AppGratis : Fleur Pellerin s’oppose à Apple, entre neutralité et régulation
La bascule politique
Le 11 avril 2013 à 16h20
5 min
Économie
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Comme prévu, Fleur Pellerin s’est rendue ce matin dans les locaux de la société iMediapp. La ministre déléguée à l’économie numérique s’est penchée sur le cas de l’éditeur de l’application AppGratis, supprimée de l’App Store brutalement par Apple. Elle s’est montrée inquiète des « décisions unilatérales » et souhaite « réguler ces écosystèmes ».
Une « dépendance économique assez préoccupante »
La suppression d’AppGratis ne peut décidément plus passer inaperçue. La polémique enfle et Apple se retrouve accusée de bien des maux. La firme a brutalement débranché l’application de son App Store et les explications données au Wall Street Journal ont été plus que succinctes. Elle ne s’est pas exprimée depuis, laissant ainsi la place à iMediapp, éditeur d’AppGratis, qui a pu prendre la parole et raconter sa version des faits.
Fleur Pellerin s’est donc rendue ce matin au chevet de l’entreprise malade. Car derrière AppGratis se cache une structure embauchant pas moins de 45 personnes. En outre, iMediapp a reçu un important investissement du fonds Iris Capital (Orange et Publicis) à hauteur de 10 millions d’euros en janvier dernier. Une application et un investissement français mis en péril par la décision radicale d’une entreprise américaine.
La ministre a indiqué avoir « conscience que cette situation crée un malaise très profond au sein de cette société. La brutalité avec laquelle AppGratis a été déréférencée est difficile à qualifier ». Elle pointe sévèrement du doigt la décision « unilatérale » capable de provoquer « l’effondrement » d’un modèle économique. À ceux qui auraient mis en avant le fait qu’AppGratis n’aurait pas existé sans l’App Store lui-même, la ministre aborde le « besoin impératif de prévisibilité » des entreprises qui développent une activité sur une plateforme telle que celle d’Apple.
« Le sujet c’est la neutralité »
« Je comprends que la société Apple a procédé au déréférencement extrêmement brutal et unilatéral de l’application AppGratis, sans aucun préavis, avec une brutalité qui parait difficile à qualifier et qui met donc en péril la situation financière et humaine de l’entreprise » poursuit la ministre. Mais alors que l’on aurait pu s’attendre à un commentaire sur les raisons succinctes avancées par Apple, elle fait l’impasse : « Je ne reviens pas sur les raisons qui ont conduit Apple à déréférencer l’application de son magasin, ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est la neutralité ».
Mais quelle neutralité ? La ministre aborde bien entendu « celle des réseaux », mais s’interroge ensuite : « On peut légitimement se poser la question de savoir si elle ne devrait pas s’envisager plus largement, c’est-à-dire si elle ne devrait pas être étendue à ces plateformes, dont certaines ont des positions de marché très confortables […] et qui en font donc parfois des acteurs incontournables ». Des positions qui ne permettent pas, selon la ministre, d’avoir des comportements « assez peu compatibles avec le principe de neutralité ». Elle reconnaîtra peu après qu’il s’agit ici d’un cas « qui s’éloigne un peu de la définition originale de la neutralité ».
L’économie et la politique intimement liées
Fleur Pellerin s’est particulièrement inquiétée de la « pérennité des investissements et des efforts des PME françaises ». Et de rappeler que les Français sont les deuxièmes producteurs d’applications au monde derrière les États-Unis. L’affaire, qui vient de prendre un tour politique avec l’implication de la ministre, y plonge définitivement : « En lien avec Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances, je souhaite que les services de Bercy puissent étudier les moyens de droit, de régulation pour défendre les intérêts des entreprises françaises qui sont pénalisées par de telles décisions ».
La ministre basculera ensuite dans un rôle de médiatrice : « Aujourd’hui, ce que je souhaite dans le cas particulier d’AppGratis, c’est qu’Apple puisse renouer le dialogue, pour trouver les moyens techniques de rétablir la situation antérieure. Il y a forcément des solutions à examiner le silence de cette entreprise ». Des propos qui font écho bien sûr aux vœux de Simon Dawlat qui indiquait avant-hier chercher encore des explications complémentaires auprès d’Apple.
La ministre ne se sera au final pas exprimée sur les autres aspects de l’activité AppGratis. Le fonctionnement même de l’application bouscule en effet les classements opérés par l’App Store en devenant une source promotionnelle tierce. En outre, l’application est accusée de vendre des lots de téléchargements pour des sommes fixes. Un point sur lequel nous reviendrons dans une prochaine actualité.
Ceux qui souhaitent voir l'intervention de la ministre pourront la consulter chez nos confrères de Clubic.
AppGratis : Fleur Pellerin s’oppose à Apple, entre neutralité et régulation
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Une « dépendance économique assez préoccupante »
Commentaires (82)
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Abonnez-vousLe 11/04/2013 à 16h25
euh c’est pas ça la neutralité des réseaux…
Le 11/04/2013 à 16h27
Moi je m’inquiéterai plutôt d’être aussi dépendant d’un seul constructeur… :)
Le 11/04/2013 à 16h27
J’aurai plus parlé d’abus de position dominante que de neutralité, je ne vois pas trop ce que ça vient faire là.
Le 11/04/2013 à 16h28
Sans préavis ? Quand ils ont ajouté la règle, qui a été largement médiatisé, c’était quoi ?
Ils savaient pas chez Iris Capital ? " />
AppShopper ils connaissaient pas non plus ? ils lisent pas la presse web ?
Le 11/04/2013 à 16h30
Mais quel est donc le rapport avec la neutralité des réseaux ???
Et de rappeler que les Français sont les deuxièmes producteurs d’applications au monde derrière les États-Unis
Source ?
Le 11/04/2013 à 16h30
Une brutalité qui parait difficile à qualifier " />" />" />
Le 11/04/2013 à 16h30
Le 11/04/2013 à 16h31
Vite faut sauver AppGratis , c’est la nouvelle préoccupation majeure du gouvernement …" />
Plus sérieusement je trouve quand même qu’on en fait tout un foin pour une régie de pub, qui plus est, a basé son modèle sur une violation de CGU
Comme d’hab ça parle d’Apple : donc les gens font semblant d’être ebahis, abasourdis de sa réaction , alors que c’est le fonctionnement normal de tous les gros magasins privés, avec des clauses biens définies.
Vous pensez réellement, que Carrefour va laisser un tiers entrer dans ses magasins, altérer en grande ampleur son classement, et décider du rangement des produits dans les rayons , (selon l’industriel qui lui paie le plus, peu importe la qualité du produit en question) ? " />
Le 11/04/2013 à 16h32
Le 11/04/2013 à 16h33
Le 11/04/2013 à 16h36
" /> Ahhhhhh ma petite fleur préférée " />
Voilà c’est tout " />
Le 11/04/2013 à 16h37
Le 11/04/2013 à 16h37
Allez zou faut interdire les produits Apple " />
Le 11/04/2013 à 20h12
Le 11/04/2013 à 20h16
Le 11/04/2013 à 20h16
@alphabeta : qu on apprecie pas le business model d Apple; pas de souci …
Maintenant si on développe une appli qui se base sur ce bussiness model pour essayer de recuperer une partie de son audience; difficile de venir pleurer de la politique d Apple …
Le 11/04/2013 à 20h19
Le 11/04/2013 à 20h22
Le 11/04/2013 à 20h23
Le 11/04/2013 à 20h28
Le 11/04/2013 à 20h36
De toute facon sans faire dans l’anti Apple (c’est dire ou j’en suis arrivé les gars quand même) cette boite aujourd’hui se permet bien des choses sur notre territoire et la liste s’allonge avec le temps ….
-Paye pas d’impots en France (vive l’europe hein)
-Respecte pas le travail de nuit en France.
-Produits jamais dispo chez les APR…
-Privilégie son propre service de distribution pour detruire le reseau qui la maintenu en vie des années durant.
-Laisse tombé les Pros (exit Xserve , Final Cut , MacPro).
-Ne communique plus rien aux pros (alors que contrairement au grand public c’est fondamental pour eux).
-Privilégie l’ultra rentabilité des iDevices au fondamental (le mac et son OS).
-Cloisonnement de l’ecosystem (sandboxing , comportement d’ayatollah pour la validation d’Apps,protection honteuse des Apps maison et refus d’Apps similaires).
-Abus de position dominante multiple (ITunes,AppStore)
-Media Fermé (pas de lecteur de carte , memoire par defaut gélée, non reconnaissance des formats videos et audios populaires hormis le propriétaire vendu par Apple )
-Obsolescence programmée (Impossibilité de telecharger les anciennes versions des Applications et necessité d’avoir la derniere version de celle ci et de facto la derniere version de l’OS incompatible avec l’ancien matériel ).
Et encore ca c’est rien…
Le 11/04/2013 à 20h39
Le 11/04/2013 à 20h46
Le 11/04/2013 à 20h52
Le 11/04/2013 à 20h56
Et sinon si vous voulez toujours des réductions des applications iPhone, il y a ça
http://www.iphone-info.fr/promos-appstore-itunes.html
Le 11/04/2013 à 21h05
Le 11/04/2013 à 21h06
Le 11/04/2013 à 21h10
Le 11/04/2013 à 21h20
Le 11/04/2013 à 21h23
Vite, un fonds de soutien/taxe/impot (rayez la mention innutile) pour sauver AppGratis !
Le 11/04/2013 à 21h24
Le 11/04/2013 à 21h28
Le 11/04/2013 à 21h28
Le 11/04/2013 à 21h33
Le 11/04/2013 à 21h35
Le 11/04/2013 à 21h44
Le 11/04/2013 à 21h45
Le 11/04/2013 à 21h48
Le 11/04/2013 à 21h51
Le 11/04/2013 à 23h59
Le 12/04/2013 à 00h20
Si Apple ne veux pas de ce genre d’apps dans son attrapePigeonStore elle a qu’à les refuser dès le départ.
Les applications sont validées avant diffusion donc ils n’ont pas fait leur boulot à la base.
Le 12/04/2013 à 05h39
C’est ptètre un peu HS ce que je vais dire. Mais iMediapp ne peut pas rebondir et développer d’autres apps ? Histoire que ses 45 salariés puissent continuer à travailler.
Sinon, personnellement, je trouve effectivement que le lien entre l’attitude de Madame la Ministre et le financement de 10 millions est un peu gros. Que se serait-it passé si un tel financement n’avait pas été fait?
Le 12/04/2013 à 07h44
Le 12/04/2013 à 07h46
Le 12/04/2013 à 08h07
Le 11/04/2013 à 17h49
Le 11/04/2013 à 17h52
Le 11/04/2013 à 18h01
Le 11/04/2013 à 18h09
Le 11/04/2013 à 18h12
Le 11/04/2013 à 18h33
Donc quand le sujet c’est la neutralité du net pour les FAIs, surtout il faut faire payer les méchants fournisseurs de contenus qui se gavent sur le dos des pauvres FAIs français.
Et quand le sujet c’est les fournisseurs de contenus logiciels français, il faut obligatoirement faire payer les méchants exploitants de la plateforme qui se gavent sur les pauvres petits développeurs.
Bref, pas la moindre cohérence dans ses propos ; une seule ligne directrice: on défend une forme de protectionnisme économique à postériori, qui n’a pas la moindre chance dans un secteur d’envergure mondiale par nature, et dans une économie globale mondialisée depuis belle lurette.
Encore et toujours de l’agitation médiatique, laisser penser au quidam moyen qu’on agit alors qu’ils n’ont à peu près aucun moyen d’action. Ça pourrait presque être drôle si ça n’était pas avant tout pour escamoter le vrai débat de fond qui devrait occuper en priorité leur attention:
Dites Madame Pellerin, comment ça se fait qu’en France (soit la 5ème puissance économique mondiale et historiquement pionnière en matière de télécom) on n’est pas foutu d’avoir un Google, un Apple, un Intel, un AMD, un nVidia, un Electronix Arts, un Facebook, un Yahoo, un … ?
Vous avez des vraies propositions concrètes pour que ça change, avec un vrai courage politique pour mener des réformes sur le long terme, quitte à ce que ça dépasse le strict cadre électoraliste de votre petite durée de mandat ?
Le 11/04/2013 à 18h38
Le 11/04/2013 à 18h40
C’est limite digne de feu l’ex CCCP cette mode a mettre son grain de sel partout :/
Le 11/04/2013 à 18h47
elle est mignonne…
donc en gros… si je comprend bien… le secteur public et orange ont investi dans une boite qui avait un business model qui allait a l’encontre des conditions generales d’utilisation de l’APP Store…. et après elle ose se pleindre?
On se demande même comment APPGRATIS a pu passer le process de validation d’applications chez Apple…
neutralité du web mon oeil, ça n’a rien a voir avec la neutralité du web ce cas ci! c’est juste une entreprise qui a développé une application qui ne correspondait pas au CGU d’apple….
Le 11/04/2013 à 18h57
Le 11/04/2013 à 19h14
Le 11/04/2013 à 19h29
Le 11/04/2013 à 19h32
J ai un peu de malva comprendre…
Que Publicis & Orange aient eu la mauvaise idee d investir 10 millions sur une app …
C est leur affaire
S’il avait récupéré 3 fois cette somme; ils n’auraient rien reversé aux salariés
C est facile de venir pleurer quand un investissement risqué capote et de tout récupérer quand ca marche …
Le 11/04/2013 à 19h59
Le 11/04/2013 à 20h05
Le 11/04/2013 à 20h11
Le 12/04/2013 à 08h07
Le 12/04/2013 à 08h21
Rigolo paradoxe entre la réalité pragmatique et ce qu’il se passe vraiment, le tout magnifié quand un politique s’en mêle (dont on peut donc soupçonner une sorte de récupération ou opération de posture).
" /> Une boite lève des fonds auprès d’investisseurs plutôt fortunés qui eux savent très bien ce qu’ils font et quel est le risque inhérent à l’opération (notamment Publicis) et se lance corps et âme dans l’aventure d’une app sur l’appstore, galvanisée par des succès type Angry Birds.
Au départ, ça passe inaperçu : loin des feux des projecteurs grands publics mais déjà dans ceux des spécialisés (type presse online et pure players), ça parade sec quant à l’ingéniosité supposée de l’idée principale de l’app, de son développement, de toute cette motivation et originalité (supposée aussi).
A ce moment là, personne ne s’interroge sur l’extrême fragilité du modèle sur lequel repose le tout (voir un parallèle plus bas) , bien trop occupé à s’autocongratuler et se féliciter de singer le modèle américain tant envié…
A ce moment là, c’est le top de la trique, à la moindre ITW le responsable/gérant de la boite s’appelle le… CEO " /> ….et il en veut (“he’s back and he’s fuckin’ angry” même, je dirais)
" /> Si ça marche, tout roule mais le principe en lui-même étant fondé sur un grand grand risque - notamment si la fragilité réside dans l’aspect aléatoire d’une décision tierce et que dès le départ le principe de l’appli flirte avec les limites des contraintes et donc titille en permanence la décision, enfin bref - , le couperet demeure toujours et la marge de manoeuvre n’est pas énorme.
" /> Lorsque ça foire, les images aseptisées que l’on avait d’un dirigeant qui en veut et des ses idées révolutionnaires s’envolent. Là, il n’y a plus de CEO, il n’y a plus qu’un pauvre monsieur qui pleurniche, et une politique qui vient à son secours (en faisant mine d’avoir un quelconque pouvoir face à une boite qui lui chie dessus). MDR, on passe de Marvel aux frères Grimm " />
Conclusion : Réfléchissez lorsque vous voulez faire les américains. Eux, ils ne font pas les américains, ils le sont… et lorsque quelque chose sonne creux ou bancal au départ du modèle, ça peut finir par revenir sur le devant de la scène.
Il se trouve concrètement qu’ils ont investi beaucoup en mettant tous leurs oeufs dans le même panier, et qu’en plus ils flirtaient avec des conditions claires.
Je lis parfois des comlmentaires qui spéculent sur les conditions elles-mêmes, Apple l’enfoiré, les requins vénaux, puritains etc etc, mais tout ceci est connu et ostensiblement affiché : comment s’en offusquer quand on le sait au départ ? Comment fait-on pour investir à mort dans un modèle dont on frôle les limites, alors qu’on sait que le principal décisionnaire est un robot sans sentiment arcbouté sur les conditions de son store ?
Nan franchement, bousillez Apple de vos com’, ils le méritent bien, mais gardez quand même à l’esprit que ce n’est pas le sujet : on ne découvre rien, il n’y a pas de coups fourrés.
Je trouve le gars de la boite française un tant soit peu bizarre dans cette pseudo-naïveté de façade : en fait, il a joué un jeu dangereux, suivi par Publicis en connaissance de cause… et il a perdu… ‘stou… d’autres gagnent, lui aurait pu, mais non… osef de Fleur…
Et bien moi, ça me fait penser à la presse online qui a cédé aux chants de Google ADsense/AdWords et ses progénitures il y a quelques années, qui ont tout construit surt un modèle bancal, et qui pleurnichent maintenant… Ils vont perdre pareil, pire même, puisqu’il n’y aura pas un seul méchant comme bouc émissaire…
Le 12/04/2013 à 09h09
comment ce déplacer, faire parler de soit, et parler pour ne rien dire… en gros rien a changer pour cette entreprise, et Apple préfère prendre soins des petits chinois.
Le 12/04/2013 à 14h25
Le 12/04/2013 à 14h28
Le 11/04/2013 à 16h45
Le 11/04/2013 à 16h47
Le 11/04/2013 à 16h49
Et pendant ce temps, les 3 petits cochons… ^^
Non, non, je ne parle pas de ceux du domaine des télécommunication… " />
Voilà ce qu’il en coûte de défendre un modèle économique dictatorial de s’allier avec le diable… ^^
Le 11/04/2013 à 16h50
Dis Fleur, tu n’as pas l’impression que :
Le 11/04/2013 à 16h50
Le 11/04/2013 à 16h53
Moi je ne trouve pas ça si con. La neutralité serait d’obliger Apple a ouvrir son écosystème. Qu’il fasse ce que bon leur semble sur leur store ok, que rien ne soit installable sur leurs produits sans hack, non. C’est un vrai problème étant donné leur part de marché conséquente.
Le 11/04/2013 à 16h55
Une application et un investissement français mis en péril par la décision radicale d’une entreprise américaine
2 façons de voir les choses :
Le 11/04/2013 à 16h56
Le 11/04/2013 à 16h57
Le 11/04/2013 à 16h57
Le 11/04/2013 à 16h59
Le 11/04/2013 à 17h02
Le 11/04/2013 à 17h05
Elle s’est montrée inquiète des « décisions unilatérales »
Y’a qu’à fermer l’accès au store depuis la France " />
Le 11/04/2013 à 17h11
Le 11/04/2013 à 17h22
Le 11/04/2013 à 17h48