Microsoft a réclamé la marque Blink six jours après l'annonce de Google

Court-circuit ou protection d'une application ?

Microsoft a réclamé la marque Blink six jours après l’annonce de Google

Microsoft a réclamé la marque Blink six jours après l'annonce de Google

Alors que Google a annoncé récemment le départ de Webkit pour se concentrer sur son propre moteur de rendu, Blink, voilà que Microsoft cherche précisément à déposer cette marque. Simple coïncidence ?

blink

 

Au début du mois, Google a créé l’évènement en annonçant son intention de quitter Webkit. Le moteur de rendu, très largement majoritaire dans l’univers mobile et alimentant notamment Chrome et Safari, perd donc un acteur de poids. D’autant qu’Opera, qui avait précédemment annoncé son passage à Webkit, suit le même mouvement. La destination se nomme Blink, un moteur qui est pour l’instant un dérivé de Webkit, mais qui évoluera par la suite selon les seules envies de la firme de Mountain View.

 

L’annonce de Google a eu lieu le 3 avril. À peine six jours plus tard, Microsoft a déposé une demande de marque auprès de l’USPTO sur le mot Blink. La question est bien entendu de savoir pourquoi. La question, soulevée par The Next Web, peut évidemment avoir plusieurs réponses possibles, et la firme se garde bien de répondre.

 

Il pourrait bien sûr s’agir d’un court-circuit : Microsoft cherche simplement à s’approprier le nom avant que Google ne le fasse. Pourquoi ? Parce que Blink est également le nom d’une application mobile en développement à Redmond. Le principe est simple : prendre très rapidement une série de clichés, avant et après que l’utilisateur a appuyé sur le bouton. Il peut alors faire la sélection qui l’intéresse, une pratique qui n’est pas neuve, mais qui est ici couplée à des technologies de stabilisation de l’image en provenance directe du MSR (Microsoft Research).

 

 

Plusieurs précisions sont importantes. D’une part, Microsoft ne fera aucune demande de marque pour un projet du MSR à moins que ledit projet ne soit prévu pour une utilisation commerciale (phase d’incubation). D’autre part, il est possible que la firme ait compris qu’elle risquait de perdre le nom suite à l’annonce de Google. La dernière mise à jour de l’application date d’ailleurs du 4 avril, soit le lendemain de l’annonce de Google.

 

La question reste de savoir si le dépôt d’une telle marque entrainera des tractations entre les deux géants. Étant donné l’importance du nouveau moteur de rendu pour Google, il est plus que probable que la firme cherche à négocier l’identité d’un composant aussi crucial pour son avenir.

Commentaires (36)


J’aurais mis : Don’t blink ! en sous titre <img data-src=" />


Oh les petits rats…

C’est vilain ça ! <img data-src=" />


” avant et après que l’utilisateur a appuyé sur le bouton”



Ce ne serait pas plutôt “avant et après que l’utilisateur ait appuyé sur le bouton”?



Pas de bouton en mode incognito et puis je suis pas sûr de ma correction ;)


Sans faire l’avocat de Microsoft je pense quand même que c’est pour protéger son appli. Je vois pas à quoi ça leur servirait vis à vis du moteur. Au pire il change de nom et voila.








toufou a écrit :



Oh les petits rats…

C’est vilain ça ! <img data-src=" />







Ils sont vilains de faire la demande alors qu’ils développent une appli du même nom?



Et 6 jours, rien ne dit que c’était pas déjà prévu. <img data-src=" />



Bien souvent, MS ne dépose pas le nom pour des projets de MS research, mais en général, il n’y a aucun produit qui s’appelle comme ça. Dans le cas présent, ça a quand même l’air d’une protection histoire de ne pas avoir de problème par la suite








RaYz a écrit :



Sans faire l’avocat de Microsoft je pense quand même que c’est pour protéger son appli. Je vois pas à quoi ça leur servirait vis à vis du moteur. Au pire il change de nom et voila.





Blonk?



D’ailleurs ça génère une bonne question,



est-ce que 2 application qui ont des fonctionnalités totalement différentes genre un jeu d’un côté et un logiciel de traitement de texte de l’autre, peuvent être déposés sous le même nom ?








FunnyD a écrit :



Blonk?







Je verrai plus BlinkAndYouReDead <img data-src=" />









FunnyD a écrit :



Blonk?





Blinc



<img data-src=" />









Séphi a écrit :



Je verrai plus BlinkAndYouReDead <img data-src=" />







Wibbly Wobbly Timey Wimey… Stuff ?



bof, rien de très grave, du coté de google c’est le nom de code d’un moteur de rendu, il l’appelleront “ wink ” ( ca fera un joli clin d’oeil <img data-src=" />), ou nictate pour faire plus compliqué..



ils ont encore rien investi dans ce nom, ca va passer sans problème…



au pire ils diront que c’est un nom de code interne, et que ca n’entre pas dans le cadre de la protection TM, et ils se metteront sur la gueule <img data-src=" />








the true mask a écrit :



Wibbly Wobbly Timey Wimey… Stuff ?







<img data-src=" />









Nuggets a écrit :



“ avant et après que l’utilisateur a appuyé sur le bouton”



Ce ne serait pas plutôt “avant et après que l’utilisateur ait appuyé sur le bouton”?



Pas de bouton en mode incognito et puis je suis pas sûr de ma correction ;)







Et non, dernière forme utilisée : “après que”. Du coup, passé composé.









sylvere a écrit :



D’ailleurs ça génère une bonne question,



est-ce que 2 application qui ont des fonctionnalités totalement différentes genre un jeu d’un côté et un logiciel de traitement de texte de l’autre, peuvent être déposés sous le même nom ?





Oui si elles ne travaillent pas dans le même secteur d’activité et n’entrent donc pas en concurrence.



Au-delà du milieu des développeurs et technophiles, le nom du moteur de rendu de Google n’aura aucun écho. Donc bon, Microsoft fait bien de se protéger, mais elle se protège contre un “produit” qui de toute manière n’était pas destiné à la concurrencer et n’avait aucune chance de prendre le dessus sur elle au niveau commercial. En revanche, comme envisagé dans l’article, l’option d’un court-circuit n’est pas exclue. Microsoft, en obtenant ce dépôt de marque, peut faire pression sur Google, et revendiquer plus tard qu’il lui reverse une somme d’argent pour l’usage qu’il en fait de son nom de marque. Mais aucune chance que Google plie et rémunère Microsoft, parce que là encore, Blink n’étant finalement un nom connu que par une part infime de personnes, très souvent au courant des procès entre sociétés de ce genre; ces personnes sauront s’adapter à un changement de nom si Google venait à abandonner Blink parce que sujet à pression de la part de Microsoft. Google n’aurait alors qu’à faire travailler son graphiste pour qu’il conçoive un nouveau logo, et à substituer le nouveau nom à l’ancien dans leur documentation.



Google n’est sans doute pas très inquiété par cette manœuvre.








sylvere a écrit :



D’ailleurs ça génère une bonne question,



est-ce que 2 application qui ont des fonctionnalités totalement différentes genre un jeu d’un côté et un logiciel de traitement de texte de l’autre, peuvent être déposés sous le même nom ?







Oui, mais tout dépend de la susceptibilité de la partie la plus fortunée..



On a vue par exemple Apple trainer en justice des petits café pour faire changer leur noms, ou logo.









Ballos a écrit :



Oui







Hum pas sûr,



Vas développer une app ou ouvrir une boutique et l’appeler Microsoft . <img data-src=" />









Choub a écrit :



Oui si elles ne travaillent pas dans le même secteur d’activité et n’entrent donc pas en concurrence.







Il me semblait pourtant qu’il y a eu un problème avec le mot Lion, entre Apple et une société française qui faisait des jeux éducatifs. <img data-src=" />









sylvere a écrit :



D’ailleurs ça génère une bonne question,



est-ce que 2 application qui ont des fonctionnalités totalement différentes genre un jeu d’un côté et un logiciel de traitement de texte de l’autre, peuvent être déposés sous le même nom ?





Si les domaines sont finalement assez proches (tous les 2 dans l’informatique dans le cas présent), ça pourrait poser problème.



Mouais, c’est probablement juste pr protéger l’appli. Tant que le projet de google reste un moteur de rendu (donc pas un projet ayant une visibité vis à vis du public), il ne devrait pas y avoir de soucis.

Ca permet juste d’empecher ggle ou autre d’utiliser ce nom pour sortir un produit public.








Ballos a écrit :



Oui, mais tout dépend de la susceptibilité de la partie la plus fortunée..



On a vue par exemple Apple trainer en justice des petits café pour faire changer leur noms, ou logo.







Ce n’est pas juste une question de susceptiblité; mais pluôt d’image, de parasitisme etc…

Google par exemple peut poursuivre tout site dont le nom de domaine est proche du sien, (et peu importe l’extension)









the true mask a écrit :



Hum pas sûr,



Vas développer une app ou ouvrir une boutique et l’appeler Microsoft . <img data-src=" />







Le dépôt des noms se fait généralement par catégorie..

Certains comme je le disais ont voulu breveter le mot Pomme pour n’importe quel produit. La regle c’est que tu paye pour la catégorie choisi.









the true mask a écrit :



Ce n’est pas juste une question de susceptiblité; mais pluôt d’image, de parasitisme etc…

Google par exemple peut poursuivre tout site dont le nom de domaine est proche du sien, (et peu importe l’extension)







Oui mais un café qui s’appele Google, Coca Cola, IBM etc.. c’est pas autre chose que des parasites.

Par contre des marques qui utilise des noms d’object commun comme Apple, Orange, etc.. et l’interdise aux autres pour des produits qui n’ont aucun rapport avec leur domaines , je trouve ça ridicule. <img data-src=" />



D’ailleurs je pense que même un particulier peut poursuivre une compagnie qui utiliserais son patronyme. ?? A confirmer par un juriste..









Vincent_H a écrit :



Et non, dernière forme utilisée : “après que”. Du coup, passé composé.







j’avais dis que j’était pas sûr <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



<img data-src=" />



Z’ont qu’à l’appeler Gblink !




D’autant qu’Opera, qui avait précédemment annoncé son passage à Webkit, suit le même mouvement





et Adobe aussi maintenant








the true mask a écrit :



J’aurais mis : Don’t blink ! en sous titre <img data-src=" />





BLINK AND YOU’RE DEAD :tardis:



<img data-src=" /> THE DOCTOR









Ballos a écrit :



D’ailleurs je pense que même un particulier peut poursuivre une compagnie qui utiliserais son patronyme. ?? A confirmer par un juriste..







Ils me semble que la réalité est plutôt inverse. Que les particuliers ne peuvent rien faire de leur nom hélas.









Vincent_H a écrit :



Et non, dernière forme utilisée : “après que”. Du coup, passé composé.





Hein ? <img data-src=" />

T’as une source pour cette règle ?

Pas que je ne te fasse pas confiance, mais je veux la voir de mes yeux vu, car ta phrase me donne de la conjonctivite <img data-src=" />



C’est déjà déposé par Sarkozy, le président blink-blink <img data-src=" />



<img data-src=" />








Ballos a écrit :



D’ailleurs je pense que même un particulier peut poursuivre une compagnie qui utiliserais son patronyme. ?? A confirmer par un juriste..







Hélas non. Pire encore, lorsque tu cèdes (à plus de 51% de parts) une entreprise que tu as créé, dont le nom de la société est celui de ta famille, tu ne peux rien faire si celle-ci se corrompt ou est reprise par des personnes malintentionnées, qui finalement bafouent un certain honneur, celui de ta famille. C’est souvent le cas avec les entreprises familiales qui ont un certain succès qui très souvent développé sur plusieurs génération, et dont l’une des plus récentes générations a souhaité céder l’entreprise familiale (parce qu’ils en ont assez de gérer l’entreprise familiale, parce qu’ils ont envie de passer à autre chose, ou toute autre raison possible et inimaginable). En atteste l’affaire de la viande de cheval : l’entreprise Spanghero, créée par la famille Spanghero, qui est toujours vivante, a trompé le consommateur (en viande de la viande de cheval étiquetée « viande de bœuf »). La famille a été touchée par cette affaire alors qu’elle n’a plus aucune liaison ni aucun contact avec ceux qui ont repris l’entreprise. Ils ne peuvent pas attaquer l’entreprise parce que la société que leurs parents ont fondé, qui porte leur nom, a été corrompue. Si l’on excepte qu’en tant que consommateur, ils peuvent porter plainte parce qu’ils se sont senti trahi qu’on leur mente sur le produit vendu, la seule chose qu’ils peuvent faire, et qu’ils ont fait, c’est communiquer pour dire qu’ils n’ont rien à voir avec ce qui se passe, qu’ils ne sont responsables de rien.

Mais enfin, les entreprises familiales restent très souvent au sein de la famille, jusqu’à être dissoutes. La vente de l’entreprise est une option rarement envisagée.









Sebdraluorg a écrit :



Hein ? <img data-src=" />

T’as une source pour cette règle ?

Pas que je ne te fasse pas confiance, mais je veux la voir de mes yeux vu, car ta phrase me donne de la conjonctivite <img data-src=" />





http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2007/05/07/apres/

http://www.ladictee.fr/grammaire/truc_astuce_grammaire/avant_que_apres_que.htm

L’usage tend de plus en plus vers le subjonctif mais “après que” est normalement bien suivi de l’indicatif. Contrairement à “avant que”, d’ailleurs.









seblutfr a écrit :



http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2007/05/07/apres/

http://www.ladictee.fr/grammaire/truc_astuce_grammaire/avant_que_apres_que.htm

L’usage tend de plus en plus vers le subjonctif mais “après que” est normalement bien suivi de l’indicatif. Contrairement à “avant que”, d’ailleurs.





Huhu oui, je connais cette aberration “règle”, et le merveilleux exemple donné “Je viendrai après qu’il sera parti” <img data-src=" />



Prenons ces deux phrases:

-“C’est après qu’il a cliqué.”

-“Ce sera après qu’il a cliqué.”



Tu ne vois pas un soucis ?

La deuxième peut-elle vraiment être affirmative ?

C’est une faute de français avant d’être une faute de grammaire je pense !



Pour revenir à notre cas, si on combine les deux, le deuxième dépend du premier, il n’y aura pas d’après qu’il a cliqué s’il n’y a pas eut d’avant qu’il ait cliqué.

Du coup, je veux bien une règle qui m’explique ce cas de figure <img data-src=" />





Ceci dit, le subjonctif derrière “après que” n’est pas une tendance des années 2000, ce débat existe depuis des lustres, parce qu’il est utilisé ainsi dans le langage courant depuis autant de temps.

Rappelons que cette “erreur” n’est commise que lorsque la forme n’est pas affirmative, du coup, ne manque-t-il pas quelques chose ?



Il est normal de vouloir distinguer les deux formes, c’est un réflexe plus qu’une mauvaise habitude selon moi.

Et donc on peut se demander si le langage courant n’a pas raison…



Avec Android, Microsoft avait déjà compris que l’avenir pour eux consistait à se faire du blé sur la recherche et le boulot de Google…



Ils revendront la marque Blink à un prix défiant toute concurrence :)








sylvere a écrit :



D’ailleurs ça génère une bonne question,



est-ce que 2 application qui ont des fonctionnalités totalement différentes genre un jeu d’un côté et un logiciel de traitement de texte de l’autre, peuvent être déposés sous le même nom ?





Ça pose problème même dans le libre (Mozilla obligé de renommer son navigateur web Firebird en Firefox suite à une demande de la Firebird Fondation qui développe le SGBDR Firebird). Donc dans le proprio, tu penses…



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