Chez Google, la gestion des correctifs de sécurité a basculé sur un système de risque

Sans agence, sans Looping

Chez Google, la gestion des correctifs de sécurité a basculé sur un système de risque

Au cours des derniers mois, la gestion des mises à jour de sécurité a évolué chez Google. Désormais, elle est basée sur une évaluation des risques, avec une priorité donnée aux failles présentant un risque accru. Pour le reste, la diffusion des correctifs adopte un rythme davantage trimestriel. Il semble que le changement ait été mis en place pour soulager les constructeurs.

Le 16 septembre à 11h58

Commentaires (13)

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aiRBUS? :dd:
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Ce nouveau système ne me convainc absolument pas et me fait penser à Microsoft et ses mises à jours mensuelles du mardi. Il s'agit justement d'un aspect sécuritaire qui est pour moi une aberration et qui me fait préféré une distribution GNU/Linux où les mises à jours sont mises à disposition avec plus de réactivité. Quand aux OEM, ils n'ont qu'à prendre leur responsabilité quand ils fournissent leurs modèles. Le smartphone est devenu un tel fourre-tout avec une multitude d'applications plus ou moins utiles, voire indispensables suivant le contexte professionnel par exemple, qu'il est important qu'il soit maintenu à jour régulièrement. Et sur ce point, la responsabilité de Google est importante autant que celle des fabricants.

Le sous-titre est génial, mais est-ce que ce plan de Google se déroulera sans accroc ?
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Oui pareil. Je trouve très pernicieux que la "non exploitation" soit un critère pour réduire l'urgence d'une faille. En effet, quand on observe qu'une faille n'est pas exploitée, cela veut juste dire qu'on n'a pas encore constaté qu'elle l'était... ce qui ne veut pas dire qu'elle n'est pas utilisée, au contraire : on n'a pas détecté son utilisation. C'est très différent. Par contre, une fois qu'on a détecté un usage, on n'a plu de doute. Là, on laisse un boulevard ouvert aux malwares/hackers tant qu'ils savent rester "discrets" par exemple par ce qu'ils ciblent peu de machines, et ne se laissent pas détecter par une protection logicielle.
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Qui a parlé d'exploitation ?

Quand c'est déjà exploité, c'est qu'il est déjà trop tard.

Là, on parle d'évaluation du risque (d'exploitation et d'incidence). Personnellement, sur le principe, ça me paraît plutôt censé, et plus efficient. Les fabriquants mettent beaucoup (trop) de temps à valider et sortir leurs versions correctives. En ne se concentrant que sur ce qui est réellement dangereux à court terme, ça allègera le contenu des versions correctives. Ça permettrait à celles-ci de sortir beaucoup plus rapidement, et donc de réduire la fenêtre de tir d'exploitation des failles. Bien entendu, ça supose que le risque d'exploitation soit correctement évalué en entrée. Vu que, pour l'instant, l'intégration des correctifs est beaucoup trop lent, en pratique, les utilisateurs auraient tout à y gagner. Ce qui compte avant tout, c'est de réduire le nombre d'exploitations et leur incidence. Par rapport à leur clients (et leur image), les fabriquants mettent en balance le risque de corriger trop tard et celui d'introduire des défauts de fonctionnement ou des plantages. Ils s'imposent donc un processus plutôt lourd et contraignant pour tenter de garder tout sous contrôle. Dans un tel cadre, du point de vue de la sécurité, vouloir absolument tout corriger va, paradoxalement, à l'encontre du but recherché.

De toute façon, les failles les plus dangereuses sont celles dont les développeurs n'ont pas encore connaissances. Pour celles-là, quelque soit le processus d'intégration des correctifs, il sera toujours trop tard.
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Dans le cas de microsoft, les mises à jour au fil de l'eau mettait une grosse pression sur les entreprises où, avant de déployer un correctif, on doit faire des tests de non regression. avoir une date connue permet de planifier le travail des équipes.
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Pour gérer les mises à jour et leur application en entreprise, Microsoft propose justement le serveur WSUS. Mais avec cette politique des mises à jour uniquement mensuelles pour tout le monde, Microsoft laisse le champ libre à toute une série de failles exploitées...
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Donc les failles détectées ne sont pas immédiatement corrigées dans AOSP ? C'est bien pour la sécurité ça, non ?
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Le sous-titre m'a bien fait rire ...
Et j'ai la musique dans la tête maintenant. :D

Pour les changements de correction des failles sur Android, si j'osais (et j'ose) je me demanderais si cela ne pourrait pas permettre à une certaine administration d'en profiter pour "récupérer" ds informations via des smartphones directement ... :D

Et c'est assez ironique, voir sarcastique de la part d'une boite qui exige que les failles qu'eux détectent sur des produits d'autres boites soient corrigées dans le temps imparti, sans quoi Google rend le truc public ...

Faites ce que je dis, pas ce que je fais
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Même les sous titres appartiennent aux boomers.
À mon avis, les jeunes n'ont pas la rèf.
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Moi non plus je ne l'ai pas mais peut-être que c'est dû au fait d'avoir grandi sans télé à la maison
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L'agence tout risques.
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:merci::inpactitude2:
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@Juju251

"Si vous avez un problème , si personne ne peut vous aider, si vous pouvez les trouver alors peut-être que vous pourrez louer leurs services "

(ça c'est la version US du générique original :D)

Chez Google, la gestion des correctifs de sécurité a basculé sur un système de risque

  • Une évaluation des risques

  • Avantages et inconvénients

  • Un système complexe

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