Ce que la présidence de Trump présage pour la tech
Battle de semiconducteurs
Donald Trump a été élu pour un nouveau mandat à la tête des États-Unis. Si cela pourrait s’avérer favorable aux entreprises numériques sur le marché intérieur, les conséquences sur la partie internationale de leur chaîne de valeur sont plus complexes à prévoir.
Le 06 novembre à 16h24
6 min
Économie
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Les États-Unis ont voté : Donald Trump sera de nouveau président à partir de janvier 2025. La déclaration de sa victoire, au matin de ce 6 novembre, entraînait sur les marchés une hausse du dollar et une chute de l’euro et des monnaies des marchés émergents. Mais qu’est-ce qu’un nouveau mandat du candidat républicain signifie pour l’industrie numérique ?
Cette dernière doit son succès à de nombreux liens internationaux, que ce soit en amont de sa chaîne de production ou pour écouler ses produits. Or, si le programme du candidat républicain lui semble favorable sur le territoire domestique – en particulier pour Elon Musk, patron de multiples entreprises tech –, la volonté isolationniste affichée par Donald Trump pourrait provoquer des remous du côté de l’approvisionnement en semi-conducteurs.
Isolationnisme déstabilisateur
Donald Trump prône un isolationnisme clair et net. Mesure phare : le candidat républicain a déclaré viser des droits de douanes forfaitaires de 10 % à 20 %, taxes qui pourraient grimper à 60 % sur les importations venues de Chine, voire jusqu'à 100 % sur les importations de véhicules. Associée à des hausses potentielles des taux d’intérêt aux États-Unis et à des politiques nettement anti-protection du climat, les éléments sont nombreux, dans son accession au pouvoir, qui menacent la stabilité de la zone euro.
Une nouvelle présidence Trump est aussi synonyme d’une plus grande instabilité géopolitique. Le candidat a régulièrement douté de l’efficacité du soutien états-unien à l’Ukraine, et s’est déclaré capable de régler le conflit qui l’oppose à la Russie « en 24 heures ». Mais les relations des États-Unis sous sa présidence avec la Chine seront aussi le centre des attentions, notamment de l’industrie numérique.
Géopolitique des semi-conducteurs
Dans un contexte d’inquiétude grandissante autour d’une potentielle invasion de Taïwan par la Chine, les États-Unis cherchent en effet à développer leur indépendance en matière de construction de semi-conducteurs. Si les démocrates se sont attaqués au problème en adoptant le CHIPS Act, Trump n’a de cesse de critiquer la réglementation, qui doit notamment permettre au constructeur taïwanais de recevoir 7 milliards de dollars du ministère américain du Commerce pour construire une nouvelle usine en Arizona.
Donald Trump est allé jusqu’à accuser à plusieurs reprises les industriels taïwanais de « voler » les États-Unis, sans détailler ce qu’il entendait par ce terme (vol de brevet, de marché, ou autre – le ministre de l’Économie taïwanais a contesté ces accusations). S’il s’attaquait au CHIPS Act, TSMC, qui fournit des acteurs comme Apple ou NVIDIA, serait donc l’un des principaux acteurs touchés.
Une telle remise en cause n’a cependant rien de certain, dans la mesure où le protectionnisme dans le domaine des semi-conducteurs est l’un des rares sujets sur lequel démocrates et républicains s’accordent. En revanche, une guerre commerciale avec la Chine aurait de quoi placer un géant numérique spécifique en difficulté : Apple.
Ce dernier a en effet, et de longue date, la chaîne de production la plus intimement mêlée avec les activités chinoises. Et si l’entreprise travaille depuis plusieurs années à s’en défaire, Tim Cook a lui-même rappelé début 2024 que sa chaîne de production chinoise était essentielle.
Lutte contre l’inflation... à moins que ?
Auprès de ses électeurs, Donald Trump a par ailleurs promis une variété de mesures économiques, parmi lesquelles une réduction de l’impôt sur les sociétés, un assouplissement des politiques fiscales, et un abaissement des réglementations qui, globalement, pourrait profiter aux marchés boursiers.
Donald Trump s’étant engagé à faire des États-Unis la « capitale mondiale des cryptomonnaies », les résultats de l’élection ont eu des effets très concrets sur le cours de la principale d’entre elles : le bitcoin a en effet bondi de 8 % pour atteindre les 75 000 dollars (environ 69 660 euros), un nouveau record.
Fondamentalement contre la protection de la planète, Donald Trump voudrait augmenter la production d’énergie, notamment en soutenant celle d’énergie fossile. Il prévoit aussi de supprimer toute une gamme de législations en faveur du climat, et de supprimer la prime actuellement offerte à l’achat d’un véhicule électrique.
Sous son premier mandat, épargné de justesse par la pandémie, l’économie se portait très bien, rappelle l’Écho, et les électeurs s’en souviennent. Pour autant, les politiques très protectionnistes de Trump pourraient avoir pour effet secondaire d’augmenter l’inflation et la dette publique – la tech elle-même est, après tout, très dépendante de l’international.
Auprès du Monde, le directeur des investissements de Candriam Nicolas Forest explique donc que, du point de vue des marchés financiers, la victoire du candidat républicain est une « bonne nouvelle à court terme », mais qu’elle ouvre de nombreuses questions, sans réponse à l’heure actuelle.
Musk au gouvernement ?
J.D. Vance, le colistier de Donald Trump, a de son côté eu un positionnement ambigu envers l’industrie numérique. Présenté comme un ami de la tech – il a en effet un passé d’investisseur dans le domaine –, Vance s’est déjà prononcé en faveur du « démantèlement » de certaines grandes entreprises de la tech mondiale. En cela, il se rapprochait de la ligne affichée par la directrice de la Federal Trade Commission Lina Khan.
Ces menaces sont néanmoins à prendre avec des pincettes, pointe Le Figaro, dans la mesure où de nombreuses attaques formulées par le camp républicain le sont sur un plan personnel… et où un nombre non négligeable de personnalités de la Silicon Valley a rallié le camp Trump au fil des mois.
La plus visible d’entre elles a été Elon Musk. Donald Trump a d’ailleurs promis de nommer le multi-patron de la tech et homme régulièrement en tête des fortunes mondiales à la tête d’une commission sur l’efficacité gouvernementale. Autrement dit, comme il aime à le reformuler lui-même, il ferait de Musk le « secrétaire de la coupe budgétaire ».
Ce que la présidence de Trump présage pour la tech
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Isolationnisme déstabilisateur
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Géopolitique des semi-conducteurs
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Lutte contre l’inflation... à moins que ?
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Musk au gouvernement ?
Commentaires (60)
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Abonnez-vousLe 06/11/2024 à 17h30
Trump s'en fout, il a 78 ans mais qu'est ce que j'aimerais que Musk finisse par construire sa fusée martienne et qu'il parte avec Trump et toute leur clique.
Le 06/11/2024 à 17h42
Modifié le 06/11/2024 à 17h46
Je ne pense pas qu'un seul pays Européen soit en mesure de mener une guerre actuellement, tout le monde se "repose" sur le parapluie Américain, donc Trump a raison, mais maintenant il faudrait que l'Europe se réveille rapidement...et pas pour acheter Américain (bonne chance pour construire une défense fiable sans financement).
Le 06/11/2024 à 19h26
Par contre, je ne sais pas si les allemands ou les polonais seront de cet avis pour construire une vrai défense européenne sans matériel et logiciel US... Et je suis aussi pessimiste sur la capacité des pays européens à s'accorder de manière intelligente sur qui fait quoi.
Par contre, je ne pense pas que Trump laisserait tombé l'UE. Notre marché est très important pour les US et une guerre ne serait pas bon pour leur business sur le sol européen. Et l'économie c'est important pour Trump.
Le 13/11/2024 à 15h03
Le fait que les USA se montrent non fiables, et aillent jusqu'à proposer de lâcher leurs alliés (alors que, ce que ce ##@@ de Trump oublie, seuls les USA ont bénéficié des garanties de l'article 5 jusqu'à aujourd'hui), fait que les pays européens pourraient être amenés à diversifier bien plus vite leurs achats d'armements (et à monter une industrie locale pour ce qui nous manque). Si on regarde, c'est un peu ce qui se passe en Ukraine avec certains matériels (notamment les drones et les munitions) : au lieu d'attendre de l'aide de la part d'alliés qui se regardent le nombril, l'Ukraine a monté ses usines et sa production monte en puissance.
In fine, cette posture de Trump est débile : l'aide à l'Ukraine consiste principalement en salaires et en bénéfices pour les boîtes américaines du secteur de l'armement, et l'assurance du soutien de ses alliés en échange d'achats de matériels américains aussi. Il ne va qu'appauvrir ce secteur (qui entraîne de l'innovation et le reste de l'industrie), renchérir les coûts pour sa propre armée et se retrouver seul face à la Chine si ça pète un jour (en montrant qu'il se fiche de ses alliés, il risque en plus de libérer totalement la Chine des derniers freins qui l'empêchent d'agir).
On est un marché important, mais Trump se fiche un peu des faits et des chiffres. Il veut des barrières douanières importantes (il se veut aussi champion de la lutte contre l'inflation, mais oui), et l'UE sera une victime collatérale de la guerre économique entre la Chine et les USA.
Tant que lui et ses potes milliardaires y gagnent...
Modifié le 14/11/2024 à 19h04
Le 06/11/2024 à 22h59
On peut néanmoins toujours s'entendre sur des normes (e.g., calibre des armes à feu).
Le 06/11/2024 à 23h16
Le 13/11/2024 à 15h11
Le 07/11/2024 à 14h54
Comme dit dans un autre commentaire encore faudrait il que cet argent soit correctement dépensé et à la bonne place, acheter du matériel US ne sert pas vraiment l'Europe.
Modifié le 07/11/2024 à 16h21
Je suis d'accord qu'il faut privilégier l'achat au sein de l'Europe, le problème numéro c'est que les US ont une capacité de production sans commune mesure. Et certains matériels comme le Patriot ou le système de défense antimissile à haute altitude (THAAD) n'ont pas d'équivalent ailleurs
Le 13/11/2024 à 15h06
Le 14/11/2024 à 19h05
Le 06/11/2024 à 18h04
Il y a de bonnes chances d'avoir des problèmes bien plus immédiats avant hélas.
J'aimerais voir la tronche des dirigeants européens qui ont acheté du matos US contre protectorat s'entendre dire une Chirac: Les promesses n'engagent que ceux qui y croient...
Le 06/11/2024 à 18h12
Le 06/11/2024 à 23h15
Le 06/11/2024 à 21h34
La seule promesse sincère que l'occident peut faire est celle de l'inaction climatique.
Modifié le 06/11/2024 à 21h45
La différence avec les US sur ce sujet est majeure.
Les deux entités géopolitiques qui agissent avec le plus de volonté sur le sujet sont la Chine et l'UE (des importateurs d'hydrocarbures) alors que ceux qui agissent le plus fortement contre la transition énergétique sont les producteurs de gaz et de pétrole (US, Arabie Saoudite, Russie).
C'est complètement orthogonal à la notion d'"Occident".
Modifié le 06/11/2024 à 21h57
Edit : ajout du commentaire quoté, à des fins de compréhension.
Le 06/11/2024 à 22h32
5 milliards d'humains ont vécu dans des températures extrêmes cet été, la surmortalité liée à ces vagues de chaleur est juste catastrophique, ça va finir par déclencher des réactions. Pour couronner le tout, j'ai dans l'idée que les USA et l'UE doivent vraiment être à un niveau sans précédent d'impopularité dans les pays musulmans.
Le 07/11/2024 à 00h01
Espérons que ces réactions soient un retour de contrôle à nos frontières, parce qu'on sait ce qu'apportent vos fantasmés.
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2023/11/pakistan-authorities-must-end-impunity-of-tribal-councils-as-so-called-honour-killings-continue-unabated/
Oui oui toutafé, en effet, d'ailleurs on le voit bien de nos jours. Il n'y a pas eu de vote communautaire musulman aux USA pendant les dernières élections, Gare du Nord et Barbès en France sont maintenant vides, et Air France a annoncé la fin de sa liaison avec Alger parce que plus personne ne fait le voyage tellement on est detesté. Et RIP en paix petitange, on a même du fermer des services entiers de la CAF et des préfectures, parce que plus personne ne vient demander de visa ni d'allocations familiales.
L'impopularité au max.
Modifié le 07/11/2024 à 08h25
Pour ton info, les musulmans ont voté massivement pour Trump aux dernières élections pour sanctionner le soutien de l'administration Biden à Israel.
Ce qui a fait basculer le Michigan vers Trump.
Désolé pour tes préjugés et tes délires.
Edit: bien entendu je ne reviens pas sur tes rapprochements entre hygiène et écologie. En fait tes propos sont le parfait exemple qu'il n'y a pas besoin d'être grossier pour sortir les pires horreurs qui soient.
Le 07/11/2024 à 10h05
Il y a un moment ou la fixette climatique, a laquelle personne ne semble comprendre grand chose et traitée à coups de remèdes souvent pires que le mal, ressemble de plus en plus à un problème mental.
Le 07/11/2024 à 13h40
Nous nous dirigeons de fait vers un génocide climatique où un réchauffement majoritairement provoqué par l'occident et ses colonies va provoquer des famines, migrations et des décès en masse. A défaut de mesures proactives, quand la situation deviendra désespérée, nous risquons des réactions désespérées.
Modifié le 07/11/2024 à 14h57
Mais le monde ne marche pas comme ça. Déjà les européens aujourd'hui sont loin d'être les premiers pollueurs (même en cumulant les émissions historiques, et même en prenant en compte les imports-exports).
Par ailleurs les personnes touchées par le réchauffement ont rarement tendance à en vouloir aux pollueurs, la responsabilité est bien trop diluée, trop indirecte, trop intellectuelle.
Par exemple, aux US, des victimes des ouragans, ayant tout perdu, blâment les démocrates pour avoir "contrôlé le climat" dans le but de les exproprier pour exploiter une mine de lithium, écoutant notamment les délires complotistes de Marjorie Taylor Greene & co.
Lors de ce genre de catastrophe, les gourous locaux ont des choses plus importantes à faire que de tenter de diriger la colère populaire contre l'ensemble des vrais responsables à travers le monde, sachant que ça ne servirait pas à grand chose.
Ils visent en général des avantages bien plus concret en racontant aux gens les mensonges qu'ils veulent entendre, aussi absurdes soient-ils.
Le 07/11/2024 à 15h22
Comme tu le montre si bien, on trouvera plein de raisons pour ne pas bouger avec des théories du complot livrées par caisses de 50 par les médias de certains milliardaires et les partis politiques qu'ils promeuvent.
Notre société occidentale est vraisemblablement systémiquement incapable de gérer ce problème.
Maintenant, il faut bien réaliser que si les "gourous locaux" sont tout à fait susceptibles de pointer du doigt nos pays pour éviter qu'un ne regarde pas leurs propres torts.
Modifié le 07/11/2024 à 17h14
Personne ne mènera de guerre pour se venger d'émissions passées ou même futures de CO2. En revanche, des pays mènent des guerres pour protéger leurs exportations de gaz et de pétrole.
À mon avis ce type de perception du problème est bien issue historiquement de la culture catho française, dont la vision du monde est très présente dans la gauche française actuelle.
Le 07/11/2024 à 16h15
Le 07/11/2024 à 13h54
Le 07/11/2024 à 14h23
Par ailleurs l'existence d'autres problèmes n'empêche aucunement de s'en préoccuper.
Mais si on parle de l'économie spécifiquement, il a été souvent montré que les dommages causés par le réchauffement seront largement supérieurs au coût de la transition énergétique.
D'un point de vue rationnel et économique (et pour la survie à moyen terme de nos sociétés), arrêter avec le gaz et le pétrole est logique et même indispensable.
Mais on est confronté à toutes les vieilles rentes qui vivent toujours sur l'économie du gaz et du pétrole et cherchent à protéger leurs intérêts, et dont Trump est l'incarnation.
Par exemple le Texas historiquement est le champion du libre marché et de l'absence de régulation pour l'énergie.
Mais maintenant que les renouvelables deviennent moins cher que le gaz et pétrole même sans subvention, ils veulent revenir sur ce principe pour avantager artificiellement les hydrocarbures, démontrant que l'efficacité économique n'est pas leur réelle motivation, plutôt la défense d'intérêts particulier de quelques oligarque locaux et de vieilles rentes.
Le 07/11/2024 à 17h52
Ce qui correspond à ce que je disais: on ne veut pas sauver le climat, on veut se sauver nous, et sauver notre société.
Et ce qui contredit un peu ce que tu as dis plus haut: "Personne ne mènera de guerre pour se venger d'émissions passées ou même futures de CO2" : indirectement, les impacts du climat mènent à des déplacement de populations ou une extension des pays. Et donc potentiellement à la guerre.
Quand aux américains/texans décisionnaires ... je n'en pense que du bien :)
Pour la population, j'imagine que c'est comme chez nous: on se sent pas totalement concernés, pas totalement fautif car c'est pas nous-mêmes mais le système/l'histoire/la fatalité/Donald Trump/Biden ...
Le 07/11/2024 à 20h01
Oui, les politiques en occident sont court-termistes et ne se projetteront jamais au-dela de 3 ans voir de leur mandat.
Le 07/11/2024 à 14h58
Le 06/11/2024 à 20h43
Le 06/11/2024 à 21h51
Le 06/11/2024 à 21h59
Le 07/11/2024 à 04h41
Il faut s'en prendre à la constitution dans ce cas pas au personnage.
Le 07/11/2024 à 13h58
* Pour les juges suprêmes, ils sont normalement indépendants - ce qui gêne c'est que trop penchent pour Trump, et qu'ils durent longtemps - après, c'est "temporaire"
* pour les fonctionnaires: aux US, l'administration est politisée. Pas en France, sauf pour les préfets qui sont une représentation locale du ministère de l'intérieur, mais qui n'ont pas de gros pouvoir en fait (enfin, à part gérer la police, ce qui n'est déjà pas mal)
Le 06/11/2024 à 23h11
ah oui, l'emprisonnement des opposants, critiques et journalistes fait aussi partie du plan...
Bref, un programme digne d'une junte militaire pour en revenir à ton analogie.
Le 07/11/2024 à 04h45
Je constate à quel point certains ont un vrai problème avec la démocratie, je rappelle quand même que le type a été élu, à ma connaissance il n'est pas arrivé avec son armée en tuant tout le monde et en prenant le contrôle ses institutions.
Le 07/11/2024 à 06h20
https://www.npr.org/2024/10/22/nx-s1-5161480/trump-media-threats-abc-cbs-60-minutes-journalists
https://www.reuters.com/world/us/trumps-threats-prosecute-opponents-election-workers-google-2024-10-30/
Le 07/11/2024 à 20h44
Le 07/11/2024 à 08h30
Tu veux qu'on te rappelle ce qui s'est passé en 2020 quand Trump avait perdu ?
Tu veux qu'on te rappelle sa rhétorique pendant TOUTE la campagne électorale sur ce qui se serait passé en cas de défaite de sa part ?
Tu veux qu'on te rappelle la campagne des pro Trump et sur ce qu'ils se préparaient à faire en cas de défaite ?
Tu penses qu'il se passera quoi quand les républicains perdront en 2028 ? Voir d'ici 2028 avec la chasse aux sorcières qui va s'opérer.
Le 07/11/2024 à 09h17
J'ai déjà répondu au dessus : mots =/= actes, donc va boire un coup et redescends.
Le jour où trump organisera un coup de force anticonstitutionnel, je pourrais adhérer à ces propos mais pour l'instant tout ceci n'est que de de la rhétorique théâtrale dans laquelle tous les naifs tombent.
Par ailleurs, cela ne doit pas l'exonérer d'être sanctionné pour les autres affaires pour lesquelles ils seraient condamnés mais à ce sujet nous n'avons aucune leçon à donner en tant que français vu le palmarès de nos politiques.
Le 07/11/2024 à 11h40
Le 07/11/2024 à 20h52
Notez que je ne me serais pas réjoui de la victoire de Harris. Mais je la vois moins s'accrocher au pouvoir une fois qu'elle l'aurait pris. Je peux évidemment me trumper, l'avenir le dira.
Le 07/11/2024 à 13h53
Un des travaux de sape de la démocratie que Trump a conduit pendant son mandat précédent était de nommer un très grand nombre de juges MAGA à différèrent niveaux (y compris la cour suprême) pour réorienter la justice, et ça a largement payé. Par exemple, la juge Aileen Cannon qui a torpillé par tous les moyens à sa disposition les poursuites pour vol et recel de documents classifiés par l'ex-président.
Le 07/11/2024 à 10h32
Le 07/11/2024 à 13h55
Le 07/11/2024 à 10h26
Là, on a une grande attente qui risque fort de ne pas être réalisable et si Biden n'avait pas été malin en disant qu'il n'interviendrait pas en Ukraine (ce qui a été reçu 5/5 par Poutine, alors qu'au moins laisser planer une ambiguïté en se taisant ne coûtait pas grand chose), avec Trump c'est la Chine qui a désormais la fenêtre de 4 ans qu'elle espérait qui s'ouvre pour Taïwan alors qu'elle sera prête militairement.
Et économiquement, les conséquences seront catastrophiques avec des problèmes en Asie qui s'ajouteront probablement à ceux déjà en cours en Europe et au Proche-Orient. Un truc que l'électeur US ne risque pas de pardonner dans un pays qui peut faire des virages à 180° sur tout sujet en peu de temps.
Modifié le 06/11/2024 à 21h53
La chine veut que Taiwan soit chinois et donc l'envahir, d’où le fait que trump suit la chine en tirant à boulet rouge sur l'ile
Sous son premier mandat, épargné de justesse par la pandémie, l’économie se portait très bien, rappelle l’Écho, et les électeurs s’en souviennent.
Le chômage avait atteint un niveau sous son mandat, aux US se préoccupe de la dette qui est de 30 000 milliards soit dix fois plus qu'en France
Le 06/11/2024 à 22h04
La dette UE est beaucoup plus problématique, puisque les pays se tirent dans le dos (Irlande, pays-bas, Luxembourg) et que l'argent ne reviendra jamais : Contrairement aux USA où les boites attendent juste une nouvelle baisse des taxes pour réimporter le cash qu'elles spolient à l'UE...
Le 07/11/2024 à 01h30
Le 07/11/2024 à 10h48
Le 07/11/2024 à 09h09
Le 07/11/2024 à 14h54
Ciao la tech ricaine si elle devient trop protectionniste nous aussi on peut le devenir (et on aurait dû peut être anticiper avant, sachant le risque que Trump & co reviennent)
Attention aussi à l'effet d'aubaine pour les chinois Huawei & co qui pourrait aussi trouver une place encore plus forte sur le marché européen.
Le 07/11/2024 à 16h03
Maintenant le protectionnisme US, je sens que ça va plutôt se retourner contre eux malheureusement les autres économies seront aussi impactées (UE, Chine ainsi que tous les pays ayant de la dette US).
Le 07/11/2024 à 20h06
Je sais pas