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azurief

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40 commentaires

Le 19/10/2024 à 14h 09

AH bon, les centrales actuelles sont risquées ?

Comme à peu près tout dans ce bas monde.

Le 17/10/2024 à 13h 42

Il y a quelques sociétés comme Naarea, Nuward, Newcleo, etc qui ont des projets en France.

Le 17/10/2024 à 13h 38

Le problème, c’est que la réglementation autour de la sûreté des réacteurs à sels fondus n’existe pas.

Donc ça va être compliqué et coûteux (en temps a minima, mais le temps c’est de l’argent) avant de voir ce type de réacteur en production (autre que quelques protos).
Il va falloir construire cette réglementation avec les exigences de sûreté devant être remplis, les tests et qualifications à réaliser, etc… qui n’ont rien a voir avec les réacteurs a eau légère ou les réacteurs à eau pressurisée.

Autant dire que pour des boites privées qui se lancent, il vaut mieux partir sur des réacteurs avec une technologie connue et validée, même si plus risquée.

Le 21/10/2022 à 20h 04


Cqoicebordel a dit:


Enfin, comparer Arianespace avec SpaceX me fera toujours rire. SpaceX fait dix lancements qui explosent “oh c’est normal, c’est SpaceX”. Par contre, si Ariane 6 rate son tout premier vol, c’est la cata.


De mémoire, il n’y a eu que deux échecs de Falcon 9 sur maintenant plus d’une centaine de lancements.



Après ce qui gêne par rapport à Ariane 6, c’est qu’au final, ce n’est rien de neuf et de révolutionnaire.



La plupart des technologies ont été reprises de lanceurs existants. Avec des améliorations mais ça reste basé sur des technologies existantes : les boosters sont repris de Vega, le premier étage est une optimisation de celui d’Ariane 5. Il n’y a guère que le moteur du deuxième étage qui est réellement nouveau.



Et le projet accumule les retards alors qu’au final ça devrait être « simple » : pour au final un lanceur qui est technologiquement déjà dépassé, donc commercialement peu intéressant entre tous les nouveaux acteurs présents sur les charges légères et SpaceX qui truste le reste du marché.

Le 10/01/2022 à 12h 36


marba a dit:


C’est n’importe quoi ce que tu dis. Ce qui émet du CO2 c’est pas moi sur internet, c’est les gros services type GAFAM.



marba a dit:


J’émets du CO2 comment en utilisant internet, explique moi ? J’utilise pas les gafam.


Parce que toute l’infra d’internet (routeurs, serveurs DNS, câbles réseaux, fibres à tous les niveaux, datacenter des FAI, datacenter des sites consultés autre que gafa) qui tournent h24 pour toi, c’est gratuit en émissions de CO2? La fabrication du matériel en Asie, son transport en Europe, la construction des infrastructures, l’énergie utilisée pour que ça tourne, le remplacement régulier du matériel, c’est gratuit en émissions de CO2 et en consommation de ressources?



Les PC/tablettes/portables des utilisateurs, c’est gratuit en termes d’impact (fabrication, import, utilisation)?



Et toutes ces dépenses pour… poster sur NXi. Si c’est pas du luxe…



C’est pas parce qu’en France, l’électricité est bas carbone qu’internet n’a pas d’impact… et tout mettre sur le dos des Gafam, elles ont bon dos…



https://fr.statista.com/infographie/19739/empreinte-carbone-internet-et-univers-numerique-mondial-emission-de-co2/



En France, l’impact des data centers (gafam inclus) c’est 15% des émissions de CO2. Le réseau 22%, les utilisateurs 63%…



Oui tu émets du CO2 en utilisant Internet.
Faut être un peu cohérent quand même.

Le 09/01/2022 à 17h 59


marba a dit:


Ne déforme pas ce que j’ai dit. Et les efforts et sacrifices envisagés sont clairement insuffisants. Il ne faut pas juste réduire, il faut arrêter. Toutes les demi-mesures sont du foutage de gueule.


Vu qu’Internet représente maintenant 4 à 5% des émissions de CO2 à l’échelle mondiale, en constante augmentation, soit plus que le transport aérien, selon ton raisonnement, il est urgent de couper Internet (et tes posts). :non:



Car dans les faits, on vivait très bien sans Internet, et même l’informatique, il y a à peine 2530 ans. C’est clairement pas une nécessité au vue de toute l’industrie (principalement en Asie) qu’il y’a derrière.
Donc, on peut considérer ça comme du luxe qui n’est pas nécessaire pour vivre une vie normale (toujours selon ton raisonnement). J’ai bon? :D

Le 17/10/2021 à 08h 38


(quote:1907991:Idiogène)
Cela dépend énormément de la courbe de charge envisagée ou disponnible. Mon exemple était plus tourné vers le scénario 10km/jour.


Des gens qui achètent un VE pour faire 10kms/jour (soit 3500kms par an), y’en a très peu… Vu le prix, ça se rentabilise à l’utilisation.



Et d’un point de vue écologique, c’est un peu une hérésie, surtout avec la disponibilité des VAE. D’ailleurs, dans cette situation, chez les jeunes, c’est souvent le choix (intelligent) qui est fait : achat d’un VAE + location ou achat d’une vieille thermique d’occasion pas chère pour les quelques gros déplacements.




Dans un marché de l’énergie non piloté et faussé par des hiérarchies ou des truismes, oui.


Tu parles du marché où certaines énergies “pas chères” sont subventionnées, avec un prix de vente garanti pendant 15 ans, auxquelles on donne la priorité sur le réseau et pour lesquelles on met en place des obligations d’achat? :D




C’est tout juste si on a de l’elec pour traiter les eaux claires et vannes alors envisager du stockage on nagerait en pleine raison voyons. :ouioui:


On est si proche de la coupure d’électricité? Sources?

Le 14/10/2021 à 19h 35


(quote:1907635:Idiogène)
En revanche il faudrait arrêter de raconter n’importe quoi sur le stockage ENR et être cohérent en termes d’efficacité structurelle : dépenser des milliards d’euros en stockage industriel à brancher au mastodonte ou bien utiliser le même type de stockage mais à 95% et 100% de son temps de possession privé c’est de facto des milliards d’euros pour les propriétaires de VE qui lorsqu’ils garent leur véhicule ne perdent rien (on verra après si la taxe foncière des voisins rapportée au kw/h rembourse le stationnement)


Les milliards en stockage industriel à dépenser c’est nécessaire pour les ENRi quand on veut qu’elles deviennent la principale source, pas spécialement pour le mastodonte actuel. :)



Les gens accepteront la contrainte et l’impact sur leur véhicule (usure batterie) si ils peuvent le faire facilement (véhicule disponible, infrastructure disponible sur leur lieu de travail ou véhicule à domicile pendant la journée) et si cela a un intérêt quelconque pour eux (contrepartie financière à l’usure prématurée de la batterie, ou pour l’acceptation de la perte d’autonomie pouvant limiter leur déplacement, etc…).



Dans tous les cas, on ne peut pas avoir un système à l’échelle d’un pays dont le bon fonctionnement est dépendant du bon vouloir des gens. Ce n’est pas pour rien que la production s’est toujours en majorité adaptée à la consommation et pas l’inverse.



D’ailleurs, ceux qui travaillent sur les plans énergie ne sont pas fous (que ce soit ceux pour du 100% ENR type ADEME 2015, ou non) : le V2G n’est pas pris en compte dans leurs plans car trop incertain.

Le 14/10/2021 à 15h 55

On est d’accord.
Sur le V2G, la problématique est que rien dans l’infrastructure qui est actuellement en train d’être mise en place n’est prête pour : les toutes nouvelles plateformes de VE qui viennent de sortir ne le supporte pas, la norme n’existe pas et les infrastructures de recharge (bornes pour les particuliers qui investissent dedans et bornes de recharge rapide sur les voies) ne le supportent pas.



Donc, à minima, pas avant 10 ans, je pense et faudrait qu’il y ait un réel intérêt (économique) pour les propriétaires à utiliser leur VE ainsi.

Le 14/10/2021 à 12h 15


(reply:1907499:Idiogène)


Mes excuses, je voulais parler du mode de recharge (mode 23) et pas de la prise (association trop rapide).



Actuellement, il n’y a aucune norme permettant le V2G en AC depuis un VE. Il n’y a que le Chademo et la nouvelle version du CCS qui prévoit le V2G, dans les deux via du courant DC.



Le seul véhicule récent qui permet de faire du V2M c’est la KIA EV6/Ionic 5 via un accessoire propriétaire qui met à disposition une prise Shuko.



Et après il y a les habitudes. Les VE sont souvent branchés la nuit et avec les nouvelles autonomies, ce n’est pas plus de 1 à 2 fois par semaine.



Je reste donc très dubitatif sur sa mise en œuvre effective sachant que ça existe depuis 10 ans avec les Nissan Leaf et leur prise Chademo et que quasi aucun propriétaire de ses véhicules ne l’utilise.
Personnellement, je ne l’utiliserai pas même si mon e-Up le permettait.



Ptet dans le cadre de flotte de VE, si les sociétés investissent dans l’infrastructure.

Le 14/10/2021 à 05h 08


(reply:1907328:Idiogène)


Ne pas oublier dans l’équation : les véhicules qui doivent avoir cette capacité (seuls les véhicules équipés d’une prise Chademo en sont capables et ce standard est abandonné en Europe) + la nécessité de changer le standard de recharge lente qui équipe tous les VE (il faut abandonner la prise T2 qui est le standard depuis 2015) avec les impacts sur l’écosystème (câble/borne/VE).

Le 13/10/2021 à 16h 13


serpolet a dit:


Pour simplifier, ils ont d’énormes capacités de production ENR au nord (produisant souvent d’énormes excédents, qu’il faut écouler soit vers la France -là aussi contrairement aux idées reçues- soit vers les pays frontaliers de l’est, quitte à pratiquer des prix négatifs), et beaucoup d’industries énergivores au sud (Bavière), qui tiennent à leurs centrales à charbon pour conforter leur alimentation électrique. Ça peut expliquer en partie la difficulté qu’ont les Allemands à “sortir du charbon”, tout en ayant réduit sa part. Il y a eu des confusions dans le grand public, car les Allemands construisent encore des centrales à charbon, mais pour remplacer des anciennes, plus polluantes. Ça n’augmente pas la part globale du charbon, qui diminue régulièrement, tout en restant très (trop) importante.


C’est en effet une des grosses problématiques à laquelle fait face l’Allemagne et qui montre le complexité de mise en œuvre de leur solution.



Après, je ne dirais pas que le réseau allemand est de mauvaise qualité.
Les centres industriels se sont développés principalement dans l’ouest et le sud du pays proches des mines situées historiquement dans ces régions. Le réseau a donc été construit autour de cela (en schématisé).
Et maintenant, ils se retrouvent avec en effet une énorme production située dans le nord alors que la consommation est dans le sud/ouest. Par ailleurs, les ENRi fonctionnant par pics, le dimensionnement des lignes HT doit être revus afin de permettre de faire passer des pics de puissance plus important.



Pour les importations côté Français, hors période hivernale, on importe depuis l’Allemagne mais souvent à tarif compétitif (voir en étant payé) et en même temps, on en profite pour vendre le surplus à l’Espagne et l’Italie qui sont principalement dépendantes de la France pour leurs importations et dont les cours du marché varient moins que celui de l’Allemagne qui varie très fortement. (c’est aussi visible sur Eco2mix)

Le 13/10/2021 à 05h 48


serpolet a dit:


Ce raisonnement ne tient pas compte du fait que sur notre territoire, ou notre domaine maritime, il y a toujours du vent quelque part…


Oui, il s’agit du foisonnement.



On peut voir à quel point ce phénomène est effectif en France en allant sur le site eco2mix de RTE qui est passionnant pour ce genre d’analyse Eco2mix.



J’ai pris au hasard, la semaine dernière et la première semaine de janvier de cette année (en général des périodes où il y a de la demande) : si on regarde la puissance produite par l’éolien, c’est entre 1,5GW et 2,5GW en moyenne sur ces périodes, ce sur plusieurs jours de suite.



Pourtant, on a 18GW d’éolien installés en France avec un facteur de charge moyen de 30%, donc 6GW de puissance théorique disponible. Or la on est plutôt entre 8 et 13% de la puissance installée disponible. C’est pas nul donc mais on est 20% en dessous de la puissance moyenne à l’année à des moments où on a besoin que ça produise. Absence de production qu’il faut bien compenser par d’autre moyen.



C’est aussi intéressant de voir la production du solaire qui pique au moment où la consommation diminue pendant la journée, sur la semaine dernière, production donc pas très utile si on a pas de stockage associé.

Le 12/10/2021 à 21h 20


(quote:1906804:Idiogène)
Oui donc on a aucun suivi, aucune courbe de charge en sortie des installations… on a l’impression qu’on est en 1935 lorsqu’on lit le mot “pilotable” à propos d’un simple générateur. Je me répète : on parle de disponibilité.


Actuellement, encore une fois, lorsqu’une éolienne ne tourne pas par manque de vent ou qu’un panneau solaire ne produit pas la nuit, on peut être 2021 et avoir autant de suivi, autant de courbes de charge en sortie des installations que l’on veut, cela ne change rien au fait que cela ne produit pas alors qu’on en a besoin et qu’on ne peut strictement rien y faire.



A part démarrer d’autres moyens de production.




Pour le réseau public. En individuel il n’y a aucun black out.


L’individuel, c’est 35% de la consommation électrique du pays en France.
Ça fait 65% de la consommation qui sert à faire tourner l’économie du pays qui dépend entièrement du réseau public et qui n’aime pas du tout les black-out.



Et si il n’y a pas de black-out pour les individuels qui ont des PVs chez eux, c’est bien parce qu’ils sont raccrochés au réseau public qui prend le relais quand c’est nécessaire (hormis ceux qui sont en autonomie totale mais ils sont très peu justement à cause du coût).




Oui car aucun réseau électrique public alimenté par une source nucléaire ou fossile repose sur le principe du stock en énergie finale. On stock cependant le charbon et autres combustibles. Cela a AUSSI un coût…


Oui, car ce sont des moyens de production pilotables qui n’ont pas de période sans production au moment où il y a de la demande.



Ce stockage a un coût, en effet, mais qui est sans commune mesure par rapport à la problématique du stockage de l’électricité. Néanmoins, ce coût est bien pris en compte dans le prix de production de l’électricité du moyen de production associé. Et ce stockage est dimensionné pour pouvoir encaisser les hausses de demande (petit raté là concernant le gaz…).



La grosse différence entre les ENRi sans stockage, et le nucléaire/fossile, c’est que 60GW de nucléaire n’a pas besoin de backup en fossile pour avoir un système capable de produire ces 60GW quand la demande est là. En Allemagne, pour avoir un système fonctionnel capable de faire face à la demande, 120GW d’ENRi ont besoin de 50GW de fossile en backup (en plus des autres 50GW de production de base fossile/nucléaire).
Ça a un coût qu’on le veuille ou non.




Oui mais basé sur l’hypothèse d’un réseau qui n’est pas conçu pour. Donc très difficile à valider.


Le fait que le réseau ne soit pas conçu pour est un non-argument : c’est la situation telle qu’elle est.



Si il faut modifier le réseau pour gérer l’intermittence des ENRi et qu’il soit donc conçu pour (avec l’ajout de stockage à batterie/conversion gaz/STEP, avec la construction de nouvelles lignes HT capables d’encaisser le surplus de puissance des ENRi pendant les pics de production et de transporter l’énergie d’où elle est produite à son lieu de consommation, en devant mettre en place des smartgrid jusque chez le particulier pour pouvoir piloter la consommation et en effacer une partie), c’est encore un coût supplémentaire lié à la solution choisie qui doit être compté, surtout si les solutions concurrentes n’en ont pas besoin pour avoir un système fonctionnel car plus simple dans leur déploiement/positionnement géographique/fonctionnement.



Personnellement, j’aimerais déjà en France qu’on se concentre sur la fermeture des 8GW de centrales à charbon et à gaz qui servent à encaisser les pics de consommation et qui ne peuvent être absorbées par le nucléaire et l’hydraulique.



Là, les ENRi couplées à un indispensable stockage (à batterie, adapté pour les pics de consommation, et en power-to-gas pour l’intersaisonalité) peuvent être une solution intéressante. On a pas besoin de smartgrid, pas besoin d’effacement, etc… juste à prouver que le stockage peut fonctionner à cette échelle pour déjà remplacer 8 GW de fossile (ce qui n’est déjà pas une mince affaire vu la situation actuelle sur le sujet).



Ça aurait un coût certain mais cela participerait à décarbonner un peu plus notre production électrique, tout permettant de voir la faisabilité et le coût réel de la solution ENRi + stockage (éléments strictement inconnus à l’heure actuelle).



Mais fermer 1800MW de puissance quasi-décarbonnée et vouloir se débarrasser du nucléaire pour le remplacer par des ENRi sans stockage alors qu’on a encore 3 centrales à charbon toujours en fonctionnement qu’on arrive pas à fermer et 6GW de centrale à gaz fossile est un non-sens au vu de l’urgence actuelle.



De même pour les allemands qui ont préféré fermer 10GW de nucléaire depuis 10 ans plutôt que 10GW de charbon ou lignite (merci les émissions CO2 et la pollution…).

Le 12/10/2021 à 18h 38


Alxnd a dit:


Tu peux même monter 106% (le maxi théorique étant à 110%). Mais là on parle du rendement de la chaudière elle même.


En fait, les 106% de “rendement”, c’est un argument purement marketing car en physique un rendement supérieur à 100%, c’est impossible (même 100% est impossible, il y a toujours des pertes à la conversion).



Les 105-106% sont en fait le rapport entre le rendement de la chaudière à condensation (qui est à 95% environ) et celui d’une chaudière classique (qui est de l’ordre de 90%).
En faisant 0,950,90 on tombe à 1,05 environ. Schéma explicatif

Le 12/10/2021 à 17h 55


(quote:1906783:Idiogène)
Avec ou net de surfacturation sur ton seuil de retour sur investissement pour que l’installateur parte aux bahamas 2 fois/an ?


Aucune idée.



Par contre, dans les faits : les ENRi sont un système incomplet car non pilotable.
Afin que ce soit le cas, on doit forcément soit leur associer un système de stockage (ce qui n’est pas le cas actuellement), soit un backup classique (via du fossile, solution actuelle en Europe) qui permet de compenser l’absence de production des ENRi quand on en a besoin, soit accepter d’avoir des black-outs quand elles ne produisent pas.



Dans tous les cas, le coût du backup n’est pas pris en compte dans le coût des ENRi alors que ces énergies ne sont pas exploitables sans.



Ce n’est qu’un raisonnement logique basé sur des faits.




Il y a des coups de pied qui se perdent en ce moment, surtout en France…


C’est dommage d’en arriver à ce genre de commentaire même si vous n’êtes pas d’accord.

Le 12/10/2021 à 11h 29


(quote:1906512:Idiogène)
C’est du local. Comme pour toute autre source on va attendre de montrer que c’est bien pilotable puis généraliser.


Résumé : on verra plus tard.
En attendant le changement climatique, lui, il n’attend pas…




Oui on dit que c’est non nul dans un bilan mutualiste.


Et donc, l’intérêt dans le problème actuel? Les ordres de grandeur sont-ils adaptés à la problématique?




On peut aussi demander une participation financière à la suite du constat par la précédente que l’usage de l’énergie est globalement calqué sur “mettre gros papa dans grosse citerne”.


Ce qui n’est pas le cas actuellement et il n’est pas prévu que cela change.




C’est pas le but…


Pourtant c’est qu’il se passe dans les faits.




Fukushima était prédictible. :ouioui: C’est donc un éniemme faux problème : chaque transformation a ses problèmes.


Le lien avec le sujet actuel (qui est la stabilité du marché de l’énergie…) ?




Surprise, l’énergie a un coût.


En effet. La situation actuelle montre le vrai coût des ENRi.

Le 11/10/2021 à 18h 00


(quote:1906470:Idiogène)
Pas que… méthanes et ses Piles, micro-hydro entre autres nouvelles sources disponibles depuis peu


Quelle puissance installée? Quelle capacité de stockage installée? Actuellement? Dans 10 ans? Prévision de déploiement? Coût des solutions?




Combien d’ordiphones déjà ? Ah oui… on avait plus de place dans sa popoche que dans une armoire.


Comparer la problématique du stockage de l’électricité à l’échelle d’un pays avec le stockage des téléphones portables : 1 milliards de téléphone portable, c’est 6 min de stockage de la consommation électrique française.




Non, on oblige à enrichir le mix par des obligations d’achat.


Forcer à acheter de l’éolien ou du PV sans forcer les producteurs à installer du stockage, ça ne change strictement rien au problème. Ça change le mix en le carbonnant dans le cas français sans l’orienter vers une solution pérenne.



Suffit de voir la puissance installée des centrales pilotables en Allemagne, roi des ENRi qui ont été poussées à coût de subvention et d’obligation d’achat : elle n’a pas bougé d’un poil au niveau du fossile (90GW) alors que les allemands ont déployés plus de 120GW d’ENRi. Tout ce que ça prouve, c’est que déployer autant de puissance arrive difficilement à remplacer 10GW de nucléaire arrêté.




Personne ne déstabilise personne, ce n’est pas un concours de zob.


Un marché qui passe d’un coût de l’électricité négatif en milieu de journée à un coût de l’électricité deux fois supérieur en soirée est un marché instable : ce n’est pas un concours de zob, ce sont juste des faits.
Et la seule chose instable et non prédictive dans le système allemand, ce sont les ENRi.




C’est bien connu : l’Europe ne consomme jamais du gaz Russe. (oui la France fait partie de l’Europe)


L’Europe consomme du gaz (dont la France mais dans une moins grande mesure grâce à notre parc de production) : elle en consomme d’ailleurs de plus en plus, car partout où le nucléaire est arrêté pour être remplacé par de l’ENRi, on construit des centrales au gaz : suffit de voir l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la Belgique qui vient récemment d’annoncer la fermeture de ses centrales nucléaires, etc…
La situation actuelle d’explosion des coûts est pour une partie non négligeable liée à cette stratégie.

Le 11/10/2021 à 15h 35


(quote:1906431:Idiogène)
C’est invraisemblable. Des plans plausibles il en existe depuis 2015.


Rien n’est invraisemblable dans ce que dit deathscythe0666.
Les plans de 2015 qui poussent vers le renouvelable intermittents se basent tous sur une baisse de la consommation globale d’électricité (alors qu’on est en train d’électrifier le chauffage avec les PAC, les transports avec l’électrique, etc… RTE annonce une hausse de la conso de 50% en 2050…) et sur un développement des technologies de stockage qui n’existe pas.



Dans les faits actuellement, quel producteur d’ENRi installe un stockage suffisant pour alimenter le réseau pendant une semaine si son champ de PV ou d’éolienne ne produit rien (cas qui se produit très régulièrement) ?



Réponse : aucun. On laisse le soin à tous les autres (nucléaires, gaz, charbon, hydraulique) de s’adapter à la production des ENRs, en plus de devoir s’adapter à la demande. Bizarrement, si on imposait du stockage pour rendre les ENRi pilotables, je suis pas sûr que grand monde se serait lancer dans le business…



La situation actuelle est dû principalement à l’Allemagne et dans une moindre de mesure à l’Autriche qui sont parties dans cette voie. L’Allemagne déstabilise complètement le marché européen de l’électricité avec des périodes où on se retrouve avec un tarif négatif puis 12h plus tard un tarif au dessus de la moyenne… (ce qui pour le coup est bon pour EDF…).



Et cette année, entre la reprise économique et la très mauvaise météo pour la production d’ENRi (-10% sur la part du la production du premier semestre alors que la consommation a augmentée!) bah, les allemands ils consomment du gaz et du charbon à tout va, parce qu’il faut bien faire tourner le pays… les stocks se vident, et comme le gaz, il est russe…

Le 24/06/2021 à 21h 15

Bizarrement tous les graphiques fournis s’arrêtent environ à 2012.



La comparaison des données Hadcrut jusqu’en 2020 avec les prédictions de l’AR4 (modélisation de 2005) montrent un écart de 0,05/0,1 degrés entre les modèles et la réalité.



La période 2015-2020 de Hadcrut montre une compensation du hiatus de la fin des années 2000.

Le 24/06/2021 à 16h 58


CowKiller a dit:


On est plusieurs à élever le débat, on a répondu. On attend.


+1
Mais ton message sera probablement occulté, bizarrement. :roll:

Le 14/05/2021 à 16h 33

mais ce n’est pas la Falcon d’il y a une semaine qui est récupérée



je ne pense pas que SpaceX communique sur les durées de remise en état pour réutilisation



et j’ai l’impression, je peux me tromper, que si Starship arrive, c’est aussi parce qu’ils sont peut-être arrivé au bout d’une logique sur Falcon et qu’ils n’arriveront pas au rêve d’une fusée quasiment réutilisable dans l’heure (peut-être pas avec Starship non plus d’ailleurs)

Je sais bien que ce n’est pas la meme fusée chaque semaine, vu que ce booster n’a fait que 10 vols dans l’année (soit un vol tous les 1 mois et une semaine). :)



Je parlais du rythme de lancement général de Spacex, ces dernières semaines. Il y a un décollage quasi chaque semaine.



Meme si ils ne communiquent pas sur les durées de remise en état, il suffit de voir les dates de chaque vol d’un booster pour en avoir une idée.

Le 12/05/2021 à 11h 32

après, des lanceurs 100% réutilisables, on s’en est déjà approché avec la navette (qui reste parmi ce qu’on a fait de mieux) et c’était pas forcément très bon marché



je me demande si la loi de Pareto ne va pas rendre les coûts supplémentaires pour obtenir du 100%, tout simplement non rentables. On a déjà beaucoup de mal à estimer la rentabilité de la réutilisation actuelle.

La navette n’était que du semi récupérable. Y’avait quand même tout le « premier étage » qui était perdu, même si les boosters pouvaient être récupérés. Et les RS-25 étaient magnifiques mais très complexes comparés au Merlin. De même la vérification de la protection thermique de la navette était très longue et chaque tuile était quasiment unique… aucune industrialisation possible.



Pour la Falcon 9, 10 vols en un an, ça fait quand même un vol tous les 36 jours et ce de manière régulière. Si c’était coûteux et pas rentable de la remettre en état, ça prendrai probablement plus de temps que ça. Les deux sont souvent liés. Et je ne pense pas qu’on assisterait à autant de vols.



En ce moment, on voit quasiment un vol de Falcon 9 par semaine. Le rythme de lancement est assez hallucinant.

Le 06/05/2021 à 16h 50

C’est déjà un sacré challenge réussi. Ramener l’équivalent d’une Ariane 5 sur le ventre puis la faire se poser. Ça reste quand même épatant.



L’un des autres problèmes est la résistance d’un booster avec un starship par dessus lors de la phase de maxq.
Le booster (hors rattrapage au vol) en lui même ne paraît pas un trop gros challenge. Une falcon heavy a déjà 27 merlins fonctionnant de concert.

Le 05/05/2021 à 05h 24

L’UE (et en grande partie la France) finançant l’ensemble du programme de développement d’Ariane 6 estimé à 3,8 milliards d’euros, et 6 lancements étant planifiés pour des institutions européennes (pour le moment), l’UE paie donc un surcoût de 633 millions d’euros par vol à ArianeGroup.



En montant à 40 vols institutionnels, le surcoût par vol payé par l’Europe serait de 95 millions d’euros à ajouter au prix catalogue.

Le 03/04/2021 à 10h 59

secouss ne pense pas qu’un autre modèle de développement que celui de l’industrie spatiale traditionnelle fonctionne, et pense que SpaceX n’invente rien et ne fait rien de plus que le reste de l’industrie spatiale. C’est sa vision des choses, son point de vue, c’est tout.

Le 08/02/2021 à 11h 41

Faut bien réaliser 3 choses, déjà les salaires et les frais aux USA sont radicalement différent de ceux en europe (côut moindre en effet) ensuite l’acier inoxidable de space X est un alliage spécifique donc certes moins cher que les alliages d’aluminium mais pas “donné” non plus.
Enfin une fusée c’est aussi de nombreux autres équipements pas juste moteurs + reservoirs.



D’ailleurs il faut aussi prendre en compte les soudures réalisée par du personnel formé et qualifié (pas simple à trouver) et qui doivent touuuutes être controlées.
Encore une fois le “c’est pas si cher” est uniquement basé sur les “on dit” de spaceX. Pas de chiffres, jamais, et de toute manière n’oublie pas que Space X est pas du tout soumis à des problèmes de budget.



Donc ça reste cher, et complexe. C’est un immense défi c’est certain mais il faut savoir garder du recul entre l’angelisme de space X qui sert forcément sa com et un avis éclairé. Quand toute la communauté scientifique et industrielle travail différemment il faut parfois savoir se dire “peut être que le seul à faire ça doit être regardé differement”

Pour ce qui est des coûts de personnel, ça ne sert à rien de comparer avec l’Europe. Si tu veux faire une comparaison, c’est plus intéressant de comparer avec ULA/Boeing par exemple.



Ce qui est plus intéressant, c’est plutôt les choix technologies qui sont à contrecourant de l’industrie actuelle (et même de leur propre technologie interne du Falcon 9).
Pour le moment, si mes souvenirs sont bons, SN9 est fait à base d’acier inox 304L : le tarif est connu en prix public, “n’importe qui” peut se fournir tellement c’est commun comme matière même si ce n’est pas de l’acier inox de base.
Si tu prends le Falcon 9, à priori, ils utilisent notamment un alliage Aluminium-Lithium 2198 spécialement conçu pour l’aéronautique et le spatial : ça devient beaucoup plus difficile d’avoir un prix public…



Après oui, il y a de l’équipement autour mais bon quand on voit qu’il n’hésites pas à recycler des packs de batterie de Tesla Model S pour fournir le jus, ou d’utiliser des moteurs de ces mêmes voitures pour actionner les flaps du Starship, on sent quand même une volonté de réutiliser ce qui existe au maximum afin de réduire les coûts, ce qui n’est pas vraiment la culture de l’industrie spatial historique.



Mon but n’est pas de croire tout ce qui sort de la bouche d’Elon Musk mais les choix technologiques sont tellement différents de ce qui existe actuellement que ça me paraît difficile de juger du coût réel qu’on l’imagine faible ou élevé. Le comparer à ce qui existe actuellement n’a pas de sens…

Le 04/02/2021 à 20h 03

Je pense qu’un des éléments qui est oublié dans l’analyse c’est le coût réel d’un proto de starship. Vu la manière dont ils sont construits ce qui doit coûter le plus cher ce sont les 3 raptors (1 a 2 millions le moteur je crois).



Pour le reste de la fusée, vu la méthode de production, ça ne doit en fait pas leur coûter grand chose : c’est principalement de l’acier inoxydable acheté en rouleau qui est découpé et soudé à la chaîne. Y’a qu’avoir le nombre de morceaux déjà prêts qui sortent en continu des tentes de construction.



On est pas sur des réservoirs fait en fibre de carbone ou avec des alliages d’aluminium-lithium utilisé pour construire la fusée dans des hangars propres en environnement contrôlé.

Le 06/01/2021 à 07h 53


tmtisfree a dit:


En pratique personne n’est capable de ressentir cette augmentation : les climatonumérologues sont obligés de recourir à des subterfuges pour la calculer et des tromperies graphiques pour la présenter comme une catastrophe.


Magnifique! CO2 Coalition, « non profit » US financé par les Koch brothers… on imagine toute de suite la qualité du papier et de la démarche scientifique derrière.

Le 21/12/2020 à 09h 21


Leum a dit:


Je me suis toujours demandé si Ariane 5 ne payait pas son héritage de lanceur habité dans le coup… Car si Hermès n’a jamais volé, le design d’Ariane 5 est quand même issus de ce projet.


Je ne pense pas que ce soit ce design qui ait posé problème. Cela a donné la capacité à Ariane 5 de faire des lancements doubles ce qui était une capacité intéressante à l’époque.



Arianespace paie surtout le prix de ne pas avoir conçu de nouveau lanceur en 25 ans, ce qui a été une grosse erreur avec l’arrivée de nouveaux acteurs financés par le gouvernement US.




kalgan a dit:


Alors attention, c’est pas les mêmes capacités non plus pour l’orbite de transfert géostationnaire ; Ariane 5 propose de 25 à 50% de plus. Du coup elle peut y placer 2 gros satellites d’un coup. Ce sont des optimisations différentes pour des usages principaux différents.


Alors en GTO, c’est 10,5t pour Ariane 5 ECA et 8t pour une F9 B5. Donc, on peut dire que c’est à peu près au même prix (enfin avec tarif++ côté Spacex et prix public côté Ariane).



Après, les satellites de 10t sont devenus plutôt rares et le lancement double a ses inconvénients en terme de planification, surtout quand tu as un concurrent qui peut faire deux fois plus de lancement que toi.



Dans tous les cas, les prochaines années vont être intéressantes à observer. Juste dommage qu’Ariane se soit autant reposé sur ses lauriers.

Le 20/12/2020 à 12h 00


linkin623 a dit:


Le prix est une info qui ne veut rien dire quand la société qui vend fait son beurre avec des contrats publics US.


Justement, le prix public payé pour les contrats public US c’est 150 millions de dollars le lancement (le prix public étant aux alentours 60 millions). Une Ariane 5, c’est 220 millions le lancement. Donc même “surpayés”, les vols SpaceX restent plus rentables que de l’Ariane 5…

Le 19/12/2020 à 07h 49


Diom a dit:


C’est sur que SpaceX pour la nasa ca vaut pas le coup.


Bof, SpaceX pour la NASA ça reste moins cher que du Ariane 5 pour le privé :roll:

Le 18/12/2020 à 12h 54

Dans les faits, ce qu’on peut voir cette année, c’est que SpaceX a réalisé 15 lancements (Starlink) pour son propre compte via la réutilisation.



Si cela n’était pas rentable, j’ai un peu de mal à voir comment il serait capable de faire autant de lancements. Si le coût de la récupération et de la remise en état ne permettait pas une baisse réelle du coût de lancement, cela ne serait pas viable. Mettons que ce soit le cas et que le prix d’un lancement avec un lanceur réutilisé soit quasi au même prix que le prix public affiché (60$ millions d’euros), ça équivaudrait à 1 milliards de dollars pour le lancement de tous les vols Starlink.



Ça ne paraît pas vraiment réaliste que les lancements “surpayés” (ce qui représente une minorité des lancements) puissent à eux seuls payer pour : la ristourne des lancements à prix public + la ristourne++ des lancements sur lanceur réutilisés + la remise en état et le paiement complet des lancements internes.



Sachant qu’un lancement “surpayé” par l’administration américaine, c’est 150 millions de $ pour un F9. Ce n’est pas si énorme comparés aux 220 millions d’une Ariane 5 (d’accord elle a 25 ans mais c’est ce qu’il y a sur le marché).

Le 18/12/2020 à 12h 23


aureus a dit:


Je comprends ton point de vue mais si, pour ceux qui voulaient un système stable et fiable, identique à redhat et un support de 10 ans c’est une catastrophe.


Je vais me faire l’avocat du diable mais un système stable, fiable et avec un support de 10ans, ça a un coût.



Actuellement, ce coût était payé par les clients de Red Hat pour tous ceux qui utilisaient gratuitement CentOS (en gros, c’est le support de RHEL qui servait de support indirect à CentOS).



C’est finalement assez étonnant que CentOS ait duré aussi longtemps….

Le 27/12/2019 à 12h 05

En effet, mais même si ils ont pu validé certains aspects, tout un pan de la mission n’a pu être validé.



Si la NASA accepte de faire voler cette capsule sans avoir réussi le test, ca serait vraiment du grand n’importe quoi.



Sachant que Boeing n’a pas non plus à réaliser un test en vol d’ejection de la capsule, ca pue les passes droit…

Le 27/12/2019 à 11h 07







Commentaire_supprime a écrit :



Bon, c’est moins gênant que Crew Dragon qui explose lors d’un test. Surtout que l’essentiel (le retour depuis l’espace et l’atterrissage au sec, première pour les USA), est acquis. À suivre !





A voir, la capsule de Boeing n’a pas encore rallumé ses moteurs pour un test statique après vol : qui sait… on aura ptet droit à un deuxième feu d’artifice américain. <img data-src=" />

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Et puis, le principal objectif de cette mission, ce n’était pas aussi de démontrer les capacités de bon fonctionnement, d’approche et d’amarrage de la capsule à l’ISS en tout sécurité…?



Parce que de ce côté-là, rien n’a été démontré… Si l’approche de la station se passe aussi bien que la mise en orbite, ça va être marrant.



Tu me diras, ils auront pas à conserver l’ISS jusqu’en 2024 comme ça…


Le 09/11/2019 à 19h 45







Norde a écrit :



Les tarifs commerciaux ne sont pas les mêmes que les tarifs publique pour SpaceX.

SpaceX est clairement dopé par le marché publique US et bénéficie également d’absence de concurrence en US….





Oui, les tarifs commerciaux pour la NASA et et l’Air Force ne sont pas les mêmes. Autant pour l’armée, c’est inconnu (mais partout pareil), autant pour la NASA, c’est connu : 1.6 milliards pour 12 dragons pour ravitailler l’ISS. Ca fait 133 millions le vol, ce qui est le tarif d’une Ariane 5 par satellite pour un lancement double.



&nbsp;





Norde a écrit :



Donc peut être que c’est rentable, mais aucun chiffre n’est publié et il s’agit d’une entreprise sous perfusion alors…

Si ça l’était je voit mal une société masquer des chiffres qui cloueraient le bec à ses détracteurs, claquerai le museau à la concurrence et certifierai un savoir faire unique très avantageux.&nbsp;





Concernant le fait que la société est sous perfusion parce qu’elle a des contrats avec la NASA et l’armée, dans ce cas, l’ensemble du secteur de l’aéronautique est sous perfusion… Boeing, Thales, Airbus, etc… tous bénéficient des juteux contrats militaires avec leurs états.



Par ailleurs, n’ayant aucun chiffre, il est impossible de savoir si cela va dans un sens ou dans l’autre. Si c’est très rentable, ils ne vont pas non plus s’amuser à les publier… vu que dans ce cas, les clients demanderaient à ce que le prix baisse…



Donc l’argument “ils ne publient pas leur compte =&gt; c’est pas rentable” ne tient pas.



&nbsp;&nbsp;



Norde a écrit :



Bref, sans chiffre hormis des finances biaisées, on n’en sait rien.&nbsp;



&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Jugement personnel, sans preuve factuelle, et donc totalement biaisé…&nbsp;

Un commentaire objectif aurait été : sans chiffre officiel, on n’en sait rien.


Le 07/11/2019 à 11h 36







Norde a écrit :



Réutilisable mais plus couteuse en carburant et capable de transporter une charge plus faible (et oui, le carburant nécessaire au retour des parties réutilisables c’est autant de charge utile en moins).




   Ça plus le cout de la révision et la fiabilité forcément plus faible...         

Et quand on voit les problèmes qu'à rencontrer la navette spatiale niveau révision...

Bref, techniquement intéressant mais en pratique est-ce vraiment avantageux ?








  Au final, ce qui importe c'est le coût au kg (prenant en compte l'ensemble du système).        

Si un système consomme un peu plus mais est beaucoup moins cher à produire, il reste moins cher (sachant que pour une fusée le coût du carburant est dérisoire).






  Par ailleurs, Ariane 5 peut mettre en orbite des charges plus importantes mais cela pose maintenant plus de problèmes qu'autre chose à ArianeEspace : la plupart des satellites sont bien en dessous des capacités d'emport d'Ariane 5, donc il faut en mettre deux par fusée pour que ca soit intéressant financièrement. Ce qui implique de synchroniser la production et le lancement de deux satellites... pas génial en termes de flexibilité logistique.        






  Enfin, comparer la réutilisation de la navette spatiale à celle des fusées de SpaceX n'est pas intéressant : la navette spatiale, c'était un système semi-recyclable (les boosters et le réservoirs étaient à reproduire à chaque fois) et les technologies/concepts étaient beaucoup plus sensibles à toute défaillance.         






  D'un côté, le RS-25 de la navette était une beauté technologique mais bien trop complexe pour être facilement révisé/remis en état de vol (moteur fusée avec cycle à combustion étagée utilisant du H2, extrêmement complexe). Couplé à une protection thermique composée de milliers de tuiles spécifiques devant être en parfait état pour le retour sur terre, pour laquelle on ne peut tolérer aucune défaillance (humain à ramener).        






  De l'autre côté, un moteur-fusée avec cycle à générateur de gaz utilisant du kérosène : simple, robuste, facile à produire et à maintenir. Et quasiment aucune protection thermique nécessaire pour le retour de la fusée (qui n'a pas d'humain à ramener).        






  Pas difficile de comprendre pourquoi d'un côté le coût de remise en service devait être exorbitant. Et de l'autre, en effet, aucune donnée... mais bon. Si ce n'était pas rentable, j'ai du mal à voir comment SpaceX serait capable de financer le lancement de sa constellation Starlink ainsi que le développement son Starship, sans constamment s'endetter.        

Sachant que 100 millions de dollars pour le lancement d'un satellite, même si ce n'est pas donné, ce n'est pas si cher payé que ça. Si mes souvenirs sont bons, le lancement d'une ariane 5 avec deux satellites tourne autour des 250 millions de dollars?

Le 04/11/2019 à 12h 51

De la fausse IA :&nbsp; maintenant, on a la vraie IA et et la fausse IA. Ça me fait vaguement penser à un sketch des inconnus à propos des bons et mauvais chasseurs, ce genre d’affirmation… :)



Je vous rappelle qu’IA veut dire Intelligence Artificielle : il s’agit donc d’une construction humaine qui essaie d’émuler artificiellement le processus que nous nommons Intelligence. Que l’IA se base sur des mécanismes statistiques, sur une programmation explicite des cas à gérer ou tout autre mécanisme, cela reste une IA.

Plus ou moins avancée, faisant plus ou moins preuve d’intelligence, plus ou moins adaptable mais cela reste une IA.



Cette volonté de dire que maintenant il faut qu’une IA soit aussi adaptable que l’être humain pour qu’elle puisse être nommée IA, ça fait quand même doucement sourire, pour rester courtois…



Qu’en a justifié cela par le fait que les réseaux de neurones ne sont pas “intelligents” parce qu’il s’agit “seulement” d’un calcul d’une fonction d’erreur, c’est mal connaître le fonctionnement de notre cerveau qui fonctionne pour partie d’une manière similaire mais à une échelle bien plus importante.

Le 02/10/2019 à 08h 09







NeedSumSleep a écrit :



pour rappel ils n’ont toujours pas récupérer l’ensemble des booster du FH une fois.





Faux, ils ont réussi la deuxième fois à faire revenir l’ensemble des boosters.

Le booster a basculé sur la plateforme lors du trajet retour à cause d’une mer assez déchaîné.



Ce qui est déjà pas si mal pour une boite privée, on aurait aimé qu’Ariane 5 réussisse déjà

son vol inaugural, et on verra ce qu’il en est avec Ariane 6.



Pour les subventions, il ne tient qu’à l’Europe de soutenir son industrie spatiale comme le font les américains… on le fait bien pour Dassault ou autres. Par ailleurs, même en doublant le prix à 120 millions de dollar pour les contrats institutionnels, on est sur le même ordre de grandeur que le coût d’un lancement d’Ariane 5 pour un satellite. Y’a mieux comme subvention…



Donc, on peut critiquer la communication, les délais ou autre, mais ils ont quand même prouvé depuis une dizaine d’années que ce n’est pas que de la communication… d’ailleurs si c’était que de la communication, ils ne feraient pas autant de lancement que ça.



Si on pouvait rester sur des critiques factuelles et éviter la mauvaise foi, ça serait bien…