Facebook, l’Origine du Monde et la crainte des juridictions françaises
CGU : un clic, hauts risques
Le 06 janvier 2016 à 16h05
7 min
Droit
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Le 12 février prochain, la Cour d’appel de Paris dira si oui ou non un litige entre un utilisateur de Facebook et l’entreprise américaine peut être jugé en France. Un litige né de la censure de l’Origine du Monde, célèbre tableau de Gustave Courbet.
Ce dossier encombrant pour Facebook est né en France en 2011. À l’époque, le réseau social, ami de la liberté d’expression, avait censuré le tableau représentant un sexe féminin. Il fermait sur le champ le compte de ce professeur des écoles parisien, passionné d’art contemporain, qui avait eu le malheur de partager un lien vers un documentaire d’Arte dédié à Gustave Courbet.. L’enseignant réclamait alors 20 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi. « J’étais vraiment très vexé qu’un peintre du XIXe français, qui est au musée d’Orsay, soit traité indirectement de pornographe. Le combat, c’est de défendre Courbet, condamné par des Américains, alors qu’on est en France et qu’il est au musée d’Orsay » expliquait le principal concerné, au micro d’Europe 1.
Seulement, avant de juger le fond, encore fallait-il que la compétence des tribunaux français soit reconnue. Cette reconnaissance a eu lieu le 5 mars 2015 suite à une décision du TGI de Paris, au grand dam de Facebook qui voyait sa clause de compétence devant les tribunaux californiens, prévues dans les CGU, envoyée directement à la poubelle. Sans surprise, l’entreprise américaine faisait appel de la décision. L’affaire a été plaidée hier. Selon ce que rapporte l’AFP, le Goliath des réseaux sociaux a visiblement tout essayé pour démolir les arguments du petit David.
Si le Code de la consommation interdit les clauses attributives de compétence, Facebook considère que la disposition est inapplicable, le service étant purement gratuit. Autre chose, l’enseignant, « photographe free-lance » aurait eu un usage professionnel de sa page, l’excluant d’un peu plus loin de la disposition claironnée dans nos codes.
À ces arguments, Me Cottineau a rappelé que son client était enseignant, ajoutant que les conditions générales d’utilisation remplissaient 12 pages, écrites en anglais. Et surtout, que le service n’avait une gratuité qu’apparente, le réseau faisant ses choux gras en exploitant les données personnelles des utilisateurs.
Pau sur les os de Facebook
L’appel sera tranché le 12 février prochain, mais ces lignes de défense sont intéressantes, car elles rejoignent harmonieusement celles d’une affaire plus ancienne rendue par la Cour d’appel de Pau le 23 mars 2012. Déjà, la justice avait considéré comme inapplicable la clause de compétence.
Les faits – qui remontaient à 2007 -étaient similaires : un utilisateur de Facebook éjecté du réseau social, qui réclame réparation en justice... Et Facebook qui lui oppose la clause de compétence inscrite dans les conditions générales d’utilisation acceptées lors de l’inscription.
Les juges avaient cependant consacré la victoire de cet utilisateur en avançant plusieurs points : d’une part, « la clause attributive de compétence à une juridiction des Etats Unis est noyée dans de très nombreuses dispositions dont aucune n’est numérotée. Elle est en petits caractères et ne se distingue pas des autres stipulations. Elle arrive au terme d’une lecture complexe de douze pages format A4 pour la version papier remise à la Cour et la prise de connaissance de ces conditions peut être encore plus difficile sur un écran d’ordinateur ou de téléphone portable, pour un internaute français de compétence moyenne. »
Autre souci, « il suffit d’une simple et unique manipulation lors de l’accès au site (clic) et non d’une signature électronique pour que le consentement de l’utilisateur soit considéré comme acquis ce qui suppose que l’attention de celui-ci soit particulièrement attirée sur la clause dont se prévaut la société Facebook ce qui n’est pas le cas en l’espèce puisque lors de cette manipulation la clause n’est pas facilement identifiable et lisible ». En outre les CGU étaient rédigées là encore en anglais « et la société Facebook ne démontre pas contrairement à ce qu’elle prétend, que [l’utilisateur] maîtrisait cette langue. »
Répondant aux positions de Facebook, la même cour d’appel a considéré que « si le service est apparemment gratuit pour l’utilisateur, celui-ci, en s’inscrivant sur le site, fournit, le concernant, des informations complètes à la société Facebook qu’il s’engage, aux termes des conditions générales produites, à mettre à jour ». Or, « la société Facebook ne peut contester que le traitement et l’exploitation par elle de ces données informatiques est une source très importante du financement de ses activités et, dès lors, la prestation de service qu’elle fournit à ses utilisateurs a bien une contrepartie financière. »
Plusieurs armes pour territorialiser ces litiges en France
Pour finir, quelques considérations : deux armes s’ouvrent aux utilisateurs qui souhaitent reloger en France, des faits les opposants à Facebook (ou Google, Twitter, etc.). Ce sont les articles 46 et 48 du Code de procédure civile, ce dernier prévenant que « toute clause qui, directement ou indirectement, déroge aux règles de compétence territoriale est réputée non écrite à moins qu’elle n’ait été convenue entre des personnes ayant toutes contracté en qualité de commerçant et qu’elle n’ait été spécifiée de façon très apparente dans l’engagement de la partie à qui elle est opposée. »
Deuxième arme, l’article 145 - 1 du Code de la consommation, qui attribue compétence devant la juridiction du lieu où il demeurait au moment de la conclusion du contrat ou de la survenance du fait dommageable, le tout au choix du consommateur. Celle-ci suppose néanmoins que la qualité de consommateur ait été d’abord démontrée...
Pour Facebook, de telles dispositions sont une plaie qui l’oblige à ventiler sa défense selon les règles internes à chaque système national. De plus, en s’assurant de la compétence des tribunaux californiens, il s’octroie une paix royale, espérant qu'aucun consommateur non américain ne sera assez fou pour se lancer dans une telle entreprise.
Les sirènes de Facebook
Soulignons enfin que Facebook a depuis revu ses CGU sur l’usage de la nudité : « Nous supprimons les photographies présentant des organes génitaux ou des fesses entièrement exposées. Nous limitons également certaines images de poitrines féminines si elles montrent le mamelon, mais nous autorisons toujours les photos de femmes qui défendent activement l’allaitement ou qui montrent les cicatrices post-mastectomie de leur poitrine. Nous autorisons également les photos de peintures, sculptures et autres œuvres d’art illustrant des personnages nus » préviennent les règles actuelles.
Seulement ces affirmations ont une portée visiblement très limitée, le réseau social ayant cette semaine supprimé la photo de la statue de la Petite Sirène de Copenhague en raison de sa « connotation sexuelle. »
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Commentaires (103)
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Abonnez-vousLe 07/01/2016 à 14h12
Chez moi il y avait des lignes, je reposte car là c’est illisible.
Mouais tu réponds pas beaucoup au questions.
“Si tu veux te faire du fric dans un pays, t’y met un minimum les moyens financiers et humains pour y parvenir. Si t’as pas envie de le faire, c’est juste que tu veux te faire plus de blé en espérant que ça passe. Sinon t’as parfaitement les moyens de bloquer le service dans un pays. ” Un site ne vise pas forcément un pays en particulier… N’importe quel site qui affiche des pubs se fera du fric dans un pays si un utilisateur visite le site. Donc selon toi, n’importe quel site qui affiche des pubs doit respecter l’ensemble des lois des pays ? En gros, je créé un forum en anglais pour un partage d’image, le site affiche des pubs, et utilise des cookies. Je dois avoir un service juridique qui connait la loi de chaque pays, et développer un formulaire demandant l’autorisation des cookies ? On est très loin de la réalité, tu t’en rend compte ?
“T’appliques la loi française quand tu pars en vacances en Espagne ? ”
Non bien sûr, mais sur internet ce n’est pas si simple, encore moins pour les CGU. Donc si on a des CGU particulière suivant les pays, et que je pars en vacance dans un autre pays, Facebook doit me faire valider les nouvelles CGU lorsque j’accède au site depuis le pays ou je suis en vacance, puis me refaire valider les CGU quand je reviens de vacances ? Là encore, on est très loin de la réalité.
“Cas particulier, je ne répond même pas. comme je l’ai dit au dessus, que ça progresse déjà pour les cas généraux et ça sera un début. ”
Facebook n’est pas un cas général, loin de là ! Il faut partie des 10, aller 100 entreprises, qui ont les moyens d’avoir des services juridiques et traducteurs dans chaque pays. Partir de cet exemple pour faire la règle général ne me parait pas raisonnable. Après on est d’accord, c’est pas la question la plus critique, surtout en France. Mais juste un point : il y a des pays ou une partie non-négligeable ne parle pas la langue officielle. Il y a également des pays avec plusieurs langues officielles…
“On sait faire la différence entre une entreprise coté en bourse, une entreprise privé et une ONG ou tout simplement une association. ”
En quoi la loi est différente entre une entreprise coté et une non coté ? Et d’ailleurs, devrait-elle être différente ?
“Chaque pays à ses lois, encore heureux. aux juristes de se dépatouiller. Ils ne sont pas la pour ça justement ? ”
Bin déjà, tu considères que tous les sites ont des juristes, c’est pas vraiment le cas. Ensuite répondre “qu’ils se démerdent” n’aide pas à créer une règle générale lorsque des lois de deux pays se contredisent.
“Visiblement c’est tellement complexe qu’on préfère laisser l’entreprise décider de ce qui est le mieux.”
Ce n’est viable de laisser le doute. Ca peut être bien plus critique que d’afficher ou non une adresse (notamment sur des questions de pognon).
Le 07/01/2016 à 14h21
Le 07/01/2016 à 14h25
Bah je suis pas très fan de cet exemple car cela implique qu’une très grande majorité de sites bloquent par défault les IP EU, car ils n’ont pas les moyens d’avoir des CGU dans chaques langues et ne veulent pas prendre le risque d’attaques judiciaires si ils laissent les utilisateurs sans CGU.
Par contre, sur le principe je suis pour, et même ce n’est pas suffisant : avoir quelques lois pour internet à l’échelle européennes, c’est bien, mais à l’échelle mondiale ça serait encore mieux (style la convention de genève, ou la COP21 en mieux).
Le fait que ce soit au juges de chaques pays de créer une jurisprudence, qui vont chacune être différentes suivant les choix des juges, ça ne va pas du tout dans le sens d’une uniformisation.
Le 07/01/2016 à 14h36
Un article sympa à ce sujet :http://www.droit-technologie.org/actuality-752/la-loi-toubon-est-elle-applicable…
Je ne vois pas en quoi on devrait obliger un site qui n’a pas pignon sur rue en Europe (traduction : d’entité juridique) de se plier à ses lois. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que les sites borderline ont tendance à se faire héberger dans des pays où les lois sont plus souples ! Résultat ça se retourne contre le propriétaire si jamais celui-ci réside dans un pays où l’activité de son site est répréhensible (car responsable du site).
Sinon une autre base de recherche sur l’application du cadre légal : dans le commerce, quand une entreprise française travaille avec un fournisseur étranger (ex : un fabricant en Chine), quelle législation s’applique ?
J’aurais tendance à imaginer que le contrat est rédigé de manière à être conforme aux législations des deux pays. Mais ça reste des domaines d’application très limité.
Donc on revient sur le fait que le site a oui ou non une entité juridique responsable dans le pays. En l’occurrence, Facebook en a une ici.
Par contre, je pense qu’il vaut mieux ne pas partir sur la technique pour identifier une personne. Parler d’IP et non de résident n’est pas fiable.
Par exemple il y a des services en ligne qui sont accessibles depuis des IP étrangères à leur secteur commercial, mais qui refuseront les paiements de CB étrangères.
Typiquement le PSN où le seul moyen de payer sur la version US ou Jap est d’acheter des cartes prépayées (moyen détourné) car la CB sera refusée.
Il y a beaucoup de variables dans l’histoire, donc il n’y aura pas de réponse uniquement à ce problème.
Le 07/01/2016 à 14h42
On est d’accord, la mise en page pique les yeux ^^ J’ai reposté.
“4 utilisateurs qui utilisent des VPN” ? Il y a des gens qui sont en permanence sous VPN (par exemple pour éviter hadopi, ou le flicage chinois, ou Iranien, ou Turc, ou… ). Ça serait intéressant de connaitre le taux d’utilisateur sous VPN, mais je suis persuadé qu’il est au dessus d’1%, et beaucoup plus pour des pays qui bloque facilement.
Un utilisateur qui se connecte au VPN pour aller sur Facebook car bloqué, n’enlèvera pas le VPN pour aller sur Twitter, qui lui n’est pas bloqué.
Dans un pays comme la France, le VPN est un outil peu répandu (un peu plus depuis hadopi), mais c’est loin d’être le cas en Chine, et vu ce que la chine représente comme part de la population mondiale…
Et je ne parle même pas des VPN d’entreprises ! Pour te donner un ordre d’idée de l’utilisation massive de VPN, 15% des Chinois utilise Facebook (en 2012), qui n’est accessible que par un VPN.
“Des sites français ne sont pas disponible à l’étranger par exemple.” bloquer toutes les IP qui ne correspondent pas au 2 ou 3 pays pour lequel on a étudié la loi, ce n’est pas l’internet que je souhaite. “il faut que l’entreprise engage un juriste. Une entreprise ayant des visées internationales DOIT mettre les moyens pour s’adapter aux zones locales.” Combien de sites sont développé par des freelance / auto-entrepreneurs qui n’ont pas les moyens d’engager des juristes compétent sur l’ensemble des pays ? Et ça répond également au sujet des moyens de se déplacer dans le pays du plaignant. On se dirige vers un internet à la carte suivant le pays ou tu vis, personnellement cela m’inquiète.
Le 07/01/2016 à 14h44
Le 07/01/2016 à 14h56
A voir pays par pays. pour les VPN.
Par contre ça m’étonnerais qu’un chinois ait l’idée de porter plainte contre FB. il pense qu’il a mieux à faire.
Il pense qu’il préférerait se passer d’un vpn pour pouvoir aller sur fb.
Quel est l’intérêt du VPN pour les entreprise ? Vraie question.
Pour les freelance et compagnie, oui et ? Tous les sites n’ont pas vocation à être vue à l’international. Mais ça ne change pas le fond de ma question.
Si c’est le blog de tata ginette sur la politique locale qui est lu par les habitants des USA, je ne vois pas ou est le souci. Ce n’est pas un site commercial (pas de pub ou autre)
Sinon ce n’est pas un internet fermé aux frontières que je souhaite. Je suis pour la libre circulation des information et du savoir.
Par contre je ne veux pas que les entreprises privés, aux intérêts pour quelques actionnaires bien placés s’octroient le droit de dicter LEURS lois au détriment de l’utilisateur. Ça non plus ce n’est pas dans l’esprit du web. ;)
Tu vois la nuance que je souligne ?
Le 07/01/2016 à 15h57
“Par contre tu connais les lois de ton propre pays (A priori, je suis d’accord qu’on ne connait pas tout) “ C’est sûr, les juristes font des années d’études, puis encore des années d’étude dans une spécialisation. Demander à quelqu’un d’avoir une bonne compréhension de la loi dans sa totalité, c’est utopique. " /> Mais je comprend le principe de “nul n’est sensé ignorer la loi”.
Bon, ensuite tu proposes de bloquer l’accès au site quand tu ne veux pas faire des CGU particulière. Tu t’en compte que pour certain petits pays avec une langue nationnale, si ce principe était appliqué il n’y aurait aucun service en anglais ? Bien sûr, aujourd’hui on dis que c’est la seule solution, mais il faut aussi réfléchir à ce que cette solution implique !
Bon sinon pour les trucs annexe, je connaissais pas les entreprises spécialisés dans les CGU, mais rien que le principe, ça fait peur. Et pour les traducteurs, traduire un texte juridique ce n’est pas à la porté de tout le monde.
Je n’irais pas écrire un texte juridique en Anglais, comme j’écrirais une recette de cuisine ou un tuto de dev. En fait, si on résume les commentaires, il y a deux écoles :
- L’utilisateur ne comprend / valide pas les CGU, alors il ne vas pas sur le services. Si il y va, c’est à ses risque et périls puisqu’il n’en comprend pas les règles.
- L’entreprise ne propose pas de CGU compréhensible alors elle doit bloquer le service pour ce pays.
Les deux opinions ne me paraissent ni l’une ni l’autre de bon choix pour l’avenir d’internet. La seule solution viable pour moi est une armonisation des lois concernant internet à l’échelle mondiale.
Le 07/01/2016 à 16h09
Sans aller jusqu’à attaquer les site qui n’ont pas de CGU dans les langues de l’UE ou des CGU en contradictions avec les lois nationales, on peut au moins dire que leur CGU n’a aucune valeur dans ces cas là…
Ainsi la question ne se poserait que dans le cas d’un utilisateur portant plainte auprès du service
L’IP était en effet un mauvais exemple, ceci-dit, les sites en questions doivent pouvoir prouver quelles CGU ont étées validées par l’utilisateur, et la justice peut elle déterminer si celui-ci est de l’UE
Quand aux cas de contrats commerciaux, l’article stipule bien que c’est un cas différent d’une relation particulier > entreprise
D’autres questions se posent ensuite : Autorise-t-on des entreprises hors-UE à traiter les infos des utilisateurs le l’UE : Il me semble qu’il faut qu’un traité existe entre l’Union et le pays tiers (CF Safe Harbour)
S’il s’avère que des infos d’utilisateurs européens sont monétisées sans aucun cadre légal, les services en questions doivent pouvoir être poursuivis je pense
Le 07/01/2016 à 18h11
Le 07/01/2016 à 20h33
Il me semble que dans la Grèce antique, les femmes n’étaient pas tellement mieux considérées que les esclaves.
D’autre part, le Christianisme d’avant le XIIIe Siècle n’avait pas le tabou de la sexualité.
Le 07/01/2016 à 20h45
Erreur de ma part : les premiers tabous sur la sexualité du Catholicisme datent du IIIe, IVe Siècle
Le 07/01/2016 à 20h50
Le 07/01/2016 à 21h15
Moi ce que je note via cette question (qu’est-ce qui vous gène dans la nudité), c’est que les réponses ne sont que des dogmes “ça a toujours été comme ça donc c’est comme ça” et non des vraies réponses.
Perso j’en ai rien à carrer de savoir que des vieux débiles morts depuis plusieurs siècles étaient pas contents à leur époque et ont interdit ça. Nous sommes au 21ième siècle, pas au -jesaispacombientième siècle.
Le 08/01/2016 à 09h20
Là encore il n’y a qu’une faible parti de l’humanité qui est monothéiste où vit dans des pays de tradition monothéiste (Rien qu’avec Inde + Chine on a près de 2 milliards de non-monothéistes même en décomptant les chrétiens et musulmans de ces pays)…
Concernant le développement des villes, c’est une théorie que j’émet, en tout cas aujourd’hui tous les peuples urbanisés ont ce tabou à ma connaissance : Il y a très bien pu y avoir une période de transition dont le point de départ était le développement des villes et état, ça ne veut pas dire que ça s’est fait d’un coup.
Mais le fait est que ce tabou est quasi universel, et que cela ne vient apparemment pas de la religion où d’un type de religion
Le 08/01/2016 à 09h28
Et à priori les premières villes connues pour le moment se situent en Europe :  Wikipedia
Le 07/01/2016 à 05h39
Le 07/01/2016 à 05h54
Le 07/01/2016 à 07h52
Le 07/01/2016 à 08h29
Ok, ce tableau est franchement horrible et le voir en plein écran au réveil ne doit pas mettre en appétit. Néanmoins il faut arreter de censurer le moindre morceau de vie dés qu’il y a un peu de peau et à l’inverse on a pas forcément envie d’admirer des décapitations ou des viols même si c’est à la mode.
Je propose la mise en place d’une balise “spoiler” pour les images controversées, pour nos amis puribonds on peut ajouter un contrôle de l’age au moment de cliquer dessus.
Voila et comme je suis vexé que facebook n’y ait pas pensé plus tôt, je vais également demander 20000€ en dommage-intérêt.
Le 07/01/2016 à 08h52
Le 07/01/2016 à 09h25
Pour moi, que Facebok gagne ou non, il serait bon de faire voter une loi beaucoup plus explicite concernant les services en ligne : Reconnaître la compétence des tribunaux français (Voir européens si on passe ça comme directive européenne) en cas de litige entre un utilisateur et un service en ligne (Payant où non, a caractère commercial ou non), quelque soient les clauses du service (En gros la loi doit être supérieure au CGU)
Il serait bien aussi de rendre obligatoire que les CGU soient rédigées dans les langues des pays de l’Union si celui-ci veut que son service y soit accessible…
Le 07/01/2016 à 09h33
Pleins de pays n’ont pas de principes hérités de religions hein…
Des pays asiatiques comme la Corée ou la Chine, n’ont pas de religions et ce depuis des siècles (Le bouddhisme, le taoïsme ou le confucianisme sont des philosophies), et pourtant la nudité y est interdite…
Cette interdiction ne vient pas des religions, elle existe partout dans le monde, pays religieux où non, et existait avant que les religions ne prennent de l’importance…
Même dans la Grèce antique dont tu parle on pouvait représenter le nu sous forme d’art mais pas se promener nu dans la rue…
Le 07/01/2016 à 09h36
On parle de gens qui veulent censurer ces images aux mineurs, et / ou demander l’approbation avant de voir de tels contenus, tu grossit le trait là…
Le 07/01/2016 à 10h12
Le 07/01/2016 à 10h16
L’article cite déjà des textes qui ramènent la territorialité à la France pour ces litiges.
Le 07/01/2016 à 10h17
Facebook n’a pas le monopole des réseaux sociaux. Il est le plus populaire, mais pas de monopole.
Si parce qu’il est le plus fort, on accepte des règles qu’on conteste, on ne fait que renforcer sa position dominante. Il suffirait de ne pas s’inscrire pour faire pression.
Pour paraphraser Coluche :
« Quand on pense qu’il suffirait que les gens ne s’inscrivent plus pour que ça ne se fonctionne plus ! »Edit : c’est lourd de perdre la réopnse quand on édite, on ne peut plus la remettre " />
Le 07/01/2016 à 10h25
J’ai lu également ;)
Ceci-dit il me semble y avoir pas mal de failles potentielles : Pour moi, même un service totalement gratuit, ne commercialisant pas tes infos perso devrait être concerné par exemple, autant avoir une règle plus générique et donc plus claire
De plus l’article ne dit pas s’il est légal d’avoir des CGU partiellement en anglais : A priori Facebook n’a jamais été condamné là-dessus, là ils disent qu’il faut se demander si l’utilisateur maîtrise l’anglais : Pour moi la langue doit être celle du pays où opère Facebook… D’ailleurs considère-t–on que Facebook opère en France ? Il me semble que FB ne dit faire que régie publicitaire en France, ce qui pour moi pose problème…
Le 07/01/2016 à 10h32
d’une facon generale , quand on arrêtera de faire un amalgame entre nudité et pornographie tout ira mieux.
Je suis né a poil , c’est la tenue de base que la nature nous a donné, n’en déplaise au puritains ( de tout poil " /> )
MuadJC - excellent !
Le 07/01/2016 à 10h40
Il y a plusieurs courants dans le bouddhisme, certains virant plus vers une forme se rapprochant de la religion, mais le socle de base n’est pas religieux bien qu’il ne demande à personne de renier sa religion où d’arrêter d’adorer des dieux…
De toute façon en Chine, le bouddhisme n’est adopté que par une petite partie de la population, beaucoup n’ayant aucune religion, étant confucianistes, ou taoïstes (Encore une fois des philosophies)
Et je ne vois pas en quoi se promener nus dans les rues seraient interdit en rapport à ces philosophies ???
Le 07/01/2016 à 10h40
Le 07/01/2016 à 10h44
Le 08/01/2016 à 10h07
Loin de moi l’intention de justifier ou non l’interdiction de la nudité. Il est évident que les autorités religieuses ont tendance à abuser de leur pouvoir en cherchant à normaliser à l’extrême les rapports humains (jusqu’à revendiquer parfois un rôle politique). D’ailleurs à ce propos, le pouvoir politique et le pouvoir religieux ont toujours agi de concert (avec quelques rares exceptions) même avec un Etat soit-disant “laïque” comme la France actuelle.
D’autre part, effectivement, le tabou de la sexualité date plutôt du IIIe ou IVe Siècle et s’est intensifié au court des siècles suivants.
Et merci pour ces précisions sur l’Antiquité. C’est utile de rappeler que les époques et les cultures sont diverses.Ca évite de faire des amalgames et des simplifications erronées.
Le 08/01/2016 à 10h09
Au-delà des dogmes, il y a cependant des normes sociales. Même une personne athée ou agnostique n’est pas une personne dénuée de Morale et de croyances.
Le 08/01/2016 à 11h36
Normes sociales qui ont largement évolué avec le temps, les médias usant à tout bout de champ de ce tabou justement. Donc encore une fois, réponse dogmatique : “c’est comme ça et puis c’est tout”.
Autre question plus simple peut-être : pourquoi répondre à la nudité par la censure nette et sans bavure alors qu’il suffit d’utiliser un mode NSFW qui masque et pose un avertissement ?
Youtube le fait bien après tout.
Personnellement, je conçois et respecte la morale et les croyances de chacun.
Ce à quoi je suis intolérant, c’est à ceux qui veulent imposer par la force leurs convictions sans aucun autre choix possible.
Le 08/01/2016 à 14h31
Le 08/01/2016 à 14h37
Attention aux droits d’auteur " />
Le 08/01/2016 à 19h14
Le 10/01/2016 à 10h05
Mark Zuckerberg est un geni de fils de " /> et vous utilisateurs et journalistes vous etes ses sbires, complices de la machinerie.
Le 10/01/2016 à 19h55
Sur FB, comme c’est gratuit, nous ne sommes pas les clients mais le produit…
http://www.journaldugeek.com/2014/03/26/si-cest-gratuit-vous-etes-le-produit/
Le 06/01/2016 à 19h59
Le 06/01/2016 à 20h18
Tu parles de nouveaux systèmes d’exploitations, moi d’un site dont la fonction est la même depuis son ouverture (et l’exploitation des données aussi…).
Sinon le Code Civil a aussi beaucoup évolué depuis ses débuts, mais c’est juste pas le sujet " />
Le 06/01/2016 à 20h24
Le 06/01/2016 à 20h26
Je m’auto-réponds faute d’édition dispo…
La présentation a changé donc difficile de comparer les textes (ils ont mis des liens vers d’autres pages notamment). Mais les grands chapitres ne changent pas (Payment, Safety, Privacy (" />)). Et cela n’a pas changé depuis un an (30 janvier 2015), donc je persiste que ça doit rester à la marge, ou bien sur de la mise en forme uniquement. Rien qui puisse faire penser que Facebook n’est pas ce qu’il est pour qu’on puisse le lui reprocher ensuite.
Le 06/01/2016 à 20h35
Le 06/01/2016 à 20h44
Le 06/01/2016 à 20h48
Mon amie Cyprine a beaucoup rigolé à la vue de ce sous-titre " />
Le 06/01/2016 à 21h13
Le 06/01/2016 à 22h07
Le 06/01/2016 à 22h29
la logique des CGU “ si t’es pas content, tu dégages”, c’est pas le far west, c’est simplement la réponse d’un avocat à une situation pourrie…
Facebook en a rien a foutre de l’origine du monde, il a qu’une seule trouille, c’est qu’on l’attaque parce-qu’un gamin de 13 ans à vu l’image, et que sa mère porte plainte pour 150 Milliards de dommage et intérêt (forcement, le petiot est devenu un pervers qui fera plus rien de sa vie), en invitant la presse internationale, pour qu’ils remontent l’info que c’est un repère de pédophile, de proxénète, et de nazi.
alors le type qui demande 20 000 euro parceque facebook lui a fermé son compte? ça passera dans les pertes et profit…
Et çà fait plaisir que faire une oeuvre montrant des parties génitale, c’est acceptable, je vais distribuer des photos de ma bite dans les maternelles, si un parents/prof/police me le reproche, je les attaquent pour m’avoir vexé " />
Le 06/01/2016 à 22h52
Elle en a pleuré à chaudes larmes ?
Le 07/01/2016 à 00h04
Ce tableau a une réputation géniale. Déjà, il était caché derrière un rideaux dans une salle de bain. Mais le top, une artiste a montrée son sexe juste à coté de l’origine du monde. " />
Vu l’absence de visage, d’humanité, ça reste une oeuvre porno mais on considère que c’est une oeuvre artistique et éducative. " />
Le 07/01/2016 à 00h23
Une vraie fontaine " />
Le 07/01/2016 à 00h24
Le 07/01/2016 à 00h28
Le 07/01/2016 à 03h47
Le 07/01/2016 à 10h45
Le 07/01/2016 à 10h48
Pour la question de la langue, c’est déjà encadré par la loi Toubon qui oblige à ce que les manuels, conditions de garantie, vente, utilisation, etc, soient rédigées en français pour un produit ou un service.
Et visiblement, Facebook exerce en France.
Le 07/01/2016 à 10h58
Dans ce cas pourquoi Facebook n’a toujours pas été condamné pour avoir ses CGU partiellement en anglais ?
Ça fait des années qu’ils existent pourtant…
Je sais que Facebook exerce en France, ce que je dis c’est qu’il me semble que leur filiale française ne s’occupe que des contrats publicitaire. D’ailleurs il me semble que le procès dont on parle ici est contre Facebook US…
Le 07/01/2016 à 11h04
Le fait que peux de chinois soient religieux date de bien avant 1949 hein, d’ailleurs c’est la même chose à Taiwan, Hong-Kong et les chinois de la diaspora…
Justement ce que je disais, c’est qu’il n’y a pas besoin de religion pour avoir des moeurs : La nudité est interdite depuis longtemps dans quasi tous les pays, de toutes confessions (ou non-confession)…
Le 07/01/2016 à 11h05
Le 07/01/2016 à 11h44
Le 07/01/2016 à 12h07
Le 07/01/2016 à 12h46
Vu les commentaires, je pense que beaucoup sous-estiment la complexité du problème.
Facebook est une énorme entreprise, elle a les moyens d’avoir un service juridique par pays, avec des CGU dans chaque langues. C’est loin d’être représentatif !
Déjà le problème, c’est pour les sites plus petits :
Un exemple que j’avais fait sur une autre news :
Un service d’achat / vente entre particuliers. Le site appartient à une entreprise d’un pays A.
Un utilisateur d’un pays B achète à un utilisateur d’un pays C.
Le pays B oblige de communiquer les coordonnées des vendeurs pour la sécurité des acheteurs.
Le pays C interdit de communiquer les coordonnées aux autres utilisateurs, pour la confidentialité.
Que doit faire le site ?
La question juridique d’un site est très compliqué, et c’est une erreur de croire que tous ont les moyens de faire du spécifique (ex : demande pour les cookies en France), ni des CGU propre au pays et à la langue.
Il ne faut pas créer un précédent juridique qui permettrait de porter plainte sur une très grosse majorité de sites qui n’ont pas les CGU dans la langue et avec les particularités de la loi du pays.
Le 07/01/2016 à 13h08
C’est pas la représentation anatomique du sexe, c’est la toison pubienne très fournie qui choque les américains. Un pubis au naturel, c’est devenu “SHOCKING!”.
Le 07/01/2016 à 13h12
Le tablier de forgeron, c’est pourtant ce qu’il y a de plus beau. Mais les anglo saxons ont imposé leur standard qui veut que ce soit moche, sale et antiféminin.
Le 07/01/2016 à 13h14
Le 07/01/2016 à 13h17
Le 07/01/2016 à 13h44
A mon humble avis, toutes ces questions ont une réponse qui variera selon le contexte :
L’entreprise exerce-t-elle en France ou en Europe ? Ou non ?
Exemple simple : les CGU de la plateforme de VOD et Streaming japonaise Daisuki.net (qui sont rédigées en anglais, le site n’a pas de traduction française et l’entreprise basée au Japon sans filiale étrangère) indiquent que l’utilisateur comprend que le contrat a été rédigé selon les lois japonaises.
Si j’ai un litige avec eux, quelle sera la juridiction compétente ?
Concernant les CGU en français, la loi Toubon ne mentionne pas le mot “commercial”.
Le 07/01/2016 à 13h45
Ah je ne dis pas que c’est un problème dans l’absolu, je dis qu’expliquer l’interdiction de se promener nu ne vient pas des religions à mon avis
Et pour te répondre sur les peuples qui acceptent où ont accepté ceux-là il me semble que dans tous les cas ce sont / c’étaient des peuples ne vivant pas / n’ayant pas construit de villes
J’expliquerai donc plus cet interdiction par le développement des villes et des états (Ce qui concerne une très grande majorité de la population depuis l’antiquité)
Le 07/01/2016 à 13h48
C’est dans ce cas que je pense qu’une directive européenne serait utile : Imposer que les CGU des services internet soient dispo dans les langues des états membres pour que le site puisse être accessible en UE : Si l’on constate qu’on peut s’inscrire au site depuis une IP de l’UE sans CGI dans les langues de l’UE, ces CGU seraient alors sans valeur
Le 07/01/2016 à 14h03
Mouais tu réponds pas beaucoup au questions.
“Si tu veux te faire du fric dans un pays, t’y met un minimum les moyens financiers et humains pour y parvenir. Si t’as pas envie de le faire, c’est juste que tu veux te faire plus de blé en espérant que ça passe. Sinon t’as parfaitement les moyens de bloquer le service dans un pays. “Un site ne vise pas forcément un pays en particulier… N’importe quel site qui affiche des pubs se fera du fric dans un pays si un utilisateur visite le site. Donc selon toi, n’importe quel site qui affiche des pubs doit respecter l’ensemble des lois des pays ? En gros, je créé un forum en anglais pour un partage d’image, le site affiche des pubs, et utilise des cookies. Je dois avoir un service juridique qui connait la loi de chaque pays, et développer un formulaire demandant l’autorisation des cookies ? On est très loin de la réalité, tu t’en rend compte ? “T’appliques la loi française quand tu pars en vacances en Espagne ? ” Non bien sûr, mais sur internet ce n’est pas si simple, encore moins pour les CGU. Donc si on a des CGU particulière suivant les pays, et que je pars en vacance dans un autre pays, Facebook doit me faire valider les nouvelles CGU lorsque j’accède au site depuis le pays ou je suis en vacance, puis me refaire valider les CGU quand je reviens de vacances ? Là encore, on est très loin de la réalité. “Cas particulier, je ne répond même pas. comme je l’ai dit au dessus, que ça progresse déjà pour les cas généraux et ça sera un début. “Facebook n’est pas un cas général, loin de là ! Il faut partie des 10, aller 100 entreprises, qui ont les moyens d’avoir des services juridiques et traducteurs dans chaque pays. Partir de cet exemple pour faire la règle général ne me parait pas raisonnable. Après on est d’accord, c’est pas la question la plus critique, surtout en France. Mais juste un point : il y a des pays ou une partie non-négligeable ne parle pas la langue officielle. Il y a également des pays avec plusieurs langues officielles… “On sait faire la différence entre une entreprise coté en bourse, une entreprise privé et une ONG ou tout simplement une association. ” En quoi la loi est différente entre une entreprise coté et une non coté ? Et d’ailleurs, devrait-elle être différente ? “Chaque pays à ses lois, encore heureux. aux juristes de se dépatouiller. Ils ne sont pas la pour ça justement ? “Bin déjà, tu considères que tous les sites ont des juristes, c’est pas vraiment le cas. Ensuite répondre “qu’ils se démerdent” n’aide pas à créer une règle générale lorsque des lois de deux pays se contredisent. “Visiblement c’est tellement complexe qu’on préfère laisser l’entreprise décider de ce qui est le mieux.” Ce n’est viable de laisser le doute. Ca peut être bien plus critique que d’afficher ou non une adresse (notamment sur des questions de pognon).
Le 06/01/2016 à 16h20
Content de voir que les clauses abusives des CGV de ce “service” (que je qualifierais plutôt de sévisse personnellement) se cassent lamentablement la gueule contre les murs législatifs.
Comme je disais sur une autre actu à ce sujet, la chose la plus sage à faire est de ne pas être client de ces “services”.
Le 06/01/2016 à 16h26
Si Facebook gagne, c’est la vision culturelle américaine du monde qui sera imposé partout (un téton c’est grave, un flingue pas du tout)
Le 06/01/2016 à 16h36
La vache, si je réclamais 20k € à chaque fois que j’étais vexé, je serais riche " />
Le 06/01/2016 à 16h44
Je vais jouer l’avocat du diable mais : tableau ou pas, c’est un tableau qui représente un sexe féminin de manière plutôt réussi, donc en quoi facebook imposerait une quelconque vision vu que les sexes sont déjà banni mondialement sur ses pages ?
La question est plutôt : un tableau peint il y a des siècles et auquel on reconnait d’évidentes qualités artistiques est-il automatiquement classé “tout public” quelque soit ce qu’il représente ?
Le 06/01/2016 à 16h45
Pas vraiment de suspense, les clauses de FB étant illicite dès le début, il n’y aura pas de surprise.
Pas contre, je suis bien curieux de savoir quel sera le montant du préjudice alloué par les juges et surtout leur méthode de calcul. (je sens poindre le 1 euro symbolique)
Le 06/01/2016 à 16h50
c’est aussi ce qui ma surpris. Autant je suis d’accord pour attaquer FB en justice pour régler cette histoire.
Mais demander 20 000€ de dommages et intérêts pour ca … " />
Quoique … les frais de l’avocat de monsieur x, qui les paye ?
Lui si FB gagne et FB dans le cas inverse ?
Le 06/01/2016 à 16h54
>Autre souci, « il suffit d’une simple et unique manipulation lors de
l’accès au site (clic) et non d’une signature électronique pour que le
consentement de l’utilisateur soit considéré comme acquis ce qui suppose
que l’attention de celui-ci soit particulièrement attirée sur la clause
dont se prévaut la société Facebook ce qui n’est pas le cas en l’espèce
puisque lors de cette manipulation la clause n’est pas facilement
identifiable et lisible ».
et bah je connais un paquet de CGU sans aucune valeur " />
Le 06/01/2016 à 16h55
Le 06/01/2016 à 16h55
Il applique juste la technique du quasi “trop gros, passera pas”. Quand on demande des dommages et intérêts, le but est de laisser une marge de manœuvre aux juges pour trouver la juste compensation.
Le 06/01/2016 à 17h00
Le 06/01/2016 à 17h05
Le 06/01/2016 à 17h07
" />
Le 06/01/2016 à 17h15
Le 06/01/2016 à 17h16
La condamnation est simple : la majorité des Etats du monde sont fondés sur des principes hérités des religions.
Religions qui en général bannissaient la sexualité et la nudité.
Les mœurs ont évolué au fil des années, mais il y a encore clairement un gros blocage vis à vis de la nudité.
Et je parle bien de la simple nudité, comme le sujet du tableau de l’Origine du Monde ou autres statues et peintures de nu.
Personnellement je te répondrai par une méthode simple : voir de la nudité ne me choque pas, donc je n’ai pas à répondre sur pourquoi ça offense les autres. A ceux que ça dérange de m’expliquer de manière factuelle ce qui les perturbe dans l’idée de voir un corps humain nu.
Le 06/01/2016 à 17h18
Le 06/01/2016 à 17h19
Le 06/01/2016 à 17h20
Ah bon t’as été assemblé en usine comme un droid toi ?
" />
Le 06/01/2016 à 17h27
Le 06/01/2016 à 17h40
Je trouve ça vraiment impressionnant d’un “simple” prof se lance là dedans car c’est avec ce genre d’initiative qu’on peut empêcher une grand multinationale de nous pourrir la vie avec des CGU moisies.
Merci beaucoup.
Le 06/01/2016 à 17h43
Du moment que c’est à Orsay c’est bon. Ou alors on interdit le musé aux mineurs
Le 06/01/2016 à 17h47
Mon premier commentaire réagissait justement sur la clause abusive de juridiction.
Ensuite, je ne suis pas client de facebook et les domaines de ce site sont bloqués sur mon réseau pour minimiser les risques qu’il créé un profil fantôme de ma navigation via la collaboration des autres sites. Moi c’est pas pour la censure dont ils font preuve que je refuse d’entrer dans leur base, mais pour les clauses abusives de licence d’exploitation et de conservation à durée indéterminée qu’ils s’octroient.
Je répondais à une question qui dépassait le cadre même de facebook.
Si ce site veut censurer tout ce qu’il a envie et faire l’apologie d’autres choses, qu’ils le fassent.
Mais à un moment, leurs CGV basées sur la culture, loi, et moralité US risquent de se confronter à celles d’autres pays. C’est le problème quand on a un service qui s’adresse mondialement…
Ils peuvent très bien jouer l’argument du “t’as pas utiliser le service si t’es pas content”, mais pour moi ça commence à rentrer dans le même genre de débat sur la toute puissance de ces entreprises vis à vis des pays dans lesquels elles exercent.
D’une autre manière et dans un autre contexte, c’est le même problème que Google News versus la presse.
Le 06/01/2016 à 17h58
L’enseignant réclamait alors 20 000 euros de dommages et intérêtspour
le préjudice subi. « J’étais vraiment très vexé qu’un peintre du XIXe
français, qui est au musée d’Orsay, soit traité indirectement de
pornographe. Le combat, c’est de défendre Courbet, condamné par des
Américains, alors qu’on est en France et qu’il est au musée d’Orsay »
expliquait le principal concerné, au micro d’Europe 1.
Défendre Courbet mais surtout empocher 20k€ " />
À ces arguments, Me Cottineau a rappelé que son client était enseignant,
ajoutant que les conditions générales d’utilisation remplissaient 12
pages, écrites en anglais. Et surtout, que le service n’avait une
gratuité qu’apparente, le réseau faisant ses choux gras en exploitant
les données personnelles des utilisateurs.
Il y aurait 250 pages en ouzbèque que cela ne changerait rien au problème : il les a accepté. Un peu facile de dire qu’elles ne sont pas réglo après.
C’est dingue comme comme chacun voit midi à sa porte et veut faire sa propre interprêtation des règles. Si tu ne comprends pas les CGU ou que tu ne les acceptes pas, ne t’inscris pas, c’est pourtant simple…
Le 06/01/2016 à 18h14
Ha, c’est donc pour çà que les Anges n’ont pas de sexe !
Le 06/01/2016 à 18h35
Le 06/01/2016 à 19h00
Le 06/01/2016 à 19h02
Par contre on a le droit pour les mamelons des poitrines masculines… y’a encore du boulot pour l’égalité !
Le 06/01/2016 à 19h03
Le 06/01/2016 à 19h04
Le 06/01/2016 à 19h09
Le 06/01/2016 à 19h53
Mon sous-titre a fait un bide.
#triste
Le 06/01/2016 à 19h59