trouver des commentaires de gens qui arguaient que au siècle dernier l’ADSL à 512kb/s ne servait strictement à rien, que le RNIS était déjà largement suffisant.





Je te comprends sur la rengaine (et on a chacun au moins un sujet sur lequel on grimpe plus vite qu’on voudrait :-) ).

On a droit en général en 1ère page de commentaires à la question des zones blanches (mobile ou ADSL ou fibre). C’est presque un gag à force :-) . Après en général c’est la pertinence d’avoir des débits plus élevé.

On a envie de ressortir l’histoire des 640k (même si à l’époque c’était effectivement pas mal de RAM).


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&nbsp;







brazomyna a écrit :



Non: la latence dont on parle ici n’est pas celle dûe à la centralisation vs du peer connect ; la latence est dûe aux couches techniques sous-jacentes qui s’améliorent beaucoup avec la 5G et diminuent largement cette partie jusqu’ici incompressible.

Regarde la valeur quand tu ping un même serveur via une connexion RTC vs ADSL vs fibre vs GRPS vs 3G vs 4G ; c’est le même principe ici.



&nbsp;

Centralisation vers un serveur ou peer connect entre devices, cela ne change pas la latence réseau existante.

&nbsp;

Je parle bien ici de cette latence serveur, ce ping dont tu parles (même si bon, la latence ping se base sur du bon icmp, ici les protocoles sont différents, bref).



Ce que tu dois intégrer c’est qu’un ping de 200ms est suffisant quand on télécharge peu de données (du json par exemple).

Idem, quand tu télécharges des données en streaming (typiquement vidéo ou musique), ta latence ne joue pas.



En vrai la latence est impactant quand tu dois télécharger de multiples éléments d’un serveur (typiquement, une page web avec de mutilples composants, css, javascript, …)&nbsp;



Le vrai problème n’est pas la latence des réseaux mobiles mais l’interconnexion aux réseaux physiques existants.

Le réseau fibre terrestre actuel a déjà des points de congestion.



Et la charge sur ces composants réseaux crée de la latence, en plus de la latence physique quand on veut aller d’un PC en France sur un site aux US (facebook, twitter, google, …)

&nbsp;

&nbsp;Pour prendre une analogie très simple, on construit plein de nouveaux logements dans les métropoles mais l’infrastructure routière (périphérique, routes principales, ponts) n’est pas augmentée.

Le lien ? les infrastructures routières actuellement ne permettent plus de laisser tout ce monde.



Bref, actuellement, ça n’est pas de réseaux 5G dont on a besoin, mais :




  • d’une stabilisation des réseaux mobiles existants (4G partout notamment et respect de couverture des zones blanches encore manquantes)

  • d’une augmentation drastique de la capacité réseau de nos coeurs de réseaux

    &nbsp;

    Je peux avoir des connexions Fibre &gt;1Go/s à Paris à côté des DC type Equinix / Telecity, tout proche des coeurs de réseaux, mais dans les autres métropoles, c’est beaucoup plus compliqué.

    Et en banlieue proche, c’est encore pire avec encore beaucoup de l’ADSL avec un débit de 1Mo/s et des antennes 4G qui commencent à saturer dû à l’adoption massive.


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secouss a écrit :



Pendant 15 ans les syndicats des hôpitaux ont gueulés pour des moyens et des postes (et j’ai pas vu les gens qui applaudissent à 20H manifester avec nous) je te pari un énorme billet que dans 2 ans on reprend le rythme de fermetures de lits.





Note que pour la question des postes, il y a une loi qui a fait du mal à l’hôpital, ce sont les 35 h (qu’on soit pour ou contre). Après on peut discuter du reste. Perso je n’ai pas la solution.







ndjpoye a écrit :



Oui j’ai de l’espoir, mais pas un grand espoirs. Je pense que, malheureusement, la proportion de ceux qui percuteront “sur la durée” sera infime. Mais bon, ce sera toujours ça.





Une précision par rapport à mon dernier commentaire sur le sujet :

“Deuxième plus gros budget d’UE pour la santé, deuxième plus gros budget d’UE public pour la santé, en proportion du PIB, juste derrière l’Allemagne qui a une population bien plus vieillissante.”



Donc pas forcément une question de moyens financiers alloués à l’hôpital.



(PS rien à voir, ton avatar me faire toujours bien sourire)


5G (26 GHz) et prévisions météo : face aux risques, le compromis du compromis

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