Connexion
Abonnez-vous

Loi Travail : le « droit à la déconnexion » en vigueur dès 2017

Avec un pare-feu OpenOffice

Loi Travail : le « droit à la déconnexion » en vigueur dès 2017

Le 07 avril 2016 à 12h00

La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté hier l’article du projet de loi Travail relatif au « droit à la déconnexion » des salariés. Les députés ont sensiblement enrichi la copie du gouvernement, en prévoyant notamment une mise en œuvre dès le 1er janvier 2017.

Alors que les emails et appels à caractère professionnels s’immiscent de plus en plus facilement dans la vie privée des travailleurs, notamment suite au développement des smartphones, l’exécutif a inscrit dans le projet de loi El Khomri des dispositions censées introduire en France un « droit à la déconnexion ». Il est ainsi prévu qu’au sein de chaque entreprise, employeur et employés discutent chaque année de « l’utilisation des outils numériques », « en vue d’assurer le respect des temps de repos et de congés » des salariés. Les pistes à envisager varieront ainsi au fil des sociétés et de leurs besoins : blocage des emails durant certaines plages horaires, engagements mutuels de la part des employés et de leurs supérieurs, etc.

À défaut d’accord, précise cependant le texte, l’employeur définira seul les modalités de ce droit à la déconnexion. Il lui faudra simplement les communiquer aux salariés de l’entreprise.

commission affaires sociales
Crédits : Assemblée nationale

Débattu en commission des affaires sociales hier, cet article a fait l’objet de plusieurs amendements. Le rapporteur Christophe Sirugue (PS) a notamment voulu que les entreprises soient tenues de mettre en place des « dispositifs de régulation ». « Pour être effectif, le droit à la déconnexion (...) doit s’accompagner de l’appropriation par les acteurs de l’entreprise d’une forme de « devoir de déconnexion » consistant en une régulation volontaire et partagée de l’usage des outils numériques », plaidait le député dans son exposé des motifs.

Autre ajout : le droit à la déconnexion devra viser au respect des temps de repos et de congés du salarié, mais aussi à celui de sa « vie personnelle et familiale ».

Plus de contraintes, mais pas d’amende en cas de manquement

Alors que le texte de la ministre du Travail prévoyait qu’une charte soit a minima prise pour les entreprises de 300 salariés et plus, les députés de la commission des affaires sociales ont rabaissé ce seuil à 50 salariés. Ils se sont également prononcés en faveur d’amendements rendant l’ensemble des dispositions relatives au droit à la déconnexion applicables à compter du 1er janvier 2017, alors que le gouvernement misait sur une entrée en vigueur en 2018.

En revanche, ils n’ont pas adopté l’amendement visant à introduire une pénalité (dont le montant aurait été fixé ultérieurement par décret) en cas de non-respect par un employeur de ses obligations liées au droit à la déconnexion. Celui-ci a été retiré sur demande du rapporteur, mais pourrait revenir en séance publique.

Vers une grande expérimentation au niveau national

La socialiste Corinne Erhel a enfin défendu avec succès un amendement tendant à la mise en place d’une « expérimentation nationale » d’une durée de douze mois, portant sur « l’articulation du temps de travail et de l’usage raisonnable des messageries électroniques par les salariés ou les agents publics », notamment durant les jours non-travaillés et en dehors des horaires classiques. Cette opération devra avoir lieu un an « au plus tard » après la promulgation de la loi El Khomri.

L’objectif ? Élaborer à l’issue de ces expériences (dont on devine qu’elles pourraient parfois se concrétiser par des blocages de mails durant certaines plages horaires) des lignes directrices adaptées, notamment aux types de structures – petites ou grandes entreprises, privées ou publiques...

Les discussions sur ce projet de loi débuteront en séance publique le mardi 3 mai.

Commentaires (82)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Et sinon il y a un bouton OFF sur les smarts et les laptops.



Pensez-y.





Ouais, sauf quand tous tes mails pro arrivent obligatoirement sur ta boite perso.


votre avatar

Et le travail de piquet ?

votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Et sinon il y a un bouton OFF sur les smarts et les laptops.



Pensez-y.





Une telle mesure de bon sens n’est manifestement pas à la portée de tous. Que fait l’éducation nationale ?


votre avatar







Crillus a écrit :



Toi tu ne t’es jamais fait engueulé en allemand pour ne pas avoir accepté de suivre cette réunion entre des intervenants allemands, français et indiens à 23h. <img data-src=" />



Et il y a aussi le fait que ce peut être mal pris de ne pas intervenir rapidement à partir du moment où tu as un smartphone. Professionnellement selon les boites c’est parfois mal vu et si tu joues les gros bras tu t’en prend une dans les dents.





En Allemand,c’est impossible. <img data-src=" />

passé 16h00, on ne trouve personne&nbsp; dans les bureau en Allemagne.



&nbsp;


votre avatar







jethro a écrit :



En Allemand,c’est impossible. <img data-src=" />

passé 16h00, on ne trouve personne  dans les bureau en Allemagne.







C’est vrai que coté horaire, les mecs sont non seulement avantagés mais ultra ponctuels en arrivée comme en départ, parfois ç’en est même indécent. Mais parfois tu as un allemand qui se retrouve à bosser depuis chez lui.


votre avatar

C’est prévu samedi justement :



&nbsphttp://www.ugict.cgt.fr/ugict/tracts/9avril

votre avatar







Crillus a écrit :



Toi tu ne t’es jamais fait engueulé en allemand pour ne pas avoir accepté de suivre cette réunion entre des intervenants allemands, français et indiens à 23h. <img data-src=" />



Et il y a aussi le fait que ce peut être mal pris de ne pas intervenir rapidement à partir du moment où tu as un smartphone. Professionnellement selon les boites c’est parfois mal vu et si tu joues les gros bras tu t’en prend une dans les dents.





Change de boulot.

Ou accepte d’être une fiotte.



Le premier qui vient me gueuler dessus parce que je ne bosse pas de chez moi, je l’emmerde. Et encore je suis poli. Que ce soit bien pris ou pas.



Il faut choisir ce qu’on veut dans la vie, clairement.


votre avatar

Le “tu” du commentaire précédent est evidemment un “tu” général, et ne te visait pas toi Cirillus, hein… <img data-src=" />

votre avatar







tmtisfree a écrit :



Les salariés ayant la faculté de gérer leurs affaires personnelles sur le matériel et leur temps de travail, il semble bien normal que leurs employeurs empiètent en retour sur leur temps de pause/congés à eux pour compenser. L’équité est en jeu.





C’est vrai. Ça me fait penser à ces ingrats d’esclaves qui recevaient gratuitement éducation et baptême, et même caresse pour ces dames, sans jamais monter de gratitude en retour



On n’a pas assez défendu les droits des esclavagistes. Ah ! Si seulement il y avait eu le TTIP à l’époque, ceux-ci auraient pu obtenir réparation des états abolitionnistes…


votre avatar

Les mails pro n’ont rien à foutre sur une boîte perso, ne serait-ce que pour des raison de sécurité

votre avatar

ça me rappelle à mon ancien job (en Suisse) mon chef venait le matin à 4 heure pour vérifier les backups et on avait un soft d’une boîte en France. Ils ne pouvaient résoudre le problème qu’à partir de 9heure quand ils étaient au boulot par contre le soir ils appelez alors que mon chef ou un autre qui s’occuper du logiciel chez nous étaient déjà loin.

&nbsp;

Après il y a le service de piquet. C’est plus facile de déconnecter du travail si tu ne bosse pas dans l’informatique dans une boite qui doit être fonctionnelle 2424, après il y a aussi d’autres jobs ou tu as un service de piquet. Dans un ancien job il y avait chaque soir quelqu’un qui était de piquet plus le chef du service. et ils avaient de la compensation bien sûr.

votre avatar

En ce qui me concerne, je ne dis jamais “non” à ce genre de sollicitations, mais “combien ?”. Étrangement, il y a toujours une autre solution qui est trouvée…

votre avatar







macslan a écrit :



Après il y a le service de piquet. C’est plus facile de déconnecter du travail si tu ne bosse pas dans l’informatique dans une boite qui doit être fonctionnelle 2424, après il y a aussi d’autres jobs ou tu as un service de piquet. Dans un ancien job il y avait chaque soir quelqu’un qui était de piquet plus le chef du service





Après si tu bosses en astreinte, que c’est écrit noir sur blanc dans un contrat, encadré, que t’es payé pour et que tu l’as accepté, c’est autre chose….


votre avatar

Pas de soucis <img data-src=" />



Mais il faut regarder le problème dans son ensemble. Justement le cas que je te cite compte pour des sociétés avec un très gros turn-over où ce genre de dépassement fait partie de la politique de la société, où c’est communément admis et où un doyen a 3 ans grand max.



Bref le genre de boite où tu as justement trois choix :




  • tu acceptes

  • tu te barres

  • on te renvoie.



    Typiquement il y a encore deux mois j’ai passé un entretien où le mec me disait “on déclare 35h, mais dans les faits le boulot se fait de 7h du mat’ à 20h, parfois le week-end ,régulièrement la nuit c’est ça où on peut pas fonctionner”.



    Du coup en SSII avec un gros compte derrière, moi je me suis déjà retrouvé à taper des semaines à 50-55h parce que j’avais des deadline à tenir du coup la déconnexion c’est quand tu vas te coucher.

votre avatar

@Crillus

&nbsp;

&nbsp;“Merci de m’avoir reçu, au revoir”



C’est pas du fonctionnement, c’est de l’exploitation. Accepter, c’est encourager.

votre avatar







HarmattanBlow a écrit :



C’est vrai. Ça me fait penser à ces ingrats d’esclaves qui recevaient gratuitement éducation et baptême, et même caresse pour ces dames, sans jamais monter de gratitude en retour



On n’a pas assez défendu les droits des esclavagistes. Ah ! Si seulement il y avait eu le TTIP à l’époque, ceux-ci auraient pu obtenir réparation des états abolitionnistes…





Le point aurait pu être recevable s’il y avait eu un minimum de connexion entre les 2 situations d’interrelation (ie un contrat mutuellement et librement accepté). Peut mieux faire.


votre avatar







mtaapc a écrit :



“Merci de m’avoir reçu, au revoir”



C’est pas du fonctionnement, c’est de l’exploitation. Accepter, c’est encourager.





C’est plutôt : “Bah j’espère que vous allez crever bientôt, et le gueule bien ouverte. Vos employés tireront la tronche sur le moment mais vous remercieront in fine. Sinon, vous avez des enfants ? Ils ne reclament pas un peu leur papa, desfois ?”.


votre avatar

je sais pas en France mais en Suisse souvent (même je crois que c’est généralement obligatoire) il y une timbreuse et avec un certain quota en général 50 heures supl. et 20 heures en négatif. et tu parts plus tard un jour un autre jour tu parts plus tôt.

votre avatar

Oui mais souvent c’est un passage obligé.

D’où l’intérêt du genre de loi comme celle de l’article, moyennant sanction en cas de manquement par contre.

votre avatar







Drepanocytose a écrit :



C’est plutôt : “Bah j’espère que vous allez crever bientôt, et le gueule bien ouverte. Vos employés tireront la tronche sur le moment mais vous remercieront in fine. Sinon, vous avez des enfants ? Ils ne reclament pas un peu leur papa, desfois ?”.





“non, moi j’ai des horaires normaux. C’est vous qui êtes engagé pour en chier” <img data-src=" />


votre avatar

C’est plus officieux en France. Disons que si un jour tu as besoin d’une demi-journée on peut te l’offrir si on est sympa. Parfois ta boite peut demander aussi une compensation si elle estime que tu fais trop d’heures.



Les timbreuses ont l’air d’être ce qu’on appelle chez nous les pointeuses, et elles servent uniquement à contrôler que tu ne sors pas trop tôt.

votre avatar

J’ai été aussi presta (automaticien dans l’industrie), ok pour les coups de bourre ponctuels en cas de besoin, genre chantier d’arrêt de l’usine, mais il faut que ce soit ponctuel, pas lié à un manque de moyen et reconnu avant / ensuite.

votre avatar

Le fond est le même, on ne diffère que sur la forme.

votre avatar

On est totalement d’accord là-dessus. <img data-src=" />

votre avatar







tmtisfree a écrit :



Les salariés ayant la faculté de gérer leurs affaires personnelles sur le matériel et leur temps de travail, il semble bien normal que leurs employeurs empiètent en retour sur leur temps de pause/congés à eux pour compenser. L’équité est en jeu.





Ceci est aussi valable sur le plan sexuel : certains ont des relations sexuelles avec des collègues de travail, parfois même sur le lieu de travail, il est donc normal pour respecter l’équité que leur patron les encule un peu sur le plan professionnel.&nbsp;


votre avatar

don’t feed the troll…don’t feed the troll

votre avatar







picatrix a écrit :



Ceci est aussi valable sur le plan sexuel : certains ont des relations sexuelles avec des collègues de travail, parfois même sur le lieu de travail, il est donc normal pour respecter l’équité que leur patron les encule un peu sur le plan professionnel.





<img data-src=" />


votre avatar

Loisir sur le lieu de travail avec du matériel appartenant à la boite (le/la collègue) pendant ton temps de travail. Tu aggraves ton cas =&gt; gravier (ou verre pilé selon état des stock disponibles)

votre avatar

Timbreuse Pointeuse c’est pareil après il y en a qui mettent ça mais que pour voir si tu respectes ton horaire fixe et d’autre où c’est modulable

votre avatar







macslan a écrit :



je sais pas en France mais en Suisse souvent (même je crois que c’est généralement obligatoire) il y une timbreuse et avec un certain quota en général 50 heures supl. et 20 heures en négatif. et tu parts plus tard un jour un autre jour tu parts plus tôt.



Chez nous, ils n’en veulent pas, c’est mal vu de ne pas faire d’heures supp (à titre gracieux évidement)


votre avatar

idem que mtaapc : je trouve ça quasi-choquant, cela veut dire que des infos de l’entreprise “potentiellement sensible” se retrouvent dans la nature (gmail, etc…)

votre avatar

Y’a tellement plus simple, le “cadre” (qui n’encadre que lui-même) au forfait jour…

votre avatar

Si je comprends bien les salariés vont obtenir un droit à quémander le droit de ne pas travailler en-dehors des heure de travail ?



Pffiouh, on n’arrête pas le progrès.

votre avatar

Je crois que tu as tout compris, en effet. Quand on lit “À défaut d’accord,[…] l’employeur définira seul les modalités de ce droit à la déconnexion”, ça veut en gros dire que l’employeur fait ce qu’il veut. Il suffit qu’il fasse sa tête de bourrique et refuse tout, du coup, pas d’accord, du coup, il fait ce qu’il veut. Youpi. C’est quand la prochaine manif? <img data-src=" />

votre avatar

Il serait intéressant qu’avant d’avoir un mandat électif, il y ait une obligation pour ces braves gens d’avoir bossé au moins 3 ans dans une PME/TPE du privé en non-cadre <img data-src=" />



(j’ai bien conscience que je suis totalement irréaliste, hein)









eb303 a écrit :



Je crois que tu as tout compris, en effet. Quand on lit “À défaut d’accord,[…] l’employeur définira seul les modalités de ce droit à la déconnexion”, ça veut en gros dire que l’employeur fait ce qu’il veut. Il suffit qu’il fasse sa tête de bourrique et refuse tout, du coup, pas d’accord, du coup, il fait ce qu’il veut. Youpi. C’est quand la prochaine manif? <img data-src=" />





je me souviens qu’à une époque, une association pour la dépénalisation avec laissé un joint à chaque député.

Apparemment ils ont recommencé mais avec du crack cette fois


votre avatar

Juste d’avoir bosser dans le privé et d’avoir été embauché sans l’aide de papa/maman/tonton/partie politique/pot de vin (rayez la mention inutile).



ça changera déjà pas mal de chose, après je ne comprend toujours pas la distinction entre public et privé, à mon sens la loi devrait être la même dans le public et le privé…

votre avatar







WereWindle a écrit :



Il serait intéressant qu’avant d’avoir un mandat électif, il y ait une obligation pour ces braves gens d’avoir bossé au moins 3 ans dans une PME/TPE du privé en non-cadre <img data-src=" />



C’est scandaleux comme proposition : c’est de la discrimination anti rentiers/fonctionnaires/cadres et même chômeurs.


votre avatar

Donc on créé un droit qui n’est pas défini clairement et qui est une sorte d’obligation de discuter, qui n’est pas sanctionnée en cas de non-respect…

votre avatar

Les salariés ayant la faculté de gérer leurs affaires personnelles sur le matériel et leur temps de travail, il semble bien normal que leurs employeurs empiètent en retour sur leur temps de pause/congés à eux pour compenser. L’équité est en jeu.

votre avatar







thomgamer a écrit :



Juste d’avoir bosser dans le privé et d’avoir été embauché sans l’aide de papa/maman/tonton/partie politique/pot de vin (rayez la mention inutile).



ça changera déjà pas mal de chose, après je ne comprend toujours pas la distinction entre public et privé, à mon sens la loi devrait être la même dans le public et le privé…







Bah en fait depuis plusieurs années le mouvement est à l’alignement sur le privé du secteur public. Je me rappelle même d’un article maladroit qui écrivait en gros “On ne pourra plus promettre aux fonctionnaires qu’ils ne feront rien une fois en position”. <img data-src=" />


votre avatar







blob741 a écrit :



Donc on créé un droit qui n’est pas défini clairement et qui est une sorte d’obligation de discuter, qui n’est pas sanctionnée en cas de non-respect…





ouais ça suit la mouvance “putes et soumises”


votre avatar

Et sinon il y a un bouton OFF sur les smarts et les laptops.



Pensez-y.

votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Et sinon il y a un bouton OFF sur les smarts et les laptops.



Pensez-y.







Toi tu ne t’es jamais fait engueulé en allemand pour ne pas avoir accepté de suivre cette réunion entre des intervenants allemands, français et indiens à 23h. <img data-src=" />



Et il y a aussi le fait que ce peut être mal pris de ne pas intervenir rapidement à partir du moment où tu as un smartphone. Professionnellement selon les boites c’est parfois mal vu et si tu joues les gros bras tu t’en prend une dans les dents.


votre avatar

Et bien je n’y travaille plus depuis peu (j’ai de la chance j’étais presta chez eux et j’ai pu changer de mission) mais ç’aurait été effectivement un bon moyen de précipiter ma recherche d’emploi.

votre avatar

Ou de précipiter la chute de la boîte qui avait déjà une pérennité toute relative…

votre avatar







picatrix a écrit :



Ceci est aussi valable sur le plan sexuel : certains ont des relations sexuelles avec des collègues de travail, parfois même sur le lieu de travail, il est donc normal pour respecter l’équité que leur patron les encule un peu sur le plan professionnel.





Tout à fait et il n’y a pas donc aucune nécessité à ce que l’État s’immisce entre adultes consentants. Qui voudrait de parties fines avec un mammouth, d’ailleurs ?


votre avatar

Tous les goûts sont dans la nature…

votre avatar







tmtisfree a écrit :



&nbsp; Qui voudrait de parties fines avec un mammouth, d’ailleurs ?





A tout hasard : une éléphante qui aime les types vachement poilus ?


votre avatar

MFM ?

votre avatar

Moi c’est une connexion en RDweb

votre avatar







Drepanocytose a écrit :



C’est plutôt : “Bah j’espère que vous allez crever bientôt, et le gueule bien ouverte. Vos employés tireront la tronche sur le moment mais vous remercieront in fine. Sinon, vous avez des enfants ? Ils ne reclament pas un peu leur papa, desfois ?”.







Fait gaffe en disant ça, ça risque d’être mal pris trop psychopathe.







cyberscooty a écrit :



Sinon tu fais comme moi..tu réponds à tes sollicitation pro de chez toi 1 fois sur 10 ou très très en retard (2 jours après)…ils ne peuvent pas dire que tu ne fais rien et tu n’est pas embêté.



Un collègue qui fait un peu près le même boulot que moi et qui répond tout le temps à son téléphone se fait limite harcelé. Ce n’est pas normal.



Excuses a fournir au cas où on te demande : mauvais réseau mobile, plus de batterie, téléphone oublié chez moi, etc….





“Oui excusez moi, je passe sous un tunnel !




  • mais Monsieur, je vous appelle sur votre fixe !

  • SCCRCHUCURHCURHCURHUHCRU… entend p … SCCRCHUCURCRHCRHCHCRHHRRCH… BIP”


votre avatar

Perso, me disant ça, je n’aurais de base pas accepté de rentrer chez eux. Par contre, je n’aurais pas manqué d’informer juritravail du tenant de mon entretien d’embauche. Rien à foutre pour la situation de la boîte dans ce cas.

votre avatar

Franchement joli, 1110.

votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Et ne pas oublier de TOUJOURS laisser le matos pro au boulot.

Perso je n’amène JAMAIS mon PC pro chez moi, et j’ai 2 smarts, un pour le taf et un pour le perso. Les deux sont DualSIM, mais c’est hors de question de mettre la SIM pro dans le smart perso et réciproquement.





Je ne vois pas de problème à ramener mon ordinateur pro à la maison s’il y a un truc à finir, mais contre c’est sûr qu’il faut que ça reste une décision personnelle, et pas quelque chose considéré comme du par l’employeur. Je dois le faire une fois tous les 2-3 mois… parce que je préfère parfois finir un truc le vendredi soir à devoir m’y remettre le lundi, indépendamment de toute deadline.

Le top étant d’avoir des collègues respectueux : j’ai filé le numéro de mon portable perso à mon chef au cas où, mais c’est parce que je sais qu’il ne l’utilisera que si c’est vraiment important (jamais arrivé en bientôt 4 ans). Je ne le ferais pas avec n’importe quel chef…


votre avatar

Exactement.



Il faut voir le point positif, on connait déjà un des nominés aux coquilles vides 2016.

votre avatar

Sauf que c’est justement pour éviter que ton emploi empiète sur ta vie personnelle que cette tolérance existe au départ. Ca n’a aucun sens de laisser l’employeur empiéter sur ta vie personnelle pour compenser.

votre avatar

Parce que quand tu rentres le soir tu coupes tu contact avec l’extérieur toi? Tu n’as pas de famille et d’amis qui veulent te joindre?&nbsp;<img data-src=" />

votre avatar

Si on suit ta logique, ça ne sert à rien de punir les agressions puisque tu n’as qu’à arrêter de te comporter comme une fiotte et te défendre. C’est justement parce que tout le monde ne peut pas se permettre de faire ça qu’il est important de faire une vraie loi qui encadre cette situation où une personne abuse de sa position de force.

votre avatar

Et donc ta solution c’est de rester au RSA en attendant que la situation évolue?&nbsp;<img data-src=" />



Comment veux qui que les concernés négocient si on refuse de leur en donner les moyens?

votre avatar

ben tu peux faire des heures supplémentaire et ça permet de les récupérer et puis du point de vu français on fais déjà 7-10 heures d’heure supp <img data-src=" />.

votre avatar

Ben non, ce sont des employés. <img data-src=" />

votre avatar

Et au-delà de cela, c’est à l’entreprise de te fournir les moyens de réaliser ton travail. J’ai pour principe de ne jamais utiliser de matériel perso pour l’activité pro (téléphone, PC, …), si la boîte veut que je me serve du matos en question, elle me le fourni, sinon je fais pas.

votre avatar

Non récupérables évidement, t’as déja de la chance d’avoir du boulot !!!! Faut être volontaire mon p’tit gars !

votre avatar

Sinon tu fais comme moi..tu réponds à tes sollicitation pro de chez toi 1 fois sur 10 ou très très en retard (2 jours après)…ils ne peuvent pas dire que tu ne fais rien et tu n’est pas embêté.



Un collègue qui fait un peu près le même boulot que moi et qui répond tout le temps à son téléphone se fait limite harcelé. Ce n’est pas normal.



Excuses a fournir au cas où on te demande : mauvais réseau mobile, plus de batterie, téléphone oublié chez moi, etc….

votre avatar

“Je n’ai pas de contrat d’astreinte, on discute des modalités ?” (prime, récupération, véhicule de la société, …)



Généralement ça s’arrête là, car si il y a un contrat pour une personne, les autres vont le vouloir aussi et arrêter de se faire exploiter bénévolement…

votre avatar

oui c’est ce qu’on fait dans ma boite. Certains faisaient des redirections de mail vers leur boite perso (de leur propre initiative)…ça a été désactivé niveau serveur. Puis si besoin, au cas par cas, on leur fournissait un iPhone pro avec les mail pro.


votre avatar

@mtaapc oui ou compensation mais dans mon cas c’est gratos donc non!

votre avatar







mtaapc a écrit :



Et au-delà de cela, c’est à l’entreprise de te fournir les moyens de réaliser ton travail. J’ai pour principe de ne jamais utiliser de matériel perso pour l’activité pro (téléphone, PC, …), si la boîte veut que je me serve du matos en question, elle me le fourni, sinon je fais pas.





Et ne pas oublier de TOUJOURS laisser le matos pro au boulot.

Perso je n’amène JAMAIS mon PC pro chez moi, et j’ai 2 smarts, u npour le taf et un pour le perso. Les deux sont DualSIM, mais c’est hors de question de mettre la SIM pro dans le smart perso et reciproquement.


votre avatar







WereWindle a écrit :



Il serait intéressant qu’avant d’avoir un mandat électif, il y ait une obligation pour ces braves gens d’avoir bossé au moins 3 ans dans une PME/TPE du privé en non-cadre <img data-src=" />



(j’ai bien conscience que je suis totalement irréaliste, hein)





je me souviens qu’à une époque, une association pour la dépénalisation avec laissé un joint à chaque député.

Apparemment ils ont recommencé mais avec du crack cette fois





travailler ce serait déjà pas mal (cf. notre ministre du travail)



Mais je plussois. Ils devraient apprendre ce que c’est que de “brasser de la merde”.



&nbsp;Malgré les apparences, un éboueur contribue à la propreté publique et un politicien, aux ordures.


votre avatar







cyberscooty a écrit :



Excuses a fournir au cas où on te demande : mauvais réseau mobile, plus de batterie, téléphone oublié chez moi, etc….





Pas besoin d’excuses. Non, c’est non.

S’excuser, c’est admettre implicitement qu’on est dans l’erreur et en faute.


votre avatar

Un peu différent, je garde toujours mon matos pro avec moi (PC et tél basique), j’habite un peu loin du taf donc en cas d’impossibilité à venir je peux faire du télétravail ou en cas de déplacement un peu imprévu ça m’évite de passer sur site.



Le tél pro est toujours allumé, mais en silencieux quand je suis chez moi, les collègues proches savent qu’il peuvent me laisser un message en cas de vrai besoin. Je relève les messages de temps à autre, c’est moi qui évalue si c’est vraiment critique ET urgent, et si j’ai la bonne volonté de rappeler.

votre avatar







Drepanocytose a écrit :



Et ne pas oublier de TOUJOURS laisser le matos pro au boulot.

Perso je n’amène JAMAIS mon PC pro chez moi, et j’ai 2 smarts, u npour le taf et un pour le perso. Les deux sont DualSIM, mais c’est hors de question de mettre la SIM pro dans le smart perso et reciproquement.





+1. J’avais auparavant un dual SIM, j’avais tout de même 2 téléphones dans la poche.

Il est hors de question que mes données perso aillent sur du matos de l’entreprise et, pour des raisons évidentes de sécurité, l’inverse est tout aussi inimaginable.


votre avatar

Surtout que si il arrive quelque chose au téléphone pro en usage pro, pas grave c’est celui de la boîte qui en fournira un autre, pour un perso tu n’as pas de recours.

votre avatar

Même en temps que patron c’est important la déconnexion des employés.

Un employé qui ne profite pas de sa vie privée est moins heureux, plus fatigué, moins productif. Pour avoir des employés motivés, c’est important de leur laisser des moments totalement déconnectés, tous les jours.

Et si il y a des besoins spécifiques, on aménage les plages de travail, on met en place des astreintes payées.

votre avatar

Faut déclarer à l’inspection du travail. Ça s’appelle de l’exploitation

votre avatar

&nbsp;

votre avatar

Note que sur un dual sim, tu as certainement moyen de couper de façon programmée la sim de ton choix: ca peut être avec des horaires ou la géoloc. Du coup, si tu as un appel en absence, tu ne le recevras qu’en arrivant au taf le lendemain matin.

votre avatar

“À défaut d’accord, précise cependant le texte, l’employeur définira seul les modalités de ce droit à la déconnexion. Il lui faudra simplement les communiquer aux salariés de l’entreprise.”



&nbsp;Dans quel monde vivent nos parlementaires ?? Il devraient faire des stages dans des entreprises de 10 personnes, ils sauront comment ça va se passer le droit à la déconnexion.Bande de bon à rien.



Jusqu’a quand ils vont faire comme le salarié et l’employeur sont a égalité ?&nbsp;

votre avatar







MorK_ a écrit :



Sauf que c’est justement pour éviter que ton emploi empiète sur ta vie personnelle que cette tolérance existe au départ. Ca n’a aucun sens de laisser l’employeur empiéter sur ta vie personnelle pour compenser.





Je faisais juste remarquer que quand c’est l’inverse (ta vie personnelle qui empiète sur ton emploi), cela ne dérange personne.







MorK_ a écrit :



Parce que quand tu rentres le soir tu coupes tu contact avec l’extérieur toi? Tu n’as pas de famille et d’amis qui veulent te joindre? <img data-src=" />





Ce qu’il voulait dire (et ce que j’ai compris), c’est qu’il y a des moyens simples pour régler ce problème (si tant est que cela en soit un) entre adultes sans avoir besoin d’un maquereau (l’État) comme intermédiaire pour fabriquer du faux-droit à but essentiellement électoraliste ou pour faire « plaisir » à un syndicat quelconque (ce qui revient au même).



On dirait que les salariés apprécient de se faire implicitement traiter d’imbéciles trop irresponsables pour gérer leur vie. Comme on s’en rendra compte plus tard, cette loi ne sera pas appliquée ou plus vraisemblablement sera contournée. Une de plus.


votre avatar







MorK_ a écrit :



Parce que quand tu rentres le soir tu coupes tu contact avec l’extérieur toi? Tu n’as pas de famille et d’amis qui veulent te joindre? <img data-src=" />





Si tu utilises ton téléphone pro pour communiquer avec ta famille et tes amis, forcément, tu prends un risque. Mais tu as le droit d’avoir un téléphone perso pour ça, ça coûte plus grand chose de nos jours.


votre avatar







tmtisfree a écrit :



Je faisais juste remarquer que quand c’est l’inverse (ta vie personnelle qui empiète sur ton emploi), cela ne dérange personne.



L’employeur a des moyens pour limiter ou empêcher ca. S’il ne le fait pas, c’est que ca ne le gêne pas. Par contre un salarié a peu de moyen pour empêcher l’employeur de s’imiscer dans sa vie privée, même si ca le bouffe.


votre avatar







mtaapc a écrit :



Les mails pro n’ont rien à foutre sur une boîte perso, ne serait-ce que pour des raison de sécurité





Tout à fait d’accord, mais j’ai pas le choix&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;



cyberscooty a écrit :



idem que mtaapc : je trouve ça quasi-choquant, cela veut dire que des infos de l’entreprise “potentiellement sensible” se retrouvent dans la nature (gmail, etc…)





Je te rassure sur le côté “potentiellement sensible”, c’est juste des infos administratives (CE, congès).

Mais bon, mon chef peut m’écrire sur ma boite pro/perso pendant mes vacances (il a pas intérêt car je sais recevoir mes supérieurs pendant mes congés, surtout si ça peut attendre mon retour).

Les vraies infos sensibles passent par les boîtes mails du client.


Loi Travail : le « droit à la déconnexion » en vigueur dès 2017

  • Plus de contraintes, mais pas d’amende en cas de manquement

  • Vers une grande expérimentation au niveau national

Fermer