Le marché mondial des noms de domaine ralentit, le .com perd du terrain
.ink FTW

On comptait, fin 2024, environ 372 millions de noms de domaine dans le monde d'après les registres tenus par l'ICANN, un volume en croissance de 1,5% sur un an. Si les nouvelles extensions introduites en 2014 enregistrent une année record, le vénérable .com continue à décliner. Pour l'Afnic, ce mouvement préfigure peut-être une évolution de la physionomie du marché des noms de domaine.
Le 02 juillet à 10h45
8 min
Internet
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Si le marché mondial des noms de domaine continue à croitre, ses piliers historiques perdent peu à peu de leur superbe, et ce sont les nouveaux entrants qui se taillent désormais la part du lion, surtout quand ils mènent une politique tarifaire agressive.
Telle est en substance l'analyse que réalise l'Afnic, l'association qui gère les domaines nationaux de premier niveau français, et compile chaque année les statistiques émanant de l'ICANN et de certains registres pour essayer de dresser un état des lieux général du secteur.
Cette analyse décompose le marché entre deux types de domaines de premier niveau. D'un côté, on a ceux associés à un pays, un État ou un territoire indépendant, qualifiés généralement de ccTLD pour country code top-level domain, soit domaine de premier niveau national.
Ensuite, il y a les domaines de premier niveau génériques (gTLD, pour generic top-level domain). Eux-mêmes se divisent, dans l'analyse de l'Afnic, entre les gTLD historiques (legacy) tels que les .com, .net, .org, .asia ou .mobi, et les « nouveaux TLD », introduits à partir de 2013, à l'image du .ink utilisé par Next.
Tous ces nouveaux TLD ne sont cependant pas génériques : certains, comme le .sncf, sont rattachés à une marque, tandis que d'autres se rattachent à un élément géographique ou culturel (.bzh par exemple).
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Commentaires (10)
Le 02/07/2025 à 10h58
Le 02/07/2025 à 11h25
Je pense que c'est aussi lié au nombre hallucinant de gTLD, avant on pouvait prendre quelques graphies et extensions différentes pour une NDD afin de se protéger un peu du cybersquat (et des typo des internautes), maintenant ce n'est plus trop possible.
Et que beaucoup passent par Facebook, linkedin, wix & co pour mettre en avant leur contenu, donc pas besoin d'un nom de domaine (jusqu'au jour où la plateforme disparaît ou devient un dépotoir)
Le 03/07/2025 à 09h50
Si vous estimez que vous pouvez remplir toutes les tâches d'un registre (sécurité de la base de données, sauvegardes, séquestre, déploiement des serveurs DNS anycastés, résistance face aux dDoS, NIS 2, supervision, etc), n'hésitez pas, un appel d'offres est en ce moment ouvert pour la gestion de plusieurs TLD français :
Le 03/07/2025 à 12h21
Par exemple, en ce moment un .auto chez OVH, c'est 2 299 € pour une création et un .fun est à 0,93 €.
Le 02/07/2025 à 11h05
.bond
existe ? Ça sert à quoi ?J'ai vérifié,
james.bond
est déjà déposé...Le 02/07/2025 à 11h29
En tout cas, il a visiblement été créé à l'origine pour une université nommée Bond en Australie.
Le 02/07/2025 à 11h38
Le 02/07/2025 à 14h10
Le 02/07/2025 à 14h25
Modifié le 02/07/2025 à 23h48
En plus de ces restrictions, certains domaines peuvent faire l'objet d'une tarification différenciée ("premium") les amenant à des tarifs prohibitifs.
Tout cela est piloté à la discrétion du registre, chacun ayant ses propre règles, même si certaines se retrouvent assez fréquemment ,sans que l'on puisse pour autant parler de standard.
[EDIT]
Vérification faite,
e.ink
tombe dans la seconde catégorie : 3821,33 $ / an