Fleur Pellerin esquisse le chantier de l’offre légale et de la lutte contre le piratage
Careful With That Axe, Eugene
Le 02 janvier 2015 à 10h00
5 min
Droit
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La ministre de la Culture vient de confirmer à l’occasion de plusieurs réponses parlementaires l’installation d’une mission interministérielle afin d’aiguiser les outils de lutte contre les contrefaçons en ligne. Dans le même temps souligne-t-elle, « l’axe prioritaire » est désormais celui du développement de l’offre légale.
L'offre légale, l'axe prioritaire
Questionnée par la députée UMP Véronique Louwagie (là, là et là), Fleur Pellerin a donné les pistes de mises en œuvre des préconisations du rapport Lescure du 13 mai 2013. Si le bilan de celui-ci est resté plutôt maigre en mai 2014, la locataire de la Rue de Valois considère désormais que « l'axe prioritaire est désormais celui du développement de l'offre légale en ligne ». Pourquoi ? Car « trop souvent, les internautes peinent encore à trouver des offres ergonomiques, riches et accessibles financièrement. »
Une critique que connaît bien le PS qui, alors dans l’opposition, les avait démultipliées durant les débats DADVSI ( « de développement de l’offre légale, il y en eut très peu, tandis que des mesures répressives, il y en eut beaucoup », Patrick Bloche, 21 décembre 2005) et le projet de loi Création et Internet (« il y a moins de 4 000 titres sur les huit offres légales de téléchargement de films en France. Dans ces conditions, comment pourrait-on accepter de poursuivre quelqu’un qui, ayant constaté qu’il n’y a pas d’offre légale pour le titre ou le film qu’il cherche, se réfugie sur une plateforme de peer to peer qui lui offre un semblant de médiathèque universelle ? » Didier Mathus, 5 mai 2009).
La ministre de la Culture rechigne surtout à citer les actuelles avancées de la Hadopi sur ce terrain. Son site dédié à l’offre légale labellisé permet de signaler les œuvres introuvables sur les plateformes d’apparence légales, à charge pour la haute autorité de questionner les ayants droit sur les suites qu’ils entendent leur donner. De même, celle-ci a placé en format ouvert le catalogue de plusieurs plateformes VoD et SVoD, en collaboration avec elles. L’enjeu ? Inciter la réutilisation par les moteurs de recherche, les moteurs de recommandation ou les agrégateurs de l’offre voire n’importe quelle application à venir, permettant de fouiller des offres légales en ligne.
Fleur Pellerin se contente surtout de signaler que « le Gouvernement travaille avec les acteurs pour lever les verrous nécessaires, afin que les internautes disposent d'une alternative crédible au piratage ». Précisons, pour être exhaustif, que le CNC développe de son côté une API pour faire intégrer des catalogues sur Allociné notamment. Un chantier lancé en relation minimale, si ce n’est nulle, avec la Rue de Texel.
Une mission interministérielle sur la lutte contre la contrefaçon massive
Quid de la lutte contre la contrefaçon en ligne ? Fleur Pellerin confirme cette fois qu’elle entend « également développer la lutte contre le piratage commercial, autrement dit contre les sites qui tirent profit des contenus piratés, les monétisent sans rémunérer les créateurs ». Elle pointe cette fois les travaux de Mireille Imbert-Quaretta, présidente de la commission de protection des droits de la Hadopi, qui a envisagé plusieurs pistes d’actions, dont la signature de chartes avec les acteurs de la publicité ou du paiement en ligne, la mise en œuvre d’un retrait prolongé (filtrage par détection d’empreintes) outre l’édiction de liste noire des sites massivement contrefaisants.
« L'établissement de cette liste s'inscrirait dans le cadre d'une procédure contradictoire, permettant au site en cause de faire valoir ses arguments avant toute publication et prendrait en compte la nécessaire protection des données personnelles » esquisse la ministre.
Quel calendrier ?
Elle se contente surtout d’affirmer que « les dispositifs proposés sont actuellement en cours d'examen interministériel » sans rien dire sur le calendrier de déploiement ou l’autorité chargée d’orchestrer ces outils.
Cette timidité ne doit rien au hasard. Mi-décembre, l’agenda des réformes exposé sur le site du gouvernement a repoussé « la lutte contre le piratage et la contrefaçon de masse » pour le 1er semestre 2016, soit trois ans après le rapport Lescure et le rapport MIQ n°1, et deux ans après son rapport n°2, pourtant une « brique décisive » de cette future loi. Un agenda qui va correspondre à une période clef côté Hadopi : outre l'incertitude sur son budget, celle-ci devra assumer le remplacement de ses deux présidentes, Mireille Imbert-Quaretta et Marie-Françoise Marais dont les mandats arriveront à échéance fin 2015.
Quant à l'autorité compétente, Pierre Lescure proposait d’armer le service Cyberdouane afin que celui-ci identifie « les sites coupables d'atteintes répétées au droit d'auteur et qui, à ce titre, s'exposeraient à des mesures préventives ou réactives de la part des intermédiaires techniques et financiers ». MIQ avait été sur ce point plus ouverte, recommandant de confier ces missions à une « autorité », qui pourrait du coup être la Hadopi ou toute autre entité administrative.
Fleur Pellerin esquisse le chantier de l’offre légale et de la lutte contre le piratage
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L'offre légale, l'axe prioritaire
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Une mission interministérielle sur la lutte contre la contrefaçon massive
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Quel calendrier ?
Commentaires (195)
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Abonnez-vousLe 02/01/2015 à 11h07
L’année vient à peine de commencer et elle est déjà bordélique….
Le 02/01/2015 à 11h09
Le 02/01/2015 à 11h12
Fatal exception: “Culture Française” not found in netflix.com
Le 02/01/2015 à 11h13
Un peu de logique, ça fait pas de mal. " />
Moi je répéterais inlassablement la même chose : la mauvaise foi des majors et ayant-droits n’a d’égal que la mauvaise foi de ceux qui pensent que tout doit être gratos dans un monde où rien ne l’est, à commencer par leur taf effectivement…
Ces gens là continueraient à pirater même si toutes les conditions pour arrêter de le faire étaient réunies (ce qui est effectivement loin d’être le cas). Certains ont au moins le courage de l’admettre en déclarant clairement “Pourquoi payer si je peux l’avoir gratos ?”.
J’en veux pour exemple sur un autre forum un mec qui cherchait absolument à avoir gratos un truc qui était vendu 0,99€ sur le playstore…
En gros si c’est jugé trop cher on veut pas le payer et si ça coûte pas assez cher “on va pas faire un paiement CB pour si peu”… " />
Le 02/01/2015 à 11h16
Le 02/01/2015 à 11h21
Le 02/01/2015 à 11h32
Le 02/01/2015 à 11h33
Le 02/01/2015 à 11h34
Non, d’ailleurs elle n’est pas diffusée gratuitement.
Leynas.
Le 02/01/2015 à 11h37
Le 02/01/2015 à 11h42
Du moins sur France TV, c’est le role de l’Etat de permettre a ses citoyens de vivre dans la liberté,l’égalité, la fraternité
Ahh non pardon, ca risque d’égratigné Maitre Drucker..
Payer une fortune a l’aide de nos impôt, mais, oui enrichissons les plus riches, a l’aide de nos impôt
La [size= -999999999999]fance[/size] me donne la gerbe, ses citoyens aussi
Le 02/01/2015 à 11h49
Le 02/01/2015 à 11h52
Le 02/01/2015 à 12h03
Le 02/01/2015 à 12h04
Le citoyen ne se resume pas a une minorité qu’est un téléspectateur lambda
Le principe c’est de donner a tous les memes chances afin de s’épanouir et non pas a s’enrichir voir a chercher la notoriété
C’est du role de l’Etat de reguler ces comportements, surtout surtout dans le media, principale source d’information d’un citoyen
Ce n’est pas par ce que tout le monde telecharge, qu’il faut conclure que finalement c’est bien
Idem pour, ce n’est pas par ce que tout le monde regarde Drucker que finalement c’est bien
L’abus, le manque d’alternatives, le choix(imposé) des acteurs culturel tout ca fait que le secteur va mal, et on finit par chercher un coupable, sans meme se remettre en question..
Merci a internet qui permet aux indé de ce faire entendre, connaitre et reconnaitre ;)
Le 02/01/2015 à 12h09
NRJMA c’est la meme affaire
De toute façon l’argent a pervertie l’homme, le capitalisme nourrit la flame de ce démon
On ne fait plus pour “l’amour de”, mais “pour gagner x”
Le jour ou l’argent sera supprimer, on pourra espérer un monde meilleur
Le 02/01/2015 à 12h37
Cela ne change en rien le fait que la diffusion n’est pas gratuite.
Leynas.
Le 02/01/2015 à 12h38
Le 02/01/2015 à 12h41
Le 02/01/2015 à 12h41
Le 02/01/2015 à 12h41
Place dans les écoles limitée, nombre de diplome disponible a distribué limité
Tu dois faire partie des gens qui n’ont jamais essayer pour dire autant de conneries
Tout le monde n’a pas les memes chances de réusir, enfin a partir de 2015 hein :http://www.billboard.com/articles/business/6422332/europe-eu-vat-regulation-indi…
Tu semble vivre dans un monde les yeux fermés mais l’anus grand ouvert
Le 02/01/2015 à 12h42
Le 02/01/2015 à 12h44
“Donc le choix culturel imposé j’y crois moyennement, c’est une excuse pour ne pas trop se bouger les fesses. ”
Je n’ai jamais dit ca, j’ai juste proposer a avoir plus d’alternatives, et non pas proposer toujours les meme “gens”
Le 02/01/2015 à 12h45
Le 02/01/2015 à 12h46
Le 02/01/2015 à 12h48
Le 02/01/2015 à 12h48
Forcer des programmes c’est assez violent comme concept je trouve, voir même totalitaire.
éduquer et laisser le choix reste la seule solution, et si ils continue a regarder de la merde et bien tant pis……
Le 02/01/2015 à 12h49
Le 02/01/2015 à 12h49
Le 02/01/2015 à 12h51
> Pourquoi? la chaine paie un droit de diffusion, mais si ça ne couvre pas les frais de production c’est pas rentable.
La rentabilité du contrat passé entre le producteur et le diffuseur ne me regarde absolument pas. A eux de trouver un accord qui soit mutuellement bénéfique.
> De même pour une série, c’est rentabilisé par la diffusion et la vente une fois la série diffusée, si tu vires la derniers rentrée d’argent il y a des chances que ce ne soit plus rentable.
Si c’est la rentabilité qu’ils cherchent alors on ne parle plus d’oeuvre culturelle mais d’offre produit. Auquel cas on en revient au contrat vendeur/acheteur. Moi, je ne suis pas dans la boucle.
Et question rentabilité d’un film, série ou retransmission sportive, je suspecte fortement que les couts de production sont excessivement élevés car les prix des droits de diffusion sont extrêmement élevés. Et pas l’inverse.
Le 02/01/2015 à 12h52
Le 02/01/2015 à 12h52
Le 02/01/2015 à 15h27
Le 02/01/2015 à 15h29
Le 02/01/2015 à 15h53
Dans le même temps souligne-t-elle, « l’axe prioritaire » est désormais celui du développement de l’offre légale. ……………………………………..
….des années plus tard !!! prioritaire –> selon “la Fleur ! " />
Le 02/01/2015 à 16h15
“Une mission interministérielle sur la lutte contre la contrefaçon massive.”
Ça sonne carrément déclaration de Guerre nationale.
" />
Le 02/01/2015 à 16h38
Le 02/01/2015 à 16h40
Ca sonne surtout comme un comité Théodule pour calmer les zézayant-droits suite au rétrécissement des budgets de la HADOPI et aux peu de condamnations prononcées.
Le 02/01/2015 à 16h46
Le 02/01/2015 à 16h52
Je réfute l’idée que les produits audio-visuels soient tous forcément des créations artistiques qu’on se doit tous de financer par l’impot ou protéger par le droit d’auteur au nom de l’avenir de l’humanité.
Je dirais même que la majorité des productions cherchent avant tout à remplir un cahier des charges purement mercantile: public visé, audience espérée, casting souhaité, thèmes abordés, cout, durée, date de sortie, … Tout cela me semble étrangement calibré par les networks et les majors.
On est plus proche de l’élaboration d’un nouveau hamburger que de la création d’une oeuvre culturelle.
Le 02/01/2015 à 17h03
Leynas.
Le 02/01/2015 à 17h14
Le 02/01/2015 à 17h25
Le 02/01/2015 à 17h38
1/ La majorité de ce qu’il y a ce soir au ciné, télé, radio ne l’est pas. Et je pense que celle d’hier non plus.
2/ La protection du droit d’auteur est payée par mes impots. Sans parler de la TVA sur la billeterie 5% ou les VOD 20% (parce que la culture c’est plus cher en VOD) . Bon, vu que ce ne sont que des films de culture non-francaise, je ne parlerai pas des subventions au cinéma francais… bien que je dois surement payer quelque-part le prix des accords genre TAFTA.
3/ On a besoin de créations artistiques. C’est pas pour autant que le mot “artistique” doit empêcher de parler de produits ou de services, et permettre d’entuber les consommateurs.
Le 02/01/2015 à 17h44
Le 02/01/2015 à 17h44
" />" />, t’as raison arrête d’écrire sur internet petit abruti.
Le 02/01/2015 à 17h48
Le 02/01/2015 à 17h56
Houlàlà.
Bon, je m’y colle.
“Ah pardon, tu critiques le modèle actuel de la rémunération de la
création via distribution mais tu n’es pas opposé à ses partisans ? ”
Tu sais lire ? J’ai dis, message 118, explicitement: “
continuer dans la situation actuelle ou de provoquer le séisme pour
créer une situation saine, j’ai pas vraiment d’argument objectif: c’est
juste une question de choix (perso, je pense que mieux vaut arrêter les
dégats maintenant).”
Ce que je critique, ce ne sont pas ceux qui sont partisans d’une solution en continuant le modèle actuel, ce sont ceux qui mentent en disant que faire payer la distribution est logique et sain. Je n’ai absolument rien contre une solution qui assume le fait qu’elle est incohérente avec la réalité, j’ai quelque chose contre le fait de prétendre que c’est pas le cas.
“D’ailleurs c’est intéressant que tu essayes toujours de procéder par
analogie plutôt que du parler du processus de création artistique en
lui-même. ”
En quoi est-ce intéressant. Les analogies sont au contraire bien plus pratique pour prouver que j’ai tort (car il suffit de pointer du doigt l’endroit logique qui coince), encore faut-il que j’ai tort.
Par contre, de ton côté, ce que je vois, c’est: “le secteur est exceptionnel, donc, aucune logique ne peut s’y appliquer”.
“Au passage les imprimeurs te remercient. ”
Justement, quel est le métier de ceux qui recopient les bits d’un fichier entre l’ordinateur serveur et ton ordinateur ? Il n’y en a pas: télécharger un fichier n’est pas un travail, contrairement à l’imprimerie.
Par ailleurs, les imprimeurs (qui font un travail de type “service”, c-à-d ni vente de bien rival ni vente de bien non rival) sont dans le même bâteau, vu que le contenu des livres est non-rival.
“Sérieusement c’est fini les analogies foireuses là ? ”
C’est une analogie foireuse et juste en dessus, tu mets exactement le doigt où je voulais en venir: la musique est un bien non rival, donc, la copie n’est pas un travail du créateur.
“Si on réfléchit, on se dit que l’auteur n’est pas payé pour la
distribution, laquelle est payée également pour le travail qu’elle
demande : impression, transport…”
Où est l’impression sur un réseau P2P ? Où est le transport sur un réseau P2P ?
À la limite, si tu dis “FAI” ou “serveur”, tu donnes justement des intermédiaires de service qui ne sont pas payé par l’auteur.
Tu es donc favorable à la légalisation du partage non marchand: si j’assume moi-même l’impression et le transport, je ne devrais pas payer.
“« La création artistique n’est pas indispensable si personne n’est prêt à payer pour. » C’est beau, on dirait du Zemmour. ”
Mais c’est TOI (et ton modèle) qui dit ça:
C’est exactement ce que prone le modèle actuel: si tu as un public de 100 personnes, avec un modèle où tu es payé via la distribution, cela veut dire que tu ne gagnes que 100 fois x euros. Alors que si tu as un public de 1000 personnes, tu gagnes 1000 fois x euros. Or, comme le travail de création d’un contenu n’est pas proportionel au nombre de vente, ça implique qu’avoir peu de public ne permet pas de compenser le coût de création.
Avec mon modèle, on peut financer bien plus facilement des œuvres dont on n’a pas “besoin”.
Aujourd’hui, si je regarde 3 blockbusters et 1 film indépendant, les gains obtenus pour le film indépendant ne correspondra pas à 1⁄4 des gains des blockbusters (car les pdm ne sont pas les mêmes).
À l’heure actuel, le modèle où les rémunérations se base sur le nombre de vente est défavorable au basse pdm.
Avec mon modèle, je peux regarder les 3 blockbusters et 1 film indépendant et ne donner mon argent qu’au film indépendant une fois que j’estime que les blockbusters ont été suffisamment rémunéré.
“J’ai dit qu’il n’était pas viable globalement à cause des contraintes sur le processus de création en tant que tel. ”
Ces contraintes sont identiques avec le modèle actuel: si le créateur ne crée pas, il n’est pas payé.
Les albums et les films sont TOUS le résultat d’investissement, qui sont ensuite remboursé (ou pas mais dans ce cas, l’artiste ne sera plus financé par la suite) par la vente.
Dans tout les cas, le créateur DOIT faire la même chose qu’un crowdfounding: trouver un financement pour manger pendant qu’il est en train de créer.
Le 02/01/2015 à 19h25
Le 02/01/2015 à 19h27
Le 02/01/2015 à 19h29
Le 02/01/2015 à 19h31
Le 02/01/2015 à 19h32
“Ça aurait été bien si tu t’y étais collé avec intelligence. ”
Oh ! Tu viens de me convaincre dis donc !
S’il te plait, si j’ai tort: EXPLIQUE MOI.
Là, tout ce que tu fais, c’est répéter en boucle que je n’y connais rien et que je me trompe, mais sans rien expliquer du tout.
“Si on le soutient, c’est qu’on le trouve logique, et ceci sans mentir. ”
Non, on peut dire: étant donné la situation actuelle, faire payer la distribution est le meilleur moyen de s’en sortir, même si faire payer la distribution n’est pas cohérent.
Il s’agit d’un exemple totalement valide qui contredit ton affirmation “si tu es contre le fait qu’on trouve que faire payer la distribution n’est pas incohérent” -> “tu es contre tout ceux qui préfèrent une solution où on paie la distribution”
Je suis désolé, mais le moyen le plus pédagogique de t’expliquer est de prendre l’exemple des centrales à charbon.
Je fais ça parce que je cherche réellement à discuter, à avoir un vrai échange, à te faire comprendre mon point de vue pour que tu y répondes et qu’éventuellement tu me donnes tort.
Si tu t’obstines à refuser le dialogue, alors, on en arrête là.
Je reprends donc mon exemple des centrales à charbon:
Tu es d’accord avec ça ?
Tu vois le problème.
Avec ça, tu as répondu toi-même à tes 2 points:
– soutenir un financement par distribution payante n’implique pas de trouver le modèle par distribution payante sans défaut
– l’existence ou non de la solution n’a RIEN À VOIR avec la discussion si oui ou non la centrale à charbon pollue ou si oui ou non le paiement de la distribution est sans défaut ou non.
“Car c’est un contresens, ce que je dis c’est qu’on y applique une logique spécifique.”
Mais EXPLIQUE MOI cette logique !
Par exemple, tu parles des imprimeurs. Mais les imprimeurs ne sont PAS les créateurs.
Dans le P2P, où sont les imprimeurs ? Qui fait le travail qui correspond à celui des imprimeurs ? S’il n’est pas fait, comment est-ce que c’est un travail qui mérite salaire ?
Le 02/01/2015 à 19h34
Le 02/01/2015 à 19h38
“Non justement, mon modèle ne dit absolument pas ça. C’est ce que tu
disais explicitement, par contre, avec ton histoire d’inutilité. Et à un
point bien plus grave.
Sache une chose : la majorité de la scène
indépendante a un public relativement faible, en tout cas par rapport à
ce qui est diffusé et accessible le plus facilement via la télévision ou
la radio. Pourtant ils arrivent à survivre et continuent de produire
des oeuvres parce que des personnes achètent un accès à leurs oeuvres. Y
compris s’il s’agit de les découvrir. Cette scène survit tellement
qu’elle est toujours la principale source de création. La loi les
protège autant que n’importe quel autre.”
Quels sont les maths ?
Justement, le public de la scène indépendante a un public relativement faible et survit avec ça. Ce même public est très très motivé. Celui-ci peut évidemment donner de l’argent, et c’est probablement ce qui se passera.
Si la distribution n’est plus payante, alors cela libère tout l’argent des grosses productions. Où va aller cet argent ? Une partie de cet argent va surement aller là où les gens estiment qu’il y a création artistique.
Autre question: tu n’arrêtes pas de dire que le secteur est particulier et qu’il faut qu’il soit protégé. Mais pourquoi ? Quels sont les maths là-dessus ? Pourquoi la loi de l’offre et de la demande ne marche pas ? Si elle ne marche pas, pourquoi baser son modèle économique sur la rémunération de la diffusion basée sur l’offre et la demande ?
Le 02/01/2015 à 19h45
“Comment estimes-tu qu’un tel a été suffisamment bien rémunéré ? qui va
financer le film indépendant ? et mêmes les blockbusters puisque
personne n’aura besoin de payer pour les voir ?”
Simplement quand je constate que les recettes sont bonnes et que les créateurs me disent qu’ils sont content.
À l’heure actuelle, est-ce qu’un créateur rembourse les places si il a une popularité non attendue ?
Mais cette question n’a pas grand chose à voir: même si je me trompe, c’est pratiquement impossible qu’il y ait un problème: il faudrait que 100% des spectateurs se trompent.
Qui va financer le film indépendant ? Mais les mêmes personnes qui le finançait lorsqu’ils “payaient pour découvrir”.
Je ne comprends pas du tout ce point: tu affirmes toi-même que certains payent sans être sur que ça va leur plaire, et puis tu prétends que plus personne ne va payer pour les films indépendants ? Mais que deviennent tout les supporters actuels des films indépendants ? Pourquoi ne paient-ils plus alors que pour eux la situation est la même ?
“Je dois t’expliquer la différence entre un producteur et le crowdfunding ou ça ira ? ”
Oui, justement, quel est la différence ?
Le producteur veut un retour sur investissement. Le crowdfunding est en partie basée sur le don désintéressé: je “soutiens” le créateur, je n’investis pas, je n’attends pas de bénéfice en retour.
Franchement, je ne vois pas comment le crowdfunding peut être pire que le producteur.
Le 02/01/2015 à 19h45
Le 02/01/2015 à 19h46
Le 02/01/2015 à 19h50
Le 02/01/2015 à 19h50
Le 02/01/2015 à 19h57
Le 02/01/2015 à 20h12
“Mais je t’explique. Je t’ai expliqué qu’une oeuvre de l’esprit, par sa
nature immatérielle et non rivale, ne pouvait pas se voir appliquer le
même raisonnement qu’à des biens d’une autre nature.”
Ça, ce n’est pas une explication, c’est une affirmation. En quoi la nature non rivale fait-elle que la rémunération lors de la diffusion est logique ?
Comme tu le sais, je suis payé pour faire des articles. Ces articles sont également un bien immatériel et non rival, très très similaire à une musique. Pourtant, mes articles sont diffusés gratuitement.
Simplement, je suis payé autrement que par la rémunération de la diffusion.
“Je t’ai expliqué
que lorsque tu payes la copie d’une oeuvre, tu ne payes pas seulement la
distribution mais également le travail de création de l’auteur, tout
simplement parce qu’il est payé par ce biais.”
Comme je l’ai dit, je suis 100% d’accord si tu me dis: “la rémunération par paiement de la diffusion est le seul moyen viable”. Mais cela n’explique pas pourquoi il est logique.
Pour moi, une rémunération n’est logique que si elle paie un travail. Or, ici, ce n’est pas le cas (elle paie ‘l’impremeur inexistent’).
De plus, ça implique pas mal de problème, cf. mon explication sur les gains dans mon commentaire 148: la rémunération par le paiement de la distribution favorise les créations populaires au détriment des créations moins populaires (et souvent plus originales et artistiques).
“Je t’ai également posé assez tôt la question de l’alternative au
paiement du travail de l’auteur par un autre moyen. La question amène à
un certain nombre d’explications également.”
De nouveau, cette question est close: la réponse est:une solution est de faire payer la diffusion. Ce n’est pas idéal car c’est illogique et contraire à la nature du produit, mais c’est la seule solution qui marche.
“Pas faire payer la distribution. Faire payer PAR la distribution. Me
reprocher de me répeter c’est bien gentil mais faudrait peut-être
commencer à l’intégrer aussi.”
Mais si on ne fait pas payer la distribution, la distribution est gratuite, et donc, on n’a aucun argent à donner au créateur.
De nouveau, si tu dis: “la distribution n’a aucune raison d’être payante sauf que c’est une astuce parce qu’on n’arrive pas à payer le créateur autrement”, alors, non, j’ai raison: c’est un système incohérent.
D’ailleurs, si tu reconnais que la distribution ne devrait pas être payante, que penses-tu des problèmatiques que ça entraine. Par exemple, pourquoi une distribution 10x plus importante implique un payement 10x plus important alors que le travail a été le même (et alors que tu dis toi-même que les vrais artistes ont une distribution très faible).
Ton système semble récompenser les créateurs qui font du populaire au lieu de faire de l’artistique.
“Non, puisque ce n’est pas comparable.”
Dans ce cas, tu devrais facilement m’expliquer pourquoi c’est pas comparable (autrement qu’en disant: “parce que c’est non rival et donc c’est différent”, ça, ça n’explique rien du tout). Ce serait intelligent, puisque moi je pense que c’est comparable. Si tu m’expliques en quoi c’est pas comparable, p-e que je comprendrais finalement.
“Accepte de répondre à la question que j’ai posée sur la rémunération de
l’auteur. Sur quand et pour quoi rémunère-t-on l’auteur. ”
J’y ai répondu au moins 3 fois.
Je répète une n-ième fois: en faisant payer la distribution, mais en reconnaissant que c’est un système illogique mais qu’on n’a rien d’autre.
Si tu veux une autre réponse, en voici une autre: en légalisant les échanges non commerciaux, le monde de la culture (ceux qui d’après toi “payer pour découvrir”) continueront à payer, tandis que le reste auront désormais tout l’argent qui devait aller dans les bénéfices des blockbusters (les bénéfices, pas le remboursement) à dépenser ailleurs, possiblement dans les initiatives artistiques.
“Encore une fois : il s’agit de payer l’auteur pour son travail VIA la
distribution. Pas nécessairement la distribution elle-même.”
Mais c’est exactement le problème.
Pourquoi est-ce une bonne idée ?
C’est une “astuce”, un “patch”, pour réparer une mécanique qui ne marche pas: le fait que l’artiste n’est pas payé pour son travail.
Ce patch ne marche pas bien: il favorise les blockbusters et défavorisent les créations originales vraiment artistique.
C’est uniquement ça que je dis.
Ensuite, tu peux dire: “oui mais je pense que c’est la seule solution”. Mais c’est juste une opinion. Moi, je pense que si on lgalise les échanges non marchands, cela va changer la situation et provoquer une nouvelle forme d distribution d’argent qui elle est cohérente.
Sur ces deux idées, tu ne peux pas dire qu’une est bonne et l’autre non, ce sont deux idéologies différentes.
Le 02/01/2015 à 20h21
“Le public de la scène indépendante n’est pas nécessairement plus riche
qu’un autre, et s’il n’a pas à payer il ne va pas nécessairement payer
non plus. Ton histoire de libération de l’argent ce n’est que de la
spéculation. Essentiellement parce qu’on ne sait même pas d’où il
viendra.”
Mais pourquoi le public de la scène indépendante serait soudainement plus pauvre le jour où les échanges non marchand seraient légalisés ?
C’est là que je parle de math: qui est-ce qui prend l’argent au public pour l’empêcher de payer alors qu’avant, il payait parfois “juste pour découvrir” ?
Même chose pour la libération de l’argent. Tu peux me dire: 0 euro arrivera. C’est très peu probable mais certes.
Mais comment peux-tu me dire -10 euros arrivera ?
Où pars cet argent ?
Ce que je dis, c’est que cela ne fera QUE permettre d’apporter plus d’argent, certainement pas MOINS (à moins de contredire ton affirmation sur le public de la scène indépendante qui est petit et volontaire au point de payer pour découvrir).
Ensuite, oui, c’est de la spéculation. Tout comme prétendre que le modèle actuel est meilleur que ce que je propose (comme déjà dit, il favorise les créations à grand public, et donc défavorise les créations à petit public).
“Ce n’est pas une question de maths mais de droit. ”
Mais si tu ne peux pas montrer que les maths se tiennent, c’est que c’est incohérent et voué à l’échec.
Moi, avec les maths, j’ai de très gros indices comme quoi on peut AMÉLIORER le droit des artistes, en les payant un montant qui correspond mieux à leur travail.
Ce que je dis va dans le sens des maths ET dans le sens du droit.
Le 02/01/2015 à 20h24
Le 02/01/2015 à 12h52
Et cela ne change en rien le fait que ce n’est pas à moi d’en assurer les couts.
Le 02/01/2015 à 12h53
Le 02/01/2015 à 12h54
Elle est visiblement plus intelligente que ses prédécesseurs sur cette question, mais si ils pensent qu’ils vont diminuer le piratage en enlevant les revenus de la pub aux sites pirates, le piratage existait avant la pub sur internet et existera après, et puis le lobby de la pub dira aux politiques de se coucher au final " />
(edit: merci misterB)
Le 02/01/2015 à 12h54
Le 02/01/2015 à 12h55
Le 02/01/2015 à 12h55
La pop. en france a aussi augmenter en 20 ans hein..
Le fait est que les places sont toujours limitée
Le 02/01/2015 à 12h58
Le 02/01/2015 à 12h59
Le 02/01/2015 à 13h01
Le 02/01/2015 à 13h05
Le 02/01/2015 à 13h05
Le 02/01/2015 à 13h09
T’as pas eu un soucis avec ton avatar? on dirait qu’il a souffert…
Le 02/01/2015 à 13h09
Le 02/01/2015 à 13h12
Non.
Je veux que ce qu’on me diffuse gratuitement sans contrepartie soit rediffusable gratuitement sans contrepartie. En gros le “Partage dans les mêmes conditions” de Creative Common.
Si ca implique la fin du modèle “tout gratuit” et bah j’accepte. Mais je suis persuadé que les producteurs/annonceurs ont tout intérêt a diffuser gratuitement de la publicité aux masses. " />
Le 02/01/2015 à 13h13
Le 02/01/2015 à 13h15
Le 02/01/2015 à 13h58
Le 02/01/2015 à 14h00
Le 02/01/2015 à 14h06
Le 02/01/2015 à 14h07
C’est pas les mêmes ?
–>[ ]
Le 02/01/2015 à 14h08
Le 02/01/2015 à 14h11
Le 02/01/2015 à 14h16
Depuis le départ, le secteur s’est engagé dans une voie stupide (car incohérente) difficilement changeable maintenant. Cela ne justifie en rien le fait que cette voie n’est pas stupide.
Les spectacles et les commandes ne sont pas rentables car adaptés à l’offre et la demande (si un groupe gagne de l’argent sur les ventes de cd, il peut se permettre de payer le reste plus chers, ce qui pousse ces services à augmenter leur prix).
Au final, si certains prix augmentent (où sont distribués différemment, notamment via des “fonds de création”), on notera que l’utilisateur final ne paiera en aucun cas plus, vu qu’actuellement, il paie déjà pour les cds.
Maintenant, que ceux-ci paient leur erreur, ça ne me réjouit pas, mais bon, essayer de maintenir un système fondamentalement foireux ne marchera jamais, cela deviendra de pire en pire. Mieux vaut en sortir le plus tôt possible.
À propos de mon travail: je suis payé pour faire de la recherche en physique, c-à-d publier des articles expliquant ces résultats. Ces articles sont disponibles publiquement et gratuitement.
PS: mon message initial dit simplement: “la diffusion n’est pas un travail pour le créateur”, ce qui est démontré (si c’est le cas, cela veut dire que si je télécharge 10’000x un même fichier en 1h, ce créateur va soudainement mourir d’avoir trop travaillé).
Si tu n’es pas d’accord avec ça, explique moi.
Mais là, tu sembles dire que j’ai raison mais que tu n’es pas d’accord sur ce que ça implique (et là, ben t’es juste d’un autre avis. Et alors ?).
Le 02/01/2015 à 14h17
Meme pas peur. Je suis noir, pauvre, handicapé, musulman et j’ai un macbook avec Linux et VLC.
Bref, intouchable. " />
Le 02/01/2015 à 14h18
Elle a juste 15 ans de retard notre ministre. Maintenant, l’heure n’est plus à l’offre légale (enfin si mais au second plan), mais à l’heure de la refonte complète du droits d’auteurs pour l’adapter à notre époque (parce que tel qu’il est actuellement il a 200 ans de retard).
Le 02/01/2015 à 14h21
Le 02/01/2015 à 14h23
Faut voir le bon côté des choses…
Il ne peut plus rien t’arriver de vraiment mauvais… " />
Le 02/01/2015 à 14h24
Le 02/01/2015 à 14h25
Désolé, mais séparer la distribution des fruits du travail du travail lui-même, c’est la règle, les secteurs qu’on discute ici sont l’exception.
Tu ne paies pas un enseignant en fonction du nombre de fois que tu utilises une fraction.
Tu ne paies pas un plombier en fonction du nombre de personne qui vont sur tes wc.
Tu ne paies pas un cameraman ou un musicien d’orchestre classique en fonction du nombre de personne qui “consomment” la création (ils sont tout les deux payés une fois, pour leur salaire, qu’ils peuvent négocier en fonction de ce qu’ils prétendent apporter sur les bénéfices finaux, mais ils ne gagnent rien de plus en cas de succès)
…
C’est bien joli de dire “c’est naïf”, mais il faut le prouver. Là, ce que tu dis, c’est “c’est naïf parce que je ne connais pas d’autre solution”. Or, cela ne prouve en rien que c’est naïf. Dire que les centrales à charbon polluent, ce n’est pas naïf, c’est la stricte vérité. Ce n’est pas parce qu’en pratique, c’est compliqué de trouver une alternative que soudainement ça devient faux ou naïf.
Le 02/01/2015 à 14h29
Quand je parle de naïveté, ce n’est pas lié au fait que je connaisse ou non d’autres solutions. Cela dit, je veux bien entendre ton alternative.
Au passage, ça te donnera peut-être un indice, si on est dans une situation d’exception, c’est peut-être parce que c’est nécessaire. Et tes analogies ridicules n’y changent rien.
Leynas.
Le 02/01/2015 à 14h30
Sale petit anarchiste ! " />
Le 02/01/2015 à 14h37
Je trouve ton approche loin d’être ridicule.
barlav.
Le 02/01/2015 à 10h28
Le 02/01/2015 à 10h34
Et pitié une offre complète…. Pas d’exclu … Ok pour les offres différentes adaptés à la consommation de chacun, mais si on s’abonne, c’est pour avoir tout, pas 90% et devoir aller sur une autre plateforme pour les 10% restant. Et donc payé 2x plus cher " />
N’oubliez pas que 10€ par si, 10€ par là, à la fin du mois le tarif multimédia s’envole…. (portable, fixe, abonnement musique, abonnement films, abonnement …..)
Le 02/01/2015 à 10h37
Le 02/01/2015 à 10h37
Une exclu temporaire ne me choque pas, une exclu définitive, si.
Le 02/01/2015 à 10h38
l’axe prioritaire est désormais celui du développement de l’offre légale
A force d’essayer de conserver le passé, ils n’ont absolument pas préparé l’avenir.
Résultat: l’axe prioritaire va ressembler à une gestion de crise pour résister à la concurrence mondiale.
Le 02/01/2015 à 10h39
Le 02/01/2015 à 10h41
Le 02/01/2015 à 10h42
Justement, le travail, c’est faire un spectacle, réaliser une commande, …
Partager le résultat d’un travail n’est pas un travail: si je mets un fichier à télécharger, mon travail pour le réaliser ne va pas changer si on le télécharge 10x ou 10’000x.
Le 02/01/2015 à 10h46
facepalm
Leynas.
Le 02/01/2015 à 10h47
Le 02/01/2015 à 10h48
" />
Le 02/01/2015 à 10h53
Bravo le gouvernement, c’est çà qui va arrêter la crise, augmenter le pouvoir d’achat, faire baisser le chômage et par dessus tous, stopper la faim dans le monde. " />
En tout cas, certains pourront remplacer leur ancien yacht.
Le 02/01/2015 à 10h59
Le 02/01/2015 à 11h02
Le 02/01/2015 à 11h03
En réponse à j-c_32
Il y a pourtant beaucoup de domaines ou cela fonctionne comme ça.
Le 02/01/2015 à 11h06
Commencez par réformer les chaines TV, marre de voir toujours les meme aurtistes
Le 02/01/2015 à 18h08
Le 02/01/2015 à 18h14
Pas du tout, je dis que dans certains cas ça marche, contrairement à toi qui semble dire que ça ne peut en aucun cas fonctionner.
Le 02/01/2015 à 18h22
Le 02/01/2015 à 18h33
C’est simple comme bidonjour " /> l’État prend 50%, ce qui ne suffit plus a assurer le tain de vie auquel était habitués les heritiers, soit ils baissent leur train de vie, se sortent les doigts du fion et travaillent pour reconstituer leurs richesses voir même dépasser la mise de départ, soit ils puisent largement dans la bourse qui désormais leur appartient afin de conserver en apparence le rang qui est le leur d’oisiveté, paresse, stupre et luxure auquel cas la ruine les guerre a plus ou moins long terme. Cappicce?
Le 02/01/2015 à 18h39
Le 02/01/2015 à 18h44
Le 02/01/2015 à 18h45
Le 02/01/2015 à 18h56
Ca a un prix, ca se vend et ca s’achète. C’est donc soit un bien, soit un service.
L’adjectif qu’on colle derrière ce bien/service (artistique, culturel, médical, alimentaire, …) n’y change rien. Il y a soit un transfert de propriété, soit une fourniture de moyen ou de résultat.
Pour des oeuvres culturelles TV/Ciné/VOD, on me vend (gratuitement ou non) un service: celui de pouvoir regarder une oeuvre donnée, à un moment donné, dans des conditions imposées.
Ok.
Pourquoi mettre le droit d’auteur dans la boucle ? Qu’est-ce que j’en ai a foutre du droit d’auteur, en tant que consommateur du service ?
Le 02/01/2015 à 18h58
Encore deux questions votre Grandeur indicible :
N’est-il point dangereux pour ces jeunes héritiers de conduire une fougueuse ferrari digne de leur rang avec les doigts dans le fion ?
Non pas que la disparition de l’espèce me gênerait outre mesure, mais je m’interroge… " />
D’autre part, la notion “d’argent sale” a-t-elle un rapport (plus ou moins étroit) avec ces doigts bizarrement placés ?
Le 02/01/2015 à 19h03
Le 02/01/2015 à 19h10
Le 02/01/2015 à 19h11
Si, on me demande de m’en occuper. Y a meme une autorité qui est mandaté pour voir si je respecte ce droit.
Par exemple, c’est a moi de m’occuper de savoir si je peux utiliser captvty pour télécharger une émission de France 5 pour la regarder sur ma tablette. Parce que, si on contrôle le contenu de ma tablette, c’est a moi qu’on demandera des comptes.
Le 02/01/2015 à 19h13
Le 02/01/2015 à 19h14
Le 02/01/2015 à 19h18
J’ai beau payer ma redevance pour accéder à l’émission de France 5, ai-je le droit de la télécharger depuis le site de replay-tv pour la conserver advitam-eternam ? Oui ? Non ?
Ah, et le délit de contrefaçon est bien lié au droit d’auteur:
Article. L.335-3. Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une oeuvre de l’esprit en violation des droits de l’auteur, tels qu’ils sont définis et réglementés par la loi.
Le 02/01/2015 à 19h21
Le 02/01/2015 à 12h10
Le 02/01/2015 à 12h13
Le 02/01/2015 à 12h16
" />Tu fais l’amour à ta Patrie?!? contre de l’argent? Je vais de suite signaler ça aux autorités compétentes…
Le 02/01/2015 à 12h21
autorités compétentes…
C’est contradictoire ça
" />
Le 02/01/2015 à 12h22
Le 02/01/2015 à 12h24
Quand dans un pays il y a des pauvres, gagner beaucoup d’argent c’est indecent et malhonnete
La redistribution equitable des salaires/ressources/chances, ca non, les riches ne connaissent pas ;) ni les politiques hein
égalité mes fesses
Le 02/01/2015 à 12h24
Le 02/01/2015 à 12h26
M6 ou NRJ ne me demande personnellement aucune contrepartie financière ou conctractuelle pour profiter de ce qu’ils diffusent.
Le 02/01/2015 à 12h27
Le 02/01/2015 à 12h28
Le 02/01/2015 à 12h29
Le 02/01/2015 à 12h30
Le 02/01/2015 à 12h31
Le 02/01/2015 à 12h31
Et pour NXI ? " />
Le 02/01/2015 à 12h33
Le 02/01/2015 à 12h35
Comment tu sais qu’il est du Nord ?
Le 02/01/2015 à 13h15
Il arrive pas a trouver ca place, ce monde cruel, remplis de haine, l’écrase peu a peu
Le 02/01/2015 à 13h16
Le 02/01/2015 à 13h17
Je pense que la demande crée l’offre.
S’il y a des chaines de TV prêtent à payer 750 millions par an pour diffuser des matchs de foot, alors les matchs de foot seront facturés 750 millions par an.
Le 02/01/2015 à 13h18
Soit c’est ça, soit t’as pas de contre-argument probant face à ma demande.
Le 02/01/2015 à 13h21
Le 02/01/2015 à 13h23
Le 02/01/2015 à 13h23
Le 02/01/2015 à 13h24
Le 02/01/2015 à 13h26
Le 02/01/2015 à 13h30
Le 02/01/2015 à 13h33
Le 02/01/2015 à 13h36
Je vis dans un monde ou entretenir artificiellement la rareté du produit a l’effet pervers de faire monter les prix de la demande, et donc les prix de l’offre.
On le voit pour les prix des licences de taxi, et on le voit pour le prix des droits sur un match de foot ou une série TV.
Rien n’est gratuit. Je suis prêt a payer. D’ailleurs je paye mon abo ADSL, ma redevance TV, mes places de ciné, etc. Et demain, je paierai un abo Netflix ou équivalent.
Seulement lorsqu’on me diffuse un épisode de série TV avec de la pub avant, de la pub après, de la pub pendant et de la pub dedans… faut arrêter de me dire qu’il est necessaire de mettre des DRM et de créer des unités de police/justice au nom de la survie de la culture.
Le 02/01/2015 à 13h41
C’est le programme du Parti Socialiste pour 2017? C’est une version pirate? " />
Le 02/01/2015 à 13h42
Ça pêche à la bombe trollonucléaire en ce début d’année, dis donc…" />
Déjà qu’un certain K. Jong-Un s’amuse à faire de même avec la communauté internationale, ça commence à devenir confus là.
Le 02/01/2015 à 13h46
Comme c’est parti (socialiste) ça ne serait pas vraiment surprenant.
De là à penser que dieu et hollande ne font qu’un… " />
Le 02/01/2015 à 13h50
+2
Le 02/01/2015 à 10h06
Quand ils parleront de légalisation des pratiques de partage, là seulement on aura fait un petit bout de chemin. Tout petit, car il faudra ensuite mettre sur la table une réforme sérieuse du droit d’auteur.
Le 02/01/2015 à 10h19
La référence du sous-titre =D
(Où sont les smileys sur version mobile ?…)
Le 02/01/2015 à 10h23
On sens bien le projet qui sort de sa boite uniquement lorsque le besoin de faire bonne figure se présente .
Le 02/01/2015 à 10h24
Le 02/01/2015 à 14h38
Le 02/01/2015 à 14h41
Où as-tu cherché que j’ai une alternative ?
misterB dit: “d’un autre côté, c’est normal qu’on fasse des centrales au charbon, vu que ça ne pollue pas”.
(en clair: “c’est normal qu’on paie pour la diffusion, vu qu’on doit payer pour le travail”)
Je réponds: “les centrales au charbon polluent”
(en clair: “la diffusion n’est pas le travail, car si j’augmente la diffusion, l’effort du créateur ne change pas”)
Ensuite, on peut discuter des alternatives.
Mais dire “nan même pas vrai ça pollue pas”, c’est juste montré qu’on n’a même pas compris la situation. Et que donc, les conclusions risquent d’être foireuses (ou parfois, par hasard, correctes, mais c’est quand même rare).
edit: et dire “si on choisit les centrales au charbon, c’est pas par hasard, donc, arrête de dire qu’elles polluent” ne marche pas non plus (pour reprendre le second argument de ton commentaire)
Si tu veux ma solution à la situation actuelle, je l’ai déjà donnée: les créateurs sont dans un voie de garage, et ils sont dans la merde pour en sortir. S’ils en sortent, ça va leur faire très très mal, et je ne leur souhaite pas ça.
À partir de là, si untel choisit de continuer dans la situation actuelle ou de provoquer le séisme pour créer une situation saine, j’ai pas vraiment d’argument objectif: c’est juste une question de choix (perso, je pense que mieux vaut arrêter les dégats maintenant).
Le 02/01/2015 à 14h42
+1. Comment voulez vous que ca marche?
Le jour ou les ayants droits de la planète se mettront d’accord pour laisser tomber leur système désuet de “non c’est une exclu de mon catalogue j’irais pas sur ta plateforme”…
on a plus de chance de voir arriver le Jugement Dernier et les Elohim de Vorilhon " />
Le 02/01/2015 à 14h52
Le 02/01/2015 à 14h52
Le 02/01/2015 à 14h55
Le 02/01/2015 à 15h00
Le 02/01/2015 à 15h01
Le 02/01/2015 à 15h04
“quand on reproche aux autres de s’en tenir au modèle actuel”
Où ai-je dit ça ?
C’est bel et bien ça le problème: tu parles de solution, mais une solution ne viendra pas si on ne comprend pas ce qui se passe.
Le piratage est une conséquence directe du fait que la distribution n’est pas un travail.
Impossible d’avoir du piratage chez un boulanger, par exemple.
Il faut donc comprendre ça si on veut changer la situation.
Et si on réfléchit, on comprend que c’est illogique de payer pour quelque chose qui n’est pas un travail, et que c’est la source de plein de problème.
Niveau “solution pragmatique”, j’en ai une: on légalise le partage non commercial. Les créateurs seront dans un premier temps dans la merde, mais soit ils disparaitront (auquel cas ça signifie qu’ils ne sont pas indispensable, vu que personne ne tient à payer pour eux) soit un autre système émergera, sans doute basée sur le crowdfounding.
Par contre, une solution “de transition” (ou “testée aujourd’hui pour voir si elle marche”) ne marchera pas: il n’y a pas d’incitent à ces méthodes alternatives.
Comme tu le dis, le crowdfounding ne marche pas actuellement. Pas étonnant, le grand public reçoit tout ce qu’il veut sans devoir lui-même bouger le petit doigt, et les créateurs et leur collaborateur gagnent bien plus avec ça.
Le 02/01/2015 à 15h09
Le 02/01/2015 à 15h13
Le 02/01/2015 à 15h16
Le 02/01/2015 à 15h17
Le 02/01/2015 à 15h21
Le 02/01/2015 à 15h25
Le 02/01/2015 à 15h25
Le 02/01/2015 à 20h25
Le 02/01/2015 à 20h31
Le 02/01/2015 à 20h41
Le 02/01/2015 à 20h47
“C’est là que tu fais une erreur grave. Un artiste n’est souvent pas payé pour créer une oeuvre, mais pour l’avoir créée.”
Mais pourquoi l’artiste n’est pas payé pour créer une œuvre.
Ma réponse à cette question est: historiquement, les artistes se sont engouffré dans une voie de garage où ils sont maintenant coincés.
“ elle paie l’auteur pour son travail, indépendamment ou non du paiement du processus de reproduction ou de représentation. ”
Donc, un artiste populaire comme Johnny Holiday et un artiste peu populaire (que je ne connais pas) mais qui travaille autant que Johnny gagne la même somme ?
Imagine que je fasse la même quantité de travail que Holiday, mais dédié à un truc artistique avec un petit public. Si ce système payait mon travail, je devrait gagner la même somme que Johnny.
Si ce système payait en fonction de la valeur artistique, je devrais même p-e gagner plus que Johnny (en espérant ne pas froisser les fans de Johnny).
“Encore une fois le modèle économique de l’accès gratuit me semble
nettement plus néfaste et dévastateur pour les artistes à faible
audience. ”
Mais de nouveau: pourquoi ?
Pour les artistes à faible audience, non seulement ils sont soutenus pour leur travail artistique, mais en plus, on aura un dégagement de fond qui pourra être redistribué chez eux.
“Je ne te demande pas la solution, mais quand est-ce qu’on paye l’auteur
et pourquoi. C’est simple, ne pense pas au système de royalties, juste
au problème de la rémunération. ”
Désolé, je ne comprends toujours pas.
Tu paies pour un cd, et l’auteur reçoit l’argent que tu as payé. Voilà comment il reçoit l’argent.
Parallélement à ça, le fait de payer pour un cd reste illogique (tout comme le fait de créer de l’électricité avec une centrale au charbon permet d’avoir de l’electricité, sans que ça implique que celle-ci ne pollue pas).
Si maintenant tu me demandes comment le créateur reçoit de l’argent dans le cas où les échanges non marchand sont légaux, je répondrais de la même manière: tu vas sur le site de l’artiste, et tu paies le morceau.
Les échanges non marchand légalisé n’implique pas que les échanges marchands sont interdits.
En plus de ça, tu peux aussi faire des dons, aller aux concerts (la place coutent plus cher, mais pour le “consommateur”, ça ne coute pas plus cher au total vu qu’il n’a économisé l’argent qui allait normalement aux blockbusters).
“le fait de payer la distribution et le fait de payer par la distribution.”
N’est-ce pas toi qui confond ? Je dis depuis le début que payer la distribution est illogique. C’est toi qui me répond que la seule solution est de payer par la distribution. Mais pour payer par la distribution, il faut payer la distribution.
Explique moi un truc: si je fais “payer par la distribution” et que je vends 3 cds à 10 euros, combien d’argent ai-je obtenu ? 3*10=30 euros. Exact ?
Si maintenant, j’en vend 6 ? 6*10 = 60 euros. Exact ?
Maintenant, je fais payer la distribution: je vend 1 cd à 10 euros. Combien je gagne si j’en vend 3 ? Et si j’en vend 6 ? Si le résultat est le même, c’est bien que le premier cas correspond à une distribution payante (sinon, comment expliquer que la somme soit dépendante de la distribution ?)
“Il ne sera pas plus pauvre, il n’aura pas une obligation légale de payer.”
Mais … il n’y a pas d’obligation légale non plus de payer pour un artiste à faible audience !
Le type qui “paie pour découvrir”, qui est-ce qui le force à payer pour découvrir ? Pourquoi n’utilise-t-il pas son fric pour se payer du Johnny ? Simplement parce qu’il aime découvrir les créations de l’artiste à faible audience et qu’il veut investir son fric là-dedans. Que ça soit en payant un cd ou en payant un crowdfunding, c’est la même chose. S’il ne paie pas, il n’aura de toutes façons rien à découvrir. S’il veut découvrir, il DOIT payer.
Le 02/01/2015 à 21h19
Je réponds de manière courte. Comme ça on avancera plus vite.
Mais pourquoi l’artiste n’est pas payé pour créer une œuvre.
Spontanéité. Pour quelle raison devrais-je attendre d’être payé pour écrire un livre ?
Ma réponse à cette question est: historiquement, les artistes se sont engouffré dans une voie de garage où ils sont maintenant coincés.
À côté de la plaque.
Donc, un artiste populaire comme Johnny Holiday et un artiste peu populaire (que je ne connais pas) mais qui travaille autant que Johnny gagne la même somme ?
Non.
Imagine que je fasse la même quantité de travail que Holiday, mais dédié à un truc artistique avec un petit public. Si ce système payait mon travail, je devrait gagner la même somme que Johnny.
Non. Mais ça c’est parce que tu n’as pas compris ce que veut dire “être payé pour son travail” dans le cas d’une oeuvre.
Si ce système payait en fonction de la valeur artistique, je devrais même p-e gagner plus que Johnny (en espérant ne pas froisser les fans de Johnny).
Le système ne paye pas et ne protège pas en fonction de la valeur artistique et heureusement.
Pour les artistes à faible audience, non seulement ils sont soutenus pour leur travail artistique, mais en plus, on aura un dégagement de fond qui pourra être redistribué chez eux.
Mais quel dégagement de fonds ? Tu crois que le budget culturel du public va rester tel quel s’il n’a pas besoin de dépenser pour accéder aux oeuvres ? Tu crois que le chiffre d’affaires de l’industrie artistique va rester le même ?
Tu paies pour un cd, et l’auteur reçoit l’argent que tu as payé.
Non. Quand tu payes pour un CD, celui qui reçoit l’argent, c’est le vendeur. Ensuite il y a redistribution aux différents acteurs jusqu’à ce qu’une partie soit reversée à l’auteur.
Parallélement à ça, le fait de payer pour un cd reste illogique
Non. Avec ou sans ça. un CD ne pousse pas dans la nature.
Si maintenant tu me demandes comment le créateur reçoit de l’argent dans le cas où les échanges non marchand sont légaux, je répondrais de la même manière: tu vas sur le site de l’artiste, et tu paies le morceau.
Oui, bien sûr. Parce que le consommateur est quelqu’un de très généreux qui ira toujours payer pour quelque chose qu’il pourra avoir gratuitement. Stop, il le fait déjà pas quand il est censé être obligé de le faire par la loi alors imagine quand il aura sa bénédiction.
Je dis depuis le début que payer la distribution est illogique. C’est toi qui me répond que la seule solution est de payer par la distribution.
Non.
Mais pour payer par la distribution, il faut payer la distribution.
Non. Mais ça c’est parce que tu crois que payer l’exemplaire numérique d’une oeuvre, ce n’est pas payer l’auteur pour son travail.
Explique moi un truc: si je fais “payer par la distribution” et que je vends 3 cds à 10 euros, combien d’argent ai-je obtenu ? 3*10=30 euros. Exact ?
Non. Tu as 30*X euros, où X est un pourcentage.
Maintenant, je fais payer la distribution: je vend 1 cd à 10 euros. Combien je gagne si j’en vend 3 ? Et si j’en vend 6 ? Si le résultat est le même, c’est bien que le premier cas correspond à une distribution payante
Si tu ne fais payer que la distribution. Toi tu as précisément 0€. Autant dire que le résultat n’est pas le même.
Simplement parce qu’il aime découvrir les créations de l’artiste à faible audience et qu’il veut investir son fric là-dedans.
S’il aime simplement découvrir, il n’ira pas nécessairement investir. Et ceci pour la raison même que ça lui demande de l’argent.
Que ça soit en payant un cd ou en payant un crowdfunding, c’est la même chose.
Dans ton système, ce serait sensiblement équivalent, oui.
S’il ne paie pas, il n’aura de toutes façons rien à découvrir. S’il veut découvrir, il DOIT payer.
Ah ben c’est bien, tu commences à comprendre le danger de ton système.
Leynas.
Le 02/01/2015 à 22h03
“Spontanéité. Pour quelle raison devrais-je attendre d’être payé pour écrire un livre ? ”
Euh ? Je ne dois pas attendre d’être payé pour écrire un article non plus.
Enfin, c’est une excuse hyper-faible: à l’heure actuelle, tu n’attends pas d’être payé pour écrire un livre, avec le modèle que je propose non plus: tu te fais payé ensuite par les gens qui t’achètent le livre (qui peuvent l’acheter s’ils veulent te soutenir)
“Mais ça c’est parce que tu n’as pas compris ce que veut dire “être payé pour son travail” dans le cas d’une oeuvre. “
Et de nouveau, tu ne donnes aucune explication.
Tu dis toi-même que les œuvres artistiques ont un public moins grand et que les œuvres populaires rapportent plus.
Donc, un “travail dans le cadre d’une œuvre”, c’est quelque chose de plus élevé quand on fait qlq chose de moins artistique.
Tu disais aussi défendre la culture. Mais là, tu sembles dire que la culture n’est pas un gros travail et mérite moins d’argent.
“Le système ne paye pas et ne protège pas en fonction de la valeur artistique et heureusement”
Pourquoi “heureusement” ? Actuellement, le système paie en fonction de la popularité et est donc défavorable à l’originalité artistique.
En quoi est-ce mieux que de payer autrement ? Pourquoi choisit-on arbitrairement que Johnny doit être payé plus que l’artiste talentueux mais peu connu (c’est toi-même qui le dit) du coin ?
“Tu crois que le budget culturel du public va rester tel quel s’il n’a pas besoin de dépenser pour accéder aux oeuvres ? ”
Non, mais il ne va certainement pas passer à 0.
Ça a été prouvé avec les études sur le piratage: ceux qui piratent le plus sont aussi ceux qui paient le plus. Donc, même si on a la possibilité de tout avoir gratuit, on continue à dépenser (et ce substantiellement, vu que ceux qui piratent le plus ne passent pas en dessous de ceux qui piratent moins).
“Non. Quand tu payes pour un CD, celui qui reçoit l’argent, c’est le
vendeur. Ensuite il y a redistribution aux différents acteurs jusqu’à ce
qu’une partie soit reversée à l’auteur. ”
J’ai fait un raccourci parce que ça ne change absolument rien à la réflexion.
“Non. Avec ou sans ça. un CD ne pousse pas dans la nature. ”
Mes articles non plus ne poussent pas dans la nature. Pourtant, ils sont disponibles gratuitement (et logiquement: mon travail est de faire un article, que 10 ou 1000 personnes le lisent ne change rien à ça). C’est identique avec un CD numérique sur le web.
“ Parce que le consommateur est quelqu’un de très généreux qui ira
toujours payer pour quelque chose qu’il pourra avoir gratuitement. Stop,
il le fait déjà pas quand il est censé être obligé de le faire par la
loi alors imagine quand il aura sa bénédiction. ”
Les études prouvent le contraire. Je ne prétends pas qu’il n’y a pas une baisse, mais je prétends qu’il continue substantiellement à payer.
C’est un FAIT.
Même les études financées par Hadopi le disent.
Et il faut être con pour penser que l’amateur du créateur à public restreint va choisir de ne plus profiter de créations juste pour garder son argent.
“Mais ça c’est parce que tu crois que payer l’exemplaire numérique d’une oeuvre, ce n’est pas payer l’auteur pour son travail. ”
C’est effectivement ce que je crois. Si c’était le cas, Johnny et l’artiste inconnu du coin gagnerait la même chose (puisqu’ils ont fait le même travail).
La SEULE façon d’expliquer pourquoi par le plus grand des hasards les créateurs qui distribuent plus gagnent _systématiquement plus_ que ceux qui distribuent moins est UNIQUEMENT si on accepte que la rémunération est liée à la popularité et pas au travail (ce qui favorise les blockbusters au détriment des vrais artistes).
Je donne des FAITS et des raisonnements logiques.
Tout ce que tu fais, c’est dire “non” sans que ces affirmations soient supportées par aucun fait.
“Non. Tu as 30*X euros, où X est un pourcentage. ”
Tu es rapidement perdu, toi, non ? Tu as oublié de parler des sommes fixes. X n’est donc pas un pourcentage, mais une fonction du nombre de vente (ben oui, si tu ne sais pas faire de l’abstraction, il faut le faire jusqu’au bout).
“Si tu ne fais payer que la distribution. Toi tu as précisément 0€. Autant dire que le résultat n’est pas le même. ”
Hein ? Depuis le début, tu penses que quand je dis “payer la distribution”, ça veut dire “payer le type qui distribue”, alors qu’il n’y a pas de type qui distribue
Non non. Payer la distribution, ça signifie: je paie pour chaque objet distribué (en d’autre terme: le paiement est réalisé sous couvert de l’action de distribution).
“S’il aime simplement découvrir, il n’ira pas nécessairement investir. Et
ceci pour la raison même que ça lui demande de l’argent. ”
S’il aime découvrir, il n’a pas le choix. S’il ne paie pas, il n’y a RIEN à découvrir.
Et ça ne lui demande pas plus d’argent que de payer pour découvrir. S’il paie 10 euros pour découvrir et qu’il paie 10 euros pour financer, le créateur gagnera la même somme, le “consommateur” paiera le même prix.
Oh, pardon: dans le cas de la distribution, il paie 10*X où X est un pourcentage. Le créateur reçoit donc moins.
“Ah ben c’est bien, tu commences à comprendre le danger de ton système. ”
Quel danger ?
Tu sais que si tu ne paies pas pour manger, tu vas mourir de faim ? Tu es en danger de mort en ce moment, donc. Vu que la nourriture est payante, pourquoi irais-tu payer pour de la nourriture. Mais si tu ne paies pas, tu n’as pas de nourrir et tu aimerais avoir de la nourrir. Mon dieu, que faire ?
Bon, apparemment, discuter avec toi ne sert à rien.
Tu n’as rien expliqué du tout, tu as dit des tas de trucs qui sont prouvés faux par les faits et la logique la plus élémentaire, et tu refuses obstinément le dialogue.
Au final, tu m’as renforcé dans mes convictions. Tu es de ton côté p-e renforcé dans les tiennes, mais ça ne me dérange pas, vu qu’elles ne tiennent pas la route, elles ne sont pas très dangereuses.
On part ainsi tout les deux contents.
Comme disait le roi Arthur au Chevalier Noir: “we’ll call it a draw”.
Le 02/01/2015 à 22h31
C’est dingue, je réponds de manière très courte et tu arrives à me faire dire plein de choses que je ne dis pas.
En fait j’avais commencé à répondre à un peu tout le message de manière courte mais c’est tellement débile de A à Z que franchement j’ai la flemme de terminer et donc j’ai effacé.
Même en citant The Holy Grail t’arrives à te gourrer, c’est fantastique, je suis pas loin de penser que t’es juste un troll qui se fout ouvertement de la gueule du monde en racontant exprès n’importe quoi.
Leynas.
Le 02/01/2015 à 23h01
En fait y a un truc de rassurant chez toi c’est que si je regarde tes messages d’autres sujets, c’est bourré d’inexactitudes et de conclusions foireuses.
En plus d’inventer des faits (une étude n’est pas un fait), tu inventes des propos aux autres pour les contredire et tu utilises des notions que tu ne maîtrises pas.
Une telle constance force l’admiration. Ne change rien surtout.
Leynas.
Le 02/01/2015 à 23h25
Ils vont beaucoup esquisser jusqu’au mois de mars après ils s’attendent a faire leur valises dans l’urgence " />
Le 03/01/2015 à 08h01
Le 03/01/2015 à 10h31
Le 03/01/2015 à 18h33
Le 03/01/2015 à 23h34
Le 04/01/2015 à 00h11
" />
" />
Le 04/01/2015 à 20h20
Fleur devrait peut-être déjà s’occuper du problème des " /> qui signent leurs commentaires anonymes sur les sites d’info, au risque de décrédibiliser ceux-ci.
Débilos.