Mais que pourrait bien faire Facebook de WhatsApp ?
L'échanger contre deux sous-marins nucléaires par exemple
Le 22 février 2014 à 09h10
8 min
Société numérique
Société
Alors même que le service de messagerie Viber a été racheté la semaine dernière pour la bagatelle de 900 millions de dollars, Facebook vient clairement de marquer l’industrie de la communication en déposant la somme historique de 16 milliards de dollars sur la table pour acquérir WhatsApp. Une opération-choc qui place désormais Facebook comme un futur leader de la messagerie. Mais pourquoi un tel emballement ? Le monde de la communication électronique serait-il devenu fou tout à coup ? Analyse.
Une somme record à bien des égards
Il n’est pas rare que de grandes entreprises se lancent dans des opérations de rachat en déboursant des milliards de dollars. Parmi les acquisitions qui ont particulièrement marqué les esprits récemment, on pourra citer celle de la branche mobile de Motorola par Google, pour 12,5 milliards de dollars, ou encore celles de la branche mobile de Nokia et de Skype par Microsoft, pour respectivement 5,44 milliards et 8,5 milliards de dollars. On se souvient d’ailleurs que le rachat de Skype avait été critiqué, beaucoup s’interrogeant sur la pertinence d’une telle somme et sur la manière dont la firme rentabiliserait un tel achat.
Et pourtant, ces 8,5 milliards de dollars ne sont que peu de chose face au rachat que vient d’opérer Facebook sur WhatsApp. Peu d’acquisitions atteignent la somme vertigineuse de 16 milliards de dollars, 19 même si l’on veut être précis (3 milliards supplémentaires seront diffusés durant les quatre prochaines années). La question que l’on se pose d’emblée est donc de savoir ce que Facebook peut bien avoir à gagner en déboursant une somme aussi colossale.
70 % d'utilisateurs quotidiens
Il faut savoir tout d’abord que WhatsApp dispose de quelques statistiques qui le rendent à part. Il dispose d’environ 450 millions d’utilisateurs. Ce n’est évidemment pas un record, surtout face à un Facebook qui possède, lui, plus de 1,2 milliard de comptes actifs. Mais les utilisateurs de WhatsApp sont plus réguliers que ceux de Facebook : 70 % utilisent le service tous les jours, contre 62 % pour le réseau social. En outre, WhatsApp enregistre une croissance d’un million de nouveaux inscrits par jour.
WhatsApp sous iOS
Mais de là à valoriser une telle société 16 voire 19 milliards de dollars ? Ce qu’il faut voir ici n’est pas tant l’état actuel du parc d’utilisateurs que le potentiel qui pourrait véritablement exploser. Selon BusinessInsider, qui cite des sources proches du dossier, Mark Zuckerberg aurait proposé à Jan Koum, PDG de WhatsApp, une relation qui fonctionnerait plutôt comme un partenariat, Koum étant appelé à siéger au conseil d’administration de Facebook. En outre, les choses se dérouleraient selon les conditions de Koum.
Car l’ironie de la situation est que Jan Koum a postulé chez Facebook il y a cinq ans, avant d’être débouté. Aujourd’hui, il se retrouve milliardaire avec la possibilité d’influer sur le développement d’une société incontournable. Et comme il l’annonce dans un billet explicatif sur le blog officiel de l’entreprise, le modèle commercial de WhatsApp restera strictement le même : pas de publicité et un abonnement de 79 centimes d’euro par an. Le réseau restera parfaitement indépendant et continuera de se développer de son propre côté.
Une indépendance similaire à celle d'Instagram
Pour Facebook, WhatsApp va donc continuer à se développer comme Instagram : à son rythme, avec ses idées, mais en profitant de « l’expertise, des ressources et de la croissance » de Facebook. Le nom même du service sera maintenu en l’état, tout comme les locaux de l’entreprise situés à Mountain View. Ce qui intéresse Facebook, c’est le rythme de la croissance de WhatsApp et ce que cela pourrait impliquer pour ses objectifs.
WhatsApp ne manque pas de concurrents
Facebook croit fermement que WhatsApp ne mettra que peu de temps à atteindre le milliard d’utilisateurs. Il faut dire que l’application ne manque pas de qualités. Ainsi, comme nous l’avions relevé dans notre dossier, ou elle ressortait vainqueur de notre comparatif, elle est légère, rapide et répond parfaitement aux besoins de base que l’on pourrait avoir d’un tel service : statuts de distribution, messagerie de groupe, échanges de photos et de vidéos, de contacts, de position géographique et ainsi de suite. Puisqu’elle est disponible sur Android, iOS, Windows Phone ou encore BlackBerry, elle permet surtout de fournir un socle commun de fonctionnalités à un grand nombre d’utilisateurs avec un fonctionnement aussi simple que celui du SMS.
Un annuaire au potentiel explosif
Les synergies avec la propre messagerie Facebook pourraient donc être importantes dans l’avenir. Et il ne faut pas oublier que WhatsApp, en ne réclamant aucune création de compte, s’appuie sur le numéro de téléphone et l’identifiant unique de l’appareil mobile pour s’authentifier sur le réseau. Pour l’entreprise, ces données ne sont pas reliées à des données réellement personnelles car l’application ne demande pas de nom, prénom, adresse email ou information de ce type. Par contre, c’est le cas de Facebook, et puisque la dernière version de Messenger pour Android et iOS encourage l’utilisateur à renseigner son numéro de téléphone, le réseau social dispose d’une base annuaire de plus en plus complète.
Facebook Messenger
En outre, même si Facebook n’a pas l’intention de changer d’un iota le modèle commercial de WhatsApp, cela ne signifie pas pour autant que des fonctionnalités liées au réseau social ne feront pas leur apparition au bout d’un moment. Si la firme met en place des services qu’elle souhaite monétiser d’une manière ou d’une autre, WhatsApp sera un important débouché. Il ne s’agira pas de publicité, comme sur Instagram avec le cas des vidéos passant automatiquement en lecture, mais le rachat finira par se manifester tôt ou tard.
Facebook doit imposer WhatsApp
Mais ce que doit absolument réussir Facebook, c’est la diffusion de WhatsApp partout où il n’est pas encore bien implanté. Dans notre dossier sur les solutions de messagerie, nous relevions un problème commun à ces applications : en fonction des groupes, elles sont utilisées par les uns ou les autres. Facebook doit donc réussir le pari de faire de WhatsApp l’application de messagerie de référence, ce que la firme pourra d’autant mieux réaliser qu’elle dispose de puissants moyens pour en faire la promotion. Paradoxe de la situation : plus WhatsApp prendra le pouvoir, moins Facebook Messenger risque d’être populaire.
La promotion de l’application ne sera cependant pas suffisante. Si WhatsApp dispose des avantages sérieux que sont la disponibilité sur plusieurs plateformes, la simplicité et la rapidité, il manque en revanche d’autres fonctionnalités disponibles chez d’autres. Contrairement à un Viber ou un ChatOn par exemple, WhatsApp ne peut pas être utilisé sur un ordinateur. Le service ne dispose d’aucun client pour Windows, OS X et Linux, pas même d’une version web. On est donc loin d’une solution aussi pratique que peut l’être par exemple Libon d’Orange.
Facebook est maintenant un groupe spécialisé dans les communications
Mais si une partie des raisons de ce rachat reste pour l’instant dans le brouillard, il ne faut pas perdre de vue ce que Facebook s’est vraiment offert : un potentiel. Sur les quatre premières années de sa vie, le service a cumulé 419 millions d’utilisateurs actifs (connexion au moins une fois par mois), là où Facebook lui-même n’en avait cumulé que 145 millions. Un potentiel dont l’investisseur Sequoia Capital s’est d’ailleurs largement frotté les mains : ce fonds d’investissement aurait investi 8 millions de dollars dans WhatsApp, ce qui permettrait d’empocher finalement de 1,6 à 3,2 milliards de dollars selon The Verge.
Quoi qu’il en soit, Facebook n’est décidément plus à considérer comme un simple site. Il s’agit désormais d’un groupe disposant d’un nombre croissant d’outils puissants de communication. Avec WhatsApp, la firme ambitionne sans aucun doute de devenir la référence en matière d’échanges électroniques. Rien ne peut préparer toutefois à la réponse du public dans les années à venir et la bataille avec les solutions concurrentes, notamment celles populaires en Asie comme Line et WeChat, sera dans tous les cas intéressante.
Mais que pourrait bien faire Facebook de WhatsApp ?
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Une somme record à bien des égards
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70 % d'utilisateurs quotidiens
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Une indépendance similaire à celle d'Instagram
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Un annuaire au potentiel explosif
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Facebook doit imposer WhatsApp
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Facebook est maintenant un groupe spécialisé dans les communications
Commentaires (51)
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Abonnez-vousLe 22/02/2014 à 09h16
le tué progressivement, en mettant des pubs à outrances entre chaque message, pour récupérer les usagés sur FaceBook.
Le 22/02/2014 à 09h17
Et il ne faut pas oublier que WhatsApp, en ne réclamant aucune création de compte, s’appuie sur le numéro de téléphone et l’identifiant unique de l’appareil mobile pour s’authentifier sur le réseau. Pour l’entreprise, ces données ne sont pas reliées à des données réellement personnelles
Sauf que maintenant avec FB derrière les utilisateurs reflechiront peut être à 2 fois avant de s’en servir…
Le 22/02/2014 à 09h21
Mais que pourrait bien faire Facebook de WhatsApp ?
L’échanger contre deux sous-marins nucléaires par exemple
Pour un joli coup de pompe dans la bubulle qui gonfle… C’est un joli coup de pompe! " />
MZ a du fric à foutre par les fenêtres… " />
Le 22/02/2014 à 09h39
Le 22/02/2014 à 09h47
Le 22/02/2014 à 09h49
C est plus son fric mais celui de la boîte hein.
Le 22/02/2014 à 09h58
Et il ne faut pas oublier que WhatsApp, en ne réclamant aucune création de compte, s’appuie sur le numéro de téléphone et l’identifiant unique de l’appareil mobile pour s’authentifier sur le réseau. Pour l’entreprise, ces données ne sont pas reliées à des données réellement personnelles
Si on avait dès le début eut l’intelligence des Japonais et de tout baser sur l’adresse e-mail …
* Les SMS et leurs dérives tarifaires n’auraient jamais existé.
* La convergence des terminaux mobile-fixe était induite nativement.
* Et même les normes ouvertes pour la VOIP et le chat vidéo étaient prêtes.
Encore une preuve qu’aucun acteur n’hésite à occulter ou castrer une technologie pour faire plus de profit sur le dos de ses clients …
Le 22/02/2014 à 09h58
le seul intérêt que je trouvais à WhatsApp, c’est la multiplicité des plateformes disponibles. je cherchais un moyen de communiquer depuis n’importe quel terminal… y compris PC : et malheureusement, ça ne fonctionne pas sur ce dernier (ou alors il faut bidouiller honteusement et ça me gonfle).
Le 22/02/2014 à 10h02
Le 22/02/2014 à 10h04
Le service ne dispose d’aucun client pour Windows, OS X et Linux, pas même d’une version web.
On peut donc imaginer que Facebook intègre ça dans sa messagerie.
Le 22/02/2014 à 10h05
Le 22/02/2014 à 10h38
Le 22/02/2014 à 10h49
Sinon, y a Hangout de google, fonctionne bien, chat video, vocal, smile, dispo sur navigateur, gratuit, gère les sms en local sur android.
Le 22/02/2014 à 11h18
Le 22/02/2014 à 11h28
Pour WhatsApp, il faudra surtout voir le moment où ils arrêteront de renouveler la période d’essai gracieusement et qu’il faudra donc passer à la caisse pour tout le monde. Dans les 450mio d’utilisateurs, il y a beaucoup de jeunes qui n’ont pas accès à un moyen de payement par internet ou d’autres qui ne veulent tout simplement pas les utiliser.
Là, ça sera intéressant pour voir comment ils vont s’en sortir financièrement. Parce que dans la tête de beaucoup de monde, WhatsApp est vraiment gratuit. Là où WhatsApp marche très bien c’est aussi dans des pays où le SMS n’était pas inclus dans les forfaits, ou seulement dans les forfaits aux prix prohibitifs. MSN Messenger aussi était au somment, et pourtant les gens s’y sont fait.
Le 22/02/2014 à 11h35
Le 22/02/2014 à 11h49
Le 22/02/2014 à 11h53
Le 22/02/2014 à 12h29
Le 22/02/2014 à 12h30
Le 22/02/2014 à 13h37
Sachant que c’est FB derrière maintenant, je voulais tester WhatsApp mais là, bizarrement, je n’ai plus envie !
Le 22/02/2014 à 13h54
A lire certains, a chaque rachat d’une application, d’un outils ou d’une société par un groupe genre FB ou Google vous allez changer, boycotter ou arrêter.
J’ai un peu de mal avec cette logique… Vous êtes dans le système vous contribuer à son agrandissement mais vous continuer à nier. " />
Mais le mieux c’est de rester avec les sms, voir peut être se remettre au lettre postale voir le morse. Vaut secret seront en sécurité comme ca." />" />
J’espère aussi que vous n’avez pas de smartphone et utilisé au pire un tel style asha de Nokia.
Le 22/02/2014 à 13h57
Whatsapp demande déjà ton carnet d’adresse et associe un identifiant Whatsapp à tous tes contacts, y compris ceux n’ayant pas whatsapp. J’ai pas vérifié si un même numéro n’ayant pas whatsapp avait le même identifiant sur plusieurs machines mais ça m’étonnerait pas
Le 22/02/2014 à 14h00
La vache, mes yeux " /> ça pique
Le 22/02/2014 à 14h53
Le 22/02/2014 à 18h13
0 innovations depuis irc, c’est juste une meilleure interface et accessible sur mobile sinon c’est la même chose que msn messenger etc.
ça vaut bien 19 milliards un chat sur mobile !!
Le 22/02/2014 à 18h17
ce qui est valorisé en fait c’est une base de données et la possibilité d’envoyer des pubs ciblées.
Sauf que rien ne dit que les utilisateurs ne vont pas fuir et aller vers des concurrents une fois ceci déployé. Ou vers une appli hackée pour en virer les contenus de pub.
Vivement un open source sans pub avec les couts payé par la communauté
Le 22/02/2014 à 18h38
ça sent le sapin…j’ai plein d’amis et moi-même qui passont sur d’autres plateformes…:-)
Le 22/02/2014 à 18h53
Le 22/02/2014 à 20h08
Le 22/02/2014 à 20h25
Pas un problème en 1 ans, acheté depuis 2 jours par fb et déja down. Chapeau le troll.
Le 22/02/2014 à 21h06
Bonsoir à tous
J’ai une simple remarque et j’espère que vous m’apporterez vos lumières. Je m’explique :
Facebook : 1 milliard d’utilisateurs, mes enfants, ma famille, tous mes amis ont un compte et la moitié l’utilise quotidiennement. Ok
Whatsapp : 450 millions d’utilisateurs, aucun de mes amis ne l’utilise. Une seule personne m’en a parlé il y a quelques mois. Il l’utilise lors de ses déplacements à l’étranger et trouve l’application parfaite pour cette utilisation.
J’aimerai donc savoir où sont les utilisateurs de whatsapp, car il me semble que je devrai rencontrer beaucoup plus de personnes qui l’utilise, vu le nombre d’utilisateurs annoncés.
Je comprends pourquoi les milieux financiers s’inquiètent de voir se former une nouvelle bulle spéculative sur les valeurs “internet mobile”.
Personnellement, je n’utilise ni facebook, ni whatsapp.
Le 22/02/2014 à 21h09
Le 22/02/2014 à 22h53
Le 22/02/2014 à 23h41
Le 23/02/2014 à 00h16
Le MondeMais que pourrait bien faire Facebook de WhatsApp ?
Augmenter les capacités en serveur de WhatsApp . " />
La NSA doit tirer des tuyaux.
Le 23/02/2014 à 09h15
Pour ceux qui pensent que les gens vont fuir WhatsApp à cause de son rachat par FB voilà une new qui semble démontrer le contraire…
Bon je ne sais pas si c’est fiable ou pas…
Le 23/02/2014 à 09h22
Oups, désolé j’avais pas vu que c’était déjà mis en lien par le message du dessus… " />
Le 23/02/2014 à 10h09
Le 23/02/2014 à 13h17
Le 23/02/2014 à 14h26
Le 23/02/2014 à 21h49
Y a un abonnement sur whatsapp ? Jamais rien payé en 1 ans et demi …
Le 23/02/2014 à 22h48
Le 24/02/2014 à 01h59
Le problème de la messagerie c’est plus le problème d’une certaine universalité de communication par l’usage du plus grand nombre pour ne pas dire d’une versatilité tout court.
Du coup, le client lambda se moque de qui se trouve derrière.
Google, Facebook ou Microsoft.
Seule compte l’efficacité.
Avec une seule idée en tête.
Le plus riche et le plus avisé devra proposer la solution la plus utilisée et la moins prégnante dans mon budget.
Même si c’est moi le produit.
J ‘utilise Skype présent partout et sur tout type de système parce je sais qu’étant maintenant dans la galaxie Microsoft, il aura une certaine pérennité dans le futur.
Car ce que les gens détestent, c’est avant tout de devoir tout réapprendre à chaque changement d’application de messagerie.
L’intimité et le secret sur le réseau des réseaux a été mise à sa place et dis merci à Snowden.
Donc vouloir faire le procès de n’importe quelle entreprise internet est une perte de temps si ce n’est de l’enfantillage.
Que celui qui se croit en sécurité sur le réseau des réseaux hors de tout espionnage cause en morse.
Tout le monde t’espionne et tout le monde est espionné.
Mais pour ce qui concerne la précision et la qualité des informations détenues entre Google et Facebook, il faut arrêter de déconner.
Facehook est bien pire que Goût Gueule au regard du service rendu.
Les infos détenues par un compte Facehook sont bien plus précises et dangereuses que celles détenues par Goût Gueule.
Pendant que Google amène ses serveurs au cœur de réseau de ton fournisseur d’accès informatique pour que tu profites de u tube(Merci Google), Ton compte Facebook lui affiche des informations qui peuvent te valoir une fatwa ou d’e te retrouver ou viré par ton boss ou pas embauché du tout.
Avec une confirmation de ton licenciement pour tes propos sur Facbook validés par décision de justice.
Donc Facebook ? Bien pire que Google.
Donc
Le 24/02/2014 à 04h38
Le 24/02/2014 à 08h10
Le 24/02/2014 à 08h14
Ce n’est pas l’application qui intéresse Facebook mais les données des déjà abonnés de WhatApp. Le glouton !
Le 24/02/2014 à 08h32
Mais que pourrait bien faire Facebook de WhatsApp ?
Je trouve qu’on retombe dans les travers de la bulle internet des années 2000.
Le 24/02/2014 à 10h50
comme viber qui est payant maintenant on ne l’utilise plus " />" />
Le 24/02/2014 à 13h32
Le 24/02/2014 à 14h33