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Hausse des prix de l’énergie : plusieurs fournisseurs d’électricité se mettent en pause

Vive le tarif réglementé ?

Hausse des prix de l'énergie : plusieurs fournisseurs d'électricité se mettent en pause

Le 11 octobre 2021 à 06h08

Depuis quelques mois, le tarif de l'énergie s'envole. Une situation qui a des conséquences inattendues puisque certains fournisseurs d'électricité ont tout simplement décidé de ne plus accepter de nouveaux clients, d'arrêter leur service ou... de revoir eux aussi leur tarification à la hausse.

Selon les chiffres de RTE, l'année dernière à cette même époque, le MWh d'électricité était vendu en moyenne à 34,85 euros en France, entre 27,07 euros et 51,66 euros dans d'autres pays du continent européen. Aujourd'hui, nous sommes à 149,14 euros le MWh en France, contre 103,88 euros le 1er septembre, 45,02 euros le 1er mars. 

Une multiplication par 4,3 des prix qui date du début de l'été mais qui est presque passée inaperçue pour les clients, notamment ceux qui bénéficient du tarif réglementé (TRVE). C'est principalement ce qui est à l'origine des hausses annoncées et des mesures de lissage mises en place par le gouvernement le 1er octobre

Mais pour les fournisseurs d'électricité, notamment ceux qui affichaient des tarifs faibles pour attirer les clients, cette situation est vite devenue intenable. Au point que certains jettent l'éponge ou se mettent en pause.

E.Leclerc énergies met ses clients dehors

Pour E.Leclerc énergies, cette fin d'année 2021 devait être l'occasion de faire évoluer son offre. Plutôt que de se baser sur le tarif réglementé en remboursant 20 % de la facture en « Tickets Leclerc » à ses clients, l'entreprise devait passer à une tarification dynamique « à prix coûtant » annonçait-elle fin juillet.

Le tarif du MWh avait déjà été multiplié par plus de deux, ce qui explique sans doute cette décision. Les clients avaient 90 jours pour se pré-inscrire ou changer de fournisseur, la date butoir était fixée au 15 octobre.

E.Leclerc énergies Juillet 2021E.Leclerc énergies Septembre 2021
Entre juillet (à gauche) et septembre (à droite) : un sérieux changement de ton

Mais voilà, entre temps, les tarifs de l'électricité ont continué de grimper, ce qui aurait poussé l'entreprise à se lancer avec des tarifs très élevés, bien plus que certains concurrents et que le tarif réglementé. Fin septembre, elle prévenait donc ses clients : « Dans un contexte de hausses exceptionnelles des prix de l'électricité sans précédent, nous avons pris la décision de reporter la mise en place de cette offre à une période plus favorable à votre budget. Nous considérons en effet que la défense de votre pouvoir d'achat est notre priorité ».

Comprendre : Souscrivez ailleurs pour le moment, cela vaut mieux pour vous. Les clients étaient renvoyés au comparateur du médiateur de l'énergie et se voyaient même offrir 50 euros de « Tickets Leclerc » s'ils changeaient de crèmerie avant le 8 octobre. De son côté, E.Leclerc énergies veut « finaliser des outils de pilotage pensés pour intégrer ces nouveaux risques et garantir une maîtrise personnalisée de votre consommation sans aucun risque pour votre budget [...] Dans cette situation hors normes mais amenée à se reproduire ».

Hausse des prix et mise en pause des souscriptions

Et ils n'ont pas été les seuls. D'autres ont opté pour la hausse de leurs tarifs comme Mint énergie, qui a depuis fait l'objet de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux, notamment suite à la migration de clients sur une offre « Flex », indexée sur les prix du marché. Désormais, l'offre de base (3 kVA) s'affiche entre 0,2 et 0,25 euro du kWh.

Sur Twitter, le compte officiel s'explique : 

« Nous sommes contraints d'augmenter nos tarifs pour suivre l'évolution du prix de l'électricité sur le marché. Depuis plusieurs mois toutes les matières premières voient leur prix augmenter : le prix de l’électricité n’y échappe pas. Nous en sommes évidemment pas ravis et nous espérons que la situation se résolve rapidement afin que nous puissions retourner à nos prix habituels malheureusement en attendant nous ne pouvons pas faire autrement et nous nous en excusons. »

Chez Green Yellow (groupe Casino) qui promettait jusqu'à 15% de remise sur le TRVE avec un boîtier et une application pour son Pack Suivi Energie, la stratégie a tout simplement été de... couper les souscriptions. Il y a quelques jours encore, les clients étaient renvoyés à un numéro de téléphone (appel local). Mais au bout du fil, un automate finissait toujours par couper la communication. On le voit encore à certains endroits du site. 

Désormais, la souscription renvoie néanmoins à un message similaire à celui de E.Leclerc énergies :

« Retrouvez prochainement notre nouvelle offre d'électricité verte GreenYellow. Avec GreenYellow Energie, faites de vraies économies sur votre facture d'électricité. Profitez d'une énergie 100% verte ! »

Il n'est donc plus possible de souscrire. Nous avons effectué des simulations chez d'autres fournisseurs comme Ohm énergie (- 11 % du TRVE), la première date de mise en service proposée est le 10 janvier 2022 :

Ohm énergie

Les offres à petit prix montrent leurs limites

Une situation qui montre bien le problème avec le modèle actuel des fournisseurs d'énergies qui promettent systématiquement des tarifs moins élevés que le tarif réglementé alors qu'ils opèrent sur un marché libre : tout se passe bien quand les prix sont bas, mais la situation devient problématique en cas de hausse subite. 

Reste maintenant à voir comment la situation va évoluer. Certains pourront se permettre d'encaisser cette période difficile pour ne pas perdre de clients, d'autres devront revoir leurs tarifs à la hausse rapidement ou disparaître, au risque là aussi de voir leur clientèle partir ailleurs ou se réfugier derrière les tarifs réglementés d'EDF.

La question que tout le monde va être amené à se poser est d'ailleurs ce qu'il se serait passé si cette « protection » du fournisseur historique n'existait pas, et si chacun avait dû voir ses tarifs suivre la tendance du marché. Comme le rappelle l'UFC Que-choisir, l'un des enjeux pour les fournisseurs sera l'accès aux quotas de l'Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique (ARENH), les demandes devant être formulées d'ici la mi-novembre.

Ces derniers permettent aux fournisseurs un accès garanti à l'énergie produite par le parc nucléaire français, à des tarifs fixés à l'avance, pouvant être attractifs par rapport au marché (100 TWh par an à 42 euros par MWh actuellement). Ils expliquent d'ailleurs en partie que certains résistent mieux que d'autres à la hausse actuelle.

« Si le gouvernement se décidait enfin à augmenter le plafond du volume d’ARENH à 150 TWh, ce bénéfice pour les consommateurs serait tangible, puisque cela réduirait considérablement l’augmentation du TRVE début 2022 : selon nos calculs, elle serait alors de 1,5 % TTC » commente l'UFC. La balle est dans le camp de Jean Castex et ses équipes.

Pour rappel, Emmanuel Macron doit d'ailleurs évoquer demain des annonces sur le plan d’investissement « France 2030 » qui vise notamment à renforcer le parc nucléaire français en complément du soutien apporté ces dernières années aux énergies renouvelables, et ainsi favoriser notre indépendance énergétique.

Commentaires (122)

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On a décidé que la ditribution électrique ne pouvait pas être concurrentiel ainsi on a créé Enedis pour assurer cette distribution. La concurrence devait se faire par la production électrique. Or pour favoriser la concurrence on a choisit de forcer l’opérateur historique à vendre en deça du prix du marché pour que ses concurrents se fassent la cerise or depuis près de 15 ans rien ou presque n’a été fait, ils restent des marchands prenant leur commission (soit sur le morceau du nucléaire soit sur les tarifs régulés du renouvelable). Au final, ce sont les consommateurs qui paient pour l’émergence d’une concurrence qui ne leur apporte rien (ou si peu).

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Un tweet intéressant sur le sujet des offres qui disparaissent ces derniers jours : twitter.com Twitter

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Il y aussi l’offre -10% (par rapport au tarif réglementé) Online de Total énergies qui a discrètement disparu du site (par contre aucune communication vis à vis des abonnés). Ils ont juste fermé les vannes de souscription pour cette offre.



Je ne suis pas un expert mais de ce que j’ai compris, ça met en valeur les fournisseurs qui achètent de l’énergie en temps réel (et donc très fragilisé aujourd’hui) et ceux qui réservent et achète au gros de l’énergie.

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Une situation qui montre bien le problème avec le modèle actuel des fournisseurs d’énergies


qui ne produisent pas un MWh, c’est peut être ça aussi le problème.

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Et qui n’ont aucune compétence technique avérée.



On attend toujours la virtualisation des PVs et éoliennes… et sans le paradoxe du monople d’achat par Enedis. Et avec une libre concurrence réellle pour les entrepreneurs dont l’Europe ne conteste pas fermement l’inexactitude Française.

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wanou2 a dit:


ils restent des marchands prenant leur commission


Pas Enercoop…

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Enercoop achète auprès de petits producteurs et revend auprès de ses sociétaires. Ils ne souhaitent bénéficient pas des tarifs de l’ARENH mais ça reste des marchands (plus vertueux que les autres).



Sinon pour information lors de période de surconsommation (c’est à dire quand les sociétaires consomment plus que ce que les producteurs associés produisent à un moment T) ils achètent au marché c’est à dire une probabilité très forte que ce soit de l’électricité produite avec du gaz ou du charbon.

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Je comprends pas comment on peut croire qu’en multipliant les sociétés…




  • services commerciaux

  • services techniques

  • services marketing

  • directions

  • multitude d’actionnaire sautant sur l’occasion pour faire du bénef a court terme

  • etc…
    … le tarif aurait pu magiquement ne pas augmenter.



Franchement, il n’y avait pas plus simple comme équation:
combien ça coute, combien de client, vente direct producteur/consommateur => division de la facture et basta.



Aujourd’hui, on est sur un marché de requin, avec des frais de fonctionnement (multiplication de société de revente) qui explosent, et des gens qui travail à brasser du papier au lieu de faire de la recherche ou de l’entretient du parc existant.

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Il me semble bien qu’on nous avait promis que l’ouverture à la concurrence du marché de l’énéergie allait faire baisser les prix. Ne nous aurait-on pas tout dit.

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wanou2 a dit:


On a décidé que la ditribution électrique ne pouvait pas être concurrentiel ainsi on a créé Enedis pour assurer cette distribution. La concurrence devait se faire par la production électrique. Or pour favoriser la concurrence on a choisit de forcer l’opérateur historique à vendre en deça du prix du marché pour que ses concurrents se fassent la cerise or depuis près de 15 ans rien ou presque n’a été fait, ils restent des marchands prenant leur commission (soit sur le morceau du nucléaire soit sur les tarifs régulés du renouvelable). Au final, ce sont les consommateurs qui paient pour l’émergence d’une concurrence qui ne leur apporte rien (ou si peu).


En fait, c’est pire que ça, on ruine EDF en l’obligeant à vendre sa production 3 fois moins cher que le prix du marché afin de permettre à ses concurrents privés de s’enrichir. Et quand la concurrence n’arrive toujours pas à être compétitive on augmente le tarif réglementé. Et maintenant la solution miracle que l’on vend à la fin de l’article, c’est d’obliger EDF à brader une partie encore plus importante de sa production.
La pseudo concurrence imposée par nos élites libérales est constituée quasi exclusivement de parasites qui se contentent de rajouter leur marge à une électricité qu’ils ne produiront jamais et qui dépensent des fortunes en démarchage agressif et en campagnes de publicités. Bien entendu dans quelques années, il faudra renflouer EDF avec nos impôts et on nous expliquera doctement que le problème c’est les conditions de travail des salariés et le CE.
La bonne chose pour la société serait de voir ces nuisibles disparaître afin qu’il ne subsiste plus que des producteurs.

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+1



Sans compter c’est l’opérateur historique qui doit se coltiner les frais de fonctionnement, les frais d’entretient et le renouvellement du parc.

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Et les frais de démantèlement quand une centrale nucléaire est en fin de vie .
Dans les calculs du coût du KWh on considère la fabrication, l’exploitation, et l’entretien, mais jamais le démantèlement. Pourtant c’est un fait. Qu’on soit pour ou contre le nucléaire, à la fin, rien n’est éternel
Et partager les recettes quand ça fonctionne, c’est vite fait, mais quand faudra payer la facture de la déconstruction, vu que c’est pas rentable, les revendeurs d’énergie privés n’iront pas demander à payer leur part…. ah mais oui “on s’en fout c’est dans 40 ans, on laissera le problème aux suivants”

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J’allais essayer d’écrire quelque chose d’intelligent mais je vois que tu l’as déjà fait. Je me contente donc de plussoyer.

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dire qu’on est “sauvés” par un système mixte pas tout à fait libéralisé complètement pourri, quand je vois d’autres pays européens, ça va piquer pendant l’hiver :/

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Tiens : on a des chars electriques maintenant ?
Les historiens vont s’en donner à coeur joie de retrouver ces articles dans 100 ans… si on a pas débranché la prise évidemment. :ouioui:

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Ah, on dirait que la loi NOME commence enfin à montrer son côté schéma de Ponzi…



Comme disait l’ami Breton sur Inter ce matin : On va passer quelques mois difficiles. (Perso j’aurais plutot dit années mais bon, les détails…) :D




refuznik a dit:


Sans compter c’est l’opérateur historique qui doit se coltiner les frais de fonctionnement, les frais d’entretient et le renouvellement du parc.


Alors non non, pas de renouvellement justement parce que le nucléaire c’est moche. On va plutôt ouvrir des centrales au gaz partout. Comme ça, on fait péter le prix du m³ chaque fois que la météo n’est pas sympa. Tout rapport avec une situation en cours serait purement fortuite.

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Avec Brio pas Ponzi. :cap:

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le nucléaire est la garantie d’énergie bon marché, et abondant. Et c’est hélas incompatible avec ce que cherche l’Europe. Je suis surpris que dans le discours de Castex qui me fait penser à un oiseaux dans une baie vitré, et pas un mots sur la fermeture des 900MW de fessenheim, suffirait de la relancer ni vu ni connu.



Fermer 900MW de prod sans avoir préalablement poser au minimum 900MW de panneau solaire ou d’éolienne, c’est pas vraiment d’une clairvoyance responsable.



l’achat d’une centrale gaz de 400MW à siemens ne va pas régler le pb, et surtout pas dans l’immédiat.



j’ai vraiment ce sentiment que tous le monde souhaite que la France n’est plus cette compétence nucléaire, et que les francais devront payer des impôts et de l’energie :)

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Impossible - j’ai lu quelque part que si le démantellement proprement dit ne commencera qu’en 2025 certains composants essentiels au démarrage des réacteurs ont été enlevés dans les premiers jours suivant l’arrêt. Désolé, impossible de trouver une source fiable.



On n’a pas finalisé de démantèlement en France, mais aux Etats-Unis ça a été finalisé.
Pour le stockage des déchets, il existe un concensus scientifique sur des solutions pérennes, le problème c’est que les Greenpeace et autres qui se gargarisent de concensus climatique pour dire qu’on va tous mourir (pour donner, signez ici) rejettent celui-ci, c’est tout de même ballot !

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Sans tarif réglementé, on en serait où ? Facile : comme au Texas en février.

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sanscrit a dit:



j’ai vraiment ce sentiment que tous le monde souhaite que la France n’est plus cette compétence nucléaire, et que les francais devront payer des impôts et de l’energie :)


Ton erreur de saisie est révélatrice : on confond les auxilliaires être et avoir.
D’aucuns nous disent qu’on nage dans un océan de pétrole mais on se noie manifestement tout autant dans la piscine de tritium… pour l’instant ce ne sont pas les fournisseurs satellites qui vont payer le maintien aux normes et tempé-rature du chauffe-eau.

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(quote:1906271:N.Master)


Et ben non, loupé. On en a déjà démantelé un paquet et on sait en estimer le coût à 15% de la construction (En gros, 500 millions sur des réacteurs des années 70). Tu veux des exemples ? deux à Saint Laurent des Eaux, de la filière graphite-gaz, arrêtés en 1990. Un à Brennilis, en Bretagne en 1988 … et ça c’est juste pour la France.



Notons quand même que le coût peut etre significativement plus élevé si on souhaite déconstruire le site moins de 10 ans après l’arrêt de la centrale en raison des éléments de l’enceinte intérieure qui restent actifs quelques années au dessus des seuils de radiation.



Et le plus drôle, c’est quand tu ramènes les coûts ci-dessus sur la quantité d’énergie produite durant l’ensemble de la durée de vie de la centrale. On est alors entre 2 et 8€par Mwh. Autant dire que dalle. Bref, s’il existe bien des problèmes avec le nucléaire, celui là n’en est pas un.

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La dernière fois que j’ai visité la centrale de St Laurent en 2015, y’avait pas grand chose de commencer niveau démantèlement. A moins qu’ils aient commencé depuis ?

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Celui de Brennilis n’est pas démantelé et on ne sait pas dans combien de temps ce sera fini (si c’est fini un jour).



https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/tchernobyl/centrale-nucleaire-de-brennilis-un-cadavre-encombrant_1422147.html

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ForceRouge a dit:


Je comprends pas comment on peut croire qu’en multipliant les sociétés…


C’est un trip d’énarque. Ils adorent multiplier les services, les directions, les sous-directions, avec des organigrammes de 10 mètres de haut. Et moins ça marche et plus on en rajoute.

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chichillus a dit:


C’est un trip d’énarque. Ils adorent multiplier les services, les directions, les sous-directions, avec des organigrammes de 10 mètres de haut. Et moins ça marche et plus on en rajoute.


Parce que c’est comme avec le duct tape : si ca ne tient pas avec du duct tape, c’est qu’il n’y a pas assez de duct tape :chinois:

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ToMMyBoaY a dit:


Un à Brennilis, en Bretagne en 1988


Eh non, le démantèlement du coeur n’est toujours pas commencé, et EDF prévoit la fin des travaux 55 ans après la fermeture…
Et on n’a pas encore démantelé de PWR (sauf Chooz A, petit réacteur souterrain, en cours).

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Merci l’europe et l’ouverture à la concurrence !
Vivement qu’on retrouve un monopole d’État et un vrai service public de l’énergie.

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On parle bien de fournisseurs et pas de pas de producteurs. Certains tournaient avec 15 personnes au début.
Une salle de marché et de la com…



Beau résultat, et merci aux verts d’avoir diabolisé le nucléaire depuis des décennies de façon plus intense que le charbon.



Merci à l’UE de planifier la mise en vente des sites hydraulique avec l’ouverture à la concurrence en 2026 au plus tard sans garantie de prix au regard du coût de construction et d’exploitation. Grâce à ça EDF d’investit plus dans de nouveaux projets et notamment des STEP de stockage d’énergie.



En ce moment, chaque matin la France exporte entre 5 et 10 gw à nos voisins. C’est pas grace à la greenerie.



Bref, “on marche sur la tête” comme dit le slogan de l’un des “revendeurs”



Merci à la politique de couler la technique, ils peuvent se rassurer, en augmentant le prix de l’elec comme le paquet de clopes les gens consommeront moins…

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serpolet a dit:


Eh non, le démantèlement du coeur n’est toujours pas commencé, et EDF prévoit la fin des travaux 55 ans après la fermeture… Et on n’a pas encore démantelé de PWR (sauf Chooz A, petit réacteur souterrain, en cours).


Tu as raison, la phase 3 n’est pas lancée pour celui-là mais ses dernières estimations donnent toujours un coût dans l’échelle annoncée.

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Chère, mais préfère rester chez EDF.

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Le président de la commission de régulation de l’énergie Jean-François Carenco à déclaré récemment que le but de l’ouverture à la concurrence c’était pas de faire baisser les prix mais simplement d’avoir le choix…. le choix entre des offres toujours plus chère

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wanou2 a dit:


ça reste des marchands


Non, ils produisent aussi : il y a des coopératives productrices adhérentes.




Sinon pour information lors de période de surconsommation (c’est à dire quand les sociétaires consomment plus que ce que les producteurs associés produisent à un moment T) ils achètent au marché c’est à dire une probabilité très forte que ce soit de l’électricité produite avec du gaz ou du charbon.


Ils ont reconnu avoir acheté une seule fois une petite proportion d’électricité nucléaire.

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Oui, les coopéartives de clients achètent aux coopératives de productions pour revendre aux clients. Ils achètent pour revendre nous sommes bien d’accord.



A la dernière réunion d’Enercoop que j’ai assisté c’était pas qu’un seule fois, Enercoop Bretagne a été longuement en deficit de production comparé à la production lors du coup de froid en Bretagne en février. Ils ont acheté sur le marché spot un paquet de kWh pour compenser (je ne parle que pour cette coop je ne connais pas les autres).

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Magyar a dit:


La dernière fois que j’ai visité la centrale de St Laurent en 2015, y’avait pas grand chose de commencer niveau démantèlement. A moins qu’ils aient commencé depuis ?


En dehors des caissons réacteurs, EDF a déjà largement dégagé les installations y compris les piscines de stockage. Mais les caissons ont du retard en raison d’un revirement de la stratégie (Air vs eau à la base) et du délitement des compétences sur le sujet en France.

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(reply:1906265:Idiogène)
Et avec une libre concurrence réelle pour les entrepreneurs
dont ‘l’Europe’ ne contesterait pas l’inexactitude Française


je pense que bcp. de ces sociétés ne survivraient pas ! :fumer:

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En polésie c’est la courbe de ta charge qui fait le tour de mon porte-feuille.



Alors imaginer vivre… :ouioui:

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ToMMyBoaY a dit:


Et ben non, loupé. On en a déjà démantelé un paquet et on sait en estimer le coût à 15% de la construction (En gros, 500 millions sur des réacteurs des années 70). Tu veux des exemples ? deux à Saint Laurent des Eaux, de la filière graphite-gaz, arrêtés en 1990. Un à Brennilis, en Bretagne en 1988 … et ça c’est juste pour la France.



Notons quand même que le coût peut etre significativement plus élevé si on souhaite déconstruire le site moins de 10 ans après l’arrêt de la centrale en raison des éléments de l’enceinte intérieure qui restent actifs quelques années au dessus des seuils de radiation.



Et le plus drôle, c’est quand tu ramènes les coûts ci-dessus sur la quantité d’énergie produite durant l’ensemble de la durée de vie de la centrale. On est alors entre 2 et 8€par Mwh. Autant dire que dalle. Bref, s’il existe bien des problèmes avec le nucléaire, celui là n’en est pas un.


bah non,
il n’y a rien de démonté à saint Laurent des eaux, sauf le combustible retiré sans doute.
Et Brennilis, ils viennent tout juste de prévoir de commencer à démonter l’enceinte et un retour à l’herbe prévu pour 2040, si tout va bien, on est donc loin du compte en matière de maîtrise du sujet.
Sans parler des déchets radio actifs de déconstruction dont on ne sait toujours pas trop quoi faire.

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Ces boites de trading ne font que privatiser des bénéfices générés par des fonds publiques et n’apportent aucune valeur sur le marché de l’énergie bien au contraire.



Le gouvernement ne doit pas augmenter l’ARENH et surtout la supprimer

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brupala a dit:


bah non, il n’y a rien de démonté à saint Laurent des eaux, sauf le combustible retiré sans doute. Et Brennilis, ils viennent tout juste de prévoir de commencer à démonter l’enceinte et un retour à l’herbe prévu pour 2040, si tout va bien, on est donc loin du compte en matière de maîtrise du sujet. Sans parler des déchets radio actifs de déconstruction dont on ne sait toujours pas trop quoi faire.


Ha bon ? Donc pour toi, attaquer la dernière phase de démantèlement comme c’est le cas à Brennilis comme à Saint Laurent contrairement à tes dires, c’est une part significative d’inconnue sur le coût de l’opération ? Que la France ait perdu de la compétence sur le sujet et puisse ramer, c’est une certitude. Mais cela ne montre en rien une quelconque incapacité à démanteler. Certains pays sont d’ailleurs bien plus efficaces dans leurs démantèlements : Les Espagnols, par exemple, ont quasiment fini le PWR Jose Cabrera arrêté en 2006.



Pour garder un lien avec l’article, notons que le fait d’avoir transformé EDF en une vache à lait via le ARENH n’a certainement pas aidé au financement des capacités de démantèlement de l’opérateur en France.

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ToMMyBoaY a dit:



Pour garder un lien avec l’article, notons que le fait d’avoir transformé EDF en une vache à lait via le ARENH n’a certainement pas aidé au financement des capacités de démantèlement de l’opérateur en France.


Ni au refinancement des génératrices diverses. Il y a aussi l’obligation d’achat qui pose le même problème.
Sans capitalisme basique et/ou mix admissible à large spectre on ne risque ni :




  1. de remonter à la surface des dillutions virtuelles de fourniture

  2. d’atteindre un objectif physico-compatible côté exploitantS (on ne produit pas d’énergie, bonsoir)

  3. de faire progresser les innovations diverses chez les particuliers (modèle du BEPOS ou E+C-)

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(quote:1906348:Idiogène)
Ni au refinancement des génératrices diverses. Il y a aussi l’obligation d’achat qui pose le même problème. Sans capitalisme basique et/ou mix admissible à large spectre on ne risque ni :




  1. de remonter à la surface des dillutions virtuelles de fourniture

  2. d’atteindre un objectif physico-compatible côté exploitantS (on ne produit pas d’énergie, bonsoir)

  3. de faire progresser les innovations diverses chez les particuliers (modèle du BEPOS ou E+C-)


:chinois:



Vu ce qui nous attend sur le plan de l’énergie, nous devons combiner toutes les solutions possibles.

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C’est vrai que cela fait quelques temps qu’on ne m’appelle plus. ;-)

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sanscrit a dit:


Fermer 900MW de prod sans avoir préalablement poser au minimum 900MW de panneau solaire ou d’éolienne, c’est pas vraiment d’une clairvoyance responsable.


1800, pas 900. Fessenheim, c’était deux tranches.



Si tu veux autant d’énergie (mais on ne sait pas quand) que Fessenheim avec des ENRi, prévois plutôt 5400 MW d’éolien ou 9000 de photovoltaïque (ou toute combinaison des deux) à cause du facteur de charge.



Et si tu veux tes électrons quand tu en as besoin, ajoute aussi 1500 MW de gaz en backup pour les soirées d’hiver.

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C’est invraisemblable.
Des plans plausibles il en existe depuis 2015. On a jamais été aussi près d’un mix convenable.
Après je suis d’accord que l’industrie est en droit de demander des comptes mais ils ne sont pas les seuls à penser à la disponnibilité et non le facteur de charge.
Le traitement non partisan avec du vocabulaire adapté fait défaut…

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17 à 23% du logements qualifiés de “passoires énergétiques” https://www.batiactu.com/edito/france-compte-17-passoires-thermiques-60141.php
Et 47% en chauffage électrique dont combien sont encore avec des vieux convecteurs grilles pains ? https://www.quelleenergie.fr/magazine/quels-types-de-chauffage-energie-2017

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lansing a dit:


Et 47% en chauffage électrique dont combien sont encore avec des vieux convecteurs grilles pains ?


47% de ces 47% (d’après ton site), donc 22,09% de la population

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Un grille pain ou un radiateur à inertie ça consomme pareil pour atteindre une même température dans un local donné. La seule différence c’est le confort et donc la tentation de pousser un peu plus le thermostat quand on a des grilles pain.

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Techniquement pour la partie chauffage initial oui, mais un radiateur a inertie restitue sa chaleur emmagasinée, donc la pièce se refroidit moins vite, et donc le radiateur ne se relancera pas aussi vite qu’un grille pain

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Sauf que la montée en chaleur est beaucoup plus longue. Un radiateur électrique quelqu’il soit c’est 1kWh consommé pour un 1kWh restitué.

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(quote:1906431:Idiogène)
C’est invraisemblable. Des plans plausibles il en existe depuis 2015.


Rien n’est invraisemblable dans ce que dit deathscythe0666.
Les plans de 2015 qui poussent vers le renouvelable intermittents se basent tous sur une baisse de la consommation globale d’électricité (alors qu’on est en train d’électrifier le chauffage avec les PAC, les transports avec l’électrique, etc… RTE annonce une hausse de la conso de 50% en 2050…) et sur un développement des technologies de stockage qui n’existe pas.



Dans les faits actuellement, quel producteur d’ENRi installe un stockage suffisant pour alimenter le réseau pendant une semaine si son champ de PV ou d’éolienne ne produit rien (cas qui se produit très régulièrement) ?



Réponse : aucun. On laisse le soin à tous les autres (nucléaires, gaz, charbon, hydraulique) de s’adapter à la production des ENRs, en plus de devoir s’adapter à la demande. Bizarrement, si on imposait du stockage pour rendre les ENRi pilotables, je suis pas sûr que grand monde se serait lancer dans le business…



La situation actuelle est dû principalement à l’Allemagne et dans une moindre de mesure à l’Autriche qui sont parties dans cette voie. L’Allemagne déstabilise complètement le marché européen de l’électricité avec des périodes où on se retrouve avec un tarif négatif puis 12h plus tard un tarif au dessus de la moyenne… (ce qui pour le coup est bon pour EDF…).



Et cette année, entre la reprise économique et la très mauvaise météo pour la production d’ENRi (-10% sur la part du la production du premier semestre alors que la consommation a augmentée!) bah, les allemands ils consomment du gaz et du charbon à tout va, parce qu’il faut bien faire tourner le pays… les stocks se vident, et comme le gaz, il est russe…

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azurief a dit:


Les plans de 2015


On est en 2022.




qui poussent vers le renouvelable intermittents


Pas que… méthanes et ses Piles, micro-hydro entre autres nouvelles sources disponibles depuis peu




se basent tous sur une baisse de la consommation globale d’électricité


Pas tous.




(alors qu’on est en train d’électrifier le chauffage avec les PAC, les transports avec l’électrique, etc… RTE annonce une hausse de la conso de 50% en 2050…)


Les PAC comme beaucoup d’autres sources performante n’ont de plausible qu’un COP compensatoire du coût d’acheminement ou rendements




et sur un développement des technologies de stockage qui n’existe pas.


Combien d’ordiphones déjà ? Ah oui… on avait plus de place dans sa popoche que dans une armoire.




Dans les faits actuellement, quel producteur d’ENRi installe un stockage suffisant pour alimenter le réseau pendant une semaine si son champ de PV ou d’éolienne ne produit rien (cas qui se produit très régulièrement) ?


C’est en effet marginal : on ne coordonne que minimalement les sites.




Réponse : aucun. On laisse le soin à tous les autres (nucléaires, gaz, charbon, hydraulique) de s’adapter à la production des ENRs, en plus de devoir s’adapter à la demande. Bizarrement, si on imposait du stockage pour rendre les ENRi pilotables, je suis pas sûr que grand monde se serait lancer dans le business…


Non, on oblige à enrichir le mix par des obligations d’achat.




La situation actuelle est dû principalement à l’Allemagne et dans une moindre de mesure à l’Autriche qui sont parties dans cette voie. L’Allemagne déstabilise complètement le marché européen de l’électricité avec des périodes où on se retrouve avec un tarif négatif puis 12h plus tard un tarif au dessus de la moyenne… (ce qui pour le coup est bon pour EDF…).


Personne ne déstabilise personne, ce n’est pas un concours de zob.




Et cette année, entre la reprise économique et la très mauvaise météo pour la production d’ENRi (-10% sur la part du la production du premier semestre alors que la consommation a augmentée!) bah, les allemands ils consomment du gaz et du charbon à tout va, parce qu’il faut bien faire tourner le pays… les stocks se vident, et comme le gaz, il est russe…


C’est bien connu : l’Europe ne consomme jamais du gaz Russe. (oui la France fait partie de l’Europe)

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Bon. Et pour nos CPU ?
Question élec: Ca vaut le coup de remplacer son Skylake par un Alder Lake ? :ane:

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(quote:1906470:Idiogène)
Pas que… méthanes et ses Piles, micro-hydro entre autres nouvelles sources disponibles depuis peu


Quelle puissance installée? Quelle capacité de stockage installée? Actuellement? Dans 10 ans? Prévision de déploiement? Coût des solutions?




Combien d’ordiphones déjà ? Ah oui… on avait plus de place dans sa popoche que dans une armoire.


Comparer la problématique du stockage de l’électricité à l’échelle d’un pays avec le stockage des téléphones portables : 1 milliards de téléphone portable, c’est 6 min de stockage de la consommation électrique française.




Non, on oblige à enrichir le mix par des obligations d’achat.


Forcer à acheter de l’éolien ou du PV sans forcer les producteurs à installer du stockage, ça ne change strictement rien au problème. Ça change le mix en le carbonnant dans le cas français sans l’orienter vers une solution pérenne.



Suffit de voir la puissance installée des centrales pilotables en Allemagne, roi des ENRi qui ont été poussées à coût de subvention et d’obligation d’achat : elle n’a pas bougé d’un poil au niveau du fossile (90GW) alors que les allemands ont déployés plus de 120GW d’ENRi. Tout ce que ça prouve, c’est que déployer autant de puissance arrive difficilement à remplacer 10GW de nucléaire arrêté.




Personne ne déstabilise personne, ce n’est pas un concours de zob.


Un marché qui passe d’un coût de l’électricité négatif en milieu de journée à un coût de l’électricité deux fois supérieur en soirée est un marché instable : ce n’est pas un concours de zob, ce sont juste des faits.
Et la seule chose instable et non prédictive dans le système allemand, ce sont les ENRi.




C’est bien connu : l’Europe ne consomme jamais du gaz Russe. (oui la France fait partie de l’Europe)


L’Europe consomme du gaz (dont la France mais dans une moins grande mesure grâce à notre parc de production) : elle en consomme d’ailleurs de plus en plus, car partout où le nucléaire est arrêté pour être remplacé par de l’ENRi, on construit des centrales au gaz : suffit de voir l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la Belgique qui vient récemment d’annoncer la fermeture de ses centrales nucléaires, etc…
La situation actuelle d’explosion des coûts est pour une partie non négligeable liée à cette stratégie.

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(quote:1906431:Idiogène)
C’est invraisemblable. Des plans plausibles il en existe depuis 2015. On a jamais été aussi près d’un mix convenable. Après je suis d’accord que l’industrie est en droit de demander des comptes mais ils ne sont pas les seuls à penser à la disponnibilité et non le facteur de charge. Le traitement non partisan avec du vocabulaire adapté fait défaut…


Je ne sais pas où tu as vu des plans plausibles, pour l’instant, tout ce qu’on trouve ce sont des mix cibles avec des hypothèses qui vont bien pour les valider (genre negawatt qui prétend que 70% de la consommation est effaçable).



Si tu fais référence au scénario de RTE, à aucun moment il n’y est dit que c’est vraisemblable. (et il me semble que le second rapport, qui doit en évaluer la faisabilité technico-économique ne va pas aller dans ce sens).

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(quote:1906257:bidou.bidou)
En fait, c’est pire que ça, on ruine EDF en l’obligeant à vendre sa production 3 fois moins cher que le prix du marché afin de permettre à ses concurrents privés de s’enrichir.


En fait, si EDF était piloté par les prix du marché, bah c’est pas compliqué : Elle vendrait TOUTE sa production au reste de l’EU et se ferais des couilles en or, et couperais les abonnés français qui sont des pinces.



Ben quoi ? C’est ça le marché !



De toute façon c’est pas un problème de marché ou autre . C’est un problème structurel lié au marché de l’énergie dans son ensemble, c’est pas comme si on le savais pas depuis 20 ans.

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(quote:1906257:bidou.bidou)
En fait, c’est pire que ça, on ruine EDF en l’obligeant à vendre sa production 3 fois moins cher que le prix du marché afin de permettre à ses concurrents privés de s’enrichir. […] La pseudo concurrence imposée par nos élites libérales


… et validée par les consommateurs qui ont choisi de croire qu’on peut consommer plus en payant moins




est constituée quasi exclusivement de parasites qui se contentent de rajouter leur marge à une électricité qu’ils ne produiront jamais […] La bonne chose pour la société serait de voir ces nuisibles disparaître afin qu’il ne subsiste plus que des producteurs.


Ça me va. Comme c’est nous qui choisissons, on commence quand ?

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deathscythe0666 a dit:


Je ne sais pas où tu as vu des plans plausibles, pour l’instant, tout ce qu’on trouve ce sont des mix cibles avec des hypothèses qui vont bien pour les valider (genre negawatt qui prétend que 70% de la consommation est effaçable).


+1 - j’avoue que 70% de la conso effaçable… :brice:



Perso j’attends de voir ce que va nous sortir macron sur les petits réacteurs nucléaires dont ils ont parlé à un moment… Parce que ça, les petites unités locales, j’y crois plus que les gros projets pharaoniques que l’on a plus les moyens de mener par manque de compétence technique et un management “lean” qui se termine jamais bien.



Surtout que ces petites unités plus facilement pilotables et locales peuvent être secondées par des tas d’autres unités genre biogaz , solaires, stockage via la “smartgrid” (si bien sur on arrive à sortir une norme et des implémentations qui marchent, ce qui à mon sens n’est bureaucratiquement pas gagné chez nous)

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L’électricité est indexée sur le cours du gaz, du fait que les réseaux électriques européen sont interconnectés il suffit qu’il y ait une centrale à gaz dans autre pays. Je ne connait pas le rapport entre l’exportation et l’importation de l’électricité, mais la France doit importer uniquement lors des pics de consommation en hiver et exporte le reste du temps

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azurief a dit:


Quelle puissance installée? Quelle capacité de stockage installée? Actuellement? Dans 10 ans? Prévision de déploiement? Coût des solutions?


C’est du local. Comme pour toute autre source on va attendre de montrer que c’est bien pilotable puis généraliser.




Comparer la problématique du stockage de l’électricité à l’échelle d’un pays avec le stockage des téléphones portables : 1 milliards de téléphone portable, c’est 6 min de stockage de la consommation électrique française.


Oui on dit que c’est non nul dans un bilan mutualiste.




Forcer à acheter de l’éolien ou du PV sans forcer les producteurs à installer du stockage, ça ne change strictement rien au problème. Ça change le mix en le carbonnant dans le cas français sans l’orienter vers une solution pérenne.


On peut aussi demander une participation financière à la suite du constat par la précédente que l’usage de l’énergie est globalement calqué sur “mettre gros papa dans grosse citerne”.




Suffit de voir la puissance installée des centrales pilotables en Allemagne, roi des ENRi qui ont été poussées à coût de subvention et d’obligation d’achat : elle n’a pas bougé d’un poil au niveau du fossile (90GW) alors que les allemands ont déployés plus de 120GW d’ENRi. Tout ce que ça prouve, c’est que déployer autant de puissance arrive difficilement à remplacer 10GW de nucléaire arrêté.


C’est pas le but…




Un marché qui passe d’un coût de l’électricité négatif en milieu de journée à un coût de l’électricité deux fois supérieur en soirée est un marché instable : ce n’est pas un concours de zob, ce sont juste des faits. Et la seule chose instable et non prédictive dans le système allemand, ce sont les ENRi.


Fukushima était prédictible. :ouioui:
C’est donc un éniemme faux problème : chaque transformation a ses problèmes.




L’Europe consomme du gaz (dont la France mais dans une moins grande mesure grâce à notre parc de production) : elle en consomme d’ailleurs de plus en plus, car partout où le nucléaire est arrêté pour être remplacé par de l’ENRi, on construit des centrales au gaz : suffit de voir l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la Belgique qui vient récemment d’annoncer la fermeture de ses centrales nucléaires, etc… La situation actuelle d’explosion des coûts est pour une partie non négligeable liée à cette stratégie.


Surprise, l’énergie a un coût.




deathscythe0666 a dit:


Je ne sais pas où tu as vu des plans plausibles, pour l’instant, tout ce qu’on trouve ce sont des mix cibles avec des hypothèses qui vont bien pour les valider (genre negawatt qui prétend que 70% de la consommation est effaçable).


https://comptes-rendus.academie-sciences.fr/chimie/articles/10.5802/crchim.115/




Si tu fais référence au scénario de RTE, à aucun moment il n’y est dit que c’est vraisemblable. (et il me semble que le second rapport, qui doit en évaluer la faisabilité technico-économique ne va pas aller dans ce sens).


Tes chiffres sont invraisemblables au regard de ma source oui.



Après c’est plutôt l’inertie et les biais de confirmation qui font obstacle : le prix des premières centrales choquait déjà. On ne doit pas se mentir : tout a un coût.



La seule question de faisabilité technique repose sur la motivation. Avec 150ans de recul théorique crois-moi, si tu décides de vivre coupé du réseau en 2021 tu y arriveras pour un coût proche de zéro.
Si tu veux faire de l’autonomie à plusieurs c’est à deux trois détails pareil.
On devrait donc faire des études d’application contraignante type front de pareno dès qu’on mutualise au delà du leitmotiv. Là dessus j’ai vu ou lu peu de tentatives. (mais je dois négliger les annexes, enfin j’éspère !).




OB a dit:



De toute façon c’est pas un problème de marché ou autre . C’est un problème structurel lié au marché de l’énergie dans son ensemble, c’est pas comme si on le savais pas depuis 20 ans.


Tout à fait, on aime mesurer l’atténuation en DB de son cuivre mais pas le voltage drop’ de son triphasé…
#potcommundonttoutlemondesefout



Sérieusement !
On a progressé… mais le prix du foncier aussi. :/

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OB a dit:


+1 - j’avoue que 70% de la conso effaçable… :brice:


En logement collectif tu n’as aucune amende si tu ouvres tes fenêtres en plein hiver.
En logement collectif les parties communes peuvent rester allumées 247.



Oui, 70% de gachis ça existe encore.
Après généraliser me parait aussi un peu rapide… bon.




Perso j’attends de voir ce que va nous sortir macron sur les petits réacteurs nucléaires dont ils ont parlé à un moment…


Ouais, et même des piles photoelectriques à rayonnement beta. (pour les smarttrucs)




Parce que ça, les petites unités locales, j’y crois plus que les gros projets pharaoniques que l’on a plus les moyens de mener par manque de compétence technique et un management “lean” qui se termine jamais bien.


Micro-hydro plus safe.
Et puis petit c’est treeeees relatif.




Surtout que ces petites unités plus facilement pilotables et locales peuvent être secondées par des tas d’autres unités genre biogaz , solaires, stockage via la “smartgrid” (si bien sur on arrive à sortir une norme et des implémentations qui marchent, ce qui à mon sens n’est bureaucratiquement pas gagné chez nous)


Quoi, chez EDF c’est pas des libertaires hippies #rocknrollLSD ?
Ils ont pourtant le psychotype du avance’hercule… :D

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Nous payons notre électricité nucléaire française plus cher que l’électricité polonaise au charbon …



Y’a quand même un truc qui cloche dans ce système européen d’inter-dépendance des réseaux.



Les allemands ont arrêtés leurs centrales nucléaires pour ouvrir ou rouvrir des centrales au charbon/lignite (encore mois performant thermiquement parlant que le charbon soit dit en passant)
avec des mines à ciel ouvert qui saccage des régions entières … Et on voudrait nous faire croire que les allemands sont des écolos ?

FOUTAISES !
:censored:

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(quote:1906518:Vin Diesel)
Les allemands ont arrêtés leurs centrales nucléaires pour ouvrir ou rouvrir des centrales au charbon/lignite


Idée reçue multi-répétée…
Voir couleurs noir et marron sur ce graphique :
https://energy-charts.info/charts/energy/chart.htm?l=fr&c=DE&source=all&stacking=stacked_absolute&sum=0&partsum=1&interval=year&year=-1



(hors années 2020, crise sanitaire, et 2021, en cours)
Bien que très important, ça diminue…

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olt01 a dit:


… et validée par les consommateurs qui ont choisi de croire qu’on peut consommer plus en payant moins



Ça me va. Comme c’est nous qui choisissons, on commence quand ?


On peut décaler le prix des investissements nécessaires à la remise à niveau/remplacement des centrales nucléaire. Il faudra juste payer plus tard (et pour les plus vieux parier que ce seront d’autres qui paieront). Le vrai problème est que les parasites se mettent le gros de la somme dans la poche ou dans des campagnes de publicité.
Pour ce qui est de choisir, concrètement on fait quoi ? À titre personnel je n’ai pas voté Macron et je suis chez EDF au tarif régulé. Mais si je suis tout seul dans mon coin, ça ne changera rien.

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Comment … Nous en parlons ici et exprimons nos avis. Peut-être que certains lecteurs se laisseront convaincre.



Pour le tarif régulé, c’est une autre histoire. À la base, tant mieux pour ceux qui l’ont conservé. Mais même pour ceux qui reviendraient chez EDF au tarif du marché, c’est-à-dire payant un prix un peu plus proche de la réalité du coût de l’énergie, au moins, ils peuvent choisir de voir à long terme et de financer la production, plutôt que d’aggraver le problème en jetant l’argent dans un puis sans fond.



On ne peut pas forcer les gens, mais on peut essayer de les convaincre, et de les mettre face à leurs responsabilités (que légueront-ils à leurs enfants).

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ToMMyBoaY a dit:


Et ben non, loupé. On en a déjà démantelé un paquet et on sait en estimer le coût à 15% de la construction (En gros, 500 millions sur des réacteurs des années 70). Tu veux des exemples ? deux à Saint Laurent des Eaux, de la filière graphite-gaz, arrêtés en 1990. Un à Brennilis, en Bretagne en 1988 … et ça c’est juste pour la France.



Notons quand même que le coût peut etre significativement plus élevé si on souhaite déconstruire le site moins de 10 ans après l’arrêt de la centrale en raison des éléments de l’enceinte intérieure qui restent actifs quelques années au dessus des seuils de radiation.


Bizarrement les fonds gardés par EDF sont orientés par ces coûts bas du démantèlement. Cela arrange toutes la filière car cet argent peut être utilisé pour aller faire des emplettes de sociétés/opérateurs en dehors des frontières. Pendant ce temps, la filière sera en flux tendu-l’EPR n est pas encore prêt et à la moindre vague de froid, on va tout droit aller dans un black-out car les autres pays n’ont pas investi des masses pour produire et dépendent du surplus français qui n’existera plus dans ces situations….
On se prépare de beaux hivers et été ( quand on devra arrêter certains réacteurs faute de refroidissement adéquat….)
Pas simple, mais on quand même l’impression qu on a des œillères depuis de décennies.
Le plus rigolo est que la partie turbine hydraulique ou on avait une vraie carte à jouer, à été démantelé ( et pas en 30 ans….) par une société américaine avec le soutien prononcé de notre actuel président alors ministre des finances.
Et après on dit qu’on a une indépendance énergétique…..ce n’est plus très vrai.

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Oui, je suis d’accord avec tes constats. Un des principaux problèmes à mon sens est le modèle de gouvernance d’EDF. Il est effarant de voir à quel point tous les sujets techniques semblent plus compliqués en France qu’ailleurs. Quand on entend maintenant la vision “France 2030 réindustrialisée”, difficile de ne pas avoir un petit sourire en coin.

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Fbanzay a dit:


Et après on dit qu’on a une indépendance énergétique…..ce n’est plus très vrai.


Je n’ai jamais compris cette expression, alors que l’électricité ne représente que 25% de l’énergie finale en France.
Pourquoi n’emploie-t-on pas l’expression “indépendance électrique” ? Et même là, on pourrait largement en discuter…

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Fbanzay a dit:


Le plus rigolo est que la partie turbine hydraulique ou on avait une vraie carte à jouer, à été démantelé ( et pas en 30 ans….) par une société américaine avec le soutien prononcé de notre actuel président alors ministre des finances. Et après on dit qu’on a une indépendance énergétique…..ce n’est plus très vrai.


Le même devenu président de la république a sommé EDF de la racheter à la même société américaine…



Sinon, tant qu’on continuera à vouloir faire du chauffage avec de l’électricité on ne résoudra pas le problème. Seule 30% de l’énergie dépensée est restitué en électricité là où une chaudière a un rendement de 90%.

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Seule 30% de l’énergie dépensée est restitué en électricité là où une chaudière
a un rendement de 90%.



d’ailleurs je me pose LA question :




  • comment fera-t-on, puisqu’à partir de 2022, PLUS de chauffage au fioul ni gaz
    pour les nouvelles constuction (merci, les Écolos) ?

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Tu as des sources pour le gaz? Aux dernières nouvelles je croyais que c’était envisagé mais que rien n’était acté.



M’enfin ça changera pas grand chose pour moi : pas de gaz naturel dans le village, et pas de réseau d’eau de chauffage dans la maison (actuellement un poêle/insert + radiateurs électriques en appoint, et un chauffe-eau élec pour l’ECS..)..
Du coup quoi que je fasse pour virer la partie élec ça me coutera un rein..

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(reply:1906626:brupala


Vous avez des sources ?
Parce que j’avais un rendement autour de 60% pour une chaudière au fioul et à peines plus pour une chaudière au gaz.



Après concernée chauffage électrique, le rendement démantelé énormément de l’origine de l’électricité. Enfin une des avantages de l’électricité c’est qu’il est plus facile à piloter en fonction de la demande.

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ça ne concerne QUE nouvelles constructions !



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Il y a un matraque médiatique là-dessus aussi.
Mais la pirouette est déjà trouvée: le bio-fioul, véridique, s’en est pas moins du pétrole dans un premier temps avec du ester méthylique de colza (éthanol grossièrement). Puis sans pétrole à terme. C’est très flou, rien n’est indiqué sur les changements de cuve notamment.



Ce qui m’amène à d’autres questions: qui de la viabilité des terres cultivables sur une large population ?



Sinon d’après Wikipédia pour les rendements des chaudière sont en tête: gaz, granulés de bois et fioul domestique.



edit:
d’ailleurs pour les PAC, je n’ai plus l’article sous la main, mais les rendements ne sont absolument pas linéaires en fonction de l’écart de température.

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Salut, mais qu’en est-il des Enercoop, Ilek, Oui-Planète, qui eux travaillent normalement en direct avec les fournisseurs élec hydrolique et éoliens ? Théoriquement ils n’ont pas d’augmentations à impacter étant donnée que les fournisseurs n’ont pas de matières premières à acheter, non ?

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Tandhruil a dit:



Sinon, tant qu’on continuera à vouloir faire du chauffage avec de l’électricité on ne résoudra pas le problème. Seule 30% de l’énergie dépensée est restitué en électricité là où une chaudière a un rendement de 90%.


Tout à fait , c’est du delire et après transport, czr l’électricité a la caractéristique de se perdre dans le transport on est à 20% de rendement si on reproduit des calories au bout, pas terrible comme chaudiere, et c’est meme encore pire si c’est une PAC au bout.

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Attention quand même à la physique :




  • centrale thermique (quelque soit le carburant, uranium ou gaz ou fioul etc…) fournit 30% de l’énergie en elec et le reste est évacué en chaleur. Donc en effet, brûler le fioul directement chez soit est plus efficace (100% chaleur). Pour l’uranium, c’est un peu plus subtil car personne ne va utiliser un réacteur nucléaire pour se chauffer chez soi. C’est un peu récupéré par ci par là (exemple ferme aux croco à côté du Tricastin). On peut donc comparer fioul/gaz pour se chauffer avec fioul/gaz passés par une centrale elec pour se chauffer ensuite a l’elec mais pas trop de comparaison avec de l’uranium…

  • une PAC utilise un peu d’elec pour refroidir encore plus l’extérieur et prendre les calories extérieures pour les mettre à l’intérieur. Dans ce cas, utiliser l’elec vaut le coût (a coût identique) car pour un watt électrique dépensé, on a 4 watt thermiques dans la maison (et donc 3 piqués dans le jardin).

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(quote:1906512:Idiogène)
C’est du local. Comme pour toute autre source on va attendre de montrer que c’est bien pilotable puis généraliser.


Résumé : on verra plus tard.
En attendant le changement climatique, lui, il n’attend pas…




Oui on dit que c’est non nul dans un bilan mutualiste.


Et donc, l’intérêt dans le problème actuel? Les ordres de grandeur sont-ils adaptés à la problématique?




On peut aussi demander une participation financière à la suite du constat par la précédente que l’usage de l’énergie est globalement calqué sur “mettre gros papa dans grosse citerne”.


Ce qui n’est pas le cas actuellement et il n’est pas prévu que cela change.




C’est pas le but…


Pourtant c’est qu’il se passe dans les faits.




Fukushima était prédictible. :ouioui: C’est donc un éniemme faux problème : chaque transformation a ses problèmes.


Le lien avec le sujet actuel (qui est la stabilité du marché de l’énergie…) ?




Surprise, l’énergie a un coût.


En effet. La situation actuelle montre le vrai coût des ENRi.

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Alxnd a dit:


Parce que j’avais un rendement autour de 60% pour une chaudière au fioul et à peines plus pour une chaudière au gaz.


Mon dernier CR de révision (chaudière gaz à condensation Chaffoteaux) :




COAMB : ppm - COFUM : 74 °C - DÉBIT ECS : 9 l/m - DELTA T° : 36 °C - REND : 105.9 % - T°FUMÉE : 39.1 °C - O2 : 4.7 % - CO2 : 9.24 % - CO AIR NEUF : ppm


Je ne vois pas ce que veut dire un rendement >100% !

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Un rendement de 105 % veut dire que obtient plus d’énergie que tu n’en consomme, c’est obtenue grâce à la condensation.



Ce chiffre est le rendement brut de ton installation. Il faut le pondérer par la livraison du gaz, et les pertes entre ta chaudière et le radiateur. Et je serai un peu tatillon, je dirai qu’il faut aussi prendre en compte la fabrication, maintenance/ réparation et destruction de ta chaudière, ce qui, compte tenu de la complexité d’une chaudière à gaz est loin d’être négligeable.



Après, il ne faut pas limiter comparaison de ces deux mode de chauffage au seule rendement énergétique. En effet le chauffage électrique te permet te gérer ta consommation en fonction de la demande, ce que ne permet pas le gaz.
Par exemple : j’ai programmé mon chauffage pour que la nuit il s’allume 1heure avant la fin des heures creuses, comme cela pendant les heures pleines il ne fait que maintenir la Température. De même j’ai deux chauffes eau électrique ( 1 pour moi et un que j’allume quand j’ai des invités) en cas de pic de production d’électricité et si l’incitassions était assez forte on pourrait imaginer que j’allume mon deuxième chauffe eau pour consommer l’eau chaude plus tard. Chose que ne permet pas l’a gaz…

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Alxnd a dit:


Vous avez des sources ? Parce que j’avais un rendement autour de 60% pour une chaudière au fioul et à peines plus pour une chaudière au gaz.



Après concernée chauffage électrique, le rendement démantelé énormément de l’origine de l’électricité. Enfin une des avantages de l’électricité c’est qu’il est plus facile à piloter en fonction de la demande.


une chaudière à gaz à condensation, c’est 95%de rendement, voire 100%
Les tuyaux de cheminée d’évacuation CO² sont en PVC, c’est dire ce qui est renvoyé comme calories à l’extérieur.
Pour ce qui est de piloter, c’est au la même précision au niveau thermostat d’ambiance et il est conseillé de mettre des robinets thermostatiques aux radiateurs, le TA est programmable en fonction de l’heure bien sûr.

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vizir67 a dit:


https://www.cnews.fr/france/2021-10-12/que-sont-les-petits-reacteurs-nucleaires-annonces-dans-le-plan-dinvestissement


En gros, c’est basé sur les chaudières des navires et sous marins nucléaires non ?
C’est pour ça que c’est naval group qui est sur le coup plus que EDF ?

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ai départ c’était ça (sous-marins,brise-glaces), maintenant ils veulent l’adapter
pour chauffer les habitations de plusieurs communes !
(projet de 100 MW., contre 900 MW. pour une CN. classique)




  • mais pas AV. 2035 pour la mise sur le marché :fumer:

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Tandhruil a dit:


Sinon, tant qu’on continuera à vouloir faire du chauffage avec de l’électricité on ne résoudra pas le problème. Seule 30% de l’énergie dépensée est restitué en électricité là où une chaudière a un rendement de 90%.


30% de l’énergie primaire. Autant comme dit par qqn plus bas c’est pertinent quand on compare chauffage au gaz/chauffage élec sur élec produite au gaz, autant pour le nucléaire, c’est plus bizarre de comparer.



Et peut être que les SMR, en pouvant se placer plus facilement vers des lieux habités, pourraient faciliter aussi la cogénération.

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moinsse a dit:


Attention quand même à la physique :




  • une PAC utilise un peu d’elec pour refroidir encore plus l’extérieur et prendre les calories extérieures pour les mettre à l’intérieur. Dans ce cas, utiliser l’elec vaut le coût (a coût identique) car pour un watt électrique dépensé, on a 4 watt thermiques dans la maison (et donc 3 piqués dans le jardin).


Justement en restant dans la physique, il me semble que sur les PAC, une partie de l’électricité consommée est perdue à l’extérieur dans le compresseur et un moteur électrique + ventilateur est loin d’avoir le rendement d’un radiateur.
Heureusement, il y a un effet amplificateur avec les calories extraites de l’extérieur (si la température le permet) et c’est le but, mais en cas de grand froid (je crois que à -5 ça commence à merder) le bilan est totalement négatif, mais il y a plusieurs technologies ….

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brupala a dit:


une chaudière à gaz à condensation, c’est 95%de rendement, voire 100% Les tuyaux de cheminée d’évacuation CO² sont en PVC, c’est dire ce qui est renvoyé comme calories à l’extérieur. Pour ce qui est de piloter, c’est au la même précision au niveau thermostat d’ambiance et il est conseillé de mettre des robinets thermostatiques aux radiateurs, le TA est programmable en fonction de l’heure bien sûr.


Tu peux même monter 106% (le maxi théorique étant à 110%). Mais là on parle du rendement de la chaudière elle même, pas de l’ensemble du cycle à partir du puis jusqu’à ta chaudière.



Concernant le pilotage, je parlait plutôt de l’intégration dans une smart gris ou en fonction des HP/HC comme dans l’électricité. Je ne crois pas qu’il existe de système similaire dans le gaz.

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vizir67 a dit:


900 MW. pour une CN. classique



Les 58 réacteurs REP du parc nucléaire français ne fournissent pas tous la même puissance. 34 réacteurs délivrent une puissance de 900 MWe (mégawatts électriques), 20 une puissance de 1 300 MWe et 4 une puissance de 1 450 MWe.


(et 1660 MW pour un réacteur EPR)

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‘merci’ ! :copain:

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Xanatos a dit:



edit: d’ailleurs pour les PAC, je n’ai plus l’article sous la main, mais les rendements ne sont absolument pas linéaires en fonction de l’écart de température.


Comme tout corps de chauffe il n’y a rien de linéaire.
Les pac ont l’avantage de compenser la perte en electricité primaire. Comme la co-génération gaz qui compense la perte thermique.
Donc l’impact mesuré en energie finale vaut à quelque chose près l’impact primaire. Cela a beaucoup simplifié les calculs et les installation mais pas significativement décarbonné car le problème de conso est antérieur : avant de chauffer même efficacement il faut retenir le chaud…




azurief a dit:


En effet. La situation actuelle montre le vrai coût des ENRi.


Avec ou net de surfacturation sur ton seuil de retour sur investissement pour que l’installateur parte aux bahamas 2 fois/an ?
Il y a des coups de pied qui se perdent en ce moment, surtout en France…

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(quote:1906783:Idiogène)
Avec ou net de surfacturation sur ton seuil de retour sur investissement pour que l’installateur parte aux bahamas 2 fois/an ?


Aucune idée.



Par contre, dans les faits : les ENRi sont un système incomplet car non pilotable.
Afin que ce soit le cas, on doit forcément soit leur associer un système de stockage (ce qui n’est pas le cas actuellement), soit un backup classique (via du fossile, solution actuelle en Europe) qui permet de compenser l’absence de production des ENRi quand on en a besoin, soit accepter d’avoir des black-outs quand elles ne produisent pas.



Dans tous les cas, le coût du backup n’est pas pris en compte dans le coût des ENRi alors que ces énergies ne sont pas exploitables sans.



Ce n’est qu’un raisonnement logique basé sur des faits.




Il y a des coups de pied qui se perdent en ce moment, surtout en France…


C’est dommage d’en arriver à ce genre de commentaire même si vous n’êtes pas d’accord.

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Alxnd a dit:


Tu peux même monter 106% (le maxi théorique étant à 110%). Mais là on parle du rendement de la chaudière elle même.


En fait, les 106% de “rendement”, c’est un argument purement marketing car en physique un rendement supérieur à 100%, c’est impossible (même 100% est impossible, il y a toujours des pertes à la conversion).



Les 105-106% sont en fait le rapport entre le rendement de la chaudière à condensation (qui est à 95% environ) et celui d’une chaudière classique (qui est de l’ordre de 90%).
En faisant 0,950,90 on tombe à 1,05 environ. Schéma explicatif

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azurief a dit:


Aucune idée.



Par contre, dans les faits : les ENRi sont un système incomplet car non pilotable


Oui donc on a aucun suivi, aucune courbe de charge en sortie des installations… on a l’impression qu’on est en 1935 lorsqu’on lit le mot “pilotable” à propos d’un simple générateur.
Je me répète : on parle de disponibilité.




Afin que ce soit le cas, on doit forcément soit leur associer un système de stockage (ce qui n’est pas le cas actuellement)


Oui. Mais on peut aussi vouloir revendre ou jouer à un tetris.




soit un backup classique (via du fossile, solution actuelle en Europe) qui permet de compenser l’absence de production des ENRi quand on en a besoin, soit accepter d’avoir des black-outs quand elles ne produisent pas.


Pour le réseau public.
En individuel il n’y a aucun black out.
Et c’est pas pire en disponibilité que le réseau public. Si en plus il ou elle réinjecte on va partir du constat qu’on sait s’habituer à quelques modifs. Donc rien d’extraordinaire.
La question c’est plutôt pourquoi vouloir du photovoltaïque près du pole nord ou de l’éolien en forêt.




Dans tous les cas, le coût du backup n’est pas pris en compte dans le coût des ENRi alors que ces énergies ne sont pas exploitables sans.


Oui car aucun réseau électrique public alimenté par une source nucléaire ou fossile repose sur le principe du stock en énergie finale. On stock cependant le charbon et autres combustibles. Cela a AUSSI un coût…




Ce n’est qu’un raisonnement logique basé sur des faits.


Oui mais basé sur l’hypothèse d’un réseau qui n’est pas conçu pour. Donc très difficile à valider.




C’est dommage d’en arriver à ce genre de commentaire même si vous n’êtes pas d’accord.


L’expérience.

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(quote:1906804:Idiogène)
Oui donc on a aucun suivi, aucune courbe de charge en sortie des installations… on a l’impression qu’on est en 1935 lorsqu’on lit le mot “pilotable” à propos d’un simple générateur. Je me répète : on parle de disponibilité.


Actuellement, encore une fois, lorsqu’une éolienne ne tourne pas par manque de vent ou qu’un panneau solaire ne produit pas la nuit, on peut être 2021 et avoir autant de suivi, autant de courbes de charge en sortie des installations que l’on veut, cela ne change rien au fait que cela ne produit pas alors qu’on en a besoin et qu’on ne peut strictement rien y faire.



A part démarrer d’autres moyens de production.




Pour le réseau public. En individuel il n’y a aucun black out.


L’individuel, c’est 35% de la consommation électrique du pays en France.
Ça fait 65% de la consommation qui sert à faire tourner l’économie du pays qui dépend entièrement du réseau public et qui n’aime pas du tout les black-out.



Et si il n’y a pas de black-out pour les individuels qui ont des PVs chez eux, c’est bien parce qu’ils sont raccrochés au réseau public qui prend le relais quand c’est nécessaire (hormis ceux qui sont en autonomie totale mais ils sont très peu justement à cause du coût).




Oui car aucun réseau électrique public alimenté par une source nucléaire ou fossile repose sur le principe du stock en énergie finale. On stock cependant le charbon et autres combustibles. Cela a AUSSI un coût…


Oui, car ce sont des moyens de production pilotables qui n’ont pas de période sans production au moment où il y a de la demande.



Ce stockage a un coût, en effet, mais qui est sans commune mesure par rapport à la problématique du stockage de l’électricité. Néanmoins, ce coût est bien pris en compte dans le prix de production de l’électricité du moyen de production associé. Et ce stockage est dimensionné pour pouvoir encaisser les hausses de demande (petit raté là concernant le gaz…).



La grosse différence entre les ENRi sans stockage, et le nucléaire/fossile, c’est que 60GW de nucléaire n’a pas besoin de backup en fossile pour avoir un système capable de produire ces 60GW quand la demande est là. En Allemagne, pour avoir un système fonctionnel capable de faire face à la demande, 120GW d’ENRi ont besoin de 50GW de fossile en backup (en plus des autres 50GW de production de base fossile/nucléaire).
Ça a un coût qu’on le veuille ou non.




Oui mais basé sur l’hypothèse d’un réseau qui n’est pas conçu pour. Donc très difficile à valider.


Le fait que le réseau ne soit pas conçu pour est un non-argument : c’est la situation telle qu’elle est.



Si il faut modifier le réseau pour gérer l’intermittence des ENRi et qu’il soit donc conçu pour (avec l’ajout de stockage à batterie/conversion gaz/STEP, avec la construction de nouvelles lignes HT capables d’encaisser le surplus de puissance des ENRi pendant les pics de production et de transporter l’énergie d’où elle est produite à son lieu de consommation, en devant mettre en place des smartgrid jusque chez le particulier pour pouvoir piloter la consommation et en effacer une partie), c’est encore un coût supplémentaire lié à la solution choisie qui doit être compté, surtout si les solutions concurrentes n’en ont pas besoin pour avoir un système fonctionnel car plus simple dans leur déploiement/positionnement géographique/fonctionnement.



Personnellement, j’aimerais déjà en France qu’on se concentre sur la fermeture des 8GW de centrales à charbon et à gaz qui servent à encaisser les pics de consommation et qui ne peuvent être absorbées par le nucléaire et l’hydraulique.



Là, les ENRi couplées à un indispensable stockage (à batterie, adapté pour les pics de consommation, et en power-to-gas pour l’intersaisonalité) peuvent être une solution intéressante. On a pas besoin de smartgrid, pas besoin d’effacement, etc… juste à prouver que le stockage peut fonctionner à cette échelle pour déjà remplacer 8 GW de fossile (ce qui n’est déjà pas une mince affaire vu la situation actuelle sur le sujet).



Ça aurait un coût certain mais cela participerait à décarbonner un peu plus notre production électrique, tout permettant de voir la faisabilité et le coût réel de la solution ENRi + stockage (éléments strictement inconnus à l’heure actuelle).



Mais fermer 1800MW de puissance quasi-décarbonnée et vouloir se débarrasser du nucléaire pour le remplacer par des ENRi sans stockage alors qu’on a encore 3 centrales à charbon toujours en fonctionnement qu’on arrive pas à fermer et 6GW de centrale à gaz fossile est un non-sens au vu de l’urgence actuelle.



De même pour les allemands qui ont préféré fermer 10GW de nucléaire depuis 10 ans plutôt que 10GW de charbon ou lignite (merci les émissions CO2 et la pollution…).

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De même pour les allemands qui ont préféré fermer 10GW de nucléaire
depuis 10 ans plutôt que 10GW de charbon ou lignite (merci les émissions CO2 et la pollution…)



sur ce coup là…l’Allemagne n’est pas à prendre en exemple (pour 1 fois) !
mais on sait “pourquoi Merkel” a fait ça !
(par PUR calcul Politique…………en privé : elle le regrette) :windu:

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azurief a dit:


Actuellement, encore une fois, lorsqu’une éolienne ne tourne pas par manque de vent […] on ne peut strictement rien y faire.
A part démarrer d’autres moyens de production.


Ce raisonnement ne tient pas compte du fait que sur notre territoire, ou notre domaine maritime, il y a toujours du vent quelque part…
Ce commentaire est bien argumenté : au moins, on peut discuter ; ça change du sempiternel (et faux) “les Allemands ont remplacé le nucléaire par le charbon”…

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serpolet a dit:


Ce raisonnement ne tient pas compte du fait que sur notre territoire, ou notre domaine maritime, il y a toujours du vent quelque part…


Oui, il s’agit du foisonnement.



On peut voir à quel point ce phénomène est effectif en France en allant sur le site eco2mix de RTE qui est passionnant pour ce genre d’analyse Eco2mix.



J’ai pris au hasard, la semaine dernière et la première semaine de janvier de cette année (en général des périodes où il y a de la demande) : si on regarde la puissance produite par l’éolien, c’est entre 1,5GW et 2,5GW en moyenne sur ces périodes, ce sur plusieurs jours de suite.



Pourtant, on a 18GW d’éolien installés en France avec un facteur de charge moyen de 30%, donc 6GW de puissance théorique disponible. Or la on est plutôt entre 8 et 13% de la puissance installée disponible. C’est pas nul donc mais on est 20% en dessous de la puissance moyenne à l’année à des moments où on a besoin que ça produise. Absence de production qu’il faut bien compenser par d’autre moyen.



C’est aussi intéressant de voir la production du solaire qui pique au moment où la consommation diminue pendant la journée, sur la semaine dernière, production donc pas très utile si on a pas de stockage associé.

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Concernant l’Allemagne (tu pourras peut-être confirmer, étant apparemment bien “au courant” des problèmes de production électrique), il semblerait qu’ils aient décidé d’arrêter progressivement le nucléaire, sans trop se soucier de la mauvaise qualité de leur réseau, contrairement à celui de la France.



Pour simplifier, ils ont d’énormes capacités de production ENR au nord (produisant souvent d’énormes excédents, qu’il faut écouler soit vers la France -là aussi contrairement aux idées reçues- soit vers les pays frontaliers de l’est, quitte à pratiquer des prix négatifs), et beaucoup d’industries énergivores au sud (Bavière), qui tiennent à leurs centrales à charbon pour conforter leur alimentation électrique.
Ça peut expliquer en partie la difficulté qu’ont les Allemands à “sortir du charbon”, tout en ayant réduit sa part.
Il y a eu des confusions dans le grand public, car les Allemands construisent encore des centrales à charbon, mais pour remplacer des anciennes, plus polluantes. Ça n’augmente pas la part globale du charbon, qui diminue régulièrement, tout en restant très (trop) importante.

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azurief a dit:



L’individuel, c’est 35% de la consommation électrique du pays en France. Ça fait 65% de la consommation qui sert à faire tourner l’économie du pays qui dépend entièrement du réseau public et qui n’aime pas du tout les black-out.


Il n’y a aucun découplage politique entre économie et énergie. Cela produit donc cette contrainte d’un réseau public.




Et si il n’y a pas de black-out pour les individuels qui ont des PVs chez eux, c’est bien parce qu’ils sont raccrochés au réseau public qui prend le relais quand c’est nécessaire (hormis ceux qui sont en autonomie totale mais ils sont très peu justement à cause du coût).


Le coût du kw/h sur le marché international est rigoureusement le même.
Ce qui repousse le croisement de courbes des prix c’est les travaux de réseau ou d’installation.




Oui, car ce sont des moyens de production pilotables qui n’ont pas de période sans production au moment où il y a de la demande.


Pourquoi faut-il se raccorder ? …




Ce stockage a un coût, en effet, mais qui est sans commune mesure par rapport à la problématique du stockage de l’électricité. Néanmoins, ce coût est bien pris en compte dans le prix de production de l’électricité du moyen de production associé. Et ce stockage est dimensionné pour pouvoir encaisser les hausses de demande (petit raté là concernant le gaz…).


Problème de comptage : en moyenne les prix du kw/h s’équilibrent.




La grosse différence entre les ENRi sans stockage, et le nucléaire/fossile, c’est que 60GW de nucléaire n’a pas besoin de backup en fossile pour avoir un système capable de produire ces 60GW quand la demande est là. En Allemagne, pour avoir un système fonctionnel capable de faire face à la demande, 120GW d’ENRi ont besoin de 50GW de fossile en backup (en plus des autres 50GW de production de base fossile/nucléaire). Ça a un coût qu’on le veuille ou non.


Il est possible que l’économie ne fonctionne pas oui…




Le fait que le réseau ne soit pas conçu pour est un non-argument : c’est la situation telle qu’elle est.


C’est la situation économique, pas physique.




Si il faut modifier le réseau pour gérer l’intermittence des ENRi et qu’il soit donc conçu pour (avec l’ajout de stockage à batterie/conversion gaz/STEP, avec la construction de nouvelles lignes HT capables d’encaisser le surplus de puissance des ENRi pendant les pics de production et de transporter l’énergie d’où elle est produite à son lieu de consommation, en devant mettre en place des smartgrid jusque chez le particulier pour pouvoir piloter la consommation et en effacer une partie), c’est encore un coût supplémentaire lié à la solution choisie qui doit être compté, surtout si les solutions concurrentes n’en ont pas besoin pour avoir un système fonctionnel car plus simple dans leur déploiement/positionnement géographique/fonctionnement.


C’est DEJA compté.
Et c’est car on voit que faire societé c’est techniquement exigeant que le coût grimpe pour tous les acteurs qui n’avaient rien anticipé.




Personnellement, j’aimerais déjà en France qu’on se concentre sur la fermeture des 8GW de centrales à charbon et à gaz qui servent à encaisser les pics de consommation et qui ne peuvent être absorbées par le nucléaire et l’hydraulique.


Oui.




Là, les ENRi couplées à un indispensable stockage (à batterie, adapté pour les pics de consommation, et en power-to-gas pour l’intersaisonalité) peuvent être une solution intéressante. On a pas besoin de smartgrid, pas besoin d’effacement, etc… juste à prouver que le stockage peut fonctionner à cette échelle pour déjà remplacer 8 GW de fossile (ce qui n’est déjà pas une mince affaire vu la situation actuelle sur le sujet).


Le stockage n’a pas à devenir une energie primaire ! Ou alors il faudra impérativement aller chercher des optimisations.




Ça aurait un coût certain mais cela participerait à décarbonner un peu plus notre production électrique, tout permettant de voir la faisabilité et le coût réel de la solution ENRi + stockage (éléments strictement inconnus à l’heure actuelle).


Dans le marché international c’est 0,10c/€ le kw/h en PV et un peu plus pour les éoliennes.
Leur LCOE baisse tandis que celui des autres sources grimpe (mathématique de base).




Mais fermer 1800MW de puissance quasi-décarbonnée et vouloir se débarrasser du nucléaire pour le remplacer par des ENRi sans stockage alors qu’on a encore 3 centrales à charbon toujours en fonctionnement qu’on arrive pas à fermer et 6GW de centrale à gaz fossile est un non-sens au vu de l’urgence actuelle.


Oui comme de ne pas autoriser les industriels à massivement devenir résilients.




De même pour les allemands qui ont préféré fermer 10GW de nucléaire depuis 10 ans plutôt que 10GW de charbon ou lignite (merci les émissions CO2 et la pollution…).


C’est un autre modèle de mix. On peut cela dit montrer que l’incinération des déchets c’est pas mieux…

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azurief a dit:



Pourtant, on a 18GW d’éolien installés en France avec un facteur de charge moyen de 30%, donc 6GW de puissance théorique disponible. Or la on est plutôt entre 8 et 13% de la puissance installée disponible. C’est pas nul donc mais on est 20% en dessous de la puissance moyenne à l’année à des moments où on a besoin que ça produise. Absence de production qu’il faut bien compenser par d’autre moyen.


Les gaulois n’auraient jamais eu de pertes. Les ENR fonctionnent au gisement. Si tu es trop loin c’est peine perdue…
Toutes nos grandes villes sont sur des berges de rivières ou de fleuves ou de front de mer. Coïncidence ? …




C’est aussi intéressant de voir la production du solaire qui pique au moment où la consommation diminue pendant la journée, sur la semaine dernière, production donc pas très utile si on a pas de stockage associé.


Et l’économie et ses 65% c’est quand ?
Les bureaux et leurs ordinateurs c’est la nuit ?…

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serpolet a dit:


Il y a eu des confusions dans le grand public, car les Allemands construisent encore des centrales à charbon, mais pour remplacer des anciennes, plus polluantes. Ça n’augmente pas la part globale du charbon, qui diminue régulièrement, tout en restant très (trop) importante.


En sais tu davantage sur ce que les Allemands ont mis en place comme nouvelles centrales à charbon ? Parce qu’en dehors des rares disposant de système CSS, je ne connais pas les marges.



J’étais tombé là dessus cet été sans plus d’info : https://trustmyscience.com/5-pourcent-centrales-electriques-monde-responsables-pres-75-pourcent-emissions-co2-secteur/

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Le stockage de l’électricité intermitante on va tous s’en payer un d’ici 2035 = véhicule électrique pour alimenter sa maison le soir : V2X. Les producteurs d’énergie vont pouvoir nous remercier… :8

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(reply:1906898:poulpe-des-bois)


Et nous rembourser l’usure des batteries des véhicules (nombre de charge/décharge limité) ?

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serpolet a dit:


Pour simplifier, ils ont d’énormes capacités de production ENR au nord (produisant souvent d’énormes excédents, qu’il faut écouler soit vers la France -là aussi contrairement aux idées reçues- soit vers les pays frontaliers de l’est, quitte à pratiquer des prix négatifs), et beaucoup d’industries énergivores au sud (Bavière), qui tiennent à leurs centrales à charbon pour conforter leur alimentation électrique. Ça peut expliquer en partie la difficulté qu’ont les Allemands à “sortir du charbon”, tout en ayant réduit sa part. Il y a eu des confusions dans le grand public, car les Allemands construisent encore des centrales à charbon, mais pour remplacer des anciennes, plus polluantes. Ça n’augmente pas la part globale du charbon, qui diminue régulièrement, tout en restant très (trop) importante.


C’est en effet une des grosses problématiques à laquelle fait face l’Allemagne et qui montre le complexité de mise en œuvre de leur solution.



Après, je ne dirais pas que le réseau allemand est de mauvaise qualité.
Les centres industriels se sont développés principalement dans l’ouest et le sud du pays proches des mines situées historiquement dans ces régions. Le réseau a donc été construit autour de cela (en schématisé).
Et maintenant, ils se retrouvent avec en effet une énorme production située dans le nord alors que la consommation est dans le sud/ouest. Par ailleurs, les ENRi fonctionnant par pics, le dimensionnement des lignes HT doit être revus afin de permettre de faire passer des pics de puissance plus important.



Pour les importations côté Français, hors période hivernale, on importe depuis l’Allemagne mais souvent à tarif compétitif (voir en étant payé) et en même temps, on en profite pour vendre le surplus à l’Espagne et l’Italie qui sont principalement dépendantes de la France pour leurs importations et dont les cours du marché varient moins que celui de l’Allemagne qui varie très fortement. (c’est aussi visible sur Eco2mix)

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azurief a dit:


Après, je ne dirais pas que le réseau allemand est de mauvaise qualité.


oui, je me suis mal exprimé ; je voulais dire moins efficace que le nôtre.

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(reply:1906898:poulpe-des-bois)


Oui avec de l’harmonisation de borne et de l’iot la nuit les parkings pourraient delester/reinjecter. C’est même très loin d’être irréaliste.

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(reply:1907328:Idiogène)


Ne pas oublier dans l’équation : les véhicules qui doivent avoir cette capacité (seuls les véhicules équipés d’une prise Chademo en sont capables et ce standard est abandonné en Europe) + la nécessité de changer le standard de recharge lente qui équipe tous les VE (il faut abandonner la prise T2 qui est le standard depuis 2015) avec les impacts sur l’écosystème (câble/borne/VE).

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En fait la prise importe peu : c’est un problème de droit contractuel et de norme. Le détail du comment c’est après.
Comme pour l’usb.

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(reply:1907499:Idiogène)


Mes excuses, je voulais parler du mode de recharge (mode 23) et pas de la prise (association trop rapide).



Actuellement, il n’y a aucune norme permettant le V2G en AC depuis un VE. Il n’y a que le Chademo et la nouvelle version du CCS qui prévoit le V2G, dans les deux via du courant DC.



Le seul véhicule récent qui permet de faire du V2M c’est la KIA EV6/Ionic 5 via un accessoire propriétaire qui met à disposition une prise Shuko.



Et après il y a les habitudes. Les VE sont souvent branchés la nuit et avec les nouvelles autonomies, ce n’est pas plus de 1 à 2 fois par semaine.



Je reste donc très dubitatif sur sa mise en œuvre effective sachant que ça existe depuis 10 ans avec les Nissan Leaf et leur prise Chademo et que quasi aucun propriétaire de ses véhicules ne l’utilise.
Personnellement, je ne l’utiliserai pas même si mon e-Up le permettait.



Ptet dans le cadre de flotte de VE, si les sociétés investissent dans l’infrastructure.

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azurief a dit:


Le seul véhicule récent qui permet de faire du V2M c’est la KIA EV6/Ionic 5 via un accessoire propriétaire qui met à disposition une prise Shuko.


L’accessoire n’est de série que sur le plus haut de gamme avec l’option toit solaire de la ioniq5 en plus. Pour les autres, je n’ai même pas été informé par Hyundai de la dispo / du cout lors de ma commande du véhicule. Donc autant dire que ça va être très très confidentiel dans l’immédiat.

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On est d’accord.
Sur le V2G, la problématique est que rien dans l’infrastructure qui est actuellement en train d’être mise en place n’est prête pour : les toutes nouvelles plateformes de VE qui viennent de sortir ne le supporte pas, la norme n’existe pas et les infrastructures de recharge (bornes pour les particuliers qui investissent dedans et bornes de recharge rapide sur les voies) ne le supportent pas.



Donc, à minima, pas avant 10 ans, je pense et faudrait qu’il y ait un réel intérêt (économique) pour les propriétaires à utiliser leur VE ainsi.

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serpolet a dit:


Ce raisonnement ne tient pas compte du fait que sur notre territoire, ou notre domaine maritime, il y a toujours du vent quelque part… Ce commentaire est bien argumenté : au moins, on peut discuter ; ça change du sempiternel (et faux) “les Allemands ont remplacé le nucléaire par le charbon”…


Tu parles du foisonnement, ça fait un mois qu’on le cherche le foisonnement… Si tu veux voir à quoi ressemble la production éolienne européenne en 2019, à ça



Je sais pas si on peut vraiment parler de foisonnement.

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azurief a dit:



Et après il y a les habitudes. Les VE sont souvent branchés la nuit et avec les nouvelles autonomies, ce n’est pas plus de 1 à 2 fois par semaine.



Ptet dans le cadre de flotte de VE, si les sociétés investissent dans l’infrastructure.



Donc, à minima, pas avant 10 ans, je pense et faudrait qu’il y ait un réel intérêt (économique) pour les propriétaires à utiliser leur VE ainsi.


On en revient au problème du réseau : un réseau public et rigide géré selon son 50hz avec une faible automatisation ne tolérerait pas qu’on y réinjecte du courant à la volée.



En revanche il faudrait arrêter de raconter n’importe quoi sur le stockage ENR et être cohérent en termes d’efficacité structurelle : dépenser des milliards d’euros en stockage industriel à brancher au mastodonte ou bien utiliser le même type de stockage mais à 95% et 100% de son temps de possession privé c’est de facto des milliards d’euros pour les propriétaires de VE qui lorsqu’ils garent leur véhicule ne perdent rien (on verra après si la taxe foncière des voisins rapportée au kw/h rembourse le stationnement )



Le problème c’est qu’en France et ailleurs, pigritia est regina.

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(quote:1907635:Idiogène)
On en revient au problème du réseau : un réseau public et rigide géré selon son 50hz avec une faible automatisation ne tolérerait pas qu’on y réinjecte du courant à la volée.


Tout réseau électrique tolère assez mal qu’on y injecte un pseudo 50 Hz tout pourri, surtout quand il faut équilibrer des millions de producteurs microscopiques avec une production variable.




En revanche il faudrait arrêter de raconter n’importe quoi sur le stockage ENR et être cohérent en termes d’efficacité structurelle : dépenser des milliards d’euros en stockage industriel à brancher au mastodonte ou bien utiliser le même type de stockage mais à 95% et 100% de son temps de possession privé c’est de facto des milliards d’euros pour les propriétaires de VE qui lorsqu’ils garent leur véhicule ne perdent rien (on verra après si la taxe foncière des voisins rapportée au kw/h rembourse le stationnement )


kWh nondidiou !



Personne ne défend du stockage industriel à des milliards. Il y a principalement 2 visions antagonistes :




  • celle qui considère qu’on sait faire du bas carbone en combinant nucléaire, hydraulique et une proportion raisonnable de PV et d’éolien (de l’ordre de 30%, plus si on a bcp de stockage long terme, i.e. STEP) avec un backup pour les pointes.

  • celle qui considère qu’on peut faire du 100% renouvelable en se basant sur des promesses technologiques non concrétisées (des protos de labo, des démonstrateurs dont on ignore tout de la scalabilité, etc.)



Quant au stockage et à la production perso, c’est à peu près le pire système (économiquement et techniquement) qu’on puisse proposer :




  • le dimensionnement d’un réseau pour tout le monde est largement inférieur à la somme des dimensionnements de chaque habitation

  • tu ne peux toujours rien garantir à ton habitant (pas de soleil = zéro production, quelque soit la puissance installée)

  • si le VE sert de stockage, ça veut dire qu’il est à la maison la journée (sinon il ne stocke pas puisqu’il n’est pas raccordé aux panneaux), ou alors qu’il faut également un moyen de production diurne localisé vers les véhicules. Ou alors tu réinjectes sur le réseau, mais il te faut un réseau stable donc d’autres moyens de production garantie également.

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(quote:1907635:Idiogène)
En revanche il faudrait arrêter de raconter n’importe quoi sur le stockage ENR et être cohérent en termes d’efficacité structurelle : dépenser des milliards d’euros en stockage industriel à brancher au mastodonte ou bien utiliser le même type de stockage mais à 95% et 100% de son temps de possession privé c’est de facto des milliards d’euros pour les propriétaires de VE qui lorsqu’ils garent leur véhicule ne perdent rien (on verra après si la taxe foncière des voisins rapportée au kw/h rembourse le stationnement)


Les milliards en stockage industriel à dépenser c’est nécessaire pour les ENRi quand on veut qu’elles deviennent la principale source, pas spécialement pour le mastodonte actuel. :)



Les gens accepteront la contrainte et l’impact sur leur véhicule (usure batterie) si ils peuvent le faire facilement (véhicule disponible, infrastructure disponible sur leur lieu de travail ou véhicule à domicile pendant la journée) et si cela a un intérêt quelconque pour eux (contrepartie financière à l’usure prématurée de la batterie, ou pour l’acceptation de la perte d’autonomie pouvant limiter leur déplacement, etc…).



Dans tous les cas, on ne peut pas avoir un système à l’échelle d’un pays dont le bon fonctionnement est dépendant du bon vouloir des gens. Ce n’est pas pour rien que la production s’est toujours en majorité adaptée à la consommation et pas l’inverse.



D’ailleurs, ceux qui travaillent sur les plans énergie ne sont pas fous (que ce soit ceux pour du 100% ENR type ADEME 2015, ou non) : le V2G n’est pas pris en compte dans leurs plans car trop incertain.

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deathscythe0666 a dit:


Tout réseau électrique tolère assez mal qu’on y injecte un pseudo 50 Hz tout pourri, surtout quand il faut équilibrer des millions de producteurs microscopiques avec une production variable.


Ah mais je ne dis pas le contraire !




kWh nondidiou !


certes.




Personne ne défend du stockage industriel à des milliards. Il y a principalement 2 visions antagonistes :


Si : on veut des VE.
Mais comme on se limite à de l’electricité finale on ne rappelle pas qu’il est possible d’utiliser ces mêmes batteties pour le réseau public. Soit de la primaire.





  • celle qui considère qu’on sait faire du bas carbone en combinant nucléaire, hydraulique et une proportion raisonnable de PV et d’éolien (de l’ordre de 30%, plus si on a bcp de stockage long terme, i.e. STEP) avec un backup pour les pointes.


Oui mais c’est pas fait pour !





  • celle qui considère qu’on peut faire du 100% renouvelable en se basant sur des promesses technologiques non concrétisées (des protos de labo, des démonstrateurs dont on ignore tout de la scalabilité, etc.)


Qui y croit ? Moi pas.




Quant au stockage et à la production perso, c’est à peu près le pire système (économiquement et techniquement) qu’on puisse proposer :




  • le dimensionnement d’un réseau pour tout le monde est largement inférieur à la somme des dimensionnements de chaque habitation


C’est matériellement faux. Tu oublies les supports et les linéaires.





  • tu ne peux toujours rien garantir à ton habitant (pas de soleil = zéro production, quelque soit la puissance installée)


C’est faux. Mais tu dois accepter d’anticiper tous les paramètres en conditions réelles. (en vrai c’est fastoche)
L’avantage c’est qu’on a plus besoin de recherche spéciale ou d’innovation aujourd’hui : le gisement tu l’as grace aux satellites et agences gouvernementales.



Après on est d’accord il faut plus de panneaux/éoliennes pour lisser. Et du srockage, évidemment.





  • si le VE sert de stockage, ça veut dire qu’il est à la maison la journée (sinon il ne stocke pas puisqu’il n’est pas raccordé aux panneaux), ou alors qu’il faut également un moyen de production diurne localisé vers les véhicules. Ou alors tu réinjectes sur le réseau, mais il te faut un réseau stable donc d’autres moyens de production garantie également.


Coût de la ligne chez soi - (moins) coût de la réinjection.
C’est tenable en périurbain. Mais pas partout et pour tout le monde oui.




azurief a dit:


Les milliards en stockage industriel à dépenser c’est nécessaire pour les ENRi quand on veut qu’elles deviennent la principale source, pas spécialement pour le mastodonte actuel. :)


Oui.




Les gens accepteront la contrainte et l’impact sur leur véhicule (usure batterie) si ils peuvent le faire facilement (véhicule disponible, infrastructure disponible sur leur lieu de travail ou véhicule à domicile pendant la journée) et si cela a un intérêt quelconque pour eux (contrepartie financière à l’usure prématurée de la batterie, ou pour l’acceptation de la perte d’autonomie pouvant limiter leur déplacement, etc…).


En périurbain c’est tenable à première vue.




Dans tous les cas, on ne peut pas avoir un système à l’échelle d’un pays dont le bon fonctionnement est dépendant du bon vouloir des gens. Ce n’est pas pour rien que la production s’est toujours en majorité adaptée à la consommation et pas l’inverse.


Ah mais c’est bien le problème : on te répète tous les jours qu’il faut faire des économies d’énergie.
On voit que ces feignasses de marketeux payent les travaux et investissements.




D’ailleurs, ceux qui travaillent sur les plans énergie ne sont pas fous (que ce soit ceux pour du 100% ENR type ADEME 2015, ou non) : le V2G n’est pas pris en compte dans leurs plans car trop incertain.


Wait n see. :D

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(quote:1907736:Idiogène)
C’est faux. Mais tu dois accepter d’anticiper tous les paramètres en conditions réelles. (en vrai c’est fastoche) L’avantage c’est qu’on a plus besoin de recherche spéciale ou d’innovation aujourd’hui : le gisement tu l’as grace aux satellites et agences gouvernementales.


Moi l’auto-prod auto-consommée j’y crois bcp aussi. Mais par contre il faudra effectivement , même avec le stockage, accepter de ne plus utiliser l’énergie comme actuelle, cad comme l’eau du robinet: Il faudra être bcp plus fort sur l’effacement des conso non essentielles. Apprendre à faire des machines à laver quand il fait soleil, au lieu de les faire la nuit, pour simplifier.
Et pareil pour les industries.



Les VE pourraient aider au stockage si effectivement il y avait le V2G mais effectivement on y est pas. Et d’après ce que j’avais entendu, on y sera pas avant longtemps car c’est pas du tout l’intéret d’EDF (tant technique que politique) d’avoir trop de gens en autoconso+stockage , eux qui vendent des réacteurs et une grid en étoile depuis ces centrales , c’est un changement de logique de pensée qu’une institution comme EDF peux pas faire.

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(quote:1907736:Idiogène)
Si : on veut des VE. Mais comme on se limite à de l’electricité finale on ne rappelle pas qu’il est possible d’utiliser ces mêmes batteties pour le réseau public. Soit de la primaire.


Le VE, c’est pas le stockage stationnaire dont a besoin ta baraque auto suffisante/auto consommante, puisque par nature, il est mobile et ne sera pas nécessairement présent au moment où tu voudrais t’en servir comme stockage.




Oui mais c’est pas fait pour !


Qu’est-ce qui n’est pas fait pour ? C’est un mix dont on sait qu’il marche, il existe déjà.




C’est matériellement faux. Tu oublies les supports et les linéaires.


Ça veut rien dire ça. Si tu fais de l’autoconsommation en partant du principe que chacun est autosuffisant (donc en autarcie), tu as besoin de dimensionner chaque foyer pour assurer sa propre pointe, c’est-à-dire si on part sur un usage tout électrique (décarbonation, donc pas de chauffage gaz/fioul, ni de bagnole fumante), tu as a minima besoin d’une puissance crête de 9 kW, probablement plus mais disons 9. Tu fais ça sur 30000000 de logements, ça fait une puissance installée de 270 GW, soit 2.5 fois ce qu’on a actuellement. En je n’ai pas considéré les 20% de résidences secondaires, ni les locaux professionnels.




C’est faux. Mais tu dois accepter d’anticiper tous les paramètres en conditions réelles. (en vrai c’est fastoche) L’avantage c’est qu’on a plus besoin de recherche spéciale ou d’innovation aujourd’hui : le gisement tu l’as grace aux satellites et agences gouvernementales.



Après on est d’accord il faut plus de panneaux/éoliennes pour lisser. Et du srockage, évidemment.


Et ça coûte un bras (économiquement et environnementalement)




Coût de la ligne chez soi - (moins) coût de la réinjection. C’est tenable en périurbain. Mais pas partout et pour tout le monde oui.


Si tu maintiens un réseau, autant maintenir le modèle actuel, qui est plus efficace.




En périurbain c’est tenable à première vue.


Tu veux dire que des possesseurs de VE accepteraient en masse de dégrader leur usage du véhicule (notamment de ne pas garantie leur autonomie au démarrage) alors que l’argument principal contre le VE c’est “Ah ouais, mais en VE je peux pas faire 900 bornes d’une traite comme en mazout” ?




Ah mais c’est bien le problème : on te répète tous les jours qu’il faut faire des économies d’énergie. On voit que ces feignasses de marketeux payent les travaux et investissements.


Économiser l’énergie est une chose, avoir de l’électricité qui arrive dans ton ampoule au moment où tu appuies l’interrupteur, c’est une autre chose.




Wait n see. :D


Je sens qu’on va bien rire quand le rapport de RTE va sortir…

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deathscythe0666 a dit:


Le VE, c’est pas le stockage stationnaire dont a besoin ta baraque auto suffisante/auto consommante, puisque par nature, il est mobile et ne sera pas nécessairement présent au moment où tu voudrais t’en servir comme stockage.


Cela dépend énormément de la courbe de charge envisagée ou disponnible.
Mon exemple était plus tourné vers le scénario 10km/jour.




Qu’est-ce qui n’est pas fait pour ? C’est un mix dont on sait qu’il marche, il existe déjà.


Marche arrière…




Ça veut rien dire ça. Si tu fais de l’autoconsommation en partant du principe que chacun est autosuffisant (donc en autarcie), tu as besoin de dimensionner chaque foyer pour assurer sa propre pointe, c’est-à-dire si on part sur un usage tout électrique (décarbonation, donc pas de chauffage gaz/fioul, ni de bagnole fumante), tu as a minima besoin d’une puissance crête de 9 kW, probablement plus mais disons 9. Tu fais ça sur 30000000 de logements, ça fait une puissance installée de 270 GW, soit 2.5 fois ce qu’on a actuellement. En je n’ai pas considéré les 20% de résidences secondaires, ni les locaux professionnels.


Tu raisonnes en ne tenant pas compte du gisement, de la contingence parcellaire, des mésusages de l’électricité et sans cogénérations diverses.

D’autre part personne n’est en autarcie. Bercy fait payer tout le monde.




Et ça coûte un bras (économiquement et environnementalement)


Dans un marché de l’énergie non piloté et faussé par des hiérarchies ou des truismes, oui.




Si tu maintiens un réseau, autant maintenir le modèle actuel, qui est plus efficace.


Pas démontré.
Le COP d’une PAC sert justement à masquer ce problème de mauvaise gestion territorialisée donc on a demandé à la RT de plus ou moins tricher avec l’élec, les DPE c’est une bouffonnerie identique.
Pour rappel c’est x2,3 entre elec primaire et finale.




Tu veux dire que des possesseurs de VE accepteraient en masse de dégrader leur usage du véhicule (notamment de ne pas garantie leur autonomie au démarrage) alors que l’argument principal contre le VE c’est “Ah ouais, mais en VE je peux pas faire 900 bornes d’une traite comme en mazout” ?


C’est le constructeur qui paye : en aucune façon il ne te fera profiter de son pack de batterie. C’est la logique du closed hardware. Il suffit de voir les freins au rétrofit pour comprendre la douleur des usagers qui pensent déjà rouler en VE au prix réel.




Économiser l’énergie est une chose, avoir de l’électricité qui arrive dans ton ampoule au moment où tu appuies l’interrupteur, c’est une autre chose.


C’est pas moi qui parle de facteur de charge. hein…




Je sens qu’on va bien rire quand le rapport de RTE va sortir…


RTE fait le boulot qu’on lui demande de produire. On va donc sagement attendre 2050 pour voir comment qu’on aura fait (a priori c’est mal engagé…).




OB a dit:


Moi l’auto-prod auto-consommée j’y crois bcp aussi. Mais par contre il faudra effectivement , même avec le stockage, accepter de ne plus utiliser l’énergie comme actuelle, cad comme l’eau du robinet: Il faudra être bcp plus fort sur l’effacement des conso non essentielles. Apprendre à faire des machines à laver quand il fait soleil, au lieu de les faire la nuit, pour simplifier. Et pareil pour les industries.


J’y arrive…



Sinon toutes les M.A.L peuvent se brancher sur l’eau chaude.
C’est plus pertinent tout mode d’alimentation confondus (par exemple heures creuses).




Les VE pourraient aider au stockage si effectivement il y avait le V2G mais effectivement on y est pas. Et d’après ce que j’avais entendu, on y sera pas avant longtemps car c’est pas du tout l’intéret d’EDF (tant technique que politique) d’avoir trop de gens en autoconso+stockage , eux qui vendent des réacteurs et une grid en étoile depuis ces centrales , c’est un changement de logique de pensée qu’une institution comme EDF peux pas faire.


Le code civil dans les toilettes ça n’aide pas. C’est tout juste si on a de l’elec pour traiter les eaux claires et vannes alors envisager du stockage on nagerait en pleine raison voyons. :ouioui:

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(quote:1907991:Idiogène)
Cela dépend énormément de la courbe de charge envisagée ou disponnible. Mon exemple était plus tourné vers le scénario 10km/jour.


Des gens qui achètent un VE pour faire 10kms/jour (soit 3500kms par an), y’en a très peu… Vu le prix, ça se rentabilise à l’utilisation.



Et d’un point de vue écologique, c’est un peu une hérésie, surtout avec la disponibilité des VAE. D’ailleurs, dans cette situation, chez les jeunes, c’est souvent le choix (intelligent) qui est fait : achat d’un VAE + location ou achat d’une vieille thermique d’occasion pas chère pour les quelques gros déplacements.




Dans un marché de l’énergie non piloté et faussé par des hiérarchies ou des truismes, oui.


Tu parles du marché où certaines énergies “pas chères” sont subventionnées, avec un prix de vente garanti pendant 15 ans, auxquelles on donne la priorité sur le réseau et pour lesquelles on met en place des obligations d’achat? :D




C’est tout juste si on a de l’elec pour traiter les eaux claires et vannes alors envisager du stockage on nagerait en pleine raison voyons. :ouioui:


On est si proche de la coupure d’électricité? Sources?

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azurief a dit:


Des gens qui achètent un VE pour faire 10kms/jour (soit 3500kms par an), y’en a très peu… Vu le prix, ça se rentabilise à l’utilisation.


Cela reste la cible économique en remplacement total d’une thermique qui va logiquement surconsommer en mode urbain.




Et d’un point de vue écologique, c’est un peu une hérésie, surtout avec la disponibilité des VAE. D’ailleurs, dans cette situation, chez les jeunes, c’est souvent le choix (intelligent) qui est fait : achat d’un VAE + location ou achat d’une vieille thermique d’occasion pas chère pour les quelques gros déplacements.


Oui ça me va aussi. Bien que les scoot electriques resent l’objectif numéro 1 dans le cas du déplacement individuel court.




Tu parles du marché où certaines énergies “pas chères” sont subventionnées, avec un prix de vente garanti pendant 15 ans, auxquelles on donne la priorité sur le réseau et pour lesquelles on met en place des obligations d’achat? :D


Mais oui.
Il n’y a aucune raison d’obliger un acteur à acheter de l’énergie si tout le monde participe au prorata de ses bénéfices.
Mais il faut aussi tenir compte des subventions politiques accordées : elles n’ont curieusement pas de prix !
Donc on est encore dans l’arrangement unilatéral auquel les parties civiles sont réputées inexistantes par contrat pseudo-social. Et dire qu’après c’est “la faute des soviets et de leur gaz”.
Comme bien souvent : “c’est celui qui dit qui l’est.”




On est si proche de la coupure d’électricité? Sources?


Ah mais ça va arriver, la source, par définition. :D
Non blague à part j’ai pas creusé au global, je vois juste que la station de relevage sur laquelle je suis avec mes voisins coupe assez souvent…

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(quote:1908224:Idiogène)



Ah mais ça va arriver, la source, par définition. :D Non blague à part j’ai pas creusé au global, je vois juste que la station de relevage sur laquelle je suis avec mes voisins coupe assez souvent…


En revanche récuperer le méthane pour faire tourner ces installations de traitement de l’eau n’est pas techniquement hors de portée. Cela diminuerait le coût d’import en electricité pas souvent évident en rase campagne..

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