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Ce que pourrait changer la loi « Anti-Amazon »

Garanti sans frais de port

Ce que pourrait changer la loi « Anti-Amazon »

Le 22 janvier 2014 à 15h00

Quelles conséquences pourrait avoir la proposition de loi « Anti-Amazon », en mettant notamment un terme à la gratuité des frais de port pour les livres commandés sur Internet ? Alors qu’aucune étude d’impact n’a été réalisée sur ce texte ayant suscité beaucoup de réactions, PC INpact revient plus en profondeur sur cette question aux multiples facettes.

sénat

 

Le 8 janvier dernier, le Sénat a adopté la proposition de loi déposée quelques mois plus tôt par une poignée de députés UMP afin d’ « encadrer les conditions de la vente à distance des livres ». Cette loi dite « Anti-Amazon » a déjà fait couler beaucoup d’encre, notamment parce que les pouvoirs publics se plaisent à afficher à cette occasion leur unanimité face aux pratiques du géant du commerce en ligne.

 

Quoi qu’il en soit, si le texte a grandement évolué suite aux débats parlementaires, la version retenue il y a deux semaines par la haute assemblée vise à modifier la loi de 1981 sur le prix du livre. En l’état, il est prévu d’y ajouter les dispositions suivantes :

 

« Lorsque le livre est expédié à l'acheteur et n'est pas retiré dans un commerce de vente au détail de livres, le prix de vente est celui fixé par l'éditeur ou l'importateur. Le détaillant peut pratiquer une décote à hauteur de 5 % de ce prix sur le tarif du service de livraison qu'il établit, sans pouvoir offrir ce service à titre gratuit. »

Retour sur le principe du non-cumul

Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’expliquer, ce texte tend à mettre fin au cumul entre les deux « remises » que peuvent aujourd’hui accorder les cybermarchands à leurs clients lorsqu’ils achètent un livre : à la fois une réduction pouvant aller jusqu’à 5 % du prix du livre, ainsi que la gratuité des frais de port.

 

Mais quelles sont les implications juridiques de telles dispositions ? « Le législateur crée un régime spécifique à la vente en ligne, dont le but est d'encadrer les conditions de la vente à distance des livres » analyse l’avocat Matthieu Berguig, spécialiste du droit de la propriété intellectuelle et associé du cabinet Redlink. « Ça veut dire que les dispositions de la loi Lang qui permettent de pratiquer une remise à hauteur de 5 % ne s'appliquent pas à la vente en ligne, elles s'appliquent uniquement aux libraires indépendants physiques. S'agissant de la vente en ligne, c'est ce nouvel article qui va s'appliquer » explique-t-il.

 

livre filippetti amazon

Des différences de prix qui semblent marginales

Concrètement, lorsqu’un livre sera commandé sur Internet puis livré à domicile, le cybermarchand aura « certes la possibilité d'appliquer une décote de 5 %, mais cette décote sera appliquée sur le prix des frais de port, lesquels ne pourront jamais être offerts ». En somme, trois choses sont à retenir :

  • Jamais les frais de port ne pourront être offerts (sauf si le livre est retiré dans « un commerce de vente au détail de livres »).
  • La remise sera toujours d’un montant maximum de 5 % du prix du livre, mais celle-ci sera retranchée de la somme relative aux frais de port (qui ne pourront pas être gratuits).
  • Le cumul entre les deux « remises » devient impossible. Le cybermarchand devra donc faire un choix.

Pour mieux illustrer la possible évolution à venir, prenons l’exemple du livre « Un homme dans la poche », d’Aurélie Filippetti, tel que vendu aujourd’hui sur Amazon. Voici ce qui pourrait se passer si la proposition de loi adoptée par le Sénat entrait en vigueur en l’état :

 

tableau loi amazon

 

On le comprend rapidement avec cet exemple, la différence pourrait au final être très minime pour le consommateur si les cybermarchands continuaient à vouloir tirer les prix vers le bas. Notez cependant que nous avons pris l’hypothèse de frais de port facturés un centime d’euro (pour qu’ils ne soient pas gratuits), dans le silence du législateur sur ce point - qui pose d’ailleurs question.

Des interrogations en suspens

Plusieurs éléments restent néanmoins à soulever. Que va-t-il se passer si l’on commande plusieurs articles chez un cybermarchand, un livre et deux CD par exemple ? « Cette loi s'applique uniquement aux livres » répond à cet égard Matthieu Berguig. Concrètement, cela signifie que la gratuité des frais de port s'appliquera aux deux CD, mais pour le livre, des frais de port devront être facturés.

 

Et si demain un cybermarchand se mettait à effectuer des livraisons par drone, tel qu’Amazon l’a laissé entendre en fin d’année dernière ? « Le texte est relativement large et vise tout « service de livraison ». Il s'applique donc aux transporteurs privés, mais aussi aux drones » affirme l’avocat. Autrement dit, de la même manière que lorsqu’une livraison est effectuée grâce à La Poste, le géant du commerce en ligne devra fixer un prix pour ses frais de port par drone, lequel ne pourra pas non plus être gratuit.

 

Y a-t-il un moyen de contourner l’interdiction du cumul ? « L'application de la loi est territoriale. Elle ne s'applique donc pas aux libraires situés à l'étranger » relève Matthieu Berguig. Selon lui, il s’agit là d’une potentielle brèche à plus long terme : « Si j'achète un livre sur Amazon.co.uk, ce vendeur n'est pas soumis à cette loi là par exemple. Donc s'ils décidaient d'offrir les frais de port à l'international, a priori, rien ne les en empêche ».

Quelle efficacité ?

Maintenant que le principe de cet article est détaillé, une question taraude rapidement les esprits : quel sera l’impact global de cette proposition de loi, dont l’objectif est de préserver les libraires traditionnels de la concurrence déloyale qui serait portée à leur égard par les cybermarchands, Amazon en tête. « Il est bon que le consommateur comprenne que la livraison à domicile a un coût » avait ainsi déclaré la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, lors du vote du texte au Sénat. Applaudissant la fin de la gratuité des frais de port telle qu’introduite en Commission par les élus du Palais du Luxembourg, la locataire de la Rue de Valois avait surtout assuré que ce « complément, tout à fait ingénieux, aura un effet concret ».

 

filippetti

 

Problème : aucune étude d’impact n’a été réalisée pour cette proposition de loi, contrairement à ce qui est habituellement le cas pour les projets de loi (qui sont donc d’origine gouvernementale, et non parlementaire). Malgré cela, plusieurs sénateurs y sont allés de leurs petits pronostics durant les débats : « La gratuité des frais de port est néfaste. (...) Cette proposition de loi, complétée par notre rapporteure, va dans le bon sens » avait prudemment avancé l'écologiste Caroline Bouchoux, tandis que d’autres s’inquiétaient d’une mesure « symbolique, pour ne pas dire cosmétique » (Nathalie Goulet, UDI).

Des voix discordantes, y compris chez les professionnels du secteur

Mais qu’en pensent les principaux concernés, à commencer par les cybermarchands ? Romain Voog, président d’Amazon France, a expliqué la semaine dernière à RTL que cette loi impacterait « surtout le lecteur ». À ses yeux, cela revient en effet à « [renchérir] un peu l’accès à la culture pour les personnes qui n’ont pas la chance d’avoir facilement accès à la culture ». Car il semble effectivement bien peu probable que la société américaine pâtisse de cette évolution législative. En octobre 2013, l’association de consommateur UFC-Que Choisir s’inquiétait d’ailleurs que cette proposition de loi ne finisse en fait par profiter aux cybermarchands.

 

 

Pour le Syndicat de la librairie française, « l'interdiction conjuguée du rabais et de la gratuité va considérablement limiter le « dumping » d'Amazon sur les ventes de livres ». L’organisation milite en effet contre les pratiques menées par le géant du Net et qui consistent « à vendre à perte afin d'étouffer la concurrence et d'occuper à terme une position hégémonique sur le marché du livre qui lui permettra de relever les prix au détriment des lecteurs ». Rappelons à cet égard que la société américaine perd effectivement des millions de dollars en pratiquant ces rabais concernant les frais de port (voir notre article).

 

Néanmoins, cette façon de voir les choses n’est pas partagée par l’ensemble de la filière. L’éditeur « Pix'n Love » a ainsi publié un billet pour expliquer les effets pervers de cette proposition de loi, notamment en ce qu’elle risque de pousser les internautes à « fuir nos plateformes commerciales, ce qui aura un impact considérable sur le chiffre des petits éditeurs »- Amazon servant d’ailleurs parfois de « formidable vitrine pour les tout petits éditeurs ».

Du point de vue d'un économiste, cette loi ne devrait « pas changer grand-chose » 

Pour l’économiste Dominique Sagot-Duvauroux, spécialiste des filières culturelles, cette loi « ne va pas changer grand-chose ». L’intéressé prédit plutôt un impact marginal, qui n’est cependant pas uniquement lié aux probables changements mineurs de prix à anticiper. « Dans les déterminants d'achat d'un livre, le prix est évidemment un élément, mais ce n'est pas le seul élément, explique ainsi le chercheur. Dans la concurrence que se livrent aujourd'hui les librairies, physiques comme sur Internet, les facteurs qui jouent le plus concernent des avantages de rapidité et de disponibilité des ouvrages ».

 

En somme, cette loi « va sans doute se traduire par un petit transfert d'Amazon ou des sites équivalents vers les librairies, mais de façon marginale parce que pour toute une série d'ouvrages, le prix n'est pas le critère déterminant ». Selon Dominique Sagot-Duvauroux, ce « petit transfert » pourrait toutefois être salutaire : « Compte tenu de l'équilibre très fragile des librairies aujourd'hui, un petit transfert peut permettre à un certain nombre de librairies d'avoir les quelques ventes supplémentaires qui leur permettent de survivre. Donc de ce point de vue là, ça peut avoir un effet important, même s'il est relativement marginal ».

 

 

N’y a-t-il pas de risque que les consommateurs soient les grands perdants dans cette histoire ? « Les consommateurs seront un peu perdants dans le sens où les livres qu'ils achèteront sur Amazon seront plus chers. Mais en même temps, le consommateur, son intérêt aussi, c'est de trouver un livre qui corresponde à ses préférences et à ses attentes. Si le consommateur, par la disparition des librairies, a de moins en moins la possibilité d'être informé sur les livres qui pourraient l'intéresser, au bout du compte il n'est pas vainqueur » analyse le chercheur.

 

A contrario, la future évolution ne va-t-elle pas venir gonfler mécaniquement les caisses des vendeurs tels qu’Amazon, qui seront obligés de facturer davantage de frais de port ? « Peut-être que finalement Amazon va en profiter... » reconnaît Dominique Sagot-Duvauroux, avant de préciser : « Mais ce n'est pas grave que les profits d'Amazon soient importants. Ce qui est plus grave, c’est que les librairies ne puissent plus créer par leurs activités de conseil ou de mise en avant d'ouvrages des externalités positives à l'ensemble de la filière du livre, pour les nouveaux auteurs, les nouveaux livres que l'on ne va pas acheter spontanément sur Internet ».

 

L’économiste prévient : « Si l’on prend une donnée simplement de prix, il y aura vraisemblablement une perte pour le consommateur. Mais si l’on prend une analyse plus générale qui consiste à dire que l'intérêt du consommateur passe par le fait qu'il rencontre le plus facilement possible les livres qui vont lui apporter de l'utilité, du plaisir, alors on a intérêt à ce que les librairies demeurent ». Ainsi, « pour tous les livres qui ne font pas l'objet d'une forte médiatisation et qui font qu'on n’aura pas forcément besoin d'aller dans une librairie pour le choisir, le passage par une librairie est la condition indispensable à l'existence économique de ces livres. C'est ça qu'il faut protéger, parce que sinon on va avoir une augmentation de la concentration de la demande. »

Des mesures « anecdotiques » face aux problèmes de fiscalité et à l’arrivée des ebooks

Adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale et au Sénat, la proposition de loi « tendant à encadrer les conditions de la vente à distance des livres » doit maintenant être examinée une seconde fois par les députés, avant de repartir au Sénat. Même si l’examen du texte n’a pas encore été inscrit à l’ordre du jour du côté du Palais Bourbon, il y a fort à parier pour que le gouvernement hâte le pas afin que le texte soit adopté au plus vite. En effet, Aurélie Filippetti a profité du large consensus régnant sur ses dispositions pour y adosser une autorisation de recourir aux ordonnances pour légiférer au sujet du contrat d'édition numérique...

 

En attendant les futurs débats, certains regards sont aujourd’hui tournés vers d’autres transformations bien plus conséquentes pour la filière du livre, à commencer par le développement des livres numériques. Les insolubles questions relatives à la fiscalité des géants du Net sont également dans beaucoup d’esprits, y compris au Parlement.

Commentaires (132)

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NonMais a écrit :



La loi qui fixe le prix des livres est déjà là pour les protéger, sinon Amazone ou autre pourrait baisser encore plus le prix. Là en fait le libraire et Amazone vendent au même prix (tu n’as pas de frais de port en sus quand tu achètes en librairie) : la concurrence se fait sur la disponibilité : stock d’Amazone + tu passes commande 2424, 77 , tu n’as pas à te déplacer (+trouver une place de parking). Donc le libraire doit trouver une valeur ajoutée pour contrecarrer les avantages du net : conseils, organisation d’événements pour faire venir les gens à la boutique, etc…

Les plus inventifs survivront, les sans valeur ajoutée disparaîtront et au final ce sera tant mieux car seuls resteront “les bons”.





Non le prix du livre unique c’est pour préserver la diversité des livres et permettre à des petits éditeurs de survivre.



Le principale avantage pour les libraires c’est de ne pas vendre que des best-sellers ( tu me diras que c’est ce qui fait la différence entre un vendeur de livre et un libraire ).



Et pour l’histoire des plus inventifs blabla, c’est déjà ce qu’il se passe, compare les frais de livraisons d’un livre au frais de déplacement, c’est vite plus rentable d’aller sur amazon ou sur la fnac que d’aller acheter son livre. Maintenant ce que demande les libraires c’est qu’en plus la loi ne favorise pas les sites en ligne.


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Ph11 a écrit :



Comme quoi, le socialisme est réfractaire à l’innovation qui le menace… Faut pas s’étonner alors qu’un pays socialiste n’innove pas.





Alors que le libéralisme permet à 85 personnes d’être plus riches que 3.5 milliards de personnes et aux pauvres de payer la dette des riches. On en arrive à un point ou les riches ce demandent comment réduire les inégalités.



Et la france des trente glorieuses était bien plus innovantes que la france qui déréglemente chacun de ses marchés de ses 15 dernières années.



Mais bon c’est complétement HS <img data-src=" />


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Faith a écrit :



Par ailleurs, Amazon ne fait du fric que parce qu’il ne paye pas d’impôts, conseilles tu aux libraires (et à tous les autres commerces au passage) de ne plus payer d’impôts en France ?





Peut-être que c’est une bonne raison de remettre en question la pressurisation fiscale… Il est vrai qu’il est préférable de vivre dans un monde sans activité économique, les seules possibles étant subventionnées par l’Etat…

Faut-il donc que la politique légifère et impose sans tenir compte de la réalité, seule comptant la volonté du législateur éclairé, oint par le Seigneur ?



Es-tu prêt, en tant que citoyen, à devoir financer le manque à gagner que ça représente ?



Toujours l’adaptation foireuse en économie de la loi des vases communicants… Adapter un principe d’une science à une autre, c’est un peu foireux… On devrait faire un peu de sociologie des bosons, la thermodynamique des triangles…



En réalité, les recettes déterminent toujours les dépenses, car il est le facteur limitatif là où la dépense peut être illimitée — si les politiciens pouvaient dépenser sans compter, ils ne s’en gêneraient pas —, que l’un contribuable paie moins n’aboutit pas à ce que les autres paient plus. L’État ne contrôle pas suffisamment la réalité pour pouvoir faire de tels calculs et faire porter à l’autre ce que lui doit le premier. Surtout avec un code fiscal aussi lourd et complexe où des principes d’incidence fiscale



Par contre, ce que les citoyens subissent absolument, c’est le gaspillage d’argent public. La première fraude fiscale, c’est la mauvaise gestion de cet argent en prétendant qu’une mauvaise dépense vaut une bonne, que dépenser dans ce qui ne crée aucune valeur ajoutée est un investissement… 1€ gaspillé est 1€ qui aurait pu être mieux utilisé ou tout simplement qu’un travailleur honnête n’a pas pu utiliser selon son bon vouloir…


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Ph11 a écrit :



Comme quoi, le socialisme est réfractaire à l’innovation qui le menace… Faut pas s’étonner alors qu’un pays socialiste n’innove pas.





Si on considères que l’optimisation fiscale est une innovation, alors effectivement, je suis contre.







Ph11 a écrit :



Sinon, je ne vois pas en quoi les librairies sont des services de la collectivité…





Je ne dis pas que les libraires sont un service de la collectivité, je dis que les librairies qui paient leurs impôts en France, et non dans un paradis fiscal, financent les services de la collectivité.







Ph11 a écrit :



La grande distribution n’empêche pas les petits commerces d’exister.





Non, mais elle les empêchent de devenir compétitifs.



Elles ont tué les petits commerces en pratiquant des prix faibles, et une fois la concurrence détruite et les habitudes de consommations changées, elles ont augmenté leurs marges.

Et elles possèdent pour la plupart leurs propres centrales d’achat qui leur permet d’obtenir les prix les plus bas possibles, au détriment des producteurs et des consommateurs, et des concurrents qui, pour pouvoir être compétitifs, devraient disposer d’un immense capital de départ afin d’établir leur propre circuit de distribution.



Ce qui fait que le petit commerce essaie en général soit de jouer sur la qualité, soit s’établit en franchise afin de bénéficier des avantages de la grande distribution, mais du coup, y sont dépendant.



Ce qui créer de fait un oligopole difficile à détrôner.


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aureus a écrit :



Non le prix du livre unique c’est pour préserver la diversité des livres et permettre à des petits éditeurs de survivre.



Le principale avantage pour les libraires c’est de ne pas vendre que des best-sellers ( tu me diras que c’est ce qui fait la différence entre un vendeur de livre et un libraire ).



Et pour l’histoire des plus inventifs blabla, c’est déjà ce qu’il se passe, compare les frais de livraisons d’un livre au frais de déplacement, c’est vite plus rentable d’aller sur amazon ou sur la fnac que d’aller acheter son livre. Maintenant ce que demande les libraires c’est qu’en plus la loi ne favorise pas les sites en ligne.





Ben oui, on demande une loi protectrice sans rien changer à son modèle plutôt que de se sortir les doigts pour amener du service en plus ou une valeur ajoutée qui fera qu’on continuera à avoir des clients. Surtout ne cherchons pas à s’améliorer. Noter truc ne fonctionne plus, empêchons que le truc des autres fonctionne, comme ça à défaut les gens continueront à venir chez nous…. j’adore c’te mentalité.

Ou dis autrement, toto et titi font une course à pied : toto court plus vite que titi. Titi ne cherche pas à s’entraîner plus pour courir plus vite, non! Il demande à ce qu’on mette des poids sur les épaules de toto. Résultat, titi et toto courent à la même vitesse, celle de titi, la plus faible des deux, alors qu’il aurait été intéressant que titi se sorte les doigts et qu’au final pour le bien commun titi et toto courent à la même vitesse, mais la plus grande de deux.

Nivelons par le bas, c’est tellement mieux.


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Ph11 a écrit :



En réalité, les recettes déterminent toujours les dépenses





Tu n’as pas compris que c’est exactement la même chose ?



Les recettes, on les fait évoluer avec n’importe quel décret/loi.

Si on veut des dépenses constantes, c’est pas compliqué: on augmente les impots de ceux qui acceptent de payer (c’est à dire ceux qui ne font pas d’évasion fiscale, c’est à dire la moins riches)


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aureus a écrit :



euh non. Ta technique permet l’évasion fiscale mais amazon est déficitaire dans le monde entier. Toute leurs recettes sont immédiatement réinvestis, certains services sont vendues à perte comme leurs liseuses, et c’est comme ca depuis 20 ans. Tout ça pour pénétrer les différents marchés le plus profondément possible.





Ce sont deux sujet différents.

Amazon sort les bénéfices des pays à forte imposition (ce dont je parle) puis ajoute un montage pour investir lourdement et pas forcément dans les pays en question (ce dont tu parles)



[edit]et en fait, la situation et encore pire: les ventes se font à partir du Luxembourg avec la TVA du Luxembourg (l’état français ne touche donc même pas la TVA)

Bref, c’est un monstre dégueulasse où seul le fric et l’optimisation comptent


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ActionFighter a écrit :



Si on considères que l’optimisation fiscale est une innovation, alors effectivement, je suis contre.





Je ne dis pas que les libraires sont un service de la collectivité, je dis que les librairies qui paient leurs impôts en France, et non dans un paradis fiscal, financent les services de la collectivité.







Une TVA à 15% suffit pour qu’un pays soit considéré comme un paradis fiscal <img data-src=" /> ?


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ben5757 a écrit :



Une TVA à 15% suffit pour qu’un pays soit considéré comme un paradis fiscal <img data-src=" /> ?





Non, c’est surtout l’imposition des sociétés qui détermine un paradis fiscal.



Un petit aperçu des avantages du Luxembourg.


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ben5757 a écrit :



Une TVA à 15% suffit pour qu’un pays soit considéré comme un paradis fiscal <img data-src=" /> ?





Elle est estimée à 6% au Luxembourg pour Amazon.

Mais quel que soit son taux, n’est-ce pas honteux de payer une TVA dans un pays qui n’est pas celui de l’acheteur ? Car on rappelle que c’est à l’acheteur de payer la TVA normalement…


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aureus a écrit :



Alors que le libéralisme permet à 85 personnes d’être plus riches que 3.5 milliards de personnes et aux pauvres de payer la dette des riches. On en arrive à un point ou les riches ce demandent comment réduire les inégalités.



Et la france des trente glorieuses était bien plus innovantes que la france qui déréglemente chacun de ses marchés de ses 15 dernières années.



Mais bon c’est complétement HS <img data-src=" />





C’est HS, mais tu me tends une perche.



Faudra me dire où est donc ce libéralisme et la déréglementation alors que l’Etat dépense 57% du PIB, qu’on dépasse les 100’000 pages dans le journal officiel, que l’Etat subventionne les riches, qu’il y a plus de 3’300 page de code du travail, que l’entré dans des secteurs est impossible pour des raisons corporatistes, que le banques centrales stimulent, pour des raisons politiques, le crédit qui subventionne la finance…



Le libéralisme, ce n’est pas le socialisme des riches.



Quant aux 30 glorieuses, certes, il y avait des services publics qui, à l’époque, étaient efficaces, mais fraichement nationalisés, et avaient donc une gestion d’entreprise et non de bureaucrates planqués, et étaient encore adaptés à la demande — peut-on créer des services publics et croire qu’ils existeront ad vitam æternam dans un le monde qui change ? On ne maitrise pas l’histoire — et des grands travaux, mais ces derniers étant faits dans un cadre de reconstruction et de rattrapage de l’après guerre, faire de telles politiques alors qu’il n’y a rien crée des richesses alors qu’en faire alors que tout est construit, non…

Comme disait Winston : « Le capitalisme fabrique des voitures, le socialisme construit des parkings. » On a construit les parkings durant les 30 glorieuses alors qu’il n’y en avait pas, dès lors qu’on en a suffisamment, on ne va pas les détruire pour les reconstruire…



Et malgré cela, la part de l’État dans l’économie était nettement moindre. La moitié par rapport à maintenant en part de PIB, ce dernier étant au moins 3X plus faible…



Quant au niveau de vie, durant les années 60, beaucoup de foyers n’avaient pas de SDB ou de toilette dans la maison. Le smig équivalait au RSA, les travailleurs allaient dans les mines, allaient même dormir dans les usines. Des conditions qu’on n’accepte plus, qu’on considère comme de l’esclavage capitaliste, comme conditions de travail à la chinoise…

Les 30 glorieuses ont eu lieu parce que nos grands parents se sont retroussé les manches après la guerre alors qu’ils n’avaient quasi plus rien. Là où il y a eu réellement des politiques d’étatisation de la société durant ces décennies, c’était en Angleterre, qui était devenue la lanterne rouge de l’Europe au point d’être en quasi faillite durant les années 70…



Quand on parle de contexte idéal, il faut en parler entièrement.


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NonMais a écrit :



Ben oui, on demande une loi protectrice sans rien changer à son modèle plutôt que de se sortir les doigts pour amener du service en plus ou une valeur ajoutée qui fera qu’on continuera à avoir des clients. Surtout ne cherchons pas à s’améliorer. Noter truc ne fonctionne plus, empêchons que le truc des autres fonctionne, comme ça à défaut les gens continueront à venir chez nous…. j’adore c’te mentalité.

Ou dis autrement, toto et titi font une course à pied : toto court plus vite que titi. Titi ne cherche pas à s’entraîner plus pour courir plus vite, non! Il demande à ce qu’on mette des poids sur les épaules de toto. Résultat, titi et toto courent à la même vitesse, celle de titi, la plus faible des deux, alors qu’il aurait été intéressant que titi se sorte les doigts et qu’au final pour le bien commun titi et toto courent à la même vitesse, mais la plus grande de deux.

Nivelons par le bas, c’est tellement mieux.





Oui sauf que la titi on lui coupe une jambe et on lui demande de courir plus vite que toto en se sortant les doigts du cul.



Les libraires ne veulent pas des aides ou des avantages mais une concurrence juste.





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aureus a écrit :



Oui sauf que la titi on lui coupe une jambe et on lui demande de courir plus vite que toto en se sortant les doigts du cul.



Les libraires ne veulent pas des aides ou des avantages mais une concurrence juste.





Laissons faire.



Quand Amazon aura le monopole, on aura des librairies franchisées Amazon pour remplacer les actuelles <img data-src=" />


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Faith a écrit :



Tu n’as pas compris que c’est exactement la même chose ?



Les recettes, on les fait évoluer avec n’importe quel décret/loi.





Alors pourquoi l’Etat emprunte ou fait usage de la planche à billets ? S’il suffit simplement de faire un décret, une loi, il n’a alors plus besoin de faire cela…



Un décret, une loi n’est pas une intervention divine, pas un miracle. Une loi impose à la population comment elle doit se conduire sous peine de sanctions.



Les recettes restent déterminées par la productivité dans le pays, de la création de richesses et augmenter les impôts augmente les couts de production, évinçant ainsi du marché une partie de la production, donc détruisant la base qui porte l’impôt.

Les recettes ont une limite déterminée par la capacité à produire. Cette limite dans les recettes aboutit de façon causale à limiter les dépenses.



Si on veut des dépenses constantes, c’est pas compliqué: on augmente les impots de ceux qui acceptent de payer (c’est à dire ceux qui ne font pas d’évasion fiscale, c’est à dire la moins riches)



Dépenses constantes ? Où ça ?Ici ? Ou peut-être ?


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Ph11 a écrit :



Alors pourquoi l’Etat emprunte ou fait usage de la planche à billets ?





Tu réponds totalement à coté de la plaque.





Les recettes ont une limite déterminée par la capacité à produire.



Les limites des recettes dépendent uniquement du niveau de tolérance des payeurs.

Limiter ça à une “capacité à produire” est un grand n’importe quoi, en particulier dans un pays où l’épargne est reine.



Je répète ma question: est-ce que tu es du genre à vouloir réduire les aides/services dont tu bénéficies ou augmenter tes impôts pour permettre au Luxembourg de gagner encore plus d’argent ?


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ActionFighter a écrit :



Si on considères que l’optimisation fiscale est une innovation, alors effectivement, je suis contre.





C’est une adaptation comme un autre à un environnement, dont le but est de créer plus de richesses.





Je ne dis pas que les libraires sont un service de la collectivité, je dis que les librairies qui paient leurs impôts en France, et non dans un paradis fiscal, financent les services de la collectivité.



Et ceux-ci sont-ils tous nécessaires, bien gérés ?





Non, mais elle les empêchent de devenir compétitifs.



La première chose qui les empêche d’être compétitifs, c’est la réglementation et ce qu’ils paient à l’Etat.





Elles ont tué les petits commerces en pratiquant des prix faibles, et une fois la concurrence détruite et les habitudes de consommations changées, elles ont augmenté leurs marges.



Bizarre, il y en a pourtant encore, des petits commerces…

Quant à leurs marges, entre les faits et la conviction…

http://www.contrepoints.org/2013/08/22/135797-marche-de-la-bastille-les-grandes-…


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LE débat d’arriéré ….. Voilà pourquoi je continuerai d’acheter sur amazon :http://www.lesnumeriques.com/amazon-champion-satisfaction-consommateur-n32887.ht…



Ce qui me fait sourire, c’est ceux de ma famille qui font les outrés “quoi tu achetes sur amazon ? alors qu’ils font de l’évasion fiscale?”



Mais vont manger au macdo (evasion), ont des iPhones ( evasion), vont au starbucks ( evasion )



Ils ont pas compris que le problème c’est le système en lui même et pas juste un acteur qui ne fait que profiter des faiblesses du système… si c’est pas amazon, un autre le fera a sa place ….



Et pour les libraires … je vais prendre l’exemple d’un excellent libraire dans ma ville qui possède de nombreux bouquins extrêmement rares à trouver sur des sites comme amazon, … et qui en plus de ça, vous propose des livres aux format epub sans DRM ….



Bah franchement, je préfèrerais voir les libraires faire ce travail, plutôt que de refuser de voir le progrès …. Les mecs qui allumaient les torches ont aussi fait la tronche quand les vendeurs d’ampoules sont arrivés ….

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wanou2 a écrit :



Vous oubliez un exemple dans le tableau :



Libraire qui n’applique pas les 5% : 6,30 ! Parce que par chez moi, à part Cultura et espaces cultures des grandes surfaces, les librairies ne pratiquent pas les 5%?



Donc si je veux acquerir ce merveilleux ouvrage :



Amazon : 6,3

Librairie : 6,3 (+ 15 kms de voiture pour aller à la librairie si ce n’est pas doublé s’ils n’ont pas le livre en Stock)





Non, chez Amazon tu l’auras pour 6€ (6,30 - 0.31 + 0.01)


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Favoriser la concurrence en augmentant les prix, l’économie à la française.


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Merci pour l’article, tout est clair maintenant ! <img data-src=" />

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n somme, cette loi « va sans doute se traduire par un petit transfert d’Amazon ou des sites équivalents vers les librairies, mais de façon marginale parce que pour toute une série d’ouvrages, le prix n’est pas le critère déterminant ».



Mon avis perso, c’est que ça va être tellement marginal qu’il n’y aura même aucun effet :




  • ceux qui fréquentent les librairies continueront à les fréquenter.

  • ceux qui ne les fréquentent pas n’iront pas plus qu’avant, mais paieront plus cher “grâce” à cette loi.

  • Amazon fera plus de chiffre qu’avant, n’ayant constaté aucun baisse de fréquentation malgré la hausse incroyable des frais de port passant de 0 à 1 centime.

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A quand une loi pour imposer le même pour les livres numériques et physiques ?

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wanou2 a écrit :



Vous oubliez un exemple dans le tableau :



Libraire qui n’applique pas les 5% : 6,30 ! Parce que par chez moi, à part Cultura et espaces cultures des grandes surfaces, les librairies ne pratiquent pas les 5%?



Donc si je veux acquerir ce merveilleux ouvrage :



Amazon : 6,3

Librairie : 6,3 (+ 15 kms de voiture pour aller à la librairie si ce n’est pas doublé s’ils n’ont pas le livre en Stock)







Soutenir un petit commerce local (si tu dois faire 15 bornes pour trouver une librairie c’est que t’es un sacré paysan), ça n’a pas de prix.



Je peux jouer le donneur de leçons, je ne lis que du numérique <img data-src=" />


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Et si le client a un abonnement de type Amazon Premium, la livraison peut-elle rester gratuite au sens où le client paye déjà pour le port ?

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wanou2 a écrit :



Amazon : 6,3

Librairie : 6,3 (+ 15 kms de voiture pour aller à la librairie si ce n’est pas doublé s’ils n’ont pas le livre en Stock)





Tu fais vraiment 15km pour aller uniquement chercher un bouquin à 6,30€ ?


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TBirdTheYuri a écrit :



Le prix augmentera donc de 1 cent, comme je l’avais prédit.



S’ils peuvent le faire aujourd’hui à 0€ sans perdre d’argent, demain ce sera possible à 0,01€. C’est évident.





amazon perd justement de l’argent sur ces fdp, la derniere fois que j’en ai entendu parler


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NiCr a écrit :



Soutenir un petit commerce local (si tu dois faire 15 bornes pour trouver une librairie c’est que t’es un sacré paysan), ça n’a pas de prix.



Je peux jouer le donneur de leçons, je ne lis que du numérique <img data-src=" />





La plupart des bouquins que je lis sont difficile à trouver en dehors de librairies spécialisées (dans le quartier latin par exemple). Etre à 15km du quartier latin, en ile de france, c’est assez facile.


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Pas sympa d’avoir mis en avant la preuve d’un vrai conflit d’intérêt…. <img data-src=" />



Quand une ministre,elle même auteur, légifère sur le droit d’auteur et pour les éditeurs…



Que dire….

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Moi ce qui me choque le plus dans cette histoire c’est qu’on en vient a interdire la gratuité au final…



Et bientot, que vont trouver les legislateurs pour proteger les maraichers ? Interdire aux mémés de cultiver leur potagers pour filer des legumes a leurs enfants ?

Et pour proteger les sociétés de transport en commun, on va etablir une vignette sur les velos et les chaussures ?



Nan mais serieusement… c’est une des initiatives les plus debiles dont j’ai entendu parlé.

Et surtout, le net et le web peuvent representer un formidable moyen de developpement pour notre pays mais non, nous on prefere legiferer pour ralentir sa progression plutot que sauter dans le train et profiter de sa vitesse… voire meme essayer de le piloter…

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Notez cependant que nous avons pris l’hypothèse de frais de port facturés un centime d’euro (pour qu’ils ne soient pas gratuits), dans le silence du législateur sur ce point - qui pose d’ailleurs question.



Il ne me parait pas légal de choisir une valeur “au hasard” pour facturer un service.

Il me semble qu’on a l’obligation d’avoir une valeur réaliste (moyennant quelques ristournes pour livraisons de groupe, etc)



A voir.

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Avec cette loi, le principal effet de bord ne concerne pas vraiment Amazon mais handicape tous les libraires qui voudraient démarrer un commerce en ligne. Amazon de son côté se fera plus d’argent et continuera à ne pas payer ses impôts en France.



Pour ma part, j’ai beau habiter en ville (en périphérie de Lyon), aller dans une librairie c’est 3€02 de ticket de bus et 1H30 de trajet A/R. (Et rebelote une 2ème fois parce que le livre n’est pas en stock). En bref, à moins de vouloir chercher conseil dans une librairie très spécialisée, c’est moins contraignant, généralement plus rapide et moins cher d’attendre 2 jours que le livre veuille bien arriver par la poste.



Au doigt mouillé, la première grosse victime sera la FNAC, quelque-part coincée entre Amazon (mais avec moins de choix) et les petites librairies de quartier (mais sans aucune expertise).

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mouais ça changera rien à ma consommation <img data-src=" />



qu’ils continuent à se battre contre les moulins à vent <img data-src=" />

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KP2 a écrit :



Moi ce qui me choque le plus dans cette histoire c’est qu’on en vient a interdire la gratuité au final…



Et bientot, que vont trouver les legislateurs pour proteger les maraichers ? Interdire aux mémés de cultiver leur potagers pour filer des legumes a leurs enfants ?

Et pour proteger les sociétés de transport en commun, on va etablir une vignette sur les velos et les chaussures ?



Nan mais serieusement… c’est une des initiatives les plus debiles dont j’ai entendu parlé.

Et surtout, le net et le web peuvent representer un formidable moyen de developpement pour notre pays mais non, nous on prefere legiferer pour ralentir sa progression plutot que sauter dans le train et profiter de sa vitesse… voire meme essayer de le piloter…







à part le “voire même”, je suis bien d’accord. (voire même =pléonasme ;) )


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Jean_Peuplus a écrit :



Donc en gros tu expliques que parce que des gens participent souvent involontairement à de l’évasion fiscale, tu te permets d’en profiter volontairement le coeur léger ? C’est mignon.







Et les libraires qui se sont gavés pendant 30 ans avec la complicité des éditeurs empechant toutes libertés des prix dans le domaine tu trouves ça mignon ???



Parce que sur un livre à 20€, le petit libraire en touche 5 en moyenne (et 78 les gros distributeurs). C’est pas choquant.



Ce qui l’est c’est que 2 ans après avec cette stupidité de prix unique le libraire et l’éditeur font raquer au consommateur ce livre 20€ en conservant les marges pour tout le monde. Alors que partout ailleurs le livre voyant sa demande diminuer (offre/demande c’est concept) le prix verra son prix baisser.


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Désolé si je débarque et pour le HS, mais ça fait longtemps qu’il y a des articles résérvés aux abonnés ? Je viens juste de remarquer <img data-src=" />

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KP2 a écrit :



Et bientot, que vont trouver les legislateurs pour proteger les maraichers ? Interdire aux mémés de cultiver leur potagers pour filer des legumes a leurs enfants ?







On est pas loin. Il est interdit en france de vendre des produits cultivés issues de semences non protégées par un brevet <img data-src=" />

Ca veut dire que si la tomate grappe qu’on trouve dans le commerce aujourd’hui voit tomber son brevet le 1er février elles deviendront impropre à la consommation (alors que le 31 janvier elles étaient parfaitement comestibles)


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Faith a écrit :



Attention à ne pas réfléchir à trop court terme…

Sans législation, les libraires ne peuvent pas être compétitifs et sont voués à une disparition assez rapide (d’autant plus rapide qu’ils chercheront à fournir une offre variée plutôt que de se contenter, comme la FNAC, de matraquer les best-sellers).



Une fois les libraires disparus, on aura un monopole. Est-ce souhaitable ? Rarement.





Certes, mais ceci n’a rien à voir avec le prix des frais de ports…





Monopole de qui : rien n’empêche d’ouvrir une librairie en ligne… Le libraire s’il veut survivre, il faut qu’il s’adapte, qu’il offre quelque chose qu’on ne trouve pas sur le net (conseils, rencontres entre lecteurs, lectures publiques, que sais-je…).

Quand les grandes surfaces sont venues, on ne leur a pas demandé de faire des parkings payants pour contrer la concurrence déloyale que ça faisait au petits commerces. Et si plein d’épiceries ont disparu, il en reste, celles qui apportent quelque chose à leurs clients (proximité, heures d’ouverture, …).

Libraire n’est plus un métier d’avenir à notre époque… soit, inventons de nouveaux métiers! Qui veut que je lui aiguise ses couteaux?



Ca s’appelle l’évolution : à un instant t un type de métier est au top, à l’instant t+1 c’en est un autre, certains disparaissent, d’autres naissent… et au lieu de faire de l’acharnement thérapeutique, ils feraient mieux d’encourager l’émergence de nouvelles activités en phase avec leur temps. C’est le mal français qui fait que lorsque l’économie mondiale reprend à x% de croissance on met 3 ans à en sentir l’effet et seulement à x/2%. <img data-src=" />


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Beaucoup trop de librairies ne dispose pas de site internet afin de pouvoir vérifier si un livre est disponible dans leur libraire (ou même de pouvoir d’en commander un pour ensuite venir le chercher) : Et c’est une erreur !

A chacun de faire un effort, c’est aussi aux librairies de se remettre en question !

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misterB a écrit :



On est d’accord, mais je prefère toujours aller au libraire donc le probleme est réglé pour moi <img data-src=" />







Tu vas au libraire comme la vache va au taureau? <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /> <img data-src=" />


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NonMais a écrit :



Tu vas au libraire comme la vache va au taureau? <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /> <img data-src=" />





<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


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wanou2 a écrit :



Bien évidemment qu’ils perdent de l’argent sur la livraison : ils ne la font pas payer.

Mais sur un poche à 9€ soit 8,53HT

La marge d’Amazon étant autour de 30% : 2,56€

Le prix de l’envoi par la poste doit tourner autour de l’euro.

Ils gagnent de l’argent :)



CQFD





J’ai pas retrouver l’article mais, il me semble meme que c’etait sur pci et qu’il disait bien que non justement les comptes d’amazon n’etait pas si bon que ca a cause des fdp offert …


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Merci pour l’article, ça permet d’y voir un peu plus clair (reste à voir ce que va faire Amazon ceci dit, pas sûr qu’ils mettent les FDP à 1 centime).









Neo_13 a écrit :



Et si le client a un abonnement de type Amazon Premium, la livraison peut-elle rester gratuite au sens où le client paye déjà pour le port ?







Vu que dans ce cas elle est payée au final (elle fait partie de l’ensemble des services associés à l’abonnement, qui ne s’y limite pas -il y a la bibliothèque de prêt aussi-, même chez nous où l’abonnement offre moins de services qu’aux US), ça me paraîtrait logique que le port gratuit reste valable pour les abonnés Premium. Mais je plussoie la question, parce que si c’est effectivement le cas, et que pour les non-premium les FDP ne sont pas anecdotiques, ça risque surtout de fournir une bonne occasion à Amazon pour engranger des abonnés…


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legrandnain a écrit :



Beaucoup trop de librairies ne dispose pas de site internet afin de pouvoir vérifier si un livre est disponible dans leur libraire (ou même de pouvoir d’en commander un pour ensuite venir le chercher) : Et c’est une erreur !

A chacun de faire un effort, c’est aussi aux librairies de se remettre en question !







Un site web avec gestion des stocks ça coute cher… La plupart des librairies ont pas trop de marges de manoeuvres.


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legrandnain a écrit :



Beaucoup trop de librairies ne dispose pas de site internet afin de pouvoir vérifier si un livre est disponible dans leur libraire (ou même de pouvoir d’en commander un pour ensuite venir le chercher) : Et c’est une erreur !

A chacun de faire un effort, c’est aussi aux librairies de se remettre en question !





comme pour beaucoup d’autre industrie, ils ne savent pas exploite le potentiel internet et ne veulent pas s’y adapter. C’est l’evolution, les organisme qui ne veulent pas s’adapter meurent point barre.


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Lafisk a écrit :



comme pour beaucoup d’autre industrie, ils ne savent pas exploite le potentiel internet et ne veulent pas s’y adapter. C’est l’evolution, les organisme qui ne veulent pas s’adapter meurent point barre.





Ça tombe bien ce que les libraires demandent c’est pas qu’on les sauve, c’est une concurrence juste.


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aureus a écrit :



Ça tombe bien ce que les libraires demandent c’est pas qu’on les sauve, c’est une concurrence juste.





Alors on est dans un système d’offre et de demande, libéralisme mais on aimerait bien une pincée de communisme/étatique …. mais heu juste quand ça nous arrange hein, pas pour tout.

Le libraire, il achète un ordinateur français j’espère, parce que ces #@#@#@ de chinois et leur concurrence déloyale, c’est vraiment affreux.

Hein le français moyen il aime bien acheter un Tshirt fait par un petit bangladeshien mais quand sa boite le vire pour installer la prod à l’autre bout du monde, il pleure.



Ben oui c’est ça la mondialisation et l’hypocrisie du consommateur : je veux acheter pas cher, mais par contre je ne veux pas qu’on me fasse concurrence dans mon boulot.



Et ça fonctionne pour l’activité de libraire comme pour les autres.



Une concurrence juste , déjà rien que les mots sont antinomiques. Ce n’est pas juste, il produit plus vite, moins cher et de meilleure qualité que moi, comment je peux lutter après? C’est vraiment trop injuste.


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NonMais a écrit :



Alors on est dans un système d’offre et de demande, libéralisme mais on aimerait bien une pincée de communisme/étatique …. mais heu juste quand ça nous arrange hein, pas pour tout.

Le libraire, il achète un ordinateur français j’espère, parce que ces #@#@#@ de chinois et leur concurrence déloyale, c’est vraiment affreux.

Hein le français moyen il aime bien acheter un Tshirt fait par un petit bangladeshien mais quand sa boite le vire pour installer la prod à l’autre bout du monde, il pleure.



Ben oui c’est ça la mondialisation et l’hypocrisie du consommateur : je veux acheter pas cher, mais par contre je ne veux pas qu’on me fasse concurrence dans mon boulot.



Et ça fonctionne pour l’activité de libraire comme pour les autres.



Une concurrence juste , déjà rien que les mots sont antinomiques. Ce n’est pas juste, il produit plus vite, moins cher et de meilleure qualité que moi, comment je peux lutter après? C’est vraiment trop injuste.





Quand je suis arrivé sur le forum, il y a 4 ans, c’est grâce à un mec qui postait des commentaires délirants, à bases de CIA, de core bloqué dans des 4cores et qui partait tellement loin que ses posts en devenait des chefs d’oeuvre.



Sinon pour faire simple, les libraires ne peuvent pas baisser leur prix à cause de la loi, les effets c’est que les librairies en ligne sont avantagés à cause de la loi, la conséquence c’est qu’une deuxième loi à était ajouté pour rétablir la concurrence qui a été fossé par la loi.


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NonMais a écrit :



Monopole de qui : rien n’empêche d’ouvrir une librairie en ligne…





Si, l’argent t’en empêche.

Amazon fait des milliards de chiffre d’affaire mais a un bénéfice à peine positif voir négatif. Pourquoi ? Parce que Amazon s’arrange pour ne pas payer d’impôts et c’est ça qui lui rapporte de l’argent, à l’étranger.



Le rôle des législateurs français n’est pas d’encourager les entreprises à prendre l’argent français pour le faire sortir du territoire sans que ça ne profite aux français.





Ca s’appelle l’évolution



Non, ce dont tu parles s’appelle le libéralisme débridé. Même les USA refusent ce genre de comportement.


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Ph11 a écrit :



C’est une adaptation comme un autre à un environnement, dont le but est de créer plus de richesses et de les concentrer entre quelques mains.





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Ph11 a écrit :



Et ceux-ci sont-ils tous nécessaires, bien gérés ?





Ça, c’est un autre débat. On ne peut pas condamner le concept de service public sous prétexte que les politocards français font n’importe quoi.







Ph11 a écrit :



La première chose qui les empêche d’être compétitifs, c’est la réglementation et ce qu’ils paient à l’Etat.





C’est une vision. Personnellement, j’aime bien la sécu, l’assurance chômage, etc…







Ph11 a écrit :



Bizarre, il y en a pourtant encore, des petits commerces…





Je n’ai pas dit le contraire. Voir la fin de mon post.







Ph11 a écrit :



Quant à leurs marges, entre les faits et la conviction…

http://www.contrepoints.org/2013/08/22/135797-marche-de-la-bastille-les-grandes-…





Je peux pas voir le lien au taf, mais je connais bien cet argument. On prend les prix dans les rayons, en oubliant que la grande distribution à la main sur tout le circuit de distribution, ce qui lui permet d’éclater ses marges sur l’ensemble du circuit.


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aureus a écrit :



Oui sauf que la titi on lui coupe une jambe et on lui demande de courir plus vite que toto en se sortant les doigts du cul.



Les libraires ne veulent pas des aides ou des avantages mais une concurrence juste.





En quoi on lui coupe une jambe?


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Faith a écrit :



Tu réponds totalement à coté de la plaque.





Ouais, l’argumentation…

Pourtant, l’Etat emprunte et fait usage de la planche à billet lorsqu’il le peut.

Il utilise des méthodes de financement alternatifs à l’impôt, qui sont soit des impôts différés (emprunt) soit des impôts cachés (inflation)



S’il suffit simplement d’augmenter par décret les impôts pour dépenser selon son vouloir, il n’a alors aucune raison de le faire.



Cependant, les impôts élevés deviennent impopulaires et lorsque leur cout devient trop élevé, les gains de l’évitement deviennent alléchants et les gens qui le peuvent organisent leur vie, leurs activités pour en payer moins. C’est d’ailleurs ce que fait Amazon…



Les limites des recettes dépendent uniquement du niveau de tolérance des payeurs.



Non, pas uniquement. Il y a la productivité que j’explique plus bas et aussi les échanges, vu que les impôts taxent les échanges économiques, que, que ce soient les revenus, la TVA les revenus des entreprises…



L’impôt plus élevé aboutit à ce que les gens dépensent moins pour épargner en prévision des impôts. L’activité ralentit et donc les recettes baissent.



Sinon, lorsque les gens deviennent non tolérants à l’impôt, ils font quoi ?

Et comment mesure tu cette tolérance ?



Limiter ça à une “capacité à produire” est un grand n’importe quoi, en particulier dans un pays où l’épargne est reine.



1/ Qu’est-ce qui détermine la valeur de la monnaie ? La production. La production dans un pays valorise la monnaie, et une monnaie valorisée est nécessaire à l’Etat s’il veut le dépenser… L’Etat dépense cette argent pour rémunérer les personnes qui bossent pour lui, la rémunération servant à acheter des produits.



2/ L’impôt ayant une répercussion sur les couts, cela aboutit que ce qui avant l’impôt était rentable le sera moins ou plus du tout : une entreprise qui a ses couts de prod à 100, et 20 de marges aura plus de mal à exister si elle voit ses couts de prod monter à plus de 120 à cause de l’impôt qu’une entreprise qui, grâce à sa meilleure productivité, fait suffisamment de marges pour couvrir l’augmentation des couts de prod.



Je répète ma question: est-ce que tu es du genre à vouloir réduire les aides/services dont tu bénéficies ou augmenter tes impôts pour permettre au Luxembourg de gagner encore plus d’argent ?



Baisser les impôts unilatéralement.


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Ph11 a écrit :



Baisser les impôts unilatéralement.





Evidemment… <img data-src=" />


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ActionFighter a écrit :



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:facepalm:

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Ça, c’est un autre débat. On ne peut pas condamner le concept de service public sous prétexte que les politocards français font n’importe quoi.



Ben si, justement. Soit ils font les choses correctement, soit on abandonne les choses. Les services publics, ce n’est pas gratuit.





C’est une vision. Personnellement, j’aime bien la sécu, l’assurance chômage, etc…



Oui, personnellement. Et personnellement, tu peux t’organiser aussi librement pour avoir des services de sécu sans pour autant l’imposer à ceux qui ne l’aiment pas. Tes désirs prévalent sur ceux des autres ?



L’avantage de la liberté sur la servitude, c’est que ceux qui ne sont pas arrangés par la liberté peuvent toujours organiser leur servitude, l’inverse étant faux…





Je peux pas voir le lien au taf, mais je connais bien cet argument. On prend les prix dans les rayons, en oubliant que la grande distribution à la main sur tout le circuit de distribution, ce qui lui permet d’éclater ses marges sur l’ensemble du circuit.





Oui, tout le monde sait. On nous ment, on nous cache tout…


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Ph11 a écrit :



Sinon, lorsque les gens deviennent non tolérants à l’impôt, ils font quoi ?





Ils acceptent (bon gré, mal gré) de perdre leurs services… on en revient toujours à la même question:

“est-ce que tu es du genre à vouloir réduire les aides/services dont tu bénéficies ou augmenter tes impôts pour permettre au Luxembourg de gagner encore plus d’argent ?”


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Faith a écrit :



Evidemment… <img data-src=" />





<img data-src=" /><img data-src=" />


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Ph11 a écrit :



:facepalm:

<img data-src=" />





Et oui, on évite la redistribution étatique des richesses.







Ph11 a écrit :



Ben si, justement. Soit ils font les choses correctement, soit on abandonne les choses. Les services publics, ce n’est pas gratuit.





On peut aussi essayer des les améliorer, hein <img data-src=" />



Pour faire un parallèle, en info, on ne jette un prototype qui n’est pas pleinement fonctionnel que lorsque l’on sait qu’on ne pourra pas en faire quelque chose par la suite.







Ph11 a écrit :



Oui, personnellement. Et personnellement, tu peux t’organiser aussi librement pour avoir des services de sécu sans pour autant l’imposer à ceux qui ne l’aiment pas. Tes désirs prévalent sur ceux des autres ?



L’avantage de la liberté sur la servitude, c’est que ceux qui ne sont pas arrangés par la liberté peuvent toujours organiser leur servitude, l’inverse étant faux…





C’est beau comme discours, mais dans la réalité, moins il y a de cotisants, plus la sécurité est chère.

Il n’y a qu’à regarder le prix des assurances chômage pour les indépendants. On est bien loin des prélèvements sociaux…







Ph11 a écrit :



Oui, tout le monde sait. On nous ment, on nous cache tout…





Me taxer de complotiste, c’est léger comme contre-argument. La grande distribution possède les centrales d’achat, et vient dire “regardez nos marges dans les rayons de nos supermarchés, on vend même à perte”, et à chaque fois, les chiffres présentés n’intègrent pas le circuit complet.



De plus, même si les marges arrières ont fortement baissées ces dernières années grâce à une réglementation plus stricte, leur trésorerie leur permet de placer de l’argent, ce qui leur rapporte énormément. Chose qui est impossible pour un petit commerce.


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Faith a écrit :



Ils acceptent (bon gré, mal gré) de perdre leurs services… on en revient toujours à la même question:

“est-ce que tu es du genre à vouloir réduire les aides/services dont tu bénéficies ou augmenter tes impôts pour permettre au Luxembourg de gagner encore plus d’argent ?”





Pourquoi perdre des services ? Comme j’ai démontré, les dépenses publiques ne sont pas constantes, mais augmentent de façon constante.

A services égaux, le cout n’a pas de raison d’augmenter. Et avec la croissance, les dépenses/PIB diminuent =&gt; moins d’impôts.



Faut arrêter de prétendre que chaque euro est bien dépensé, uniquement consacré au service, celui-ci étant utile… La grande partie de l’augmentation est structurelle.

L’année passée, Ayrault avait fait des économies sur les services, mais celles-ci ont été annulées par l’augmentation constante et non remise en question des dépenses structurelles… Donc on a déjà moins de services…



Quant à ta question, j’ai déjà répondu : on peut faire 60Mds d’économies facilement en supprimant les administrations redondantes. On n’a pas besoin de 10 personnes pour faire le travail d’une personne.

On peut ne pas augmenter les dépenses faites dans le but de satisfaire les intérêts corporatistes des uns et des autres, en se lançant dans des politiques à justification mysticoreligieuses ou encore par pure démagogie, ou tout simplement par manque de responsabilisation des administrations locales…



Juste en mettant en place des politiques d’efficacité de l’Etat, on met fin aux déficits. Mais bien sur, ça va contre les intérêts des démagogues, des utopistes, des idéologues, des expérimentateurs sociaux, des corporations de planqués ou réduit l’utilité de pas mal de politiques, qui comme tout agent économique, éprouve un intérêt à entretenir sa clientèle, à justifier sa rémunération…



Et plus besoin d’augmenter les impôts, ceux-ci pourront même baisser sans réduction du service grâce à la croissance.


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Ph11 a écrit :



A services égaux, le cout n’a pas de raison d’augmenter.





Ca s’appelle l’inflation…





Faut arrêter de prétendre que chaque euro est bien dépensé,



Bien dépensé ou mal dépensé, ce n’est pas le sujet.

Réduire le gâchis peut se faire indépendamment du fait d’empêcher la concurrence déloyale.





Quant à ta question, j’ai déjà répondu : on peut faire 60Mds d’économies facilement en supprimant les administrations redondantes.



Ce n’est pas une réponse à la question que j’ai posée.

On peut faire ça que les commerçants payent ou pas la TVA, c’est totalement décorellé.

Je te demande comment tu vides ta baignoire et tu me réponds que tu peux vider ton aquarium…


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ActionFighter a écrit :



C’est beau comme discours, mais dans la réalité, moins il y a de cotisants, plus la sécurité est chère.

Il n’y a qu’à regarder le prix des assurances chômage pour les indépendants. On est bien loin des prélèvements sociaux…





D’abord, je rappelle que la sécu en France n’est pas d’Etat, mais privée, gérée par les organisations syndicales et patronales.

Il y a aussi de la mutualisation dans le libre, sinon, ce ne seraient pas des assurances.



Quant au chômage indépendants :

1/ je ne connais pas leur fonctionnement, ni le cadre juridique, n’étant pas français, je peux difficilement contre argumenter sur ce cas et donc trouver les failles. Vu le corporatisme en France, il ne serait pas étonnant que cela soit un problème lié à ça.

2/ cependant, paient-elles aussi les charges qui financent la sécu ?

3/ Quel est le niveau d’endettement de ces assurances et de la sécu ? Si mes prix faibles sont la cause de ma dette, c’est sur que les prix sont bons…





Me taxer de complotiste, c’est léger comme contre-argument. La grande distribution possède les centrales d’achat, et vient dire “regardez nos marges dans les rayons de nos supermarchés, on vend même à perte”, et à chaque fois, les chiffres présentés n’intègrent pas le circuit complet.



Non, c’est une pique.

Cependant, tes arguments me semblent plus être des assertions, des slogans qu’autre chose. Il est facile de déformer les faits selon sa conviction.


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Faith a écrit :



Ca s’appelle l’inflation…





A l’exception que ces couts sont en monnaie constante…

Enfin, si on continue cette “inflation” on arrivera à terme à plus de 100% de dépense publique…





Bien dépensé ou mal dépensé, ce n’est pas le sujet.



Si justement. considères-tu que dépenser 1€ pour creuser des trous et les reboucher vaut 1€ pour construire un hopital, produire de la nourriture, des vêtements ou des services ?



Si la dépense publique n’est pas bien allouée, augmenter les impôts n’améliorera le problème structurel concernant cette allocation, voire provoquera la fuite en avant de cette mal-allocation et le problème se reposera rapidement.

Il faut guérir de la maladie, pas l’entretenir.



Réduire le gâchis peut se faire indépendamment du fait d’empêcher la concurrence déloyale.



En quoi est-ce de la concurrence déloyale que de suivre correctement les règles du pays ?

En quoi est-ce de la concurrence déloyale que de s’organiser plus efficacement pour être plus compétitif ? Toute concurrence serait déloyale, alors ?



S’ils veulent empêcher l’optimisation fiscale, que les gouvernements fassent une réglementation parfaite, au lieu de mettre des bâtons dans les roues de ceux qui respectent bien la loi.



Tu crois vraiment que seul l’impôt compte ? La réglementation, l’existence ou non des ressources, les services existants, les routes, la qualité de l’administration, la mentalité des travailleurs, ou de la différence d’indice de prix, tout cela aussi, ça compte dans la compétitivité entre entreprises. Faut-il aussi poursuivre une entreprise qui optimize dans un de ces domaines ?

Et les différences, elles existent aussi à l’intérieur du pays. Une entreprise à Lille paie-t-elle les mêmes impôts qu’une à Bordeaux ?



C’est un faux problème. Une utopie que tu appelles.

On vit dans un monde avec une économie globalisée. On fait avec.



Ce n’est pas une réponse à la question que j’ai posée.

On peut faire ça que les commerçants payent ou pas la TVA, c’est totalement décorellé.

Je te demande comment tu vides ta baignoire et tu me réponds que tu peux vider ton aquarium…



Dis, est-ce que tu ne lis jamais plus loin que la première ligne ?


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Ph11 a écrit :



D’abord, je rappelle que la sécu en France n’est pas d’Etat, mais privée, gérée par les organisations syndicales et patronales.





Tout à fait. Et les CAFs sont également des établissements privés à délégation de service public.

Ça permet d’avoir les avantages des services publics sans les inconvénients des fonctionnaires.







Ph11 a écrit :



Quant au chômage indépendants :

1/ je ne connais pas leur fonctionnement, ni le cadre juridique, n’étant pas français, je peux difficilement contre argumenter sur ce cas et donc trouver les failles. Vu le corporatisme en France, il ne serait pas étonnant que cela soit un problème lié à ça.

2/ cependant, paient-elles aussi les charges qui financent la sécu ?





Ce sont des organismes indépendants de l’UNEDIC.

Un petit exemple.







Ph11 a écrit :



3/ Quel est le niveau d’endettement de ces assurances et de la sécu ? Si mes prix faibles sont la cause de ma dette, c’est sur que les prix sont bons…





Faute de données, impossible de répondre.







Ph11 a écrit :



Non, c’est une pique.

Cependant, tes arguments me semblent plus être des assertions, des slogans qu’autre chose. Il est facile de déformer les faits selon sa conviction.





Tout à fait, et c’est valable dans les deux sens <img data-src=" />


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Ph11 a écrit :



Dis, est-ce que tu ne lis jamais plus loin que la première ligne ?





Je lis toutes les lignes, mais tu ne réponds pas à la question, tu l’éludes.

Le monologue a assez duré pour moi: tu joues les sourds, très bien, continue avec ceux qui ont plus de patience que moi.

.


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Faith a écrit :



Je lis toutes les lignes, mais tu ne réponds pas à la question, tu l’éludes.

Le monologue a assez duré pour moi: tu joues les sourds, très bien, continue avec ceux qui ont plus de patience que moi.

.





Je ne joue pas les sourds, je développe simplement ma position en réfutant ta position concernant l’impôt présentée comme s’il t’était inconcevable que l’on puisse baisser les impôts ou que remettre en question l’étatisme était une profanation…

D’ailleurs, tu ne m’as jamais proposé que 2 alternatives : augmenter mes impôts ou diminuer “mes aides/services dont tu bénéficies”*, comme s’il y avait une lutte des classes entre le peuple et amazon, ne pouvant aboutir au sacrifice de l’un ou l’esclavage de l’autre…



*En réalité, sous cette argumentation d’apparence rationnelle, se dissimule une tentative de me corrompre en faisant appel à mon égoïsme : en prenant parti pour “mes aides/services dont tu bénéficies”… et ensuite, tu plaides la justice ?



J’essaie de te démontrer que cette lutte des classes est un fantasme et qu’il existe d’autres alternatives à ce que tu proposes mais tu me sembles tout simplement trop fermé à des concepts économiques de base pour débattre.


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Ph11 a écrit :



J’essaie de te démontrer que cette lutte des classes





Y’a pas de lutte des classes, il y a juste des maths.

Voici le budget:

fr.wikipedia.org Wikipedia



Tu veux réduire 60 milliards de dépenses par redondances administratives diverses ? OK.

Ca réduira de combien le déficit ? 15 milliards, à la louche (les départs aidés, retraites anticipées et autres mises au chomage ont un coût social et financier important)

Tu arrives dont à un déficit annuel d’environ 45 milliards, parfait.



Maintenant, tu prends le tableau que je t’ai donné et tu nous expliques comment tu “équilibres” tout ça en réduisant les recettes (pour rappel. Amazon s’attaque à la case TVA… celle qui rapporte le plus…)

Sur le papier, c’est déjà pas facile, ensuite tu imagineras comment tu fais accepter ça à ton peuple, enfin, tu présenteras ta candidature à la présidence et je voterai pour toi.


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KP2 a écrit :



Moi ce qui me choque le plus dans cette histoire c’est qu’on en vient a interdire la gratuité au final…





Attention à ne pas réfléchir à trop court terme…

Sans législation, les libraires ne peuvent pas être compétitifs et sont voués à une disparition assez rapide (d’autant plus rapide qu’ils chercheront à fournir une offre variée plutôt que de se contenter, comme la FNAC, de matraquer les best-sellers).



Une fois les libraires disparus, on aura un monopole. Est-ce souhaitable ? Rarement.





Et surtout, le net et le web peuvent representer un formidable moyen de developpement pour notre pays



Certes, mais ceci n’a rien à voir avec le prix des frais de ports…


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FrenchPig a écrit :



Tu fais vraiment 15km pour aller uniquement chercher un bouquin à 6,30€ ?







Pour certains, ce n’est pas possible de faire autrement, ce déplacer, la grande surface, ou Amazon



Ce qui m’amène à dire que dans ma ville ce n’est pas Amazon qui flingue (qui a flingué) les libraires.



Ce sont les grandes surfaces qui vendent du papier entre les couches et les salades.



Et quel papier !

J’ai compté l’autre jour le nombres de titres vendus (je sais des fois j’ai du temps à perdre :p )



72 titres.

Pas un de plus.

Mais 72 titres qui partent comme des petits pains.

Et 72 titres qui seront retrouvé dans l’enseigne concurrente, et dans la suivante….



Et les libraires de crier à la mort de l’édition, du livre, etc….



Bref…..


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Lafisk a écrit :



amazon perd justement de l’argent sur ces fdp, la derniere fois que j’en ai entendu parler





Evidemment qu’ils perdent sur les FDP, mais sur la vente complète non.


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lossendae a écrit :



Favoriser la concurrence en augmentant les prix, l’économie à la française.





Pas aussi simple, comment veux tu qu’un libraire qui fait du commerce en ligne puisse lutter contre Amazon ?

Faire du FDP gratos c’est impossible pour une petite structure<img data-src=" />


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KP2 a écrit :



Moi ce qui me choque le plus dans cette histoire c’est qu’on en vient a interdire la gratuité au final…



Et bientot, que vont trouver les legislateurs pour proteger les maraichers ? Interdire aux mémés de cultiver leur potagers pour filer des legumes a leurs enfants ?

Et pour proteger les sociétés de transport en commun, on va etablir une vignette sur les velos et les chaussures ?



Nan mais serieusement… c’est une des initiatives les plus debiles dont j’ai entendu parlé.

Et surtout, le net et le web peuvent representer un formidable moyen de developpement pour notre pays mais non, nous on prefere legiferer pour ralentir sa progression plutot que sauter dans le train et profiter de sa vitesse… voire meme essayer de le piloter…







Amazon est un rouleau compresseur qui peut se permettre d’avoir une marge ridicule voir de vendre à perte. Suffit qu’un concurrent se montre trop présent pour qu’il diminue le prix et l’asphyxie. La perte sur une zone géographique sera compensée par les gains d’une autre…



Face à lui il me semble normal de vouloir protéger ceux qui ne peuvent se permettre sa politique


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Notez cependant que nous avons pris l’hypothèse de frais de port facturés un centime d’euro



Sur ce point, je ne suis pas sur qu’amazon triche ainsi. Peut-être ai-je tord.

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misterB a écrit :



Pas aussi simple, comment veux tu qu’un libraire qui fait du commerce en ligne puisse lutter contre Amazon ?

Faire du FDP gratos c’est impossible pour une petite structure<img data-src=" />





Il ne pourra pas non plus les faire à 0,01€… Donc le problème reste entier. A 1 cent près.



Pour le libraire, faut ajouter en plus le coût du carburant pour s’y rendre, et les 1€20 du stationnement Vinci, ou alors les 3€ du ticket de bus/tram.

Le bouquin ne reviendra jamais moins cher que le commerce en ligne avec un prix de base du bouquin fixe, sauf si l’on peut s’y rendre à pied. Et là, le gain sera de 1 cent.


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Faith a écrit :



Attention à ne pas réfléchir à trop court terme…

Sans législation, les libraires ne peuvent pas être compétitifs et sont voués à une disparition assez rapide (d’autant plus rapide qu’ils chercheront à fournir une offre variée plutôt que de se contenter, comme la FNAC, de matraquer les best-sellers).



Une fois les libraires disparus, on aura un monopole. Est-ce souhaitable ? Rarement.







Pourquoi aurait on un monopole ? Y’a pas moyen de monter un service de vente de livre en ligne concurrent a amazon ? Y’a pas moyen d’en monter 2, 3 ou 4 ou 20 ?

Les petits libraires eux meme ne peuvent ils pas le faire ?



Est on aussi sclérosés en France qu’on arrive pas a imaginer qu’un Francais pourrait creer un concurrent a Amazon et le manger ???



D’ailleurs, la FNAC a aussi une boutique en ligne et depuis peu, ils offrent les FdP aussi ! Ils vont devoir faire machine arriere aussi :/

Genial, on veut plomber une boite US mais on plombe aussi des boites francaises en meme… Ca, c’est un bon coup de joué !







Faith a écrit :



Certes, mais ceci n’a rien à voir avec le prix des frais de ports…







Bah si, car qui dit vente en ligne dit vente a distance et donc FdP…

La vente en ligne et la problematique des FdP sont intrinsequement liees…


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« Lorsque le livre est expédié à l’acheteur et n’est pas retiré dans un commerce de vente au détail de livres, le prix de vente est celui fixé par l’éditeur ou l’importateur. Le détaillant peut pratiquer une décote à hauteur de 5 % de ce prix sur le tarif du service de livraison qu’il établit, sans pouvoir offrir ce service à titre gratuit. »



Amazon ne pourrait-il pas utiliser l’interprétation du verbe “PEUT” comme une possibilité, et non une obligation?

Libre à lui alors de ne pas effectuer de décote, les frais de port sortent alors de ce texte de loi…?

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Ainsi, « pour tous les livres qui ne font pas l’objet d’une forte médiatisation et qui font qu’on n’aura pas forcément besoin d’aller dans une librairie pour le choisir, le passage par une librairie est la condition indispensable à l’existence économique de ces livres. C’est ça qu’il faut protéger, parce que sinon on va avoir une augmentation de la concentration de la demande. »



Qui va en librairie demander conseil pour le choix de sa lecture???

Ce monsieur oublie qu’internet est aussi un espace de communication.





Et quid des frais de port de mon animalerie en ligne, seront-ils bientot eux aussi payants?

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TBirdTheYuri a écrit :



Il ne pourra pas non plus les faire à 0,01€… Donc le problème reste entier. A 1 cent près.



Pour le libraire, faut ajouter en plus le coût du carburant pour s’y rendre, et les 1€20 du stationnement Vinci, ou alors les 3€ du ticket de bus/tram.

Le bouquin ne reviendra jamais moins cher que le commerce en ligne avec un prix de base du bouquin fixe, sauf si l’on peut s’y rendre à pied. Et là, le gain sera de 1 cent.





On est d’accord, mais je prefère toujours aller au libraire donc le probleme est réglé pour moi <img data-src=" />



Et si vraiment vous voulez commander en ligne autant le faire chez un vrai libraire de qualité <img data-src=" />

http://www.mollat.com/


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Nithril a écrit :



Amazon est un rouleau compresseur qui peut se permettre d’avoir une marge ridicule voir de vendre à perte. Suffit qu’un concurrent se montre trop présent pour qu’il diminue le prix et l’asphyxie. La perte sur une zone géographique sera compensée par les gains d’une autre…



Face à lui il me semble normal de vouloir protéger ceux qui ne peuvent se permettre sa politique



Il suffirait pourtant que les deux payent leurs impôts, et les deux joueraient alors avec les mêmes règles du jeu. En ce moment c’est tout l’inverse: Amazon ne paye pas d’impôts, la TVA pour tout produit virtuel est celle du Luxembourg, et les collectivités territoriales financent même les entrepôts d’Amazon, tout en leur faisant des promos sur les impôts locaux.


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KP2 a écrit :



Pourquoi aurait on un monopole ? Y’a pas moyen de monter un service de vente de livre en ligne concurrent a amazon ? Y’a pas moyen d’en monter 2, 3 ou 4 ou 20 ?

Les petits libraires eux meme ne peuvent ils pas le faire ?





Non, ce n’est en effet pas possible:

Combien rapporte un livre ? Combien coutent les frais de ports pour un livre ?

Une fois que tu auras vu que la marge est minime, tu découvriras qu’aucun service concurrent ne peut apparaitre sans certaines garanties légales.





Est on aussi sclérosés en France qu’on arrive pas a imaginer qu’un Francais pourrait creer un concurrent a Amazon et le manger ???



Tu sembles mal connaitre le monde de l’entreprise.

Les seuls qui peuvent concurrencer Amazon sont les entreprises qui ont déjà une assise suffisante pour supporter une vente à perte pendant une longue durée.

C’est le problème du dumping, et c’est pour ça que c’est une pratique interdite (enfin, ça dépend des pays)



De manière générale, le consommateur n’a rien à gagner à encourager le dumping: ça ne peut que se retourner contre lui.


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Neo_13 a écrit :



La plupart des bouquins que je lis sont difficile à trouver en dehors de librairies spécialisées (dans le quartier latin par exemple). Etre à 15km du quartier latin, en ile de france, c’est assez facile.







C’est bien, tu as gardé que la partie la moins importante de mon commentaire.


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KP2 a écrit :



Pourquoi aurait on un monopole ? Y’a pas moyen de monter un service de vente de livre en ligne concurrent a amazon ? Y’a pas moyen d’en monter 2, 3 ou 4 ou 20 ?

Les petits libraires eux meme ne peuvent ils pas le faire ?



Est on aussi sclérosés en France qu’on arrive pas a imaginer qu’un Francais pourrait creer un concurrent a Amazon et le manger ???



D’ailleurs, la FNAC a aussi une boutique en ligne et depuis peu, ils offrent les FdP aussi ! Ils vont devoir faire machine arriere aussi :/

Genial, on veut plomber une boite US mais on plombe aussi des boites francaises en meme… Ca, c’est un bon coup de joué !



Bah si, car qui dit vente en ligne dit vente a distance et donc FdP…

La vente en ligne et la problematique des FdP sont intrinsequement liees…







La fnac va s’y casser les dents.



Amazon a fait en 2012 70 milliars de $ de chiffre d’affaire. Pour un revenu de -39 millions. Amazon perd toujours de l’argent, en partie du fait de ses frais de livraison


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Nithril a écrit :



Amazon est un rouleau compresseur qui peut se permettre d’avoir une marge ridicule voir de vendre à perte. Suffit qu’un concurrent se montre trop présent pour qu’il diminue le prix et l’asphyxie. La perte sur une zone géographique sera compensée par les gains d’une autre…



Face à lui il me semble normal de vouloir protéger ceux qui ne peuvent se permettre sa politique







C’est la dure loi de la concurrence <img data-src=" />

On est dans un monde libéral, ce sont les inconvenients…



Sinon, y’a d’autres systemes economiques mais les derives et les effets de bords sont pires.



En tout cas, pour se demarquer de la concurrence, y’a 2 strategies principales : se demarquer par le bas via la guerre des prix et se demarquer par le haut via la qualité de l’offre.

Les libraires ne peuvent visiblement pas attaquer Amazon par le bas etant donné qu’il truste ce niveau completement. Alors pourquoi ne pas l’attaquer par le haut ?

A ce que je sache, Amazon ne fait pas de service de proximité, de conseil humain, etc



Donc faut arreter de pleurer, de ne voir que la guerre des prix et commencer a trouver d’autres solutions. Mais c’est aux libraires de se sortir les doigts du cul !

On dirait la meme situation que les commerces de proximité lorsque les grandes surfaces sont arrivées. Aujourd’hui, ce sont les grandes surfaces qui commencent a péricliter car les commercants qui n’ont pas su s’adapter ont ete remplacés par d’autres qui ont des idees et le business repart…

A chaque nouvelle facon de vendre, ca bouscule l’equilibre existant et donc ca fait du degat mais ca veut pas dire que le systeme s’ecroule et ca veut surtout pas dire qu’il faut legiferer !!


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KP2 a écrit :



Pourquoi aurait on un monopole ? Y’a pas moyen de monter un service de vente de livre en ligne concurrent a amazon ? Y’a pas moyen d’en monter 2, 3 ou 4 ou 20 ?

Les petits libraires eux meme ne peuvent ils pas le faire ?



Est on aussi sclérosés en France qu’on arrive pas a imaginer qu’un Francais pourrait creer un concurrent a Amazon et le manger ???



D’ailleurs, la FNAC a aussi une boutique en ligne et depuis peu, ils offrent les FdP aussi ! Ils vont devoir faire machine arriere aussi :/

Genial, on veut plomber une boite US mais on plombe aussi des boites francaises en meme… Ca, c’est un bon coup de joué !



Bah si, car qui dit vente en ligne dit vente a distance et donc FdP…

La vente en ligne et la problematique des FdP sont intrinsequement liees…







Nous parlons ici des petits libraires. C’est un métier à part entière qui prend énormément de temps. Crois-tu sincèrement que ce(tte) petit(e) libraire du coin a le temps, les compétences et les moyens de se lancer dans la vente en ligne de masse ? C’est comme si l’épicier du coin se lançait dans la construction de centaines d’hypermarchés.

Et même s’il/elle lançait son commerce en ligne, tu crois sincèrement que ça marcherait comme Amazon ? Il faut déjà le trouver dans Google, etc…

Internet est un peu comme une ville : en général, sur un domaine de vente donné, il n’y a qu’un survivant.



Dire que les libraires et autres petits commerces ont le choix, c’est faux. C’est comme dire “T’es chômeur ? C’est de ta faute, t’avais qu’à être médecin”.



Créer une boite qui battrait Amazon sur son propre terrain, ça servirait à quoi, puisque cette même boite écraserait les petits libraires quand même …



Il doit bien y avoir un juste milieu à trouver …


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KP2 a écrit :



Pourquoi aurait on un monopole ? Y’a pas moyen de monter un service de vente de livre en ligne concurrent a amazon ? Y’a pas moyen d’en monter 2, 3 ou 4 ou 20 ?

Les petits libraires eux meme ne peuvent ils pas le faire ?



Est on aussi sclérosés en France qu’on arrive pas a imaginer qu’un Francais pourrait creer un concurrent a Amazon et le manger ???





Regarde le nombre de trimestre de perte d’amazon depuis son début d’existence et tu comprendras pourquoi aucune entreprise européenne ne pourra s’imposer si on laisse le marché se déréguler.


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dematbreizh a écrit :



Ainsi, « pour tous les livres qui ne font pas l’objet d’une forte médiatisation et qui font qu’on n’aura pas forcément besoin d’aller dans une librairie pour le choisir, le passage par une librairie est la condition indispensable à l’existence économique de ces livres. C’est ça qu’il faut protéger, parce que sinon on va avoir une augmentation de la concentration de la demande. »



Qui va en librairie demander conseil pour le choix de sa lecture???

Ce monsieur oublie qu’internet est aussi un espace de communication.





Et quid des frais de port de mon animalerie en ligne, seront-ils bientot eux aussi payants?







Y’a un prix du cochon unique ? C’est nouveau ca vient de sortir ? <img data-src=" />

Et personne qui me prévient ? <img data-src=" />


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TBirdTheYuri a écrit :



Le prix augmentera donc de 1 cent, comme je l’avais prédit.



S’ils peuvent le faire aujourd’hui à 0€ sans perdre d’argent, demain ce sera possible à 0,01€. C’est évident.



<img data-src=" />



je ne t’avais pas vu en parler, et avant même que PCI donne l’exemple j’ai aussi pensé au centime de facturation…

si déjà on est au moins 3 à y penser assez rapidement, pas de raison que chez Amazon ils n’arrivent pas à la même conclusion aussi vite.


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Nithril a écrit :



La fnac va s’y casser les dents.



Amazon a fait en 2012 70 milliars de $ de chiffre d’affaire. Pour un revenu de -39 millions. Amazon perd toujours de l’argent, en partie du fait de ses frais de livraison







Mais si c’est le cas, c’est ca qu’il faut attaquer ! Pas faire une loi sur des frais de ports qui aura des repercutions bien au dela d’Amazon et qui va plomber un secteur entier !



Pour moi, cette histoire de frais de ports est une erreur monumentale. On se trompe de cible et donc on va pas toucher celui qui devrait l’etre… c’est aussi simple que ca.


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TBirdTheYuri a écrit :



Non, chez Amazon tu l’auras pour 6€ (6,30 - 0.31 + 0.01)







Je prenais pour exemple celui qui coutait le plus cher pour l’achateur chez amazon. Pour expliquer l’abbération du système.


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Patch a écrit :



<img data-src=" />



je ne t’avais pas vu en parler, et avant même que PCI donne l’exemple j’ai aussi pensé au centime de facturation…

si déjà on est au moins 3 à y penser assez rapidement, pas de raison que chez Amazon ils n’arrivent pas à la même conclusion aussi vite.





Parce que les lois sont pour l’instant gentilles mais que si amazon joue au con, l’état peut aussi être con.



Demande à free ce qui c’est passé quand ils ont détourné la loi pour pas appliquer la nouvelle TVA sur la TV.


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aureus a écrit :



Parce que les lois sont pour l’instant gentilles mais que si amazon joue au con, l’état peut aussi être con.



Demande à free ce qui c’est passé quand ils ont détourné la loi pour pas appliquer la nouvelle TVA sur la TV.



ils n’ont pas détourné la loi (ce qui reste illégal), mais ont utilisé une faiblesse de celle-ci (ce qui reste légal). et en attendant que celle-ci soit corrigée, ils en ont quand même bien profité. ca m’étonnerait qu’Amazon ne fasse de même.


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KP2 a écrit :



Mais si c’est le cas, c’est ca qu’il faut attaquer ! Pas faire une loi sur des frais de ports qui aura des repercutions bien au dela d’Amazon et qui va plomber un secteur entier !



Pour moi, cette histoire de frais de ports est une erreur monumentale. On se trompe de cible et donc on va pas toucher celui qui devrait l’etre… c’est aussi simple que ca.





Attaquer quoi ? Le fait de perdre de l’argent pour une entreprise ?



Et avec le prix du livre unique, la gratuité des frais de ports ne permet pas une concurrence saine.


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Patch a écrit :



ils n’ont pas détourné la loi (ce qui reste illégal), mais ont utilisé une faiblesse de celle-ci (ce qui reste légal). et en attendant que celle-ci soit corrigée, ils en ont quand même bien profité. ca m’étonnerait qu’Amazon ne fasse de même.







Et donc la loi sera changé avec un prix minimale de la livraison dans 6 mois. Youhou !

Au final la loi fera son effet que ce soit à sa première application ou dans 6 mois.


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NiCr a écrit :



Soutenir un petit commerce local (si tu dois faire 15 bornes pour trouver une librairie c’est que t’es un sacré paysan), ça n’a pas de prix.



Je peux jouer le donneur de leçons, je ne lis que du numérique <img data-src=" />







J’habite à moins de 40 Km de paris… mais effectivement je suis au milieu des champs :)







FrenchPig a écrit :



Tu fais vraiment 15km pour aller uniquement chercher un bouquin à 6,30€ ?







Bah non, c’est pour ça que je commande sur Amazon. Si le libraire de la ville la plus proche venait nous livrer les bouquins dans une camionette le samedi matin je serai client. Mais pas en faisant le chemin et enn payant le parking sans avoir la certitude d’avoir le bouquin.


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aureus a écrit :



Et donc la loi sera changé avec un prix minimale de la livraison dans 6 mois. Youhou !

Au final la loi fera son effet que ce soit à sa première application ou dans 6 mois.



encore faut-il qu’elle soit modifiée en ce sens. affirmer qu’elle le sera est digne d’une prédiction de Mme Soleil… au mieux!


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Et si on prend des DVD en plus du livre, on devra quand même payer les frais de port même s’ils sont offerts à partir d’un certain montant ? <img data-src=" />

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romainsromain a écrit :



LE débat d’arriéré ….. Voilà pourquoi je continuerai d’acheter sur amazon :http://www.lesnumeriques.com/amazon-champion-satisfaction-consommateur-n32887.ht…



Ce qui me fait sourire, c’est ceux de ma famille qui font les outrés “quoi tu achetes sur amazon ? alors qu’ils font de l’évasion fiscale?”



Mais vont manger au macdo (evasion), ont des iPhones ( evasion), vont au starbucks ( evasion )







Donc en gros tu expliques que parce que des gens participent souvent involontairement à de l’évasion fiscale, tu te permets d’en profiter volontairement le coeur léger ? C’est mignon.


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Lafisk a écrit :



amazon perd justement de l’argent sur ces fdp, la derniere fois que j’en ai entendu parler







Bien évidemment qu’ils perdent de l’argent sur la livraison : ils ne la font pas payer.

Mais sur un poche à 9€ soit 8,53HT

La marge d’Amazon étant autour de 30% : 2,56€

Le prix de l’envoi par la poste doit tourner autour de l’euro.

Ils gagnent de l’argent :)



CQFD


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Patch a écrit :



encore faut-il qu’elle soit modifiée en ce sens. affirmer qu’elle le sera est digne d’une prédiction de Mme Soleil… au mieux!





Alors qu’amazon a affirmé que les frais de port seront de 1 centimes.



C’est d’ailleurs dit dans cette phrase la je crois :



cette loi impacterait « surtout le lecteur ». À ses yeux, cela revient en effet à « renchérir un peu l’accès à la culture pour les personnes qui n’ont pas la chance d’avoir facilement accès à la culture »





Il parle de l’impact et de l’enchérissement de 1 centimes sur le prix des livres.


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Faith a écrit :



Y’a pas de lutte des classes, il y a juste des maths.

Voici le budget:

fr.wikipedia.org Wikipedia



Tu veux réduire 60 milliards de dépenses par redondances administratives diverses ? OK.

Ca réduira de combien le déficit ? 15 milliards, à la louche (les départs aidés, retraites anticipées et autres mises au chomage ont un coût social et financier important)

Tu arrives dont à un déficit annuel d’environ 45 milliards, parfait.





Juste en réduisant les administrations redondantes, on arrive à 60Mds d’économie.

Je n’ai pas dit que c’était tout ce qu’on pouvait faire… Ne joue pas avec les mots…



Quant à la mécanique de l’économie, ça va un peu plus loin qu’une simple soustraction… L’économie, c’est une question de gens, de désirs, de ressources, de système juridique, d’accumulation, d’innovation, d’initiative, de valeur ajoutée, de psychologie collective, du facteur temps…



Faire une analyse d’une réalité en 4 dimensions ou plus alors qu’on ne le conçoit qu’en 2 dimensions, ça peut être amusant, mais faux…



Je pense que notre conversation va se terminer, la mauvaise foi et les détournements de propos pointent du nez…





Maintenant, tu prends le tableau que je t’ai donné et tu nous expliques comment tu “équilibres” tout ça en réduisant les recettes (pour rappel. Amazon s’attaque à la case TVA… celle qui rapporte le plus…)



Et de combien sont les recettes d’Amazon ? Suffisantes pour combler le trou ?

Et comment tu feras pour « récupérer » lorsque entreprises qui optimisent décideront de s’en aller – à moins de trouver une nouvelle niche –, ce qui reste très probable ? L’optimisation, c’est plus fort que toi.



Et tu ne m’as pas répondu sur l’optimisation dans le territoire…



Sinon, l’essence est plus taxée que le diesel, si un entrepreneur prend du diesel alors que ses concurrents prennent de l’essence, c’est de la concurrence déloyale ?

Et si j’arrête de fumer, c’est de l’évasion fiscale ?<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



La société parfaite n’existe pas, la perfection est une idée. Cependant, vouloir aller contre vents et marées vers cette perfection sociale a un cout, un cout financier et juridique.

Le problème avec les utopies, c’est qu’elles consistent à mobiliser toutes les ressources pour faire quelque chose d’impossible. La perte est réelle, les moyens subits, les fins qui ne sont que des abstractions ne jamais atteintes…





Pour revenir au budget : les budgets qui partent le plus en couille, c’est surtout la sécu et les localités.



Ensuite, je rappelle aussi que le gouvernement est très actif pour faire de nouvelles lois, des réglementations, des décrets de toutes sortes, dont on sait que leur utilité est loin d’être évidente. Pour cela, il faut des fonctionnaires pour les appliquer, des commissions, et autre. Et cela, ça coute.



Et oui, faire moins de lois, dépolitiser un peu la société réduit les dépenses de l’État…

Sans compter que si l’offre publique a une demande, la demande existant encore, le privé peut toujours la combler.

La dératsétatisation est aussi un phénomène économique de destruction créatrice (c-a-d la réallocation des ressources de où elles sont moins productives vers là où elles le sont plus), sans oublier que la main d’œuvre libérée de ses fonction est une ressource humaine qualifiée et exploitable et donc source de création de nouvelles richesses, augmentant ainsi par effet mécanique les recettes absolues, diminuant les dépense relatives.



Le nombre de missions de l’État est limité, car ces missions restent des entreprises économiques nécessitant des ressources, du travail, des rémunérations dans un monde où les ressources sont rares…

Toutes ces missions ne sont pas d’utilité indispensables et il faut donc choisir. On a fait depuis l’après guerre avec moins, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas possible.

Lorsqu’on vit au dessus de ses moyens, il faut ajuster. Lorsqu’on est obèse, on fait régime.



Quant aux solutions :http://www.contrepoints.org/2011/07/06/33825-reduire-letat-a-ses-justes-proporti…



Sur le papier, c’est déjà pas facile, ensuite tu imagineras comment tu fais accepter ça à ton peuple, enfin, tu présenteras ta candidature à la présidence et je voterai pour toi.



Certains arrivent à faire accepter aux gens de payer plus de 50% d’impôts sur leur salaires….


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Faith a écrit :



Couler ses concurrents par dumping est effectivement une stratégie commerciale.

Manque de bol, c’est une stratégie condamnée par toute personne ayant une vision de l’avenir qui dépasse le jour de son achat.



Par ailleurs, Amazon ne fait du fric que parce qu’il ne paye pas d’impôts, conseilles tu aux libraires (et à tous les autres commerces au passage) de ne plus payer d’impôts en France ? Es-tu prêt, en tant que citoyen, à devoir financer le manque à gagner que ça représente ?







Ce n’est pas du dumping si leur prix de vente couvre leurs charges. Les charges sont justes différentes de celles d’une librairie physique.



Le prix de vente du livre en France - qui n’admet aucune concurrence sur le prix du fait de la loi Lang - permet de toute façon une marge confortable (sinon, cela fait longtemps qu’il n’y aurait plus de littérature à l’étranger - où le prix des livres est bien plus faible).



Le problème du paiement des impôts par Amazon n’a rien à voir avec la vente des livres.



D’ailleurs, le succès d’Amazon ne se fait pas sur le prix, mais sur le service. Dans un autre domaine, j’ai récemment acheté un objectif photo - et pour une fois je suis allé voir mon photographe. Manque de chance, le Sigma 18-35 HSM ART souffre d’un gros front focus. Le photographe m’envoie me faire ftre, alors que chez Amazon, j’ai 30 jours pour le renvoyer pour échange ou remboursement… Désolé, cela n’a rien à voir avec les impôts payés ou pas par le vendeur, le prix payé était proche chez l’un et l’autre. ça ne donne pas envie de “soutenir” le commerce de proximité.



D’ailleurs, le fisc (donc tes impôts) a même subventionné Amazon http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/27/amazon-aide-publique-subvention-fisc-imp… alors hurler qu’Amazon ne paie pas ses impôts c’est du foutage de gueule.


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wanou2 a écrit :



Et les libraires qui se sont gavés pendant 30 ans avec la complicité des éditeurs empechant toutes libertés des prix dans le domaine tu trouves ça mignon ???



Parce que sur un livre à 20€, le petit libraire en touche 5 en moyenne (et 78 les gros distributeurs). C’est pas choquant.



Ce qui l’est c’est que 2 ans après avec cette stupidité de prix unique le libraire et l’éditeur font raquer au consommateur ce livre 20€ en conservant les marges pour tout le monde. Alors que partout ailleurs le livre voyant sa demande diminuer (offre/demande c’est concept) le prix verra son prix baisser.







Je me suis pas limité au domaine du livre concernant mon post.


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NonMais a écrit :



Ce n’est pas juste, il produit plus vite, moins cher et de meilleure qualité que moi, comment je peux lutter après? C’est vraiment trop injuste.





Tu n’as pas bien compris le modèle économique d’Amazon: il s’agit juste de ne pas payer ses impôts là où il fait son chiffre d’affaire, contrairement aux libraires.



Grooso-modo, tu viens ici faire l’apologie de l’évasion (euh pardon, optimisation…) fiscale poussée dans ses pires excès.

Tu dois être un des premiers internautes que je croise à être aussi ouvertement en faveur de cette évasion fiscale. Pourquoi ?


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En résumé ce chercheur affirme :




  • si le consommateur connaît ce qu’il veut acheter, il va sur amazon

  • si le consommateur veut découvrir un nouvel auteur ou se laisser surprendre, il va dans sa librairie de quartier (ou de la ville la plus proche).



    Pourtant, la Fnac faisait du conseil un argument commercial dans les années 1980-1990 et maintenant les étalagistes de la Fnac ont un seul conseil à donner valable pour toutes questions : allez sur fnac.com.



    Pourtant Virgin mega store, les librairies physique de Chapitre.com ferment face aux ventes en ligne de produits culturels.



    Pourtant, il y a des librairies plus ou moins confidentielles, plus ou moins petites (comparées au chiffre d’affaire d’amazon) qui créent des plateformes de discussion un peu à l’image de allociné pour le cinéma. Qui vendent des tablettes de lecture, qui font de la vente en ligne, etc.

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Et la relation des éditeurs (qui choisissent le prix des livres) avec les libraires, pourquoi on n’en parle très peu ?



Un petit libraire n’a pas toujours la force de lutter contre les quelques grands éditeurs nationaux qui ont fusionné les uns avec les autres depuis 20-30 ans (à l’image des banques, des maisons de disques, etc)

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romainsromain a écrit :



LE débat d’arriéré ….. Voilà pourquoi je continuerai d’acheter sur amazon :http://www.lesnumeriques.com/amazon-champion-satisfaction-consommateur-n32887.ht…



Ce qui me fait sourire, c’est ceux de ma famille qui font les outrés “quoi tu achetes sur amazon ? alors qu’ils font de l’évasion fiscale?”



Mais vont manger au macdo (evasion), ont des iPhones ( evasion), vont au starbucks ( evasion )







+1



Et tu peux leur répondre “non, optimisation”. Moralement, c’est tout aussi condamnable (et cela reste de la fraude fiscale). Mais juridiquement, Amazon et les aurtres ne font qu’utiliser des lois qui existent. La faute peut donc être rejetée sur eux (ta famille) car ils ont mis au pouvoir des gens incompétents qui n’ont pas pu/voulu prévoir le détournement de ce qu’ils ont voté <img data-src=" />


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aureus a écrit :



Ça tombe bien ce que les libraires demandent c’est pas qu’on les sauve, c’est une concurrence juste.







La concurrence juste n’existe pas, le but des concurrents est d’écraser les adversaires et d’être le premier et unique. <img data-src=" />







joma74fr a écrit :



En résumé ce chercheur affirme :




  • si le consommateur connaît ce qu’il veut acheter, il va sur amazon

  • si le consommateur veut découvrir un nouvel auteur ou se laisser surprendre, il va dans sa librairie de quartier (ou de la ville la plus proche).







    Amazon aussi conseille, en fonction des étoiles que l’on donne aux livres et des achats précédent. Il conseille même d’autre produits en relation.

    Mais cela ne marche pas pour moi, je reçoit des conseils pour du latex et de la vaseline <img data-src=" />


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EN somme selon ce pipeaunomiste il faut décider à la place des gens ce qui est bien pour eux. SI les gens préfèrent Amazon aux librairies, alors plutôt que d’adapter le nombre de librairies on force les gens à y acheter en leur expliquant que c’est pour leur bien. L’étatisme dans toute sa splendeur.



Très amusant aussi l’argument des livres non médiatisés, puisque ceux-ci se vendent justement grâce à Amazon, non pas en librairie.

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misterB a écrit :



Pas aussi simple, comment veux tu qu’un libraire qui fait du commerce en ligne puisse lutter contre Amazon ?

Faire du FDP gratos c’est impossible pour une petite structure<img data-src=" />







En fait si, c’est en partie simple : faire du protectionnisme utile.

On pourrait imaginer des aides financières “suffisantes” pour les petits et ceux qui qui ne pratique pas l’évasion fiscale.



Bien plus utile que toute ces mesurettes qui brassent du vent.


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spidermoon a écrit :



Amazon aussi conseille, en fonction des étoiles que l’on donne aux livres et des achats précédent. Il conseille même d’autre produits en relation.







Mieux que ça, pour les livres, ils ont racheté goodreads.com qui conseille aussi bien sinon mieux qu’un vrai libraire.


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Lafisk a écrit :



amazon perd justement de l’argent sur ces fdp, la derniere fois que j’en ai entendu parler







La dernière fois que je suis allé en librarie, mon libraire perdait de l’argent en chauffant le magasin ….





Ce n’est qu’une stratégie commerciale. On va forcer les petites librairie le chauffage ou l’éclairage de la boutique sur le prix de vente du livre ?


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Lafisk a écrit :



J’ai pas retrouver l’article mais, il me semble meme que c’etait sur pci et qu’il disait bien que non justement les comptes d’amazon n’etait pas si bon que ca a cause des fdp offert …







Mouais… ils font des pertes mais c’est l’une des boites de distribution qui développent le plus de cash flow. Les pertes inclues des investissements qui se font en amortissement rapide donc il faut relativiser fortement ce qui peut être dit sur amazon.


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romainsromain a écrit :



Ce qui me fait sourire, c’est ceux de ma famille qui font les outrés “quoi tu achetes sur amazon ? alors qu’ils font de l’évasion fiscale?”





Alors que c’est une bonne raison pour acheter chez eux.

<img data-src=" />


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Jean_Peuplus a écrit :



Je me suis pas limité au domaine du livre concernant mon post.







C’est pareil dans un cas les multinationales usent de la loi pour tondre les contribuables (ceux qui sont obligés de payer des impôts en France) dans l’autre des libraires usent de la loi pour vendre à des prix artificiellement hauts (ce qui paradoxalement a permis à Amazon de faire d’énorme marge sur le marché français et de se développer de façon importante).


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misterB a écrit :



Pas aussi simple, comment veux tu qu’un libraire qui fait du commerce en ligne puisse lutter contre Amazon ?

Faire du FDP gratos c’est impossible pour une petite structure<img data-src=" />





Ça reste aux libraires de s’adapter, de mettre en place une offre efficace. Amazon l’a fait en partant de rien, pourquoi un autre n’y arriverait pas ?

Faire payer à d’autres une offre inadaptée qui n’intéresse personne, c’est mieux ?







Nithril a écrit :



Amazon est un rouleau compresseur qui peut se permettre d’avoir une marge ridicule voir de vendre à perte. Suffit qu’un concurrent se montre trop présent pour qu’il diminue le prix et l’asphyxie.





Tant mieux s’il baisse ses prix. On ne demande que ça.

Et si Amazon réussit à évincer le concurrent – ce qui n’est pas dit – et augmente ensuite ses prix, il y aura très vite un autre acteur pour lui rappeler de les garder bas.



Le principe de la libre concurrence en économie est de permettre d’avoir un marché en concurrence s’il le faut, de réguler l’offre et les prix, pas d’avoir 10 concurrents s’il n’en faut que 2 ou 1.


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FrenchPig a écrit :



Tu fais vraiment 15km pour aller uniquement chercher un bouquin à 6,30€ ?





Pour ma pars oui. Et encore, quand tu y va tu as les best-sellers et c’est tout. Si tu veux un autre livre faut commander (et payer en même temps !).



Après, quand je fais 30 bornes pour aller dans une grande ville, là je trouve tout plein de libraires qui font des bouquins que j’aime lire (des vieux livres).

Pour les manga.album et goodies : Album (leur site : album.fr) et un autre dont je ne me rappelle jamais le nom (j’achète mes goodies chez Album (Ça coûte 2 fois plus cher que sur Amazon mais l’équipe est sympa) et mes manga/BD chez l’autre car il y a beaucoup plus de choix et il ont un énorme chien qui viens demander des caresses _))



J’ai aussi un vendeur de vieux livre pas très sympa quand il te connais pas mais très gentil après (il aime ses livres comme ses enfants, une vraie passion).

Un “loueur” de livre qui, pour un abonnement annuel de moins de 20 euros, te permet de louer des chefs d’œuvres de la littérature Française et Internationale et qui sur simple demande, pourra acheter un livre rien que pour toi !





Donc pour les exemples de ce qu’il faut faire pour fidéliser la clientèle, les libristes* barbus savent ce qu’il faut faire. Je vais à la FNAC uniquement lorsque j’ai besoin d’un livre précis (par exemple des livres pour les certifications RHEL) ou pour lire en attendant quelque chose / quelqu’un (et peut-êre découvrir une nouvelle série que j’achéterai les premiers tômes chez eux pour les avoir “consommé” sur place).







spidermoon a écrit :



Mais cela ne marche pas pour moi, je reçoit des conseils pour du latex et de la vaseline <img data-src=" />





Moi je ne voie pas le problème <img data-src=" />



* les libristes sous-entendus ici sont en fait les libraires mais c’était une petite blague GNU/Linux ^^


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5h31k a écrit :



J’ai aussi un vendeur de vieux livre pas très sympa quand il te connais pas mais très gentil après (il aime ses livres comme ses enfants, une vraie passion).







Donc pour les exemples de ce qu’il faut faire pour fidéliser la clientèle, les libristes* barbus savent ce qu’il faut faire.







Donc, tu fais une analogie libraire/libriste en illustrant la démarche “plaisir” par un comportement problématique… interessant <img data-src=" />


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Le prix augmentera donc de 1 cent, comme je l’avais prédit.



S’ils peuvent le faire aujourd’hui à 0€ sans perdre d’argent, demain ce sera possible à 0,01€. C’est évident.

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Vous oubliez un exemple dans le tableau :



Libraire qui n’applique pas les 5% : 6,30 ! Parce que par chez moi, à part Cultura et espaces cultures des grandes surfaces, les librairies ne pratiquent pas les 5%?



Donc si je veux acquerir ce merveilleux ouvrage :



Amazon : 6,3

Librairie : 6,3 (+ 15 kms de voiture pour aller à la librairie si ce n’est pas doublé s’ils n’ont pas le livre en Stock)

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Larsene_IT a écrit :



Ce n’est qu’une stratégie commerciale.





Couler ses concurrents par dumping est effectivement une stratégie commerciale.

Manque de bol, c’est une stratégie condamnée par toute personne ayant une vision de l’avenir qui dépasse le jour de son achat.



Par ailleurs, Amazon ne fait du fric que parce qu’il ne paye pas d’impôts, conseilles tu aux libraires (et à tous les autres commerces au passage) de ne plus payer d’impôts en France ? Es-tu prêt, en tant que citoyen, à devoir financer le manque à gagner que ça représente ?


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aureus a écrit :



Y’a un prix du cochon unique ? C’est nouveau ca vient de sortir ? <img data-src=" />

Et personne qui me prévient ? <img data-src=" />





<img data-src=" />

<img data-src=" /> Je parle d’un site pour nourriture, litière et appareils/meubles/etc pour animaux (de compagnie)


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J’ai vraiment du mal avec ces histoires de librairies, je suis peut-être un cas à part mais je n’ai pas mis les pieds dans une librairie depuis plus de 10 ans.



Qu’est-ce que je vais aller y faire ? Avec Internet j’ai accès à la liste de toutes les sorties de livres, je peux trouver toutes les reviews et les avis que je veux, et je peux commander les livres qui m’intéressent dans les 5 mn qui suivent. Qu’est-ce qu’un libraire va m’apporter ? Un avis éclairé ? Merci mais je suis capable de me décider comme un grand pour la musique, les films… alors pourquoi pas pour les livres ?



Pour moi ce n’est pas Amazon qui tue les librairies, c’est Internet. Ils vont interdire Internet ? C’est dommage pour eux mais c’est comme ça, ça s’appelle l’évolution. Va falloir se reconvertir, comme beaucoup d’autres gens qui perdent leur boulot et qui n’ont pas la chance que le gouvernement les prenne par la main…

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aureus a écrit :



Quand je suis arrivé sur le forum, il y a 4 ans, c’est grâce à un mec qui postait des commentaires délirants, à bases de CIA, de core bloqué dans des 4cores et qui partait tellement loin que ses posts en devenait des chefs d’oeuvre.



Sinon pour faire simple, les libraires ne peuvent pas baisser leur prix à cause de la loi, les effets c’est que les librairies en ligne sont avantagés à cause de la loi, la conséquence c’est qu’une deuxième loi à était ajouté pour rétablir la concurrence qui a été fossé par la loi.







La loi qui fixe le prix des livres est déjà là pour les protéger, sinon Amazone ou autre pourrait baisser encore plus le prix. Là en fait le libraire et Amazone vendent au même prix (tu n’as pas de frais de port en sus quand tu achètes en librairie) : la concurrence se fait sur la disponibilité : stock d’Amazone + tu passes commande 2424, 77 , tu n’as pas à te déplacer (+trouver une place de parking). Donc le libraire doit trouver une valeur ajoutée pour contrecarrer les avantages du net : conseils, organisation d’événements pour faire venir les gens à la boutique, etc…

Les plus inventifs survivront, les sans valeur ajoutée disparaîtront et au final ce sera tant mieux car seuls resteront “les bons”.


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Ph11 a écrit :



Ça reste aux libraires de s’adapter, de mettre en place une offre efficace. Amazon l’a fait en partant de rien, pourquoi un autre n’y arriverait pas ?

Faire payer à d’autres une offre inadaptée qui n’intéresse personne, c’est mieux ?





Ça dépend si tu es un libéral, ou si tu tu penses comme moi que la collectivité doit assurer certains services, ces derniers étant financés par l’impôt.



Et dans ce cas, l’offre inadaptée, c’est celle d’Amazon.







Ph11 a écrit :



Tant mieux s’il baisse ses prix. On ne demande que ça.

Et si Amazon réussit à évincer le concurrent – ce qui n’est pas dit – et augmente ensuite ses prix, il y aura très vite un autre acteur pour lui rappeler de les garder bas.





Tout à fait.



C’est d’ailleurs ce qui s’est passé dans la grande distribution… oh wait !


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Faith a écrit :



Si, l’argent t’en empêche.

Amazon fait des milliards de chiffre d’affaire mais a un bénéfice à peine positif voir négatif. Pourquoi ? Parce que Amazon s’arrange pour ne pas payer d’impôts et c’est ça qui lui rapporte de l’argent, à l’étranger.



Le rôle des législateurs français n’est pas d’encourager les entreprises à prendre l’argent français pour le faire sortir du territoire sans que ça ne profite aux français.





Non, ce dont tu parles s’appelle le libéralisme débridé. Même les USA refusent ce genre de comportement.







Le pb de fiscalité est global : je suis d’accord qu’il faudrait régler ce problème mais ce n’est pas si évident. Après rien n’empêche de faire une librairie en ligne avec les mêmes montages financiers : ce n’est pas ça qui assure le monopole d’Amazon.



Libéralisme débridé… je trouve regrettable que la spécificité française soit de mettre quasi systématiquement sous perfusion des domaines économiques qui se cassent la gueule : ça pompe du fric dans des trucs qui manifestement de toute façon finiront par mourir : arrêtons donc de ponctionner ce qui fonctionne et aidons le à se développer : les emplois perdus dans le domaine périclitant seront remplacés par ceux créés dans celui naissant (et qui a un peu plus d’avenir!!). Pourquoi la place de la France décline? On n’est pas plus cons qu’il y a plusieurs dizaines d’années, non c’est juste qu’on refuse le changement. “Oui mais avant on avait une industrie automobile au top”… ben oui, mais soit elle se révolutionne, soit vaut mieux miser sur autre chose, et vite!

Alors oui ceux dont le métier disparaît, c’est dur pour eux…, mais bon en regardant macro, là tout le monde y perd, c’est vachement mieux!


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Faith a écrit :



Tu n’as pas bien compris le modèle économique d’Amazon: il s’agit juste de ne pas payer ses impôts là où il fait son chiffre d’affaire, contrairement aux libraires.



Grooso-modo, tu viens ici faire l’apologie de l’évasion (euh pardon, optimisation…) fiscale poussée dans ses pires excès.

Tu dois être un des premiers internautes que je croise à être aussi ouvertement en faveur de cette évasion fiscale. Pourquoi ?





Je parlais de manière plus générale et cette maladie française de mettre sous perfusion des activités dépassées.



On a bien compris le “modèle” Amazon : perdre de l’argent pendant x années le temps de tuer la concurrence pour enfin monter les prix et enfin gagner de l’argent. Mais honnêtement je n’y crois pas, car que va-t-il se passer quand ils auront tuer la concurrence et qu’ils vont monter les prix? Un concurrent va émerger.

Mais comme dit en réponse à ton autre commentaire, non je ne suis pas pour l’évasion fiscale, mais ce n’est pas le même combat : ce n’est pas cette loi qui va changer le fait qu’Amazon magouille pour ne pas payer d’impôts comme elle le devrait. Donc on parle de 2 choses différentes.

Si on veut faire quelque chose au niveau de la fiscalité, il faudrait déjà que l’Europe se mette d’accord et que tout le monde joue le jeu… et au niveau européen on aurait assez de poids pour dire : tu veux faire du business en Europe , ben faut payer ses impôts unifiés européens. Le pb est encore une fois dans la schizophrénie des gens : l’Europe c’est le mal (je schématise), Amazon et autres google etc… ce sont des méchants qui utilise le système : ben oui, mais tant qu’on aura pas compris qu’unitairement on ne peut rien faire… L’Europe ça représente un marché capitale : on ne peut pas s’en passer quand on est une boite internationale, donc des contraintes au niveau européen ça marchera, au niveau étatique, ça ne marchera jamais (déjà qu’un autre pays européen en profitera pour attirer à lui les entreprises : UK avec la finance, Luxembourg pour les avantages fiscaux, l’Allemagne pour les salaires/la prod, etc…).



Enfin bref, on veut le beurre et l’argent du beurre comme d’hab, du coup on joue les uns contre les autres plutôt que de réellement s’unir. Le jour où on comprendra qu’il vaut mieux avoir une proportion moindre d’un gâteau beaucoup plus grand qu’une proportion plus grande d’un gâteau beaucoup plus petit…



Tout ça pour dire que cette loi ne résoudra en rien les enjeux autrement plus globaux de la mondialisation dont le net est un vecteur. Un pansement sur une jambe de bois et c’est bien tout le mal français.


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NonMais a écrit :



Ca s’appelle l’évolution : à un instant t un type de métier est au top, à l’instant t+1 c’en est un autre, certains disparaissent, d’autres naissent… et au lieu de faire de l’acharnement thérapeutique, ils feraient mieux d’encourager l’émergence de nouvelles activités en phase avec leur temps. C’est le mal français qui fait que lorsque l’économie mondiale reprend à x% de croissance on met 3 ans à en sentir l’effet et seulement à x/2%. <img data-src=" />



Rien à voir avec l’évolution, là on parle d’un géant qui crée du chomage en ne payant pas ses impôts.

Qui dit chômage implique tous les effets secondaires qui vont avec :

moral des français, grogne, violence…





  • Manifestant: A quoi servent nos impôts ?? <img data-src=" />

  • Ils sont partis au Luxembourg avec l’intégrale de Friends que tu viens d’acheter <img data-src=" />


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Faith a écrit :



Couler ses concurrents par dumping est effectivement une stratégie commerciale.

Manque de bol, c’est une stratégie condamnée par toute personne ayant une vision de l’avenir qui dépasse le jour de son achat.



Par ailleurs, Amazon ne fait du fric que parce qu’il ne paye pas d’impôts, conseilles tu aux libraires (et à tous les autres commerces au passage) de ne plus payer d’impôts en France ? Es-tu prêt, en tant que citoyen, à devoir financer le manque à gagner que ça représente ?







  1. La vente de bouquins en ligne, c’est 10% des ventes de bouquin. Amazon la dedans n’en a qu’une partie (grosse certes). Donc le dumping d’amazon sur la vente de livres, on a encore un peu de temps.

  2. Quel dommage qu’on n’ait pas un gouvernement pour trouver une solution pour éviter l’optimisation fiscale à ce point… Il faudrait qu’on pense à en élire un.


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NonMais a écrit :



On a bien compris le “modèle” Amazon : perdre de l’argent pendant x années le temps de tuer la concurrence pour enfin monter les prix et enfin gagner de l’argent.





Non, ça c’est le modèle dans un deuxième temps.

Le modèle du premier temps est de gagner de l’argent en ne payant pas d’impôts: tous ses réels bénéfices sont déclarés au Luxembourg.

En fait, Amazon France est déjà bénéficiaire (mais ne le serai pas, ou beaucoup moins, si elle payait ses taxes)


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psn00ps a écrit :



Rien à voir avec l’évolution, là on parle d’un géant qui crée du chomage en ne payant pas ses impôts.

Qui dit chômage implique tous les effets secondaires qui vont avec :

moral des français, grogne, violence…





  • Manifestant: A quoi servent nos impôts ?? <img data-src=" />

  • Ils sont partis au Luxembourg avec l’intégrale de Friends que tu viens d’acheter <img data-src=" />







    Non, on parle d’une loi qui ne sert à rien et qui ne résout rien.

    Si on veut lutter contre l’évasion fiscale, ce n’est pas en faisant une loi sur l’interdiction d’offrir les frais de port que ça va y changer quelque chose <img data-src=" />



    Donc oui je suis d’accord pour dire que tout le monde doit respecter les règles du jeu (fiscalité), mais non il ne faut pas faire des lois à la con (loi anti-frais de port gratuit, jupette et consort, taxes pour nos amis les majors) pour tenter vainement de protéger un modèle économique (ou de production) qui ne fonctionne plus s’il ne se réforme/réinvente pas.

    Et pendant qu’on fait cette loi inutile, on ne s’attaque pas aux vrais problèmes.


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Faith a écrit :



Non, ça c’est le modèle dans un deuxième temps.

Le modèle du premier temps est de gagner de l’argent en ne payant pas d’impôts: tous ses réels bénéfices sont déclarés au Luxembourg.

En fait, Amazon France est déjà bénéficiaire (mais ne le serai pas, ou beaucoup moins, si elle payait ses taxes)





A moins que je ne me trompe mais Amazon reste toujours déficitaire et ce depuis le début. Ca ne durera pas éternellement, pour le moment ça tient parce qu’il y a des investisseurs pour mettre au pot, mais ils risquent de se lasser au bout d’un moment…


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NonMais a écrit :



A moins que je ne me trompe mais Amazon reste toujours déficitaire





C’est une astuce comptable, ma boite fait pareil: tu payes des services plus ou moins fictifs à une de tes filiales située à l’étranger (Luxembourg pour Amazon), ces services coutent “par hasard” à peu près autant que tes bénéfices réels =&gt; la filiale française est en déficit, et la filiale luxembougeoise en super bénéfice (alors qu’ils ne vendent RIEN là-bas)



Chez nous, se sont des services informatiques que l’on paye à prix d’or à l’étranger, pour Amazon, il me semble que c’est une franchise qu’ils payent.


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Faith a écrit :



C’est une astuce comptable, ma boite fait pareil: tu payes des services plus ou moins fictifs à une de tes filiales située à l’étranger (Luxembourg pour Amazon), ces services coutent “par hasard” à peu près autant que tes bénéfices réels =&gt; la filiale française est en déficit, et la filiale luxembougeoise en super bénéfice (alors qu’ils ne vendent RIEN là-bas)



Chez nous, se sont des services informatiques que l’on paye à prix d’or à l’étranger, pour Amazon, il me semble que c’est une franchise qu’ils payent.







ok <img data-src=" />


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Faith a écrit :



C’est une astuce comptable, ma boite fait pareil: tu payes des services plus ou moins fictifs à une de tes filiales située à l’étranger (Luxembourg pour Amazon), ces services coutent “par hasard” à peu près autant que tes bénéfices réels =&gt; la filiale française est en déficit, et la filiale luxembougeoise en super bénéfice (alors qu’ils ne vendent RIEN là-bas)



Chez nous, se sont des services informatiques que l’on paye à prix d’or à l’étranger, pour Amazon, il me semble que c’est une franchise qu’ils payent.





euh non. Ta technique permet l’évasion fiscale mais amazon est déficitaire dans le monde entier. Toute leurs recettes sont immédiatement réinvestis, certains services sont vendues à perte comme leurs liseuses, et c’est comme ca depuis 20 ans. Tout ça pour pénétrer les différents marchés le plus profondément possible.



Les investisseurs suivent car ca marche, année après année amazon grandit et grandit jusqu’à être devenu ce qu’ils sont aujourd’hui. Et ils continueront leurs stratégies jusqu’au moment ou ils stagneront, la les investisseurs ne suivront plus, il leurs suffira donc de remonter les prix dans des marchés ou ils sont très largement leader.



Bref c’est un cas d’école de buissness.


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ActionFighter a écrit :



Ça dépend si tu es un libéral, ou si tu tu penses comme moi que la collectivité doit assurer certains services, ces derniers étant financés par l’impôt.



Et dans ce cas, l’offre inadaptée, c’est celle d’Amazon.





Comme quoi, le socialisme est réfractaire à l’innovation qui le menace… Faut pas s’étonner alors qu’un pays socialiste n’innove pas.

Sinon, je ne vois pas en quoi les librairies sont des services de la collectivité…





C’est d’ailleurs ce qui s’est passé dans la grande distribution… oh wait !



La grande distribution n’empêche pas les petits commerces d’exister.


Ce que pourrait changer la loi « Anti-Amazon »

  • Retour sur le principe du non-cumul

  • Des différences de prix qui semblent marginales

  • Des interrogations en suspens

  • Quelle efficacité ?

  • Des voix discordantes, y compris chez les professionnels du secteur

  • Du point de vue d'un économiste, cette loi ne devrait « pas changer grand-chose » 

  • Des mesures « anecdotiques » face aux problèmes de fiscalité et à l’arrivée des ebooks

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