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Des start-upers bientôt imposés dans les entreprises du CAC 40 ?

CAC aux olives (et à l'innovation)

Des start-upers bientôt imposés dans les entreprises du CAC 40 ?

Le 13 août 2014 à 09h00

Et si l’on obligeait les entreprises du CAC 40 à intégrer, au sein de leur conseil d’administration, un start-uper ? Tel était l’objet d'un amendement déposé en mai dernier par la députée Laure de La Raudière. Finalement rejetée par les parlementaires, cette proposition a toutefois suscité l’approbation de la secrétaire d’État au Numérique, Axelle Lemaire. L’amendement devrait donc ressurgir prochainement, et on voit mal comment la locataire de Bercy pourrait s’y opposer...

« Dans un contexte de transformation numérique de la société, les grands groupes risquent de passer à côté d’innovations de rupture susceptibles de modifier leur modèle d’activité » regrettait en mai dernier Laure de la Raudière. Aux yeux de la députée UMP, il était « absolument essentiel d’avoir, au sein d’un conseil d’administration d’une entreprise cotée, une personne capable d’éclairer les choix stratégiques de l’entreprise sous l’angle du numérique ». Concrètement, elle proposait d’imposer, via le Code de commerce, la présence d’une personne « ayant exercé des fonctions de dirigeant d’une jeune entreprise innovante » au sein du conseil d’administration des entreprises dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé- tels que le CAC 40. 

 

Seulement voilà, le gouvernement s’est montré défavorable à la proposition de la parlementaire, et son amendement a été rejeté sans aucun débat particulier (voir notre article). Et pour cause. L’objet du texte de loi qu’elle souhaitait amender, consacré à l’économie sociale et solidaire, ne s’y prêtait guère...

« Une excellente idée » selon Axelle Lemaire

Mais tout ne semble pas négatif pour autant. Le 2 juillet dernier, lors d’une audition devant la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, la secrétaire d’État au Numérique a été interrogée sur cette proposition. Réponse d’Axelle Lemaire : « Je crois que c'est une excellente idée ». La locataire de Bercy s’y est même montrée plus que favorable. « Pourquoi pas trouver le véhicule législatif qui permettrait d'intégrer cette idée pour la rendre effective ? » a-t-elle déclaré.

 

raudière lemaire

Vers une introduction dans le projet de loi numérique ?

Laure de La Raudière attend donc avec impatience l’examen d’un texte de loi ayant suffisamment de lien avec le numérique pour pouvoir présenter à nouveau son amendement, sans que celui-ci puisse être jugé trop cavalier. « Maintenant, je sais que la prochaine fois que je le dépose, elle ne pourra pas me dire qu'elle y est opposée » explique aujourd’hui la parlementaire auprès de Next INpact.

 

Le grand projet de loi sur le numérique qui sera préparé à partir de la rentrée par le Conseil national du numérique, en vue d’un examen devant le Parlement dans le courant de l’année prochaine, devrait ainsi se révéler tout à fait adapté. Et si ces dispositions étaient directement intégrées dans ce texte par le gouvernement ? « Si Axelle Lemaire le fait, ce serait une grande victoire pour moi ! L'important, c'est le résultat » affirme l’élue de l’opposition.

 

La députée reste par ailleurs convaincue de la pertinence de sa proposition : « Aujourd'hui, les membres des conseils d'administration se ressemblent tous. Ils sont tous issus des mêmes écoles, et finalement ils fonctionnent tous de la même façon... Or pour casser ce cercle, il faut introduire un élément différenciant : le fondateur d'une start-up. » Outre les arguments que pourrait faire valoir cette personne, c’est également son carnet d’adresses qui pourrait aider les grands groupes français. 

Commentaires (42)

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joma74fr a écrit :



le Droit des Sociétés et le Droit du Commerce, ça existe quand même.





Et la propriété privée aussi.



Et donc, tu crois qu’on change le droit comme ça, selon la dernière mode, selon la dernière croyance sur une méthode qui donnerait des avantages utiles ?



En plus, ne confond pas la règle et l’activité, ce ne sont pas les mêmes choses. Le droit est un ensemble de règles et pas l’organisation de la chose concernée, le but des règles en foot est de définir le déroulement du match, pas de faire en sorte que telle équipe gagne plutôt qu’une autre…



Une entreprise, même unipersonnelle, a aussi des partenaires, des fournisseurs des clients, des aides de la CCI ou de la chambre de métiers de l’artisanat, etc.



Tu fais de la tautologie… Une entreprise est une activité sociale et cherche à satisfaire des clients, à moins bien sur de produire tout ce qu’on consomme… Cependant, ça ne change pas le caractère individuel de l’organisation.

Faut pas confondre organisation et foule.





Effectivement, il faut voir le contexte et les tenants / les aboutissants de l’échec pour comprendre ce qui s’est passé. C’est vrai, l’échec n’est pas une valeur intrinsèque, c’est avec le recul que l’échec devient constructif.



L’homme n’étant pas omniscient, il s’aventure vers des voies inconnues. L’échec est un guide, un canari jaune qui le réoriente, à condition que les mécanismes de purge de l’échec fonctionnent, sans quoi il y a accumulation de l’échec…





citation de l’article Next Inpact : “Concrètement, elle proposait d’imposer, via le Code de commerce, la présence d’une personne « ayant exercé des fonctions de dirigeant d’une jeune entreprise innovante » au sein du conseil d’administration des entreprises dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé - tels que le CAC 40.”



En soi, c’est ridicule. Comment qualifie-t-on une entreprise d’innovante ? Qui va choisir l’administrateur et en quoi il va améliorer celle-ci ? Un entrepreneur d’une PME n’est vraiment pas forcément un gérant d’une mutli. C’est pas le même fonctionnement.



A la limite, ils devraient faire comme en Suisse, c-a-d donner plus de pouvoir aux AG de fonctionnaires.

Ou, plus marrant : mettre en place une sélection aléatoire…



La question est de savoir si ça va améliorer la gestion de ces entreprises. C’est quelque chose qu’on ne pourra probablement pas mesurer (si l’effet est positif, les militants vanteront le succès, les opposants diront que c’est en dépit de, si l’effet est négatif, les opposants souligneront l’échec, les militants diront que ça aurait été pire sans…) et la décision sera idéologique.


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Ph11 a écrit :



En soi, c’est ridicule. Comment qualifie-t-on une entreprise d’innovante ? Qui va choisir l’administrateur et en quoi il va améliorer celle-ci ? Un entrepreneur d’une PME n’est vraiment pas forcément un gérant d’une mutli. C’est pas le même fonctionnement.







Désolé mais là c’est toi qui te ridiculise.





  • JEI (Jeune Entreprise Innovante), c’est quelque chose de clairement défini (label, cahier des charges à respecter), reconnu par Bercy, bref, pas de flou juridique là-dedans).

  • être au CA, ce n’est pas la même chose qu’être gérant. Un nul dans un CA, c’est une gêne, pas une catastrophe. Alors qu’un nul comme gérant, c’est vite dramatique. Les responsabilités ne sont pas les mêmes.

  • les membres du CA sont (en général, il y a sûrement des exceptions en fonction des statuts) nommés par les sociétaires, réunis en AG. Pas de raison que celui-ci fasse exception.



    Bref, renseigne-toi un peu sur ce que tu critiques. Tu pourrais être surpris.


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white_tentacle a écrit :



Désolé mais là c’est toi qui te ridiculise.





  • JEI (Jeune Entreprise Innovante), c’est quelque chose de clairement défini (label, cahier des charges à respecter), reconnu par Bercy, bref, pas de flou juridique là-dedans).





    Ok…

    On est donc innovant parce qu’on a un titre…

    Tout comme on est compétent parce que diplomé…


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Ph11 a écrit :







Si tu veux me répondre, lis d’abord mon commentaire et l’article de NEXT INPACT,

Essaie de comprendre ce que l’auteur a voulu exprimé,

Ensuite tu peux essayer de me répondre.



Qu’est-ce que tu souhaites ? Tu veux que je fasse comme toi et que je t’envoie des mots à la figure dans un dialogue de sourds ?

Ou tu veux me mettre une rouste ? Voilà c’est fait, tu m’as mouché <img data-src=" /><img data-src=" /> si ça peut te faire plaisir.


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pour toucher un jeton de présence à 10k€ pourquoi pas..

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si ça peu éviter les connexions un poil ‘incestueuse’ entre les administrateurs croisés des ‘grandes entreprises’ ce serait pas plus mal (y-compris de virer les ‘Haut Fonctionnaires’ qui font dodo pour toucher les tickets de présence)

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aureus a écrit :



Note que j’avais bien lu l’article de next inpact mais que ton extrait m’a embrouillé et que du coup j’ai toujours pas compris pourquoi tu l’avais mis la <img data-src=" />



Donc pour répondre à ma question de départ, la définition de jeune entreprise innovante est déjà réglementé. Reste la question de la légitimité qu’a l’état d’imposer un membre du conseil d’administration.



Les sociétés commerciales existent par la loi et sont régies par la loi. L’Etat fait la loi.



A part l’anarchisme, aucune doctrine économique et sociale n’interdirait à l’Etat de réglementer les sociétés commerciales. il s’agit de réformer un peu la direction des grosses entreprises françaises. A mon avis, on est loin de l’ingérence.



Concernant, ma réponse à ton 1er commentaire, je répondais aux questions que tu posais à la fin du commentaire :

“Déjà c’est quoi un dirigeant d’une jeune entreprise innovante ? Le mec lambda qu’a monté sa boite pour vendre des applis à 1€ et qui arrive à se payer un salaire en fait parti ?

Jeune c’est combien 1-5-10 ans ?

innovante ? on le définit comment ?”

et j’en ai profité pour donner mon avis sur la composition des conseils d’administration des entreprises du CAC40 où on retrouve souvent les mêmes noms dans plus de 2 d’entre elles.

<img data-src=" />


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joma74fr a écrit :



Les sociétés commerciales existent par la loi et sont régies par la loi. L’Etat fait la loi.





La loi que fait l’Europe par exemple prime sur celle des Etats.


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Jarodd a écrit :



Tous les membres des conseils d’administration sortent des mêmes grandes écoles. Introduisons donc des startupers qui sortent tous des mêmes écoles de commerce <img data-src=" />





C’est pas faux, même si l’expérience soit aussi importante que le diplôme initial.


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Apone a écrit :



Bien d’accord !

en plus si la personne est disponible potentiellement ça veut dire que sa boite s’est croutée ! <img data-src=" />





D’abord, on n’est jamais tout seul dans une entreprise. S’il a connu l’échec, ça s’est fait dans un contexte précis avec des partenaires et des personnes connus.



Et l’échec montre une capacité à prendre des risques, le tout est de savoir rebondir. Il n’y a jamais de réussite sans échec.



Sans compter, qu’il peut avoir revendu sa start up à Google ou à Orange aussi.





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Athropos a écrit :



Et si on imposait un quota maximum de professionnels de la politique à l’assemblée et au gouvernement ? Histoire d’avoir aux commandes pour une fois des gens qui savent ce que c’est la vraie vie ?





C’est possible : ça s’appelle le non cumul des mandats électifs et le renouvellement de mandat limité à 2 ou 3 fois.


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joma74fr a écrit :



D’abord, on n’est jamais tout seul dans une entreprise. S’il a connu l’échec, ça s’est fait dans un contexte précis avec des partenaires et des personnes connus.



Et l’échec montre une capacité à prendre des risques, le tout est de savoir rebondir. Il n’y a jamais de réussite sans échec.



Sans compter, qu’il peut avoir revendu sa start up à Google ou à Orange aussi.





hmmm pour le droit à l’échec, la notation Banque de France ne joue pas en faveur de ton argumentaire (que je partage personnellement par ailleurs….)







joma74fr a écrit :



D’autre part, il faut regarder les noms des administrateurs des sociétés du CAC40 et compter le nombre d’individus qui apparaissent dans plus de 2 Conseils d’administration dans ces 40 entreprises, les plus grosses capitalisations de la bourse de Paris : ce sont les mêmes noms qui apparaissent trop souvent. Cumul des jetons de présence, cumul des pouvoirs, etc.





erf, on en parlait déjà dans mon cours de gouvernance d’entreprise quand j’étais étudiant (il y a un peu plus de dix) : beaucoup de vœux pieux et de déclarations de bonnes intentions mais la situation n’a pas changé (pas en ‘mieux’ en tout cas) <img data-src=" />







joma74fr a écrit :



C’est possible : ça s’appelle le non cumul des mandats électifs et le renouvellement de mandat limité à 2 ou 3 fois.





mesure à faire voter par ceux qui seront directement pénalisés… illusoire, à mon sens (après avoir vu ce que sont devenus les mesures pour la transparence…


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joma74fr a écrit :



D’autre part, il faut regarder les noms des administrateurs des sociétés du CAC40 et compter le nombre d’individus qui apparaissent dans plus de 2 Conseils d’administration dans ces 40 entreprises, les plus grosses capitalisations de la bourse de Paris : ce sont les mêmes noms qui apparaissent trop souvent. Cumul des jetons de présence, cumul des pouvoirs, etc.





Et ? Ça reste des administrations d’entreprises et non des mandats publics.







joma74fr a écrit :



D’abord, on n’est jamais tout seul dans une entreprise.





Ben si, quand même.

Des entreprises d’1 personne, ça existe.





Et l’échec montre une capacité à prendre des risques, le tout est de savoir rebondir. Il n’y a jamais de réussite sans échec.





C’est plus complexe que cela. Ça démontre aussi une témérité, un caractère borné dans l’erreur.

Toute entreprise est une prise de risque et le risque d’erreur est très élevé.

Cela ne veut pas dire que l’entrepreneur est compétent.





Sans compter, qu’il peut avoir revendu sa start up à Google ou à Orange aussi.



Si elle vaut suffisamment.

En tout cas, s’il la vend à Google, pourquoi imposer de mettre des startups dans le CAC40 ?


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joma74fr a écrit :



C’est possible : ça s’appelle le non cumul des mandats électifs et le renouvellement de mandat limité à 2 ou 3 fois.





Ou tout simplement diminuer les indemnités et salaires des politiques.

Faut rappeler que ces personnes votent eux mêmes leurs propres salaires.

Et l’autorémunération est très mauvaise, étant donné la capacité de l’homme à considérer que son travail vaut plus que ce qu’il vaut en réalité.


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joma74fr a écrit :



Article NEXT INPACT

D’autre part, il faut regarder les noms des administrateurs des sociétés du CAC40 et compter le nombre d’individus qui apparaissent dans plus de 2 Conseils d’administration dans ces 40 entreprises, les plus grosses capitalisations de la bourse de Paris : ce sont les mêmes noms qui apparaissent trop souvent. Cumul des jetons de présence, cumul des pouvoirs, etc.





Oui enfin le nombre de jeunes entreprises innovantes au cac40 (d’avant 2000) y’en a 6 et elles sont pas innovantes pour la moitié. donc au final on va se taper 5-6 types qui vont faire la tournée des conseils. Oh wait on retombe sur le schéma actuelle


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C’te sous-titre <img data-src=" />

<img data-src=" />

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aureus a écrit :



Oui enfin le nombre de jeunes entreprises innovantes au cac40 (d’avant 2000) y’en a 6 et elles sont pas innovantes pour la moitié. donc au final on va se taper 5-6 types qui vont faire la tournée des conseils. Oh wait on retombe sur le schéma actuelle







Alors, le but d’une JEI n’est pas de rejoindre le CAC40. Ça voudrait juste dire une croissance monstrueuse. Des JEI, il y en a plein en France. Personnellement, j’en suis à la deuxième pour laquelle je bosse. Elles sont très loin de faire partie du cac 40.



C’est un label, auquel correspond un cahier des charges.



L’idée, pour lutter contre le sclérosement des conseils d’administration, d’imposer 1 personne ayant dirigé une JEI, n’est pas déconnante, même si elle posera certainement des problèmes d’organisation. Quelques points à prendre en compte :





  • le conseil d’administration d’une grosse entreprise fait facilement plus de 20 personnes. Il est peu probable qu’une seule personne puisse faire, par son vote, changer radicalement l’entreprise (peu de possibilité de blocage, donc)

  • en revanche, il est très vraisemblable que l’arrivée de « sang-neuf », de gens extérieurs à ce milieu (ie, pas sortis de la même école / promo) soit une force de proposition intéressante (et donc, plus-value)



    Autrement dit, j’y vois un risque très faible pour l’entreprise, et une source de gain potentiel. Peu de raisons de se priver, donc.



    Reste la question de pourquoi l’état forcerait les entreprises à le faire ? Un argument valable est que les entreprises du CAC-40 ont une importance économique et sociale telle qu’elles ont un pouvoir et une influence non négligeable sur notre société. Dès lors, il n’est pas choquant que l’État, qui est le garant de notre société, ait son mot à dire.


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Ph11 a écrit :



Et ? Ça reste des administrations d’entreprises et non des mandats publics.



le Droit des Sociétés et le Droit du Commerce, ça existe quand même.







Ph11 a écrit :



Ben si, quand même.

Des entreprises d’1 personne, ça existe.



Une entreprise, même unipersonnelle, a aussi des partenaires, des fournisseurs des clients, des aides de la CCI ou de la chambre de métiers de l’artisanat, etc.







Ph11 a écrit :



C’est plus complexe que cela. Ça démontre aussi une témérité, un caractère borné dans l’erreur.

Toute entreprise est une prise de risque et le risque d’erreur est très élevé.

Cela ne veut pas dire que l’entrepreneur est compétent.



Effectivement, il faut voir le contexte et les tenants / les aboutissants de l’échec pour comprendre ce qui s’est passé. C’est vrai, l’échec n’est pas une valeur intrinsèque, c’est avec le recul que l’échec devient constructif.







Ph11 a écrit :



Si elle vaut suffisamment.

En tout cas, s’il la vend à Google, pourquoi imposer de mettre des startups dans le CAC40 ?



citation de l’article Next Inpact : “Concrètement, elle proposait d’imposer, via le Code de commerce, la présence d’une personne « ayant exercé des fonctions de dirigeant d’une jeune entreprise innovante » au sein du conseil d’administration des entreprises dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé - tels que le CAC 40.”


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Je crois qu’on tient le summum en matière de clichés <img data-src=" /> dans les comms <img data-src=" />









darkbeast a écrit :



des boites dont la valeur boursière repose sur du vent, ça aidera la bourse à se casser l gueule plus vite.







Apone a écrit :



si la personne est disponible potentiellement ça veut dire que sa boite s’est croutée !







Ph11 a écrit :



Ça démontre aussi une témérité, un caractère borné dans l’erreur.







aureus a écrit :



Ils doivent faire des réunions pour valider ce que fait le PDG une fois par mois (…) au final ils servent à rien







bobo38 a écrit :



une forme d’impôt





c’est la mafia des cercles ÉNA Sciences Po Paris, il vaudrait mieux revoir leur fonctionnement pour, par exemple, donner un poids plus important aux salariés





Silly_INpact a écrit :



A moins d’une révolution





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brazomyna a écrit :



Je crois qu’on tient le summum en matière de clichés <img data-src=" /> dans les comms <img data-src=" />





lol ptdr trop fort


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white_tentacle a écrit :



Alors, le but d’une JEI n’est pas de rejoindre le CAC40. Ça voudrait juste dire une croissance monstrueuse. Des JEI, il y en a plein en France. Personnellement, j’en suis à la deuxième pour laquelle je bosse. Elles sont très loin de faire partie du cac 40.



C’est un label, auquel correspond un cahier des charges.



L’idée, pour lutter contre le sclérosement des conseils d’administration, d’imposer 1 personne ayant dirigé une JEI, n’est pas déconnante, même si elle posera certainement des problèmes d’organisation. Quelques points à prendre en compte :





  • le conseil d’administration d’une grosse entreprise fait facilement plus de 20 personnes. Il est peu probable qu’une seule personne puisse faire, par son vote, changer radicalement l’entreprise (peu de possibilité de blocage, donc)

  • en revanche, il est très vraisemblable que l’arrivée de « sang-neuf », de gens extérieurs à ce milieu (ie, pas sortis de la même école / promo) soit une force de proposition intéressante (et donc, plus-value)



    Autrement dit, j’y vois un risque très faible pour l’entreprise, et une source de gain potentiel. Peu de raisons de se priver, donc.



    Reste la question de pourquoi l’état forcerait les entreprises à le faire ? Un argument valable est que les entreprises du CAC-40 ont une importance économique et sociale telle qu’elles ont un pouvoir et une influence non négligeable sur notre société. Dès lors, il n’est pas choquant que l’État, qui est le garant de notre société, ait son mot à dire.





    Relis le commentaire auquel je répond hein :





    Concrètement, elle proposait d’imposer, via le Code de commerce, la présence d’une personne « ayant exercé des fonctions de dirigeant d’une jeune entreprise innovante » au sein du conseil d’administration des entreprises dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé - tels que le CAC 40.


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aureus a écrit :



Oui enfin le nombre de jeunes entreprises innovantes au cac40 (d’avant 2000) y’en a 6 et elles sont pas innovantes pour la moitié. donc au final on va se taper 5-6 types qui vont faire la tournée des conseils. Oh wait on retombe sur le schéma actuelle



Je ne comprends pas : une start up ne peut pas être côtée au CAC40 : le CAC40 correspond aux 40 plus grosses sociétés côtées à la bourse de Paris.



Des jeunes pousses, des start up, qui ont réussi ou échoué, il y en a des milliers en France. On va bien trouver des gens ex-dirigeant ou dirigeant de start up sans se limiter à quelques noms.



Relis l’article de NEXT INPACT.


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joma74fr a écrit :



Je ne comprends pas : une start up ne peut pas être côtée au CAC40 : le CAC40 correspond aux 40 plus grosses sociétés côtées à la bourse de Paris.



Des jeunes pousses, des start up, qui ont réussi ou échoué, il y en a des milliers en France. On va bien trouver des gens ex-dirigeant ou dirigeant de start up sans se limiter à quelques noms.



Relis l’article de NEXT INPACT.





Note que j’avais bien lu l’article de next inpact mais que ton extrait m’a embrouillé et que du coup j’ai toujours pas compris pourquoi tu l’avais mis la <img data-src=" />



Donc pour répondre à ma question de départ, la définition de jeune entreprise innovante est déjà réglementé. Reste la question de la légitimité qu’a l’état d’imposer un membre du conseil d’administration.


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Mais c’est complètement idiot comme idée ! Ce qu’il faut, c’est moins de réglementation. Pas le contraire !



Que le gouvernement lâche la grappe aux entreprises et qu’il s’occupent de faire fonctionner correctement l’administration, et là l’économie repartira.

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Et si l’on obligeait les entreprises blablablabla







Et si l’on arrêtait de vouloir obliger les entreprises à toutes sortes de choses superflues ?

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Tous les membres des conseils d’administration sortent des mêmes grandes écoles. Introduisons donc des startupers qui sortent tous des mêmes écoles de commerce <img data-src=" />

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C’est marrant, j’ai compris “imposé” au sens fiscal du terme en lisant le titre. Certainement une habitude…

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Bah si ça peut permettre d’élargir le cercle des membres de CA…

Ce sont les mêmes personnes qui sont présentes dans tous les conseils. Ça fait quoi, genre une centaine (max), qui appartiennent tous au même milieu, essaient tous de se protéger entre eux. Renouveler tout ça ça peut pas faire de mal. Et comme ils tiennent à leur place des fois on est obligé d’obliger.

Après c’est une proposition de l’UMP acceptée par un gouvernement PS. Ça montre que l’opposition ça marche (des fois)

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aureus a écrit :



Je pense que c’est une bonne idée mais quel droit à t-on d’imposer à une entreprise son conseil d’administration. Je trouve déjà l’imposition de la parité comme une mauvaise chose, mais en plus imposé une personne ayant “eu des fonctions de dirigeant d’une jeune entreprise innovante” sérieusement ? Déjà c’est quoi un dirigeant d’une jeune entreprise innovante ? Le mec lambda qu’a monté sa boite pour vendre des applis à 1€ et qui arrive à se payer un salaire en fait parti ?

Jeune c’est combien 1-5-10 ans ?

innovante ? on le définit comment ?





Bien d’accord !

en plus si la personne est disponible potentiellement ça veut dire que sa boite s’est croutée ! <img data-src=" />


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Apone a écrit :



Bien d’accord !

en plus si la personne est disponible potentiellement ça veut dire que sa boite s’est croutée ! <img data-src=" />





Ou qu’il l’a vendu.


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Apone a écrit :



Bien d’accord !

en plus si la personne est disponible potentiellement ça veut dire que sa boite s’est croutée ! <img data-src=" />





Nan les conseils d’administration ne demandent pas des masses de temps. Ils doivent faire des réunions pour valider ce que fait le PDG une fois par mois je crois. Ou en cas de situation extraordinaire.



Donc c’est généralement des PDG en activités qu’en font partie, et si je me trompe pas le milieu est assez consanguin, c’est toujours les mêmes qui font partis de 2 ou trois conseils, ce qui fait que comme le monde est petit, ils se rendent service, tu sièges à mon conseil et t’approuve et je fais pareil.



Ce qui fait qu’au final ils servent à rien. C’est pourquoi dans le principe je trouve pas que ce soit une mauvaise idée.


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<img data-src=" />

C’est du grand n’importe quoi.

Comment avec un constat qui lui semble juste : .

L’uniformisation des personnels des conseils d’administration peut amener à une sclérose des idées et un manque d’innovation permettant de faire évolué l’entreprise et donc la société par extension.

On arrive à :

obligeons vie la code du commerce (bien entendu c’est fait pour cela…<img data-src=" /> ) à prendre au sein d’un conseil d’administration une personne « ayant exercé des fonctions de dirigeant d’une jeune entreprise innovante ».

Je rejoins aureus sur quelle base ?

C’est du grand n’importe quoi.

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Et si on obligeait les banques à adosser du crédit immobilier ultra risqué pourri dans des portefeuilles de titres quotés AAA ?

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NiCr a écrit :



C’est marrant, j’ai compris “imposé” au sens fiscal du terme en lisant le titre. Certainement une habitude…







<img data-src=" /> je pensais aussi à une obligation de parrainage de start-up, via une forme d’impôt <img data-src=" />



Pour revenir à la news, les startuper dans les CAs :

— D’un point de vue de théorie économique, si c’est dans l’intérêt de l’entreprise, cette dernière le fera d’elle-même.

— D’un point de vue pratique cynique, comme ces conseils d’administration c’est la mafia des cercles ÉNA Sciences Po Paris, il vaudrait mieux revoir leur fonctionnement pour, par exemple, donner un poids plus important aux salariés… Je dis ça je ne dis rien <img data-src=" />


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Du coup tous le vieux crouton vont monter une StartUp bidon/fantôme pour rentrer dans les cota …. un peu comme l’interdiction de la gratuité des frais de port <img data-src=" />

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Apone a écrit :



Bien d’accord !

en plus si la personne est disponible potentiellement ça veut dire que sa boite s’est croutée ! <img data-src=" />









Khalev a écrit :



Ou qu’il l’a vendu.





oui c’est ce à quoi je pensais avec le “potentiellement”. <img data-src=" />


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Et si on imposait un quota maximum de professionnels de la politique à l’assemblée et au gouvernement ? Histoire d’avoir aux commandes pour une fois des gens qui savent ce que c’est la vraie vie ?

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Athropos a écrit :



Et si on imposait un quota maximum de professionnels de la politique à l’assemblée et au gouvernement ? Histoire d’avoir aux commandes pour une fois des gens qui savent ce que c’est la vraie vie ?





<img data-src=" /> Comment veux-tu que cela soit réalisable? Ils ne vont pas se tirer une balle dans le pied.



A moins d’une révolution<img data-src=" />


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darkbeast a écrit :



Bonne idée de baser le cac40 sur des boites dont la valeur boursière repose sur du vent, ça aidera la bourse à se casser l gueule plus vite.





C’est exactement ce que j’ai pensé.


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aureus a écrit :



Je pense que c’est une bonne idée mais quel droit à t-on d’imposer à une entreprise son conseil d’administration. Je trouve déjà l’imposition de la parité comme une mauvaise chose, mais en plus imposé une personne ayant “eu des fonctions de dirigeant d’une jeune entreprise innovante” sérieusement ? Déjà c’est quoi un dirigeant d’une jeune entreprise innovante ? Le mec lambda qu’a monté sa boite pour vendre des applis à 1€ et qui arrive à se payer un salaire en fait parti ?

Jeune c’est combien 1-5-10 ans ?

innovante ? on le définit comment ?





Article NEXT INPACT

Concrètement, elle proposait d’imposer, via le Code de commerce, la présence d’une personne « ayant exercé des fonctions de dirigeant d’une jeune entreprise innovante » au sein du conseil d’administration des entreprises dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé - tels que le CAC 40.



D’autre part, il faut regarder les noms des administrateurs des sociétés du CAC40 et compter le nombre d’individus qui apparaissent dans plus de 2 Conseils d’administration dans ces 40 entreprises, les plus grosses capitalisations de la bourse de Paris : ce sont les mêmes noms qui apparaissent trop souvent. Cumul des jetons de présence, cumul des pouvoirs, etc.


votre avatar

Bonne idée de baser le cac40 sur des boites dont la valeur boursière repose sur du vent, ça aidera la bourse à se casser l gueule plus vite.

votre avatar

Je pense que c’est une bonne idée mais quel droit à t-on d’imposer à une entreprise son conseil d’administration. Je trouve déjà l’imposition de la parité comme une mauvaise chose, mais en plus imposé une personne ayant “eu des fonctions de dirigeant d’une jeune entreprise innovante” sérieusement ? Déjà c’est quoi un dirigeant d’une jeune entreprise innovante ? Le mec lambda qu’a monté sa boite pour vendre des applis à 1€ et qui arrive à se payer un salaire en fait parti ?

Jeune c’est combien 1-5-10 ans ?

innovante ? on le définit comment ?

Des start-upers bientôt imposés dans les entreprises du CAC 40 ?

  • « Une excellente idée » selon Axelle Lemaire

  • Vers une introduction dans le projet de loi numérique ?

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