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L’April défend les vertus du logiciel libre dans l’Éducation nationale

L'impulsion du libre de l'école au lycée

L’April défend les vertus du logiciel libre dans l'Éducation nationale

Le 09 novembre 2012 à 08h35

Dans un échange de courrier avec le ministère de l’Éducation nationale, l’Association pour la promotion du logiciel libre (April) réclame une série de règles pour le numérique à l’école, collège et lycée. Toutes reposent sur les principes des licences libres.

école ordinateur
En juin 2012, Vincent Peillon adressait une lettre à tous les personnels de l’Éducation nationale. Il disait notamment vouloir veiller « à ce que les outils, contenus et services numériques soient mis à la disposition des enseignants et plus largement des équipes éducatives, pour enrichir leurs pratiques afin de les aider à répondre aux besoins de leurs élèves ». Le nouveau ministre de l’Éducation évoque alors également les besoins de lutter contre les inégalités dans le domaine de l’apprentissage aux usages du numérique et parle de diffusion large des ressources pédagogiques numériques et de mutualisation.

Ce petit bout de texte était suffisamment prometteur pour inciter l’April, association de promotion du logiciel libre, à questionner le ministre.

Un marché majoritairement local

Dans une lettre adressée début septembre, l’association estime que le libre est finalement le meilleur atout pour répondre à ces besoins. « Des professeurs, de nombreuses associations et entreprises françaises (TPE, PME) développent des ressources et des logiciels libres pour l'éducation ». Des solutions pérennes, à moindre coût qui ont en plus l’opportune aptitude à favoriser l'emploi local. « Le marché des licences propriétaires en France est très majoritairement un marché d'importation. Celui du libre est majoritairement local, il s'agit là d'un important gisement d'emplois qu'il convient de favoriser dans la commande publique ». L‘April enchaîne les exemples, notamment les projets portés par l'association Sésamath. « Forte d'une communauté de centaines de professeurs de mathématiques, elle diffuse sous une licence libre des documents et des logiciels éducatifs de mathématiques. Sous ce modèle de mutualisation, elle a pu réaliser un laboratoire de travail mathématique (labomep) et un éditeur vend ses manuels scolaires libres. »

Dépoussiérer le droit d'auteur

L’April réclame du coup un soutien à ce secteur mais également des décharges horaires pour les personnels de l'Éducation nationale qui développent des logiciels ou des ressources libres. Elle milite aussi pour des évolutions juridiques afin que le professeur puisse, à l’aide de licence adaptée, « s'approprier ces oeuvres, qu'elles soient textuelles, sonores ou visuelles. Il doit pouvoir les modifier et les adapter à sa pratique pédagogique ainsi qu'à son public, avant de les distribuer à ses élèves ou collègues ». Or, à ce jour, « l'essentiel des créations du siècle dernier à aujourd'hui fait l'objet d'une appropriation exclusive. Ces œuvres ne pourront rejoindre le patrimoine immatériel commun qu'à expiration du droit d'auteur et des droits voisins, soit dans le meilleur des cas, 70 ans après la mort de l'auteur. C'est pourquoi l'Éducation nationale doit soutenir une révision du droit d'auteur, pour qu'il encourage la connaissance et la solidarité autour de la réalisation d'œuvres communes. »

Enseigner l'informatique, non l'outil

Ce n’est pas tout. L’association estime qu’il est désormais temps de cesser de considérer l’informatique comme un simple outil, comme ce qui est enseigné via le B2i. Il faudrait au contraire « introduire un enseignement de l'informatique pour tous dès le collège ». Et au ministre qui souhaite « garantir plus efficacement la maintenance des équipements mis à la disposition des établissements », l’April répond surtout que « certaines académies basent la gestion de leurs réseaux pédagogiques sur des solutions propriétaires, fermées, de faible pérennité qui de plus rendent ces académies technologiquement dépendantes », alors que « d'autres utilisent des modules libres développés par le Pôle de Compétence EOLE » du ministère de l'Éducation nationale.

Dans sa liste des voeux, l’association veut aussi que, par principe, « les logiciels et ressources utilisés dans le service public de l'éducation soient sous licence libre. » Elle réclame par ailleurs « un cahier des charges de l'édition numérique scolaire » conforme aux impératifs de la transmission du savoir. Elle ne manque pas de dégommer à ce titre les manuels actuellement numérisés, protégés par des DRM. « Est-il normal qu'un professeur ne puisse pas matériellement et légalement réutiliser, modifier une carte d'un manuel d'histoire, un énoncé d'exercice d'un livre ou une photo d'un manuel de SVT pour simplement exercer son métier ? »

La réponse du cabinet Peillon

Dans sa réponse, Benoit Pichard, directeur du cabinet de Vincent Peillon, esquisse plusieurs pistes déjà empruntées. Il rappelle l’existence de la circulaire Jean-Marc Ayrault, qui place le logiciel libre au-devant de l’administration. Il note aussi que « le cœur de l'infrastructure du ministère et de ses applications "métier" est ainsi totalement indépendant de tout éditeur ». Ainsi, « la quasi-totalité du parc de serveurs du ministère de l'Éducation nationale fonctionne déjà sous logiciel libre », tout comme le socle technique de « la totalité des applications nationales administratives ». Enfin, « dans le domaine des logiciels pédagogiques, le ministère soutient la production de ressources numériques pédagogiques libres et donne l'information sur l'offre disponible via le portail Sialle (site du ministère sur les logiciels libres et éducatifs : cndp.fr/sialle ».

Projet caution et vraie impulsion 

Contactée, l’April reste sur sa faim et milite maintenant pour une entrevue avec le ministre. Pourquoi ? Selon Frédéric Couchet, « La plateforme Sialle était utilisée par le précédent gouvernement comme un leurre pour faire croire à son soutien au logiciel libre alors que ce n'est qu'une imposture : certaines versions des logiciels proposés ont deux ou trois ans de retard, le site n'est ni connu ni promu par les instances éducatives, le service éducatif rendu est très insuffisant. Plutôt qu'un projet-caution inutile voué à disparaitre, le ministère devrait proposer de vrais projets libres pertinents pour l'éducation ».

 

Rémi Bulle, vice-président de l'April embraye : « nos actions en faveur du libre pour l'éducation sont légitimées. Cependant, nous attendions une réelle impulsion qui va au-delà de généralités et de dispositifs en place depuis longtemps. Il est temps de favoriser clairement les ressources et logiciels libres pour l'éducation, enseigner l'informatique dès le collège, définir un cahier des charges pour des manuels numériques libres, faire évoluer un droit d'auteur qui est plus une entrave qu'au service de l'École. Avec la généralisation d'un l'enseignement de l'informatique, nous avons proposé une règle pour le "numérique" à l'école et attendons des avancées claires sur ce plan en cohérence avec la circulaire Ayrault. » 

Commentaires (69)

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bon courage à eux, quand on sait que le président ‘et par extension le gouvernement) actuel est plutot pour la promotion des ipads et de l’applestore dans les colleges



et quand on voit ce qui arrive à un dev qui a la pretention de mettre une appli “libre” sur l’app store (ce qui est globalement le statut de la quasi majorité des applis educatives dispo en france, faites par du personnel enseignant hors temps de travail entre autre…)

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Il est temps de favoriser clairement les ressources et logiciels libres pour l’éducation, enseigner l’informatique dès le collège, définir un cahier des charges pour des manuels numériques libres, faire évoluer un droit d’auteur qui est plus une entrave qu’au service de l’École.





Magnifique!<img data-src=" /> Peut être serait-il utile de fournir aussi au élève un “cours de sensibilisation aux danger des réseaux sociaux”…

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afin que le professeur puisse, à l’aide de licence adaptée, « s’approprier ces oeuvres, qu’elles soient textuelles, sonores ou visuelles. Il doit pouvoir les modifier et les adapter à sa pratique pédagogique ainsi qu’à son public, avant de les distribuer à ses élèves ou collègues »



Mais quelle bonne idée. Je vois bien par exemple un prof d’histoire effacer ou retravailler des parties pour que ça colle plus à son opinion.

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« Le marché des licences propriétaires en France est très majoritairement un marché d’importation. Celui du libre est majoritairement local, il s’agit là d’un important gisement d’emplois qu’il convient de favoriser dans la commande publique »





Ah oui, mais ça marchera pas tant que Montebourg aura pas été pris en photo déguisé en manchot <img data-src=" />

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Sauf que (au-moins dans le public) c’est pas demain la veille que le libre prendra le pas sur le propriétaire, et ce pour plusieurs raisons.



L’une des principales raisons est le manque de ressources TICE entraînant un manque de confiance, car il faut un support technique réactif parce que pas le temps !



En tout cas dans certaines académies -.-

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Libre ou pas libre, j’ai plus de vidéo projecteur dans ma salle (le CG a refusé de nous en donner dans le bahut) depuiqs que la lampe du vieux tromblon qui y était a laché.

Par contre j’ai un PC un peu plsu récent depuis avant les vacances qui ne me servira qu’à remplir le cahier de texte en ligne (c’était bien la peine d’en changer pour ça …)

cherchez l’erreur …





Mais gros +1 pour sesamath, c’est vraiment du super bon boulot qui est fait, tant les outils que les manuels.

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John Shaft a écrit :



Ah oui, mais ça marchera pas tant que Montebourg aura pas été pris en photo déguisé en manchot <img data-src=" />





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error_503 a écrit :



De beaux projets, en attendant mes P3 me chauffent ma salle en hiver <img data-src=" />





<img data-src=" /> Le PIII est pas un très bon radiateur. Sur des très vieux portables je le préfère largement au P IV qui lui est un vrai four avec des ventilos qui ronflent comme des turbines (travailler avec un portable en PIV posé sur les genoux est pour nous les hommes une expérience qui ne s’oublie pas <img data-src=" />).


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Le libre pour les professeurs c’est seulement pour les plus motivés, les autres sont bien trop contents d’avoir le pack Office 2010 pour 8 euros…



Certes le libre fait économiser beaucoup, il faudrait par contre penser à embaucher des personnes aux postes d’ATRI / Responsable TICE et leur donner les moyens et les conditions de maintenir le matériel et les services correctement.



Indice pour un établissement :150 postes + tous les services = 1 personne a mis-temps … faites la même chose en PME… <img data-src=" />

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promis, ce qui suit n’est pas un troll … n’empêche que je m’interroge… Sérieusement.



Je suis développeur, depuis plus de 15 ans et j’aime bien ce que je fais, je ne me vois pas faire autre chose.

En gros, je suis pisseur de code C#



Toutefois, le développement, c’est mon boulot. pas mon hobbie. Ça le serait peut-être si ce n’était pas mon métier, mais je suis payé pour ça. Et j’ai besoin d’être payé pour vivre. Comme tout le monde par ailleurs.

Autant je suis très content qu’il y ait eu depuis quelques années une ouverture des formats permettant aux développeurs d’échanger des données avec des solutions propriétaires, autant j’ai du mal à comprendre comment et pourquoi, au nom d’une certaine idéologie idéaliste un peu naïve on peut exiger que les logiciels soient gratuits.

Je ne remets pas en cause la qualité de certaines solutions gratuites et par ailleurs nous sommes dans un monde (ou au moins un pays) libre où un développeur talentueux a tout à fait le droit de travailler gratuitement s’il en a envie. J’appelle du bénévolat.

Personnellement, j’ai du mal à comprendre cette idéologie certes généreuse mais pas très motivante financièrement parlant.

Par contre, je trouve tout à fait déplacé de voir tant de monde, non informaticien , et à commencer par les membres du gouvernement revendiquer la gratuité des outils informatiques. Au nom de quoi se permettent-ils d’insinuer que le labeur du développeur ou de l’éditeur de solutions informatiques ne mérite pas salaire? J’espère que ce n’est pas parce que le logiciel est immatériel. Il n’y aurait pas de plus mauvais argument. Un service est par définition immatériel. Et un service se paye.



Vous me direz que je confonds libre et gratuit. Oui et non. Je connais la différence. Mais une hypocrisie générale tend à faire cet amalgame. Ne nous voilons pas la face : quand on dit qu’on veut du libre, en fait, on veut du gratuit.



En attendant, j’invite les coiffeurs passionnés à venir me couper les tifs (libres de droits) et aux jardiniers amateurs à tondre ma pelouse (open source). Ils auront toute ma reconnaissance.

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K3nnyfr a écrit :



Le libre pour les professeurs c’est seulement pour les plus motivés, les autres sont bien trop contents d’avoir le pack Office 2010 pour 8 euros…







C’est le libre qui force MS à “offrir” office à presque rien


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abasourdix a écrit :



promis, ce qui suit n’est pas un troll … n’empêche que je m’interroge… Sérieusement.



Je suis développeur, depuis plus de 15 ans et j’aime bien ce que je fais, je ne me vois pas faire autre chose.

En gros, je suis pisseur de code C#



Toutefois, le développement, c’est mon boulot. pas mon hobbie. Ça le serait peut-être si ce n’était pas mon métier, mais je suis payé pour ça. Et j’ai besoin d’être payé pour vivre. Comme tout le monde par ailleurs.

Autant je suis très content qu’il y ait eu depuis quelques années une ouverture des formats permettant aux développeurs d’échanger des données avec des solutions propriétaires, autant j’ai du mal à comprendre comment et pourquoi, au nom d’une certaine idéologie idéaliste un peu naïve on peut exiger que les logiciels soient gratuits.

Je ne remets pas en cause la qualité de certaines solutions gratuites et par ailleurs nous sommes dans un monde (ou au moins un pays) libre où un développeur talentueux a tout à fait le droit de travailler gratuitement s’il en a envie. J’appelle du bénévolat.

Personnellement, j’ai du mal à comprendre cette idéologie certes généreuse mais pas très motivante financièrement parlant.

Par contre, je trouve tout à fait déplacé de voir tant de monde, non informaticien , et à commencer par les membres du gouvernement revendiquer la gratuité des outils informatiques. Au nom de quoi se permettent-ils d’insinuer que le labeur du développeur ou de l’éditeur de solutions informatiques ne mérite pas salaire? J’espère que ce n’est pas parce que le logiciel est immatériel. Il n’y aurait pas de plus mauvais argument. Un service est par définition immatériel. Et un service se paye.



Vous me direz que je confonds libre et gratuit. Oui et non. Je connais la différence. Mais une hypocrisie générale tend à faire cet amalgame. Ne nous voilons pas la face : quand on dit qu’on veut du libre, en fait, on veut du gratuit.



En attendant, j’invite les coiffeurs passionnés à venir me couper les tifs (libres droits) et aux jardiniers amateurs à tondre ma pelouse (open source). Ils auront toute ma reconnaissance.







+1000


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ff9098 a écrit :



C’est le libre qui force MS à “offrir” office à presque rien





<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Ah merci ça faisait longtemps que je n’avais pas lu quelque chose d’aussi drôle !


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est ce que l’april c’est manifésté quand Monsieur Hollande a endété son département (ecore un peu plus) pour l’achat d’ipad ?


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abasourdix a écrit :



promis, ce qui suit n’est pas un troll … n’empêche que je m’interroge… Sérieusement.



Je suis développeur, depuis plus de 15 ans et j’aime bien ce que je fais, je ne me vois pas faire autre chose.

En gros, je suis pisseur de code C#



Toutefois, le développement, c’est mon boulot. pas mon hobbie. Ça le serait peut-être si ce n’était pas mon métier, mais je suis payé pour ça. Et j’ai besoin d’être payé pour vivre. Comme tout le monde par ailleurs.

Autant je suis très content qu’il y ait eu depuis quelques années une ouverture des formats permettant aux développeurs d’échanger des données avec des solutions propriétaires, autant j’ai du mal à comprendre comment et pourquoi, au nom d’une certaine idéologie idéaliste un peu naïve on peut exiger que les logiciels soient gratuits.

Je ne remets pas en cause la qualité de certaines solutions gratuites et par ailleurs nous sommes dans un monde (ou au moins un pays) libre où un développeur talentueux a tout à fait le droit de travailler gratuitement s’il en a envie. J’appelle du bénévolat.

Personnellement, j’ai du mal à comprendre cette idéologie certes généreuse mais pas très motivante financièrement parlant.

Par contre, je trouve tout à fait déplacé de voir tant de monde, non informaticien , et à commencer par les membres du gouvernement revendiquer la gratuité des outils informatiques. Au nom de quoi se permettent-ils d’insinuer que le labeur du développeur ou de l’éditeur de solutions informatiques ne mérite pas salaire? J’espère que ce n’est pas parce que le logiciel est immatériel. Il n’y aurait pas de plus mauvais argument. Un service est par définition immatériel. Et un service se paye.



Vous me direz que je confonds libre et gratuit. Oui et non. Je connais la différence. Mais une hypocrisie générale tend à faire cet amalgame. Ne nous voilons pas la face : quand on dit qu’on veut du libre, en fait, on veut du gratuit.



En attendant, j’invite les coiffeurs passionnés à venir me couper les tifs (libres de droits) et aux jardiniers amateurs à tondre ma pelouse (open source). Ils auront toute ma reconnaissance.





Libre est différent de gratuit. <img data-src=" />


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abasourdix a écrit :



Vous me direz que je confonds libre et gratuit. Oui et non. Je connais la différence. Mais une hypocrisie générale tend à faire cet amalgame. Ne nous voilons pas la face : quand on dit qu’on veut du libre, en fait, on veut du gratuit.



En attendant, j’invite les coiffeurs passionnés à venir me couper les tifs (libres de droits) et aux jardiniers amateurs à tondre ma pelouse (open source). Ils auront toute ma reconnaissance.



Tu peux faire un logiciel libre et vendre le service qui va avec.


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K3nnyfr a écrit :



Le libre pour les professeurs c’est seulement pour les plus motivés, les autres sont bien trop contents d’avoir le pack Office 2010 pour 8 euros…









Oui bein moi j’achète <img data-src=" />. Parce que niveau confort d’utilisation entre libre office et office il y’a pas photo… Je fais mes rapports bien plus rapidement sur la solution de MS.



Mauvaise exemple non ? <img data-src=" />


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Kaelung a écrit :



Magnifique!<img data-src=" /> Peut être serait-il utile de fournir aussi au élève un “cours de sensibilisation aux danger des réseaux sociaux”…





Quelle bonne idée ! Avec tous ces projets éducatifs que j’entends ici et là, pas de doute, le collège de demain sera enrichissant :

* Lundi matin: sensibilisation aux dangers réseaux sociaux

* Lundi après-midi: cuisiner et bien s’alimenter.

* Mardi matin: le code de la route.

* Mardi après-midi: traiter les filles de salopes et être homophobe, c’est mal.

* Mercredi matin: résistance au marketing et au consumérisme.

* Jeudi matin: consommation citoyenne

* Jeudi après-midi: morale.

* Vendredi matin: économie marxiste, comme le demandait la CGT.

* Vendredi après-midi: économie libérale, comme le demandait le MEDEF.

* Samedi matin: trente minutes de français, trente minutes de mathématiques, trente minutes d’histoire, trente minutes de géographie, trente minutes de sciences naturelles, trente minutes de sciences physiques, trente minutes d’éducation civique, trente minutes d’éducation physique et sportive.



Avec ça, pas de doute, l’éducation est en bonne voie.

Sérieusement, que les parents s’occupent de l’éducation, que les profs s’occupent de l’instruction, et les vaches seront bien gardées.


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Expérience perso :



18h de cours + gestion du réseau pédagogique de l’établissement (+/- 120 postes) en plusieurs salles + petit dépannage sur le réseau administratif. Pas de décharge horaire, 2h heures sup’ par semaine (dont je n’ai toujours pas vu la couleur mais le problème est ailleurs, chère institution… en attendant c’est bon les patates)



Je disais donc 120 postes dans au moins 6 salles différentes sans compter les postes “profs” dispatchés aléatoirement dans les salles de cours. Du windows XP pro (SP1 parfois même, en vrai!), du vista caca, du 7 pro, du 7 familiale, du XP p<img data-src=" />e (ouf pas de mac <img data-src=" /> ) et des unités centrales tout autant dépareillées.



Un serveur samba edu qui a bien du mal a loguer tout ça, en cause un câblage digne des plus mauvais films d’épouvantes, en poste depuis septembre, j’en suis à ma 4ème prise démontée et réparée par mes soins, histoire que ça fonctionne quoi. <img data-src=" />



Fin septembre, une alim m’a lâché sur un des dell les plus récent, toujours pas un rond pour la changer et plus de garantie depuis juin dernier… Un PC de ma salle me fait régulièrement un joli BSOD, plus de numéro de licence pour un bon vieu format… En attendant une hypothétique numérisation l’année prochaine, bon courage mon gars m’as t’ont dit.



Et d’un point de vue strictement personnel, je préférerais me rendre plus utile à parler à mes collégiens des dangers des réseaux sociaux et de leur utilisation plutôt que faire la prêche pour hadopi.





  • 1 concernant le pack ms, juste histoire de le refourguer dans les établissements derrière. En attendant OO ou LO font le même travail pour pas un sou, et permettent de sortir directement du PDF.

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Bon, maintenant vous me direz que si Hollande avec les burnes de faire ce qu’il a promis durant la campagne, à savoir rallonger l’année scolaire pour nous mettre à parité avec nos voisins, on aurait le temps d’en faire plus (même si j’aurais d’autres priorités que les cours à la noix). Certes. Et je ne prends pas ça à prétexte pour rappeler l’abandon d’une des plus importantes mesures promises et me lamenter qu’on vienne de perdre cinq ans de plus pour l’éducation.

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abasourdix a écrit :



Restons simples et pragmatiques. Pourquoi ne pas vendre les 2 ?







Rien n’empêche de vendre un logiciel libre, tant que tu fournis le code source avec et respectes la licence choisie par les développeurs.







HarmattanBlow a écrit :



Quelle bonne idée ! Avec tous ces projets éducatifs que j’entends ici et là, pas de doute, le collège de demain sera enrichissant :

* Lundi matin: sensibilisation aux dangers réseaux sociaux

* Lundi après-midi: cuisiner et bien s’alimenter.

* Mardi matin: le code de la route.

* Mardi après-midi: traiter les filles de salopes et être homophobe, c’est mal.

* Mercredi matin: résistance au marketing et au consumérisme.

* Jeudi matin: consommation citoyenne

* Jeudi après-midi: morale.

* Vendredi matin: économie marxiste, comme le demandait la CGT.

* Vendredi après-midi: économie libérale, comme le demandait le MEDEF.

* Samedi matin: trente minutes de français, trente minutes de mathématiques, trente minutes d’histoire, trente minutes de géographie, trente minutes de sciences naturelles, trente minutes de sciences physiques, trente minutes d’éducation civique, trente minutes d’éducation physique et sportive.



Avec ça, pas de doute, l’éducation est en bonne voie.

Sérieusement, que les parents s’occupent de l’éducation, que les profs s’occupent de l’instruction, et les vaches seront bien gardées.







Ça, il faut l’expliquer aux parents <img data-src=" />

Les profs, ils aimeraient bien, faire moins d’éducation et plus d’instruction avec leurs élèves.


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mirandir a écrit :



Ça, il faut l’expliquer aux parents <img data-src=" />





Pour les parents qui ont du mal à saisir cette petite subtilité, je prône depuis longtemps un travail main dans la main entre l’EN et les juges des enfants (qui ne font pas que condamner les délinquants juvéniles mais sont avant tout les protecteurs des intérêts des enfants et interviennent dans une foule de cas très divers). Oui, il faudra recruter des juges. Mais plutôt que de jeter plus d’effectifs dans le secondaire pour aucun résultat…







mirandir a écrit :



Les profs, ils aimeraient bien, faire moins d’éducation et plus d’instruction avec leurs élèves.





De même que les flics ne décident pas de leurs priorités, les profs ne sont pas responsables du programme. Dans les deux cas, on sait qui blâmer.


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HarmattanBlow a écrit :



Bon, maintenant vous me direz que si Hollande avec les burnes de faire ce qu’il a promis durant la campagne, à savoir rallonger l’année scolaire pour nous mettre à parité avec nos voisins, on aurait le temps d’en faire plus (même si j’aurais d’autres priorités que les cours à la noix). Certes. Et je ne prends pas ça à prétexte pour rappeler l’abandon d’une des plus importantes mesures promises et me lamenter qu’on vienne de perdre cinq ans de plus pour l’éducation.









putin 5 ans avec un flamby <img data-src=" />


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sybylle a écrit :



Le problème est lié plus à la liberté d’expression qu’au logiciel libre.

Actuellement un prof ne peut officiellement se baser QUE sur ce qui est fourni par le rectorat.



Par exemple, il n’est pas possible pour un prof de prendre un article d’actualité pour le présenter à ses élèves.

Si cela se fait néanmoins, pour peu qu’un inspecteur passe, le prof perd sa place.



Ceci est valable pour tout type de production.

Les profs sont censés se débrouiller avec ce qu’ils ont, c’est tout.



Un assouplissement sur ces pratiques serait de bon aloi…





Tu racontes vraiment n’importe quoi.<img data-src=" />


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abasourdix a écrit :



Restons simples et pragmatiques. Pourquoi ne pas vendre les 2 ?







Tu arrive trop tard, ce débat à déjà eu lieu il y a quelques années. Il en est ressortit que quand tu vends des services il est bien plus profitable de laisser ton logiciel s’épanouire librement. D’autant que si tu as des concurrents au niveau fourniture de service, mutualiser le travail commun au niveau du logiciel est profitables au deux boites ainsi qu’au client.


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HarmattanBlow a écrit :



[…]

Sérieusement, que les parents s’occupent de l’éducation, que les profs s’occupent de l’instruction, et les vaches seront bien gardées.







Les parents peuvent difficilement éduquer autrement que tels qu’ils l’ont été. Où alors ils laissent tomber et laissent cette tâche à la télé et TF1.


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deux remarques :

On distribue dans tous les collèges de l’Essonne un clef usb contenant une sélection de logiciel libres portables. Il n’y a pas que des bouses dessus, j’utilise fréquemment Firefox et Thunderbird car ces abrutis* d’admin résaux veulent nous imposer du µ$oft comme navigateur et client de messagerie.

C’est quand même moins cher que l’ardoise magique Apple qu’a fait distribuer Flanby à tous les collégiens corréziens.



* Quand ils ne savent pas quoi faire, ils déploient W7 sur 500 postes sur les 4000 en gestion en effaçant la totalité des disques durs, une fausse manip qu’ils disent, j’attends toujours des excuses.



Logiciel libre : ce que je déteste dans le logiciel propriétaire c’est la course aux versions, pour favoriser l’obsolescence programmée. Ceci étant, quand je vois ce que devient firefox, je me demande ce qu’ils foutent.



Jm

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okeN a écrit :



Mais quelle bonne idée. Je vois bien par exemple un prof d’histoire effacer ou retravailler des parties pour que ça colle plus à son opinion.







  • 1

    quelle bonne idée


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abasourdix a écrit :



Ne nous voilons pas la face : quand on dit qu’on veut du libre, en fait, on veut du gratuit.





Charité bien ordonnée commence par soi même, arrête donc de te voiler la face.

Il y a des gens (moi par exemple) qui préfèrent le libre pour la liberté et non pas pour la gratuité éventuelle.


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Para-doxe a écrit :



Les parents peuvent difficilement éduquer autrement que tels qu’ils l’ont été. Où alors ils laissent tomber et laissent cette tâche à la télé et TF1.







C’est bien ça, le problème.







Consultant a écrit :



putin 5 ans avec un flamby <img data-src=" />







C’est bon les gars, faut entrer dans la phase d’acceptation maintenant hein…



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abasourdix a écrit :



Je suis développeur, depuis plus de 15 ans et j’aime bien ce que je fais, je ne me vois pas faire autre chose.

En gros, je suis pisseur de code C#







C’est un langage de programmation, ca <img data-src=" />

Bon, heureusement que ceux qui ont posé les bases matérielles et logicielles de l’informatique ont été plus partageurs, car sinon avec tout le monde réinventant la roue dans son coin… on ne serait pas allé loin!



Et libre ne veut pas dire gratuit… C’est juste que c’est plus agréable de travailler sur une boite blanche (et corriger soi-même plutôt que d’ouvrir un ticket résolu par un niakoué pour la St Glin-Glin, ce qui illustre d’ailleurs le potentiel emploi du proprio chez nous)… et de pouvoir aller plus vite si une partie des briques nécessaires sont déjà là et utilisables/adaptables sans pb de licence.



Ce qui n’empêche pas d’avoir ses petits secrets non plus et l’évolution technique (hyperviseurs…) rends les séparations propres et inattaquables de plus en plus aisées. Ce qui permet au final de se concentrer sur sa valeur ajoutée… quitte à devoir partager sur le pot commun, mais qui s’en soucie?


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mirandir a écrit :



C’est bon les gars, faut entrer dans la phase d’acceptation maintenant hein…







:non je vais pas me géner pour taper dessus pendant 5 longues années <img data-src=" />


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darth21 a écrit :



Tu racontes vraiment n’importe quoi.<img data-src=" />







J’ai assez de prof dans mon entourage pour te conter ce qui leur est exigé par la direction de leurs établissements respectifs.

Maintenant t’as qu’à étayer tes arguments, si tu en as.


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De beaux projets, en attendant mes P3 me chauffent ma salle en hiver <img data-src=" />

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Après Office 2007 gratuit, et 8€ pour le 2010 j’ai pas beaucoup hésité non plus.

Et j’attend une prochaine offre pour Office 13 (j’espère) <img data-src=" />

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abasourdix a écrit :



promis, ce qui suit n’est pas un troll … n’empêche que je m’interroge… Sérieusement.



Je suis développeur, depuis plus de 15 ans et j’aime bien ce que je fais, je ne me vois pas faire autre chose.

En gros, je suis pisseur de code C#



Toutefois, le développement, c’est mon boulot. pas mon hobbie. Ça le serait peut-être si ce n’était pas mon métier, mais je suis payé pour ça. Et j’ai besoin d’être payé pour vivre. Comme tout le monde par ailleurs.

Autant je suis très content qu’il y ait eu depuis quelques années une ouverture des formats permettant aux développeurs d’échanger des données avec des solutions propriétaires, autant j’ai du mal à comprendre comment et pourquoi, au nom d’une certaine idéologie idéaliste un peu naïve on peut exiger que les logiciels soient gratuits.

Je ne remets pas en cause la qualité de certaines solutions gratuites et par ailleurs nous sommes dans un monde (ou au moins un pays) libre où un développeur talentueux a tout à fait le droit de travailler gratuitement s’il en a envie. J’appelle du bénévolat.

Personnellement, j’ai du mal à comprendre cette idéologie certes généreuse mais pas très motivante financièrement parlant.

Par contre, je trouve tout à fait déplacé de voir tant de monde, non informaticien , et à commencer par les membres du gouvernement revendiquer la gratuité des outils informatiques. Au nom de quoi se permettent-ils d’insinuer que le labeur du développeur ou de l’éditeur de solutions informatiques ne mérite pas salaire? J’espère que ce n’est pas parce que le logiciel est immatériel. Il n’y aurait pas de plus mauvais argument. Un service est par définition immatériel. Et un service se paye.



Vous me direz que je confonds libre et gratuit. Oui et non. Je connais la différence. Mais une hypocrisie générale tend à faire cet amalgame. Ne nous voilons pas la face : quand on dit qu’on veut du libre, en fait, on veut du gratuit.



En attendant, j’invite les coiffeurs passionnés à venir me couper les tifs (libres de droits) et aux jardiniers amateurs à tondre ma pelouse (open source). Ils auront toute ma reconnaissance.







Je pense que tu mélange un peu tout. Je ne vois pas d’“hypocrisie générale” qui assimilerait le libre au gratuit dans l’esprit du public (enfin, la toute petite partie qui sait ce que c’est). Le grand public, quand il veut son logiciel gratuit, bah il se trouve une version contrefaite (crackée ou autre) de ses logiciels préférés.



De plus, ni dans l’article, ni de manière générale, je vois des membres du gouvernement revendiquer la gratuité des outils informatiques. Et quand bien même il serait décidé de passer au libre, les administrations paieraient des prestataires pour réaliser les installations nécessaires (c’est le service dont tu parles). Il en irait de même s’il était nécessaire de faire réaliser un développement spécifique.


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mirandir a écrit :



Je pense que tu mélange un peu tout. Je ne vois pas d’“hypocrisie générale” qui assimilerait le libre au gratuit dans l’esprit du public (enfin, la toute petite partie qui sait ce que c’est). Le grand public, quand il veut son logiciel gratuit, bah il se trouve une version contrefaite (crackée ou autre) de ses logiciels préférés.



De plus, ni dans l’article, ni de manière générale, je vois des membres du gouvernement revendiquer la gratuité des outils informatiques. Et quand bien même il serait décidé de passer au libre, les administrations paieraient des prestataires pour réaliser les installations nécessaires (c’est le service dont tu parles). Il en irait de même s’il était nécessaire de faire réaliser un développement spécifique.





Pour apporter un exemple à tes dires, un de mes clients m’a demandé de développer un module pour Centreon, qui est un logiciel libre.



Donc le client a bien payer pour avoir ce qu’il voulait, et maintenant, ce module est dans un SVN de la communauté.



Ainsi, d’autres entreprises (ou amateurs) pourront l’améliorer etc, etc, etc… <img data-src=" />


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K3nnyfr a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Ah merci ça faisait longtemps que je n’avais pas lu quelque chose d’aussi drôle !







Argumentation abruti ?

Tu crois que MS fait des licences à 8€ par sympathie ?


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abasourdix a écrit :



promis, ce qui suit n’est pas un troll … n’empêche que je m’interroge… Sérieusement.

…. Bla Bla ….







Sans le logiciel libre, le monde de l’IT serait bien triste aujourd’hui car ce n’est pas grâce à Microsoft ou Oracle (hors Sun <img data-src=" />) que les start-up du Web décollent….

Tu commence avec tout gratos, et quand t’as les moyens tu ne te fais plus chier et tu prends du service. Par exemple, on vient de prendre du support chez 10Gen (MongoDB).



Et sinon le gros avantage du logiciel libre, c’est que tu n’es pas dépendant d’un éditeur. Si cet éditeur met la clé sous la porte ou abandonne un produit que tu l’utilise, tu peux continuer à le faire évoluer toi même en fonction de tes besoins. C’est à mon sens un très gros avantage stratégique quand ton business dépends en partie de solutions tierces…


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abasourdix a écrit :



Personnellement, j’ai du mal à comprendre cette idéologie certes généreuse mais pas très motivante financièrement parlant.





Pareil pour ceux qui donnent de leur temps gratuitement pour distribuer des repas aux resto du coeur…

Dire qu’ils font ça gratuitement et au profit de pauvres… <img data-src=" />



Dans un monde régit par le fric et l’égoïsme c’est choquant de voir des gens qui se rattachent à des valeurs vieillottes de charité chrétienne ou de communisme.



<img data-src=" />


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ff9098 a écrit :



Argumentation abruti ?

Tu crois que MS fait des licences à 8€ par sympathie ?







Quel compliment..



En partie oui par sympathie, par sympathie pour les gentils utilisateurs enseignants qui vont acheter sympathiquement Office 2010 a 8€ pour faire leurs cours.



Ceux-là même qui vont emmerder la direction de leur établissement pour qu’Office soit installé sur tous les postes, vu que tous leurs cours sont au format PPTX ou DOCX, et qu’ils ne passent pas correctement sur le videoproj’

Et forcément pour un établissement, le prix d’une licence Office n’est pas le même…



Ceux-là même qui vont engrainer les élèves dans cet éco-système M\( qui seront par le futur de gentils soldats qui achèteront du M\).



etc etc..



Ils vous l’expliqueront mieux que moi ici :http://owni.fr/2012/08/27/microsoft-programme-lecole/


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K3nnyfr a écrit :



Quel compliment..



En partie oui par sympathie, par sympathie pour les gentils utilisateurs enseignants qui vont acheter sympathiquement Office 2010 a 8€ pour faire leurs cours.



Ceux-là même qui vont emmerder la direction de leur établissement pour qu’Office soit installé sur tous les postes, vu que tous leurs cours sont au format PPTX ou DOCX, et qu’ils ne passent pas correctement sur le videoproj’

Et forcément pour un établissement, le prix d’une licence Office n’est pas le même…



Ceux-là même qui vont engrainer les élèves dans cet éco-système M\( qui seront par le futur de gentils soldats qui achèteront du M\).



etc etc..



Ils vous l’expliqueront mieux que moi ici :http://owni.fr/2012/08/27/microsoft-programme-lecole/







C’est donc exactement ce que j’ai dit, la concurrence du libre force MS à faire des prix très bas pour inciter à acheter.


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le poids du logiciel libre au sein du système éducatif a été un des éléments qui a permis de négocier avec Microsoft des tarifs particulièrement intéressants sur la suite bureautique office” (déclaration de gilles de robien, ministre de l’educ nat, publiée au JO le 02/01/2007).

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ben5757 a écrit :



Oui bein moi j’achète <img data-src=" />. Parce que niveau confort d’utilisation entre libre office et office il y’a pas photo… Je fais mes rapports bien plus rapidement sur la solution de MS.



Mauvaise exemple non ? <img data-src=" />







Si tu veux vraiment de la rapidité et du confort, tu laisserais tomber le WYSIWYG pour passer à LaTeX.


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K3nnyfr a écrit :



Le libre pour les professeurs c’est seulement pour les plus motivés, les autres sont bien trop contents d’avoir le pack Office 2010 pour 8 euros…



Certes le libre fait économiser beaucoup, il faudrait par contre penser à embaucher des personnes aux postes d’ATRI / Responsable TICE et leur donner les moyens et les conditions de maintenir le matériel et les services correctement.



Indice pour un établissement :150 postes + tous les services = 1 personne a mis-temps … faites la même chose en PME… <img data-src=" />







Ça peut très bien marcher si le parc est homogène et que le SI est assez bien ficelé.

Mais nous savons tous que ce n’est pas le cas.



2000 postes à 4 (temps plein) ça fait 250 postes par personne à mi-temps.

C’est très gérable quand c’est (assez) bien fait.


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abasourdix a écrit :



Mais une hypocrisie générale tend à faire cet amalgame. Ne nous voilons pas la face : quand on dit qu’on veut du libre, en fait, on veut du gratuit.







Attention à ne pas faire un amalgame et à généraliser ton opinion.


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psn00ps a écrit :



Tu peux faire un logiciel libre et vendre le service qui va avec.







Restons simples et pragmatiques. Pourquoi ne pas vendre les 2 ?


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okeN a écrit :



Mais quelle bonne idée. Je vois bien par exemple un prof d’histoire effacer ou retravailler des parties pour que ça colle plus à son opinion.





Drôle d’idée de ta part.



L’idée, le but, n’est pas d’organiser une kabbale contre MS et les logiciels privés, mais de promouvoir le logiciel libre, et de démontrer que cette initiative permettra d’encourager les devs indépendants à créer et innover.



L’informatique appartient trop au brevet logiciel, au droit d’auteur, aux firmes, pour qu’on la laisse prisonnière de ces gens.



Plius que le logiciel libre, c’est l’informatique libre que je défends, ce qui n’implique pas que j’e veuille nterdire directement ou indirectement le privé et proprio, contrairement au monde proprio.



Mais je sais que c’est trèèèèès difficile à faire comprendre, au vu du formatage des cerveaux, j’espère que ce n’est pas le cas du tien.


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K3nnyfr a écrit :



+1000







  • 1000



    On peut constater une profonde ignorance du logiciel libre et de ses aboutissants.


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okeN a écrit :



Mais quelle bonne idée. Je vois bien par exemple un prof d’histoire effacer ou retravailler des parties pour que ça colle plus à son opinion.







Le problème est lié plus à la liberté d’expression qu’au logiciel libre.

Actuellement un prof ne peut officiellement se baser QUE sur ce qui est fourni par le rectorat.



Par exemple, il n’est pas possible pour un prof de prendre un article d’actualité pour le présenter à ses élèves.

Si cela se fait néanmoins, pour peu qu’un inspecteur passe, le prof perd sa place.



Ceci est valable pour tout type de production.

Les profs sont censés se débrouiller avec ce qu’ils ont, c’est tout.



Un assouplissement sur ces pratiques serait de bon aloi…


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Consultant a écrit :



putin 5 ans avec un flamby <img data-src=" />







C’est putain et Flanby

Mais bon, après avoir eu SarKonnard on peut tout supporter <img data-src=" />



Y’a que l’addition de 10 ans de pleins pouvoirs a droite qui pèse lourd: Augmenter en 10 ans le déficit de la valeur (déjà pas fameuse) des 25 années qui avaient précédé… On voit ce qu’on quitte sur la feuille d’impôts.


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yvan78 a écrit :



C’est putain et Flanby

Mais bon, après avoir eu SarKonnard on peut tout supporter <img data-src=" />



Y’a que l’addition de 10 ans de pleins pouvoirs a droite qui pèse lourd: Augmenter en 10 ans le déficit de la valeur (déjà pas fameuse) des 25 années qui avaient précédé… On voit ce qu’on quitte sur la feuille d’impôts.









c ‘est pas putain c’est Valérie <img data-src=" />, valérie su tu nous regarde tu aura pas tes 85K € non non non



bah la “gauche” va faire en 6 mois / 1 an pire que la droite en 10 ans et c’est pas l’actualité politique qui dira le contraire <img data-src=" />


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Consultant a écrit :



c ‘est pas putain c’est Valérie <img data-src=" />, valérie su tu nous regarde tu aura pas tes 85K € non non non







C’est particulièrement classe et raffiné.







Consultant a écrit :



bah la “gauche” va faire en 6 mois / 1 an pire que la droite en 10 ans et c’est pas l’actualité politique qui dira le contraire <img data-src=" />







Cool, on a retrouvé Nostradamus.


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HarmattanBlow a écrit :



Quelle bonne idée ! Avec tous ces projets éducatifs que j’entends ici et là, pas de doute, le collège de demain sera enrichissant :

* Lundi matin: sensibilisation aux dangers réseaux sociaux

* Lundi après-midi: cuisiner et bien s’alimenter.

* Mardi matin: le code de la route.

* Mardi après-midi: traiter les filles de salopes et être homophobe, c’est mal.

* Mercredi matin: résistance au marketing et au consumérisme.

* Jeudi matin: consommation citoyenne

* Jeudi après-midi: morale.

* Vendredi matin: économie marxiste, comme le demandait la CGT.

* Vendredi après-midi: économie libérale, comme le demandait le MEDEF.

* Samedi matin: trente minutes de français, trente minutes de mathématiques, trente minutes d’histoire, trente minutes de géographie, trente minutes de sciences naturelles, trente minutes de sciences physiques, trente minutes d’éducation civique, trente minutes d’éducation physique et sportive.



Avec ça, pas de doute, l’éducation est en bonne voie.

Sérieusement, que les parents s’occupent de l’éducation, que les profs s’occupent de l’instruction, et les vaches seront bien gardées.







Oui tu as raison c’est clair! Il n’y a déjà plus assez du principal comparé à toutes les #!%$?ries d’à côtés…<img data-src=" />



Mais, le problème c’est juste que les parents n’ont pas ce type de notions, c’est tout ce que je voulais dire…



Par ailleurs concernant l’éducation regarde les dernières générations, je sais pas c’est peut être moi, mais c’est plutôt loin de s’améliorer non?<img data-src=" />


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L’éducation nationale, je sais pas mais en tout cas la dernière fois que j’ai bossé pour la gendarmerie (il y a 4 ans), ils rédigeaient tout (même les PV) avec un libre office.

Donc les consciences avancent quand même un peu dans l’administration.

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Kaelung a écrit :



Par ailleurs concernant l’éducation regarde les dernières générations, je sais pas c’est peut être moi, mais c’est plutôt loin de s’améliorer non?<img data-src=" />





Attention, là on confond deux choses : la civilité d’une part et l’éducation à des sujets annexes (cuisine, vie sur les réseaux sociaux, etc) d’autre part. L’éducation ne pouvant pas tout, je coupe le second sans vergogne à l’exception de quelques sujets critiques (éducation sexuelle, drogues, etc).



Quant à la civilité, les profs ne pouvant pas éduquer des classes de 35 gamins quoi qu’il advienne, ce sont les parents qui doivent le faire. Si les parents ne le peuvent pas, la seule solution est d’éduquer les parents, sous la pression de la loi si nécessaire, d’où ma mention d’un travail en partenariat avec un juge des enfants.



Ça ne veut pas dire que je considère ça comme une solution miracle. Certains parents n’auront jamais la capacité pour cela et n’ont parfois plus d’influence sur leurs mômes, dans ce cas on pourra au mieux essayer de sanctionner ces derniers et tenter de leur faire peur. Mais si je déplorais l’érection idéologique de la suppression des allocs comme solution, adaptables à de rares cas, je regrette tout autant leur suppression aujourd’hui de l’arsenal disponible, décision non moins idéologique. Parce qu’il y a bien des parents à qui il faut remonter les bretelles, et pas seulement les cas pathologiques. Les types qui expliquent aux profs qu’il est normal que leur gamin ne sache pas se tenir puisqu’il s’ennuie/est agité/est créatif/est la huitième merveille du monde, y en a marre, ça perturbe 34 gamins, et il faut y aller avec du solennel, de la honte (convocations à répétition chez le proviseur, puis chez le juge) et du pécunier (l’amende), et non pas laisser courir faute de recours.



Aujourd’hui les profs sont impuissants. Une fois que les gamins ont compris ça, c’est foutu. Il faut des solutions au quotidien (possibilité d’appeler un surveillant pour qu’il vienne chercher un môme et l’emmène en études - moins de profs, plus d’encadrement) et un parcours banalisé impliquant les parents, avec ou contre eux selon la cause du problème, pour intervenir tôt et avant que ça ne dégénère.


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paradise a écrit :



Drôle d’idée de ta part.



L’idée, le but, n’est pas d’organiser une kabbale contre MS et les logiciels privés, mais de promouvoir le logiciel libre, et de démontrer que cette initiative permettra d’encourager les devs indépendants à créer et innover.



L’informatique appartient trop au brevet logiciel, au droit d’auteur, aux firmes, pour qu’on la laisse prisonnière de ces gens.



Plius que le logiciel libre, c’est l’informatique libre que je défends, ce qui n’implique pas que j’e veuille nterdire directement ou indirectement le privé et proprio, contrairement au monde proprio.



Mais je sais que c’est trèèèèès difficile à faire comprendre, au vu du formatage des cerveaux, j’espère que ce n’est pas le cas du tien.





Rien à voir avec mon commentaire. Je citais une partie où ils parlaient de laisser les profs modifier les œuvres et “adapter” les programmes selon leur bon vouloir. Donc pas le moindre rapport avec un formatage de cerveau ou avec MS, ni même avec les logiciels en général. Un prof doit respecter un programme scolaire, c’est pas à lui de choisir ce qui doit ou ne doit pas être appris par les élèves.

Si tu veux prêcher pour la “bonne” parole du logiciel libre, libre à toi, mais essaye de trouver un commentaire plus adéquat à citer.



Pour ma part, je trouve stupide de pousser des logiciels libres sur simple raison qu’ils sont libres tout comme je trouve stupide de poussez des logiciels propriétaires parce-qu’ils sont propriétaire. Militer pour l’utilisation de formats ouverts pour avoir une réelle possibilité de changer de logiciel facilement je suis pour, mais le logiciel en lui même, rien à faire qu’il soit propriétaire ou libre, à partir du moment où il est meilleur que les autres.


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« Le marché des licences propriétaires en France est très majoritairement un marché d’importation. Celui du libre est majoritairement local, il s’agit là d’un important gisement d’emplois qu’il convient de favoriser dans la commande publique »



Cette phrase est bien fausse : il n’y a pas de marché du libre parce qu’il n’y a pas d’économie viable avec le libre.



Le libre qui marche est soit des trucs purement universitaire genre emacs, soit des codes soutenus fortement par de grandes multinationales principalement pour e….der leur compétiteur

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Ouais, et c’est pour ça que du libre, tu en dans un smartphone sur deux, dans toutes les box des FAI, dans une grande partie des serveurs web, etc.



Et RedHat semble bien se porter, merci.



Sérieux, quoi… <img data-src=" />

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mirandir a écrit :



Ouais, et c’est pour ça que du libre, tu en dans un smartphone sur deux, dans toutes les box des FAI, dans une grande partie des serveurs web, etc.



Et RedHat semble bien se porter, merci.



Sérieux, quoi… <img data-src=" />





Ouais, enfin pour les smartphones, Google fait son beurre en prenant un pourcentage sur la vente d’appli ou sur l’inclusion du pub dans les appli. Sachant que les applis, elles sont propriétaires pour une très très vaste majorité. ( Sinon les gens enlèveraient les pubs ou n’auraient pas d’intérêt à payer leurs applis ). Donc j’appelle pas ça un système économique basé sur le libre.



Pour les Boxs, les gens payent un accès à internet, la box n’est pas vraiment l’objet principal. Pour red hat par contre je suis d’accord.


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Comment rémunérer les créateurs/développeurs de logiciels en s’appuyant sur une licence libre sans que leur travail soit “pillé” ? Une réponse : en intégrant la notion de biens communs dans un échange entre pairs clairement définis.

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sybylle a écrit :



J’ai assez de prof dans mon entourage pour te conter ce qui leur est exigé par la direction de leurs établissements respectifs.

Maintenant t’as qu’à étayer tes arguments, si tu en as.







Est-ce que j’ai des arguments … attends je réfléchis …

Ah oui, je SUIS prof, donc je pense être bien mieux placé que toi pour savoir que ce que tu dis est non seulement faux, mais surtout totalement stupide, ne t’en déplaise.

Pour reprendre ton exemple, si un prof d’HG veut se servir d’un article d’actualité pour appuyer ou illustrer son cours, il en a parfaitement le droit, quand bien même il le ferait devant l’inspecteur. On a des contraintes de programmes à respecter oui, mais pas une obligation de supports.



Et au fait, le rectorat ne fournit rien aux profs. Il a y parfois des ressources mises en ligne sur les sites des académies, mais il n’y a absolument aucune obligation d’utilisation.


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mirandir a écrit :



Ouais, et c’est pour ça que du libre, tu en dans un smartphone sur deux, dans toutes les box des FAI, dans une grande partie des serveurs web, etc.



Et RedHat semble bien se porter, merci.



Sérieux, quoi… <img data-src=" />







Oui un peu de sérieux et arrete de fumer <img data-src=" />:

prix d’une licence RedHat ?

Le consommateur gagne quoi la dedans ?



Pour les smartphones ce qui est visible est libre mais pas vraiment fait par des gus dans leur garage : ce sont des TRES grosses multinationales (Google et Apple) qui controlent.

Donc ok pour le libre, mais de la à obliger le libre : c’est débile

d’ailleurs Google promeut le libre mais pas pour son algo de recherche, comme c’est bizarre …

Pour finir si le libre = collectivisme alors c’est encore plus bête





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mirandir a écrit :



du libre, tu en dans un smartphone sur deux







Pourquoi seulement un sur deux ?

BSD, WebKit, etc., ça ne compte pas comme libre pour toi ?


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Djaron a écrit :



et quand on voit ce qui arrive à un dev qui a la pretention de mettre une appli “libre” sur l’app store







Ben il ne lui arrive rien de particulier à partir du moment où lui et les éventuels autres développeurs de l’application acceptent les conditions de publication sur l’App Store. Aucun problème dans ce cas.


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darth21 a écrit :



Est-ce que j’ai des arguments … attends je réfléchis …

Ah oui, je SUIS prof, donc je pense être bien mieux placé que toi pour savoir que ce que tu dis est non seulement faux, mais surtout totalement stupide, ne t’en déplaise.

Pour reprendre ton exemple, si un prof d’HG veut se servir d’un article d’actualité pour appuyer ou illustrer son cours, il en a parfaitement le droit, quand bien même il le ferait devant l’inspecteur. On a des contraintes de programmes à respecter oui, mais pas une obligation de supports.



Et au fait, le rectorat ne fournit rien aux profs. Il a y parfois des ressources mises en ligne sur les sites des académies, mais il n’y a absolument aucune obligation d’utilisation.







Et bien cela doit dépendre des rectorats…

Mon amie prof d’espagnol s’est fait déboutée par sa directrice lorsqu’elle a voulu:

-baser son cours sur un article du journal (rapport à l’étude de ser et estar)

-amener un lecteur MP3 avec des pistes numériques (elle ne possédait qu’un lecteur cassettes à sa disposition) afin de faire un cours sur l’oral



Une autre amie (prof SVT) s’est fait remontée les bretelles pour avoir basé son cours de bio sur un article de science et vie. On lui a interdit de citer ou recommander d’autres sources que celles fournies dans les manuels ou par le rectorat (dixit l’inspecteur présent ce jour là).



Donc quelle que soit votre expérience, sachez qu’il en existe d’autres.

Les deux amies étaient en Rhône Alpes… D’autres rectorats sont peut-être plus permissifs.


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chambolle a écrit :



Oui un peu de sérieux et arrete de fumer <img data-src=" />:

prix d’une licence RedHat ?

Le consommateur gagne quoi la dedans ?







Si le consommateur (entreprise ou particulier) n’y gagnait rien, il ne payerait pas.







chambolle a écrit :



Pour les smartphones ce qui est visible est libre mais pas vraiment fait par des gus dans leur garage : ce sont des TRES grosses multinationales (Google et Apple) qui controlent.







À aucun moment libre = gus dans son garage hein. Tout le monde peut jouer <img data-src=" />







chambolle a écrit :



Donc ok pour le libre, mais de la à obliger le libre : c’est débile

d’ailleurs Google promeut le libre mais pas pour son algo de recherche, comme c’est bizarre …

Pour finir si le libre = collectivisme alors c’est encore plus bête







Si il n’existe pas de logiciel libre qui satisfait le besoin exprimé, je ne vois pas pourquoi il serait imposé. Mais le simple fait qu’un logiciel soit libre peut amener des avantages pour les organisations.


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sybylle a écrit :



Et bien cela doit dépendre des rectorats…

Mon amie prof d’espagnol s’est fait déboutée par sa directrice lorsqu’elle a voulu:

-baser son cours sur un article du journal (rapport à l’étude de ser et estar)

-amener un lecteur MP3 avec des pistes numériques (elle ne possédait qu’un lecteur cassettes à sa disposition) afin de faire un cours sur l’oral



Une autre amie (prof SVT) s’est fait remontée les bretelles pour avoir basé son cours de bio sur un article de science et vie. On lui a interdit de citer ou recommander d’autres sources que celles fournies dans les manuels ou par le rectorat (dixit l’inspecteur présent ce jour là).



Donc quelle que soit votre expérience, sachez qu’il en existe d’autres.

Les deux amies étaient en Rhône Alpes… D’autres rectorats sont peut-être plus permissifs.





Si c’est bien vrai (et pas une interprétation pas forcément juste des faits, même involontaire) alors la chef d’établissement en question est une idiote. Dans tous les cas elle n’est que supérieur hiérarchique administratif, et non pédagogique. Elle n’a donc aucun ‘pouvoir’ en matière de pédagogie au sein de la classe. Elle peut donner son avis si elle veut, mais il n’est pas plus important que celui de n’importe qui d’autre.



Et pour l’inspecteur, c’est une décision personnelle de sa part, strictement rien dans les textes officiels ne va dans son sens.


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darth21 a écrit :



Si c’est bien vrai (et pas une interprétation pas forcément juste des faits, même involontaire) alors la chef d’établissement en question est une idiote. Dans tous les cas elle n’est que supérieur hiérarchique administratif, et non pédagogique. Elle n’a donc aucun ‘pouvoir’ en matière de pédagogie au sein de la classe. Elle peut donner son avis si elle veut, mais il n’est pas plus important que celui de n’importe qui d’autre.



Et pour l’inspecteur, c’est une décision personnelle de sa part, strictement rien dans les textes officiels ne va dans son sens.







Pour la directrice, elle avait une réputation de “grosse conne” (texto, de l’avis des titulaires).

A l’époque elle était à un an de la retraite (heureusement).

Mon amie était remplaçante pour la période scolaire.

Elle a été entre autres convoquée toute seule par la directrice et s’est vu dire qu’elle “serait une mauvaise mère” et autres conneries du genre…chose qu’elle aimait bien faire avec les remplaçants…mais surtout pas avec les titulaires (pas si conne au final)!



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Donc ca confirme bien <img data-src=" />

L’April défend les vertus du logiciel libre dans l’Éducation nationale

  • Un marché majoritairement local

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