[Dossier Next] C’est quoi de l’électricité verte et comment en « profiter »
Les électrons n’ont pas de couleur !
De nombreux fournisseurs proposent des abonnements avec de l’« électricité verte ». Sachez déjà que cela ne change absolument rien à l’électricité que vous consommez au quotidien. Mais alors, à quoi correspond cette promesse marketing ? Dans la première partie de notre dossier, on décrypte cet étrange marché des énergies renouvelables.
Le 01 novembre à 11h17
12 min
Société numérique
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Nous avons abordé les offres d’électricité, il y a peu, avec un outil vous permettant de comparer les propositions de plusieurs fournisseurs en fonction de votre consommation. Ce dernier point est très important, car avec la multitude de formules qui existe, les résultats peuvent grandement varier par rapport à vos usages. Il y a un point sur lequel nous avions promis de revenir : l’électricité ou l’énergie verte.
- [Outil Next] Comparez une vingtaine d’offres d’électricité en fonction de votre consommation !
- Changer de fournisseur d’électricité : les choses à savoir, les pièges à éviter
C’est quoi de l’électricité verte ?
Déjà, entendons-nous sur le terme « verte » et ce qu’il représente. L’ADEME (Agence de la transition écologique) explique que « l’électricité verte est produite à partir de sources renouvelables [on parle d’énergies renouvelables ou EnR, ndlr], comme l’énergie solaire, éolienne, hydraulique ou géothermique ». Elle ne classe pas l’énergie nucléaire dans cette catégorie. C’est une énergie décarbonée – elle est produite sans émettre directement de CO₂ – mais l’ensemble de la filière n’est pas vert, rappelle l’ADEME.
Notre dossier sur l’électricité verte :
- [Dossier Next] C’est quoi de l’électricité verte et comment en « profiter »
- VertVolt : comment choisir son offre d’électricité verte labellisée, les pièges à éviter (à venir)
- Électricité verte : notre comparatif d’une trentaine d’abonnements (à venir)
Et on va directement crever l’abcès, avec une explication de RTE, le Réseau de Transport d'Électricité une société filiale à 100 % d'EDF. Cette entreprise gère plus de 100 000 km de lignes électriques entre les différentes unités de production et les consommateurs. Sur cette page où elle se demande si on peut réellement parler d’électricité verte, RTE joue aux questions/réponses :
« Presque tous les fournisseurs d’électricité proposent des offres "vertes". En y souscrivant vais-je recevoir chez moi de l’électricité 100 % verte ? La réponse est évidemment non. Il est en effet strictement impossible d’orienter telle ou telle production d’électricité, d’origine renouvelable par exemple, vers tel ou tel client ».
La même électricité est livrée à tous les clients
C’est une évidence pour RTE, mais pas sûr que tout le monde en soit réellement conscient. Il faut voir l’électricité comme un gloubi-boulga géant de plusieurs sources à travers la France et d’autres pays : « tous les moyens de production d’électricité alimentent le réseau qui dessert les clients. À un instant précis, c’est le même mix d’électricité qui est livré à tous les clients raccordés au réseau électrique français, quels que soient le fournisseur et le type d’offre ».
Pour simplifier, tout le monde reçoit exactement le même pourcentage d’électricité renouvelable à un instant T. En moyenne, pour l’année 2022, cette part était de 26 %. Au 31 décembre 2023, « les énergies renouvelables couvrent plus de 30% de la consommation électrique française », selon RTE.
« Le volume de production renouvelable a représenté 30,9 % de la consommation d’électricité de la France continentale au cours de l’année 2023. La production a nettement progressé à 135,6 TWh contre 110,4 TWh en 2022, toutes les filières contribuant à cette hausse de la production du fait du rétablissement des stocks hydrauliques et de l’ajout de nouvelles capacités pour les filières éolienne et solaire », explique RTE, qui propose un panorama de l’électricité renouvelable (au 31 décembre 2023)
Peu importe ce que racontent les offres commerciales, l’électricité que vous consommez ne change pas en fonction de votre abonnement. EDF enfonce le clou : « une fois injecté sur le réseau d’électricité, il est impossible de distinguer un électron "d’origine renouvelable" d’un autre ». Par contre, cela a une influence sur les producteurs.
Le producteur achète des garanties d’origine « vertes »…
En effet, les contrats d’électricité verte reposent uniquement sur un engagement du fournisseur à « acheter » un volume d’électricité renouvelable égal à la consommation de ses clients avec un abonnement « vert ». Et, quand on parle d’acheter, on ne parle pas forcément d’acheter de l’électricité, mais des garanties d’origine… on vous explique.
Si personne ne peut certifier la provenance de l’électricité que vous consommez, on peut facilement quantifier l’électricité injectée sur le réseau par chaque producteur, que l’électricité soit verte, non décarbonée ou autre, peu importe. C’est là qu’entre en jeu une nouvelle variable : la garantie d’origine ou GO.
C’est « un document électronique émis à la demande d’un producteur EnR [énergie renouvelable, ndlr], qui atteste de la production d’un MWh, et qui contient une série d’information sur ce MWh (nom de l’installation, localisation de l’installation, technologie de l’installation et moment de production) », explique l’ADEME. La garantie d’origine existe au niveau européen.
… n’importe où dans l’Union européenne
Deux grands principes régissent le fonctionnement de la garantie d’origine. « Une GO émise dans un pays de l’Union Européenne peut être utilisée dans n’importe quel pays de l’Union Européenne » et « les installations EnR bénéficiant d’un mécanisme de soutien public ne peuvent pas émettre de GO [elles sont en fait récupérées directement par l’État, ndlr], ce qui explique que les GO proviennent quasi exclusivement des centrales hydroélectriques amorties ».
Bref, quand vous souscrivez à une offre d'électricité verte, la seule obligation légale du fournisseur est de
« détenir une quantité de GO égale à la consommation annuelle de ses clients en offre verte ». L’ADEME précise que cela entraine deux types d’« électricité verte ». D’un côté, la standard où l’électricité (peu importe sa source, verte ou non) et les GO sont achetés séparément. De l’autre, la premium qui implique l'achat au même producteur de l’électricité et des garanties d’origine.
Dans le graphique ci-dessous, l’ADEME propose un exemple d’un foyer consommant 2,4 MWh par an. Attention, le graphique date de décembre 2018, les tarifs ne sont donc plus les bons, mais cela permet d’avoir une idée de la répartition des montants en jeu. Sur les deux tiers de la facture, on ne peut de toute façon pas faire grand-chose puisque ce sont des taxes et l’acheminement par les gestionnaires de réseau.
Un détour par les taxes et autres contributions
Pour les taxes applicables sur l’électricité (accise, CTA, TVA…), EDF propose un résumé. Même chose du côté du médiateur national de l’énergie et EDF. On parlera ici du cas du grand public, c’est-à-dire les ménages et assimilés, pas des professionnels qui sont un sujet à part.
Pour l’électricité, il y a tout d’abord la contribution tarifaire d’acheminement (CTA). « Elle permet de financer les droits spécifiques relatifs à l’assurance vieillesse des personnels relevant du régime des industries électriques et gazières. Depuis le 1ᵉʳ août 2021, le montant de la CTA est égal à 21,93 % de la partie fixe du tarif d’acheminement appliqué par les gestionnaires des réseaux de distribution d’électricité (auparavant le taux était de 27,04%). Il dépend du tarif d’acheminement choisi par le fournisseur pour mon contrat », explique le médiateur.
Vient ensuite la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) ou Contribution au Service Public d’Electricité (CSPE). Le montant « est fixé à 0,021 euro par kilowattheure (kWh) à partir du 1ᵉʳ février 2024. Depuis le 1ᵉʳ février 2022, dans le cadre du bouclier tarifaire, le montant de la TICFE/CSPE avait été réduit à à 0,001 euro par kilowattheure (kWh) ». Enfin, on retrouve évidemment la TVA (5,5 % sur les abonnements et la CTA, 20 % sur les consommations, la TICFE/CSPE).
La « garantie d’origine » s’échange à 50 centimes par MWh
Et c’est rentable pour les fournisseurs d’électricité, car une garantie d’origine ne coûte pas grand-chose actuellement comparé au prix de l’électricité. Selon la Bourse européenne de l'énergie (EEX), le prix en éolien onshore (sur terre donc), en hydraulique ou en solaire est entre 0,45 et 0,46 euro par MWh, soit 46 centimes le MWh. Il est fortement variable et, l’année dernière, il s’est approché des 10 euros par MWh, ce qui était son maximum sur les dernières années.
Les garanties d’origines sont vendues aux enchères. L’EEX gère un marché réglementé, « c’est-à-dire un système permettant d’assurer la rencontre, en son sein et selon des règles non-discriminatoires, de multiples acheteurs ». Cette bourse européenne est soumise au contrôle de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) et contrôlée par l’autorité des marchés financiers (AMF), rappelle Engie.
En France, le tarif bleu est à 25,16 centimes… par kWh. Il y a 1 000 kWh dans un MWh, cela nous donne donc 251,60 euros le MWh. Des fournisseurs proposent un tarif plus bas, jusqu’à 15/16 centimes environ le kWh, soit 150/160 euros environ le MWh.
Alors que la garantie d’origine d’un MWh revient à seulement 0,46 euro. Soit environ 500 fois moins que le coût du kWh facturé au client (tarif bleu). Autant dire que ce n’est pas l’ajout d’une mention « électricité verte » qui pèse lourd dans la balance pour un fournisseur d’électricité.
L’ADEME résume les montants en jeu. Chaque producteur vend « ses certificats (≈ 0,5 euro par MWh) à des fournisseurs d’électricité dans son pays ou dans d’autres pays européens. Cette vente de certificats lui apporte un revenu supplémentaire à la vente de l’électricité (≈ 40 euros par MWh) qu’il produit », soit environ 4 centimes le kWh.
Voici VertVolt pour du vert plus vert que vert
L’ADEME en est consciente : « Le prix actuellement très bas des certificats ne permet pas vraiment de financer le développement de nouvelles installations d’énergies renouvelables ». De plus, partant du constat que « parmi les offres d’électricité "verte" (70 % des offres d’électricité en France actuellement), toutes ne garantissent pas en réalité que l’électricité achetée provienne d’énergies renouvelables comme le terme "vert" pourrait le laisser penser ». Elle a lancé, il y a quelques années, un nouveau label : VertVolt.
Il y a deux niveaux :
- Niveau 1 (engagé) : le fournisseur achète une quantité d’électricité équivalente à celle qu’il vous vend, à des producteurs d’énergies renouvelables en France ;
- Niveau 2 (très engagé) : en plus du niveau 1, au moins 25 % de cette électricité provient d’installations mises en place par des collectivités territoriales avec une gouvernance partagée (dans le cadre des projets citoyens, par exemple) ou par d’autres acteurs mais sans soutien public.
Le tableau ci-dessous résume les trois niveaux d’électricité qui existent actuellement. En plus des deux VertVolt, il existe, en effet, la notion d’« électricité verte », mais avec « aucun engagement d’achat d’électricité à des installations renouvelables », seulement des garanties d’origines.
L’AFNOR précise que le label VertVolt « est délivré pour une durée de trois ans avec des audits de contrôle annuel. La labellisation initiale est délivrée sous engagement avant validation du respect des critères lors du 1er audit de contrôle ».
Les obligations liées à la labellisation VertVolt
En plus, la labellisation VertVolt oblige les fournisseurs à donner des précisions aux consommateurs : provenance de l’électricité commercialisée (technologie et région de production), recours ou non à la production d’électricité nucléaire (pour afficher une mention « sans nucléaire » par exemple), composition des achats aux producteurs ne bénéficiant pas de soutien public ou à une gouvernance partagée, pourcentage de clients ayant activé le suivi de consommation du compteur Linky et proportion de clients du fournisseur ayant souscrit une offre labellisée.
Les fournisseurs doivent aussi mettre en place des mesures et outils pour sensibiliser les consommateurs aux économies d’énergie. Sur le portail open data de l’ADEME on trouve la liste des fournisseurs avec des labellisations VertVolt engagée (niveau 1) ou très engagé (niveau 2).
Un exemple avec Mint énergie : électricité verte ou VertVolt
Acheter de l’électricité verte ne se résume donc pas à acheter de l’« électricité verte ». Un exemple avec Mint énergie.
L’offre Online & Green propose « 25% électricité verte et française » avec des garanties d'origine, on passe à 50 % avec Classic & Green et à VertVolt niveau 1 (engagé) avec Smart & Green. Autres changements des offres, le prix du kWh et les engagements du fournisseur ne sont pas les mêmes à chaque fois.
Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres et il faut être prudent au moment de choisir une offre. Chez Alterna, par exemple, le site met en avant une offre 100 % locale certifiée VertVolt niveau 2 (très engagé), mais on en retrouve une seconde(100 % française) dans ses documents tarifaires : 100 % française, sans labellisation VertVolt.
D’autres, comme la bellenergie proposent des options payantes pour profiter d’une labellisation, soutenir une région ou un type de production d’énergie renouvelable… mais c’est une autre histoire que nous aurons l’occasion de vous raconter très vite, dès le début de la semaine prochaine !
[Dossier Next] C’est quoi de l’électricité verte et comment en « profiter »
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C’est quoi de l’électricité verte ?
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La même électricité est livrée à tous les clients
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Le producteur achète des garanties d’origine « vertes »…
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… n’importe où dans l’Union européenne
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Un détour par les taxes et autres contributions
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La « garantie d’origine » s’échange à 50 centimes par MWh
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Voici VertVolt pour du vert plus vert que vert
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Les obligations liées à la labellisation VertVolt
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Un exemple avec Mint énergie : électricité verte ou VertVolt
Commentaires (118)
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Le 01/11/2024 à 20h30
Bien sûr qu’un électron est un électron. Et nos systèmes électriques ne font pas la différence : c’est la même énergie qui est produite par des moyens différents, tous injectés dans le même réseau pour être acheminés chez les utilisateurs. Sans quoi il faudrait des investissements colossaux en infrastructures.
La conscience écologique peut pousser vers un meilleur équilibre entre énergie carbonée et non carbonée, entre énergie issue de techniques polluante et énergie issues de techniques moins polluantes. Les politiques diverses peuvent également infléchir ce ratio, qui restera un équilibre car à ce jour, avec la consommation énergétique que l’on a, et donc sans jouer sur le volume de cette CONSO elle même, il est considéré comme impossible de se confier uniquement aux seules énergies renouvelables. Aujourd’hui et pour de nombreuses années qui viennent.
Ce qui m’a espanté c’est que l’on puisse croire réellement qu’en prenant un contrat vert, c’était de l’énergie en provenance de production « verte » qui arrivait au domicile et non un mix (triée par de petits lutins sans doute). On peut dire ce qu’on veut (on s’en tape etc) je considère qu’il n’est pas fortuit de se poser quelques questions pratiques de base quant aux systèmes qui nous entourent pour ne pas s’exposer à de dures désillusions ou se faire gangréner le cerveau par des idées à la con par paresse intellectuelle - comme il a été souligné précédemment.
Et ça dépasse de loin le cadre de ce sujet en particulier. (Marie, Katia je vous aime bien quand même hein )
Le 04/11/2024 à 20h25
Le 04/11/2024 à 22h05
Note que, j’ai bien précisé l’aspect à volume de consommation égal, pour ne pas citer la « sobriété énergétique » qui est un point capital dans les projections, y compris celle que tu as le bon goût de citer.
Un point que j’avais capté également au chapitre des difficultés, en partie liées au coût, c’est que la production d’une partie des éléments nécessaires au déploiement de ces EnR nécessitait elle même des sources d’énergies qu’il serait difficiles de confier à des énergies renouvelables (par exemple je crois me souvenir des éolienne, que ce soit pour leur production aussi bien que leur transport).
Maintenant c’est toujours difficile de se faire une idée arrêtée et très objective quand on n’est pas de la partie.
Le 04/11/2024 à 11h40
Le 04/11/2024 à 12h09
Le 04/11/2024 à 14h35
Le 04/11/2024 à 15h02
Et même, si on avait un circuit vert séparé chez Enedis, au vu de l'article on n'aurait même pas la certitude qu'il n'y a que du vert (genre nuit sans vent), les certificats GO achèteraient une bonne conscience.
Le 01/11/2024 à 14h29
Le 01/11/2024 à 15h35
Ça me paraît être une usine à gaz pour un système qui aurait dû rester avec un acteur unique, EDF, afin de s'assurer que les bénéfices soient bien redirigés dans les bons investissements. Là on se retrouve à subventionner des sangsues qui boursicotent sur le marché de l'électricité au nom de la couleur de l'électricité.
Le 01/11/2024 à 15h57
Le 01/11/2024 à 16h43
EDF
Modifié le 01/11/2024 à 16h58
Ce sont juste les producteurs d'ENR qu'il faut aider à s'équiper, jamais les revendeurs, le reste viendra tout seul. En matière d'ENR, ce qui n'est pas rentable aujourd'hui le deviendra demain forcément, c'est le principe même.
L'article mélange bien trop producteurs et fournisseurs, c'est vrai que certains sont les deux, mais trop peu, ça colle un peu à cette ânerie qu'est l' Arenh (dans le désordre ou presque).
Si on prend Total, par exemple, il est bien sûr revendeur d'arenh, producteur de fossile, via ses centrales à gaz et producteur de renouvelable, même si il a des compteurs à la sortie de chacune de ses centrales, la comptabilité de tout ça doit être assez joyeuse.
Le 02/11/2024 à 08h16
A chaque fois qu'il est fait le choix d'un autre qu'edf pour la fourniture de l'électricité. De mon point de vue, le choix se fait entre un producteur, et des sociétés qui n'apportent rien (d'utile).
Sachant qu'edf perd de l'argent quand la loi l'oblige à vendre a un coût très faible de l'électricité à un tiers (ARENH imposé par l'Europe pour la "concurrence"). C'était d'autant plus le cas quand les prix se sont envolés, pour eux ARENH leur a garanti un coût dérisoire.
L'argent ne sort pas de nulle part, le manque à gagner ce sont les contribuables qui le payent.
En gros en faisant le choix d'un autre qu'edf, on engraisse un parasite, et on force les autres a financer ce parasite (par les impôts). Ça peut être intéressant pour soi, toujours le bon pour le parasite, mais c'est jamais le bon choix pour le collectif.
Je suis conscient que le problème vient du système malsain en place. Mais ce serait bien que plus de monde en soit conscient ! J'espère pour que les choses changent, et en attendant ne pas participer à ce système malsain...
Le 01/11/2024 à 18h30
Le 01/11/2024 à 19h08
Par contre (en théorie), le système de fournisseurs devrait permettre aux clients finaux d’avoir un impact sur la manière dont est produite l’électricité. J’ai du mal à me faire une idée à quel point ça peut être possible en pratique.
Le 01/11/2024 à 18h50
C'est quand même génial quand ce sont les clients de vos patrons qui cotisent en partie pour vous (32 %) !
En plus, son nom laisse supposer qu'elle sert à financer l'acheminement alors que non, c'est pour leurs retraites ! Encore une énorme hypocrisie.
Plus d'informations sur Wikipédia.
Le 01/11/2024 à 22h09
Elle doit payer x son salarié et y pour sa retraite, elle vend donc ses productions au prix qui lui permet ça et accessoirement de gagner de l'argent, investir, entretenir son appareil productif,...
Maintenant, on prend EDF et on regarde quand EDF a pu fixer seule le prix de l'électricité (TRV mais ne pas oublier l'arenh non plus) pour lui permettre de faire face à tous ses enjeux. Je n'ai pas fait la recherche mais pour y être depuis quelques petites années et avoir graviter autour depuis 10 ans environ, je ne suis pas sûr que ce soit arriver depuis un bon moment.
EDF demande depuis longtemps à pouvoir monter les tarifs, est-ce qu'il serait mieux que ce soit dans le tarif de vente ou dans une taxe dédiée ?
Ça serait peut-être plus socialement acceptable en étant noyé dans le tarif de vente. Comptablement pour les consommateurs, pas sûr que cela change grand chose ;)
Au final, tout le monde paye les retraites de tout le monde via les cotisations qui sont gérées par répartition.
Le 03/11/2024 à 23h04
D'autre part, le régime de retraite des IEG vient d'être tué pour des raisons purement politiques : il était un régime spécial bénéficiaire et dont les excédents étaient ponctionnés (à plusieurs reprises) pour remplir les autres caisses de retraite. Malgré cette taxe, l'électricité produite par EDF est une des moins chère d'Europe (je parle du coût, pas du prix).
Le 04/11/2024 à 09h48
Mais vu tes interventions pointues sur le sujet, tu dois te sentir visé. Mais ne t'inquiète pas, la réforme des retraites qui est passée à coup de 49.3 ne s'applique qu'aux nouveaux embauchés, tu bénéficies de l'ancien système (clause dite du grand-père).
Le 04/11/2024 à 12h30
Je travaille effectivement dans une IEG mais je trouve dommage de casser un système qui marchait bien, même si je ne suis pas (vraiment) concerné. Mais on s'éloigne du sujet de l'article ...
Modifié le 01/11/2024 à 18h58
* Je croyais que pour la conso d’un client lambda (ex: moi), la production d’ENR était équivalente à tout moment. Le site le laissait penser, et je pensais que c’était possible avec des contrats auprès de producteurs en hydraulique (du pilotable). Mais en fait, il s’agit d’une équivalence conso/prod au niveau du mois (ils espèrent l’améliorer). Pour caricaturer, avec ce système, on pourrait dire qu’un client peut avoir de l’électricité 24h/24 avec des producteurs uniquement photo-voltaïques. Pour moi, ça fait une sacrée différence parce que ça veut dire qu’Enercoop est totalement dépendant de producteurs non-ENR.
* Il me semble qu’Enercoop a vraiment une démarche de collaboration à la création de nouvelles infras, contrairement à d’autres qui ne repackagent que l’existant.
* Enercoop achète du nucléaire via l’ARENH (ce mécanisme qui oblige EDF à vendre à vil prix une part pour faire naître une concurrence, mais qui s’est trouvé instrumentalisé pour le plus grand profit des concurrents), pour le revendre ensuite.
Le 01/11/2024 à 19h10
Et l'ADME invente de nouveaux labels qui sont aussi du vent ! Si seulement ce vent pouvait alimenter les éoliennes, on n'aurait pas tout perdu...
Le 01/11/2024 à 19h59
J’avais lu dans cette critique du Monde sans fin (section « Est-ce que c’est tellement intermittent ») une référence à une étude pour la thèse de Behrang Shirizadeh Pour reprendre sur le même ton, quand tu vois qu’on arrive pas à construire une nouvelle centrale nucléaire et donc qu’en construire un grand nombre (pour éviter les ENR) semble hasardeux, tu te dis que ce ENR-bashing est un scandale.
Bref, je ne serais pas si péremptoire (et si j’ai passé du temps à lire sur le sujet, je j’arrive pas à me faire une idée affirmée sur les risques des différents choix et celui à adopter).
Le 02/11/2024 à 08h11
Du coup en terme de production électrique, le « ça passe » n’est pas suffisant. Au niveau du réseau électrique national/européen, on ne peut se permettre qu’un uptime de 100% et pas moins (bien sûr je parle au global, au niveau local les coupures arrivent et ce n’est pas un problème).
Donc il nous faut une production électrique capable de résister à tous les « et si » possibles et imaginables. Et donc il nous faudra toujours des sources de production diverses et pilotables capables de prendre le relais sur les ENR à tout moment. Et donc quitte a avoir ces sources, la question se pose de : on construit quoi ? Du nucléaire cher et decarboné ou des centrales à fossiles moins chères, qu’on espère utiliser le moins ?
(J’ai pas la réponse, je suis plutôt pro nucléaire dans le sens où ca marche très bien depuis des décennies mais c’est mon opinion)
Le 02/11/2024 à 10h08
Pour la question sur le nucléaire, il serait sain aussi de se demander pourquoi les autres pays ne se mettent pas comme nous à 70% dans leur mix, car le démantèlement et la gestion des déchets, que nous obstinons à enfermer dans le tabou et à ne pas intégrer au coût montrera le jour venu, aux générations suivantes sa dure réalité.
La construction est longue et coûte cher, la déconstruction encore plus.
Le 03/11/2024 à 23h20
Une usine électronucléaire est d'une grande complexité nécessitant des compétences pointues dans de nombreux domaines (pilotage de grands projets, contrôle-commande, génie civil -rien que le type de béton utilisé c'est une science-, chaudronerie, métalurgie, chimie et bien sûr la physique nucléaire) et avec un niveau d'exigence que l'on ne retrouve nulle part ailleurs dans le civil mis à part dans l'aviation. Ainsi, tout simplement, peu de pays ont les docteurs/ingénieurs/techniciens/ouvriers compétents et en nombre suffisant pour concevoir, construire et maintenir de telles installations. Même la France a du mal, on l'a vue avec l'EPR de Flamanville, à avoir le niveau nécessaire en métalurgie et en génie civil. Enfin, quand tu as une usine d'une telle puissance, il faut disposer du réseau électrique dimensionné pour être capable d'"évacuer" et faire circuler ces grandes puissances.
Le 04/11/2024 à 20h46
Pour retourner l’argument, on pourrait (sophistiquement) se demander pourquoi la France n’a pas adopté une production d’électricité bien plus carbonée comme l’ont fait bien d’autres pays.
Le 02/11/2024 à 11h16
Coupure totalement en moins de 3 minutes, 18 heures pour récupérer un réseau normal
Comment le réseau électrique italien s'est effondré en 2003 - MB R&D
Le 04/11/2024 à 03h44
C'est d'ailleurs en cela que le mix énergétique est intéressant : les humains sont plutot diurnes, et leur consommation énergétique aussi (ca tombe bien pour le photovoltaique). Cependant, leur consommation varie pas mal en fonction des heures dans la journée, aussi bien pour les entreprises que les usages domestiques, mais aussi à l'échelle des saisons, et des jours de la semaine.
- on peut avoir besoin d'ajuster la production à la consommation à très courte échelle de temps (à la minute) : merci les barrages par exemple, surtout lors de la période de fonte des neiges (printemps). Le reste de l'année, c'est hélas gaz ou charbon. Ceci étant, pour le gaz, on trouve de plus en plus de mini centrales de méthanisation, ce qui réduit l'impact quand il sert à produire de l'électricité à la fin.
- les sources ENR (Photovoltaique, éolien) peuvent être éparpillées / distribuées sur le territoire, ce qui réduit l'impact des effets météorologiques locaux. De même, varier leur nature permet de garantir plus facilement de la production régulière
- certaines sources ENR sont relativement insensibles à la météo (méthanisation, énergie marine)
Jette un oeil sur le site de RTE - Eco2Mix et tu verras bien qu'il faut justement ... de tout.
Modifié le 03/11/2024 à 00h51
Un p'tit coup en avant, un p'tit coup en arrière et au final, ils n'ont même pas avancé d'un poil mais par contre les champs d'énergie E ^ B eux se propagent bien (Maxwell)
Et d'ailleurs cette vidéo m'a scotchée... Ce que j'avais appris du collège jusqu'en école d'ingé, et bien ce n'était pas exactement la vérité vraie mais une simplification...
Personne n'en avait parlé de cette manière... Une
petitegrosse claque en fait....Comme quand on branche une simple ampoule sur une pile par exemple...
Voir la séquence dans la vidéo, fascinant ! On n'imagine vraiment pas que ça se passe réellement comme ça :
Veritasium: the BIG misconception about electricity - Part 1
Et comme beaucoup de gens n'étaient pas convaincus après cette 1ere vidéo, 1 an plus tard, une 2nde vidéo a été réalisée et avec des chercheurs de Caltech pour faire l'expérimention.
Veritasium: the BIG misconception about electricity - Part 2
.
Le 02/11/2024 à 18h10
Le 02/11/2024 à 20h43
Modifié le 03/11/2024 à 01h08
Courant DC = ~ 8cm/h @ 1A
Courant AC = 0 cm... vidéo@ 9min40s
.
Modifié le 03/11/2024 à 00h30
Pour le courant continu, les électrons se déplacent quand même, mais très lentement (~ 8cm/h @ 1A@2mm de section).
Après l’analogie avec l’eau dans un tuyau fonctionne quand même assez bien, et aussi les équations de Maxwell sont un peu hors programme au collège & lycée.
D’ailleurs dans un cours sur les réseaux THT @ 400KV@courant AC, le prof parlait toujours « d’ écoulement de puissance » alors qu’il n’y a rien physiquement qui s’écoule vraiment dans les fils.
Bref, des fois, plus on essaye d’en apprendre et de creuser, moins on a l’impression d’en savoir…
(aussi valable dans le monde des grosses boites multinationales... )
Le 03/11/2024 à 22h19
Sur ce thème, je propose plutôt :
YouTube
Le 04/11/2024 à 00h02
Modifié le 04/11/2024 à 08h41
1 - Petit rappel de l'adage bien connu : "ce qui est affirmé sans preuve peut être aussi démenti sans preuve" , ce qui rentre tout à fait dans le cas de ton commentaire ici.
2 - Autre petit rappel : la différence entre le mot divertissement et le mot vulgarisation (Le Robert ou Le Larousse est mon ami)
3 - Concernant le divertissement, jamais entendu que les Vendredis soirs sur TF1 ou dans TPMP, on parlait de champs électromagnétiques E ^ B...
Dans certaines de ses vidéos concernant des sujets mathématiques, j'ai des fois arrêté avant la fin, car pour rester concentré et comprendre 100% du sujet, pas évident (même si j'ai fait Maths Sup/Maths Spé mais il y a longtemps j'avoue). Je pense que c'était du divertissement donc j'ai perdu le fil...
4 - Concernant les clashs, c'est plutôt lui qui s'en pris, notamment sur celle-ci et sur une autre pour un speeder censé aller plus vite que le vent... de face. Un prof d'université du MIT l'a challengé et parié $10 000 qu'il avait tord. Il a refait une 2nde vidéo plus détaillée. Le prof a donné les $10 000 qu'il a utilisé pour sponsoriser du .... Tu trouveras sûrement.
5 - Les micro-trottoirs oui certaines de ses vidéos en ont , pas toutes. C'est chiant, je zappe. Mais bon d'une part cela représente un temps négligeable sur la durée totale de la vidéo, et d'autre part, en quel rapport cela viendrait à sous entendre que tout le reste de la vidéo est du divertissement...? Pas comprendre
6 - Sinon c'est quoi du divertissement scientifique ?
7 - Je t'invite à regarder une de ses vidéos qui a fait le plus de vues ( > 16 millions) sur la LED bleue, et notamment vers le milieu de la vidéo où il revient plusieurs sur le phénomène electron - trou (N-P) dans les semi-conducteurs et notamment le Gallium.
Là c'est vrai, c'est du super divertissement spectacle... On s'éclate sur le dopage du Gallium...
Why it was almost impossible to make blue LED
8 - A part cracher gratuitement sans zero argumentation sur quelq'un, quels sont tes arguments à entendre ? Moi j'ai fait l'effort d'argumenter un petit plus que toi ici dans ma réponse.
9 - Merci pour le lien de ta vidéo, je vais bien évidemment la regarder, mais bon il existe aussi en bas un raccourci pour créer des liens... Oui je sais ça demande un tout petit plus d'effort qu'un copié-collé simple. Moi je fais systématiquement pour les autres, mais bon...
Il a 16 millions d'abonnés, après en France, on a bien des mecs qui à la base faisaient du fitness et qui soulevaient simplement de la fonte et au final qui ont plus d'abonnés... Ça, c'est sûrement pas du divertissement, mais ça fait peur quand même...
Stp regarde cette vidéo et je pense que tu changeras d'avis après : (et en Anglais sous titré Anglais, c'est toujours le mieux)
Why it was almost impossible to make blue LED
Erwan
Le 04/11/2024 à 09h59
Modifié le 04/11/2024 à 10h38
Moi j'ai pris le temps de te répondre.
Donc on peut cracher sur le travail de quelqu'un sans RIEN justifier ou ne RIEN argumenter ?
"ben parce que c'est subjectif et c'est mon ressenti à moi" Bref... Ça vaut ce que ça vaut... cad...
Les micro trottoirs, oui , je zappe , pas intéressant mais c'est minime dans ses vidéos. Il ne faut pas en faire une fixation tu sais... Un p'tit coup sur la flèche droite du pavé curseur de ton clavier ou bien double tap sur ton smartphone et c'est tout bon...
Esaaye.
Mais Il est où le divertissement ici ?
C'est pas Sacré Soirée ou TPMP non
Ça s'appelle de la VULGARISATION... Tu connais la différence ?
Oui ce n'est pas une vidéo d'un mec du CNRS mais dans quelles vidéos il raconte n'importe quoi ?
On peut tout affirmer, c'est "la beauté" de la liberté d'expression... mais tu as oublié une chose fondamentale... c'est l charge de la preuve... C'est à dire prouver ce que l'on affirme... Ce que je n'ai vu nulle part dans ton 1er commentaire ainsi que le 2nd ici...
Où sont les clash ? Où il se la pète ? Quelle(s) vidéos, quel(s) timestamp(s) ?
Je suis sûr que tu n'as même pas pris le temps de regarder sa vidéo sur la LED bleue. Tu sais pourquoi ? Parce que ça s'appelle le biais de confirmation dans ton cas. Persuadé d'une chose et ne veut pas faire l'effort d'essayer de changer d'avis.
Et non, tout le monde n'a pas fait l'ENS ou X... mais heureusement qu'il y a des chaînes de vulgarisation...
. bref, je t'ai posé quelques questions dans ma réponse te demandant d'argumenter un peu plus ton propos...
Après...bon...
"Pas besoin d'étaler mon " : assez méprisant et condescendant en fait. Si ses vidéos ne sont pas bien ou techniques, mais vas-y lance toi... j'attends tes 16 millions de followers.
Moi je n'ai rien à cacher et je ne l'étale pas non plus.
Juste visible ici, pour mieux faire connaissance ensemble nous deux
LinkedIn
Et franchement, prends le temps de regarder la vidéo sur la LED bleue si tu ne l'as pas vue.
Biz,
Erwan
Le 04/11/2024 à 11h17
J'étais abonné à sa chaîne pendant quelque temps. La vidéo sur les leds bleues, je l'avais vue à l'époque. Il y a de la science dedans, certes. C'est même sans doute une de ses meilleures vidéos. Même si elle est moins grandiloquente que d'autres, et qu'il y parle un peu moins de son égo, on y trouve quand même des effets de manche qui m'horripilent un peu. Il reprend les gimmicks de la télé façon Zone Interdite ; pas étonnant vu son cursus.
Si on y réfléchi un peu, je trouve que ses vidéos sont un peu trop à l'américaine : des violons, du pathos, du suspens, de la mise en scène de sa personne, de temps en temps un peu de polémique pour faire du chiffre. Il tient plus de David Copperfield que de Michel Chevalet. L'un n'est pas meilleur que l'autre : c'est juste une affaire de préférence.
Alors non, moi je n'ai pas de chaîne youtube, ni 16 millions d'abonnés. En effet, on peut considérer que je n'ai pas le droit de critiquer. Il est connu que tous les critiques de cinéma sont des metteurs en scène reconnus. Il faut être soi-même meilleur que l'autre pour dire que son style ne nous plaît pas. (vu que je suis musicien, là je suis légitime à dire que je n'aime pas le rap)
Bon, sérieusement, j'ai proposé une alternative qui à mes yeux est meilleure. Je ne dézingue pas pour le plaisir de dézinguer, juste pour dire : regardez plutôt celle-ci, je pense qu'elle est meilleure. Point.
Tu transmettras mes amitiés à Derek la prochaine fois que tu le vois.
Le 02/11/2024 à 20h16
Le 02/11/2024 à 22h15
Modifié le 03/11/2024 à 04h55
On sait très bien que les élèctrons sont mélangés dans le réseau qu'ils soient d'origine verte ou non mais quand un producteur dit que son éléctricité est verte, c'est qu'il s'engage à injecter dans le réseau sur une période donnée, autant d'éléctrons d'origine verte que ses clients ont consommés. Ca ne veut pas dire autre chose.
Donc après, on regarde quels sont les producteurs: Je m'en tiens aux 3 plus gros. EDF et ses centrales nucléaires. Engie qui a des ressources nucléaires en Belgique et peut-être d'autres ressources. TotalEnergies.
Lorsque je fais une comparaison avec le comprateur du médiateur de l'energie, je m'en tiens à ceux-là pour 2 raisons: ce sont des producteurs et ils sont assez importants pour me garantir une fiabilité dans leur système informatique de facturation.
Lorsque je fais la comparaison du moins cher au plus cher, en premier sort l'offre Tempo d'EDF, puis totalEnergies, Engie et EDF.
L'offre Tempo ne m'intéresse pas car je n'ai pas d'autre options pour me chauffer.
Lorsque je regarde l'offre de Total: Energie verte issue (de mémoire) de Centrales photovoltaiques, d'éoliennes etc.
Je sais très bien qu'à un instant T, les élèctrons ne sont pas issues de centrales photovoltaiques notemment la nuit mais je sais que si dans le mois, les clients de Total ont consommés X Mw d'energie, ils doivent injecter dans le réseau X Mw de production verte. Et si le nombre de clients augmentent, alors ils doivent injecter plus d'energie verte.
Bref: plus tu as de clients qui consomment, plus tu développes de l'enegie verte. C'est ce qu'affirme Total avec son offre Electricité verte fixe et je n'ai pas de raisons de ne pas les croire. Cela engage leur responsabilité.
Mais je sais très bien qu'il y a plein de petits fournisseurs qui ne sont pas producteurs et qui profiltent de l'Arenh. A nous de ne pas en être client.
Il faut aussi savoir si les petits ont les reins assez solides en cas de fluctuation des cours de l'energie pour résister justement à ses fluctuations.
Et puis si leur système informatique est assez fiable avec un service client qui répond au téléphone quand il y a des PB de facturation. C'est très important.
C'est pour cela que je me tiens aux 3 principaux et qui sont aussi producteurs.
Modifié le 03/11/2024 à 17h50
C'est Enedis qui calcule la consommation des clients à partir du compteur installé par Enedis. Quelle défaillance pourrait connaitre un petit fournisseur par rapport à un gros fournisseur ? Perso, avec EDF, j'avais régulièrement un changement de périodicité de facturation à cause d'une variation importante de ma consommation en cours d'année. C'est pas exactement un manque de fiabilité mais difficile de comparer ma consommation entre des factures bimestrielle et des factures semestrielles (sans compter qu'au semestre, ma facture était relativement importante à payer).
Édit: je viens de me rendre compte que votre commentaire commence par les offres vertes mais poursuit sur les producteurs utilisant des usines nucléaires. Si le nucléaire fait partie des sources d'énergie que vous recherchez, vous avez tout intérêt à privilégier les gros producteurs vus les investissements de départ importants pour monter une centrale nucléaire. Outre le fait que la réglementation actuelle considère le nucléaire comme une énergie «grise» qui n'est pas incluse dans la catégorie «verte», avec tout ce que ça implique en terme de correspondance production verte / fourniture d'électricité verte.
Edit2: j'aime bien les mecs qui mettent des emojis drôles à ce commentaire. Je ne crois pas que j'ai été drôle ou cynique dans mes propos, c'est un comportement un peu puéril au lieu de venir dire son avis. Je ne vais pas vous insulter si vous êtes en désaccord. Faut pas avoir peur de répondre (sauf si vous ne savez pas répondre sans injurier).
Le 04/11/2024 à 17h36
Après à vous de voir si vous préferez une énergie verte ou pas.
Mais encore une fois, personellement je m'en tiens aux trois 'gros' pour éviter de tomber entre les mains d'un spéculateur de l'Arenth.
Le 03/11/2024 à 23h26
Modifié le 04/11/2024 à 00h44
Le 04/11/2024 à 10h20
* Peu de rapport entre la production et la consommation de l'électricité dite verte (la GO est valable un certain temps)
* Le prix dérisoire (50ct/MWh ne va pas pousser les investissements dans les ENR : même si 100% de l'élec était renouvelable avec des GO, ça rapporterait ~200M€/an - M comme million - pour un pays comme la France)
* l'absence totale de réalité physique derrière : l'Allemagne peut verdir son élec en achetant des GO à l'Islande, bien qu'aucun câble ne relie l'Islande à l'Europe)
Il y a une très bonne vidéo du Réveilleur sur le sujet :
YouTube
Modifié le 04/11/2024 à 12h57
Les garanties d'origine sont virtuelles comme les contrats de production d'électricité que se font les producteurs et les fournisseurs d'électricité. Dans les télécoms, c'est pareil (contrats de bande passante, d'itinérance, MVNO avec un V pour "virtual", etc).
Le 04/11/2024 à 15h26
Le 04/11/2024 à 16h50
Le 05/11/2024 à 10h26
Modifié le 05/11/2024 à 11h32
Vous connaissez la blague sur le boeuf de Kobé et le boeuf de Lidl ?
Édit: la blague https://www.facebook.com/yannguillarmeofficiel/videos/3780410938888137/
Le 05/11/2024 à 11h39
Modifié le 05/11/2024 à 13h56
L'objectif est de produire des EnR… et de moins consommer (sobriété énergétique).
Modifié le 04/11/2024 à 17h26
La virtualité financière est la même. La production électrique aussi est de toute façon consommée. C'est comme acheter des actions boursières : l'entreprise existe et produit des choses mais la valeur de l'action est virtuelle tout pareil.
Le 05/11/2024 à 10h30
* la temporalité (i.e. on rémunère juste une production, absolument pas un système capable de fonctionner aux ENR)
* la valeur : les GO ont un prix ridicule (<1% du coût négocié de l'électricité)
* l'absence de base physique : par ex. l'Allemagne peut verdir sa conso avec une production qui ne peut physiquement pas être consommée ailleurs qu'en Islande (et l'Islande ne pourra pas améliorer de son côté la sienne puisqu'elle est déjà à 100% ou presque d'ENR).
Le 05/11/2024 à 11h28
Le 05/11/2024 à 11h54
Le 05/11/2024 à 22h17
Le 07/11/2024 à 14h06
Le 04/11/2024 à 11h36
Encore une fois, l'Ademe qui fait son greenwashing sans aucune source scientifique... (et non le shift project/négawatt n'est pas une source scientifique, ça a déjà été debunk mille fois)
Le 04/11/2024 à 12h28
une centrale nucléaire c'est pas mal de béton aussi, dont du radioactif.
Le 04/11/2024 à 12h42
Le 04/11/2024 à 13h20
Le 05/11/2024 à 10h32
Le 05/11/2024 à 13h56
Le 06/11/2024 à 14h15
Modifié le 06/11/2024 à 17h03
on est bien d'accord, c'est parce que les techniques connues sont trop dangereuses à maitriser que ça n'est pas rentable, malgré que le prix de de l'uranium ait doublé depuis 10 ans
Le 07/11/2024 à 14h11
Si on parle du tarif, il vaut mieux avoir de la gen IV deux fois plus cher que le nucléaire actuel que du gaz qui pourrit le climat et qui nous coûte 5 à 10 fois plus cher chaque fois qu'un dictateur merdeux a une crise d'hémorroïdes.
Si on a arrêté avec la gen IV (en France seulement, je le rappelle), c'est par calcul économique court termiste et par calcul politique de Jospin pour gagner les voix des écolos (avec le bien que ça lui fait, puisqu'il ne s'est même pas retrouvé au second tour). Accessoirement aussi avec l'aide d'ONG anti nucléaires allemandes financées par le gaz russe.
Le 04/11/2024 à 13h19
En plus, l'électricité d'origine nucléaire oblige d'adapter la consommation à la production alors que les EnR sont facilement pilotables, adaptables avec peu d'investissement de départ comparé au nucléaire. Le nucléaire, c'est bien pour subvenir à une besoin de base qui ne varie jamais mais le nucléaire ne permet pas d'avoir une politique de réduction des consommations.
Modifié le 04/11/2024 à 14h40
Après, il y a l'export, qui n'est pas forcément synchrone avec le besoin national, mais tout ça amène du gaspillage et de la perte de rentabilité, bien sûr.
cet été, je regardais les courbes des échanges internationaux de RTE, il y a eu des périodes de la journée, parfois longues, où les prix du MWH échangé était négatif et parfois de beaucoup (-200 €/Mwh), on peut les retrouver sur eco2mix, par exemple sur la période de mai 2024, je suppose que les acheteurs étrangers déduisent ça de leur facture globale ou gré à gré, tout ça pour dire qu'il y a des moments où il faut payer les clients pour qu'ils achètent du surplus dont ils n'ont pas besoin, sauf pour faire baisser leur facture.
Le 04/11/2024 à 14h38
L'hydroélectrique oui, on ouvre ou on ferme les vannes selon le besoin (mais actuellement à peu près tous les gisements dispo en France sont exploités d'où le fait de la stagnation de la production)
Le solaire ou éolien, si y'a pas de vent ou pas de soleil, tu peux pas en faire apparaitre parce que t'as un pic à compenser...
Et à l'inverse, le nucléaire est pilotable, c'est d'ailleurs pour ça qu'on le débraye quand y'a du vent et du soleil...
Le 04/11/2024 à 14h45
Le 04/11/2024 à 17h14
Je ne sais pas d'où viennent tes chiffres.
Quand je vois la part d'énergie fossile dans la production d'électricité des 5 plus gros producteurs d'électricité, je me dis que ma France grâce à son par nucléaire est plutôt un bon exemple pour l'émission de GES.
Le 04/11/2024 à 19h10
Ensuite, il faut voir l'évolution, plus que les valeurs d'il y a 10 ans.
A ce train là, en 2040, nous serons toujours les seuls à 60% de nucléaire quand tous les autres seront à 60% de renouvelable et nous aurons dépensé pas mal de milliards presque pour rien, sauf qu'en effet nous aurons limité un poil le CO² mondial (la production électrique n'a qu'une petite part dedans, 40%, probablement en augmentation via les transports).
Le 04/11/2024 à 18h47
Le 04/11/2024 à 19h13
Le 05/11/2024 à 10h39
Saleté carbonique : dans l'atmosphère, par milliards de tonnes annuels, en train de transformer la biosphère terrestre en un environnement beaucoup moins propice à la vie de nos sociétés humaines massives et fragiles.
Le 05/11/2024 à 11h20
Le 05/11/2024 à 11h57
Et la radioactivité est tout aussi naturelle (tu es radioactif, je le suis, la planète l'est, et surtout, les bananes sont radioactives), nos déchets très actifs étant une très petite quantité du tout, et encore une fois, on ne les balance pas dans l'atmosphère ou ailleurs n'importe comment.
Le 05/11/2024 à 13h46
Le 05/11/2024 à 14h18
Il y a des milliers d'accidents de la route chaque année, sortons aussi de la voiture ?
Le 05/11/2024 à 15h18
Le truc c'était les déchets radioactifs dans l'atmosphère
Le 06/11/2024 à 14h22
D'ailleurs, les retombées de Chernobyl en France, elles ont fait quoi ? (à part faire couler de l'encre)
Le 06/11/2024 à 16h49
Mais tu as raison, l'amiante non plus ne faisait rien que du bien, jusqu'au jour où ...
Le 07/11/2024 à 14h02
Le 07/11/2024 à 16h26
Car tout le monde sait qu'elles se sont arrêtées à la douane.
Le grand public a appris la fiabilité des mesures publiées par le lobby nucléaire à cette époque.
Le 07/11/2024 à 17h38
https://www.lepoint.fr/societe/l-increvable-mythe-du-nuage-de-tchernobyl-03-10-2019-2339144_23.php
Modifié le 07/11/2024 à 19h56
Mais le sujet est plutôt le mensonge du lobby français du nucléaire à l'époque, qui faisait profil bas au niveau communication alors que nos voisins exposaient plus la vérité de ce qu'ils mesuraient, d'où la frontière.
Dans le même genre, qui a été informé des incidents potentiellement catastrophiques sur SL1 et SL2 en 69 et 80 alors que ces réacteurs (du type Tchernobyl) sont à guère plus de 100 km de Paris ? à la suite du second, ils ont été arrêtés définitivement mais ne sont toujours pas démantelés d'ailleurs depuis 40 ans, on parle de 2100 tellement on maitrise bien la technique
Le 08/11/2024 à 16h40
Les accidents de St Laurent ont été maîtrisés (parce qu'on n'a pas fait n'importe quoi avec nos réacteurs, contrairement aux Soviétiques) sans conséquence sur l'extérieur. Pourquoi voudrais-tu que ça fasse les gros titres ? Si chaque incident industriel devait avoir le traitement que tu demandes, les journaux ne publieraient plus que ça (rappelle toi la quasi psychose déclenchée par les médias et les ONG anti alors qu'un sèche main avait pris feu dans les chiottes du personnel dans une des centrales), alors que c'est le rôle de l'ASN. D'ailleurs, suite à l'étude du renforcement de la sûreté de ces réacteurs, il a été décidé par EDF de les abandonner totalement et de reposer uniquement sur les REP (intrinsèquement bien plus sûrs).
Pour ce qui est du démantèlement des réacteurs, on sait faire pour les REP (les USA en ont démantelé totalement), et on a démarré le démantèlement d'autres UNGG. Ceci dit, on ne peut pas tous les faire d'un coup, donc les SL1 et 2 attendront.
Tu accuses totalement gratuitement un lobby nucléaire (assez largement fantasmé) de faire de la désinformation en oubliant :
- les mensonges et manipulations toujours plus gros des groupes de pression anti-nucléaires (groupe de pression étant le terme Français pour lobby)
- leur rôle d'idiot utile pour les industries pétrolière, gazière et charbonnière, qui elles, ne se privent pas de désinformer (sur la transition vers l'électrique, sur les ENR, sur le nucléaire, sur l'état de l'art de l'étude du climat et j'en oublie probablement)
- le fait que le nucléaire est un élément structurant de notre autonomie énergétique (a contrario des énergies fossiles) et un contributeur à des tarifs électriques qui restent compétitifs par rapport à nos voisins, peu importe ce que peuvent raconter les populistes.
Modifié le 09/11/2024 à 00h50
Avec le combustible acheté à la Russie ?
Quand au prix, entre les milliards à la construction, le combustible qui ne va pas baisser et les coûts de démantèlement, qu'on ne sait pas faire, la gestion des déchets, on n'a pas fini de se prendre des claques dans le genre de notre budget 2024, si on est les seuls à continuer dans cette voie, il faut quand même se poser des questions.
Limiter le nucléaire à 30% du mix en attendant d'avoir une autre source de fond propre qui remplace, ça vaudra mieux.
Le 09/11/2024 à 22h47
On sait faire le démantèlement, et le prix est déjà budgété par EDF. Idem pour la construction. Même en prenant les estimations hautes, relevées du taux d'actualisation du coût de construction, et des estimations pessimistes de production, le coût lié à la construction de l'EPR pèsera dans les 3ct/kWh. Aujourd'hui, le pb du prix du kWh, ce sont les taxes, pas le surcoût des ENRi ou du nucléaire.
Et surtout, on n'est pas les seuls à continuer dans cette voie, il n'y a que les anti nucléaires pour croire ça : tu vas sur Wikipedia, et tu regardes la carte sur cet article :
Wikipedia
Dans les pays qui n'ont pas le nucléaire, à part les pays trop pauvres/instables pour investir dans un programme, à part l'Allemagne, aucun pays n'arrête vraiment le nucléaire (pour être auditeur assidu de Couleur 3, les Suisses aussi s'interrogent sur leur sortie et parlent de faire machine arrière). La plupart de ceux qui en font ont en projet de relancer l'installation de réacteurs.
À part qu'on a aucune idée de ce que pourrait être cette autre source, donc ça ne vaudra clairement pas mieux.
Le 05/11/2024 à 14h07
En 1981, un incendie s'est déclenché. Le feu a été maîtrisé en noyant les déchets. Mais le silo était prévu pour un entreposage à sec... Depuis, on a oublié ces déchets (2000 tonnes) qui sont toujours sous l'eau.
Plus le temps passe, plus les opérations de reprise et de conditionnement deviennent coûteuses et risquées. Orano est incapable de respecter les échéances fixées par l'ASN.
Modifié le 05/11/2024 à 14h19
Edit : l'intro commence par un mensonge énorme (toujours le même) : le nucléaire civil c'est pour faire des bombes avec le combustible usé. C'est tout sauf vrai avec les REP (techno actuelle).
Le 05/11/2024 à 10h34
Le 04/11/2024 à 17h20
Pour le détail, c'est la fréquence 50Hz qui est asservie : quand elle baisse trop, c'est que la consommation augmente. Si elle descend ou monte trop (0.06Hz), on perd l'asservissement... et la distribution sur le réseau.
Le 05/11/2024 à 10h36
Le 04/11/2024 à 17h42
Le 05/11/2024 à 10h37
Le 05/11/2024 à 10h33
Le 04/11/2024 à 18h46
En effet, on peut donc se contenter d'une forte base nucléaire accompagné de l'hydro
tant mieux
Le 06/11/2024 à 14h16
Modifié le 07/11/2024 à 16h46
Le 08/11/2024 à 16h54
Le suivi de charge consiste à adapter la production de l'ensemble des moyens à la demande en électricité. Ça demande donc une portion de moyens pilotables qui permettent d'assurer la pointe, peu importe les conditions météo.
Le fait que les ENRi soient par nature (et définition, d'où le i pour intermittentes) non pilotables n'en fait pas pour autant des moyens indésirables dans un système de production. D'une part, même en admettant qu'on se lance dans de grands travaux nucléaires pour renouveler, voire augmenter notre parc nucléaire, il va bien falloir des moyens déployés plus rapidement pour assurer la transition nucléaire historique vers nucléaire nouveau. D'autre part, dans une écrasante majorité des cas, un kWh ENRi produit, c'est surtout un kWh fossile non produit (et donc plein de CO2 non émis).
Le système électrique du futur, climato-compatible, c'est très probablement du nucléaire, des ENRi et du biogaz. Ce sera aussi très probablement plus cher qu'un système énergétique actuel basé sur les fossiles, mais certainement bien moins coûteux que de continuer avec le fossile et de devoir en payer les conséquences (parce que les coûts ne se comparent pas uniquement sur l'instant présent, on parle de décisions structurantes pour l'avenir et qui ont un très large impact sur de nombreux autres secteurs). C'est une question de long vs. court terme dans les critères de décision. On fait aujourd'hui face exactement à la même dualité de réflexion sur la sécurité du continent européen. (et j'avoue que dans les deux cas, je suis un peu inquiet en me basant sur l'historique récent des décisions politiques)
Le 04/11/2024 à 14h53
Vive le renouvelable :p
Le 04/11/2024 à 17h01
avec ce genre de pratiques, je suis à peu près sûr qu'il n'y aura vraiment pas que électrons verts à creuser pour la monnaie, zéro confiance, vraiment, il faudrait que le DC ne soit connecté qu'à du renouvelable , mais alors, on ne peut plus dire qu'on récupère le surplus si on met une production verte rien que pour faire ça.