En Europe, iOS 17.4 enterre les applications web
C'est la faute du DMA !
Apple a annoncé de nombreux changements pour les développeurs sur iOS 17.4, sous pression du DMA européen. Mais les critiques ne sont pas près de s’arrêter : non seulement les conditions d’utilisation peuvent nettement alourdir la facture, mais Apple supprime au passage la possibilité d’installer des web apps en Europe.
Le 16 février à 17h03
6 min
Droit
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Apple n’en finit plus de provoquer des débats depuis l’annonce des changements prévus pour iOS 17.4 en Europe. Il y a des points positifs, comme la possibilité de proposer des boutiques alternatives d’applications, une communication plus libre sur les tarifs ou encore l’autorisation de proposer des navigateurs avec leur propre moteur.
Seulement voilà, si les premières annonces allaient dans le bon sens, l’ensemble a provoqué une grande soupe à la grimace. D’abord sur la question financière. En dépit d’une commission plus faible sur les achats, une application qui dépasserait le million de téléchargements et générant des gains se verrait frappée d’une nouvelle redevance.
Ensuite, Apple a confirmé que ces changements ne seraient valables que pour l’Europe. Dans le cas d’un éditeur qui voudrait lancer son navigateur avec son propre moteur, le reste du monde devrait rester sur la version classique. Une situation qu’a dénoncée Mozilla, expliquant qu’il était trop coûteux de maintenir deux versions en parallèle.
De nombreuses autres sociétés ont exprimé leur mécontentement. Comme on s’en doutait, Epic Games et Spotify ont fustigé ces conditions. Jugées trop complexes, elles montrent « la mauvaise foi » d’Apple pour Epic et rendent leur exploitation presque impossible, selon ces entreprises.
Et la situation ne va pas s’améliorer.
Plus de web apps en Europe avec iOS 17.4
La prochaine version du système mobile, actuellement en bêta 3, ne fait pas qu’ajouter des possibilités. Elle en retire une, et pas des moindres : les applications web (aussi appelées PWA, pour Progressive Web Apps).
Les web apps ont mis du temps à être reconnues par Apple, qui ne jurait que par les applications natives. Une web app est pour rappel une page web installée sur l’écran d’accueil. À la différence d’une simple page web dans Safari, elle dispose d’une barre de navigation simplifiée. Lors de l’installation, on peut lui choisir un nom et une icône. Les notifications sont également prises en charge.
Surtout, la web app a un fonctionnement indépendant de Safari. Comme l’explique Apple, une web app « ne partage pas d’historique de navigation, de cookies, de données de site web, ni de réglages. Votre navigation reste ainsi séparée, similaire à l’utilisation d’un profil Safari. Ce que vous faites dans une app web reste dans l’app web ».
Or, cette fonction n’existe plus dans iOS 17.4. Sur la première bêta, on pouvait encore penser qu’il s’agissait d’une simple absence et qu’elle allait revenir. La deuxième bêta a introduit de sérieux doutes. Désormais, la situation est claire : Apple l’explique elle-même sur son portail pour les développeurs.
Trop complexe, trop de travail
Voyant qu’un nombre croissant d’observateurs se posaient la question, Apple a finalement ajouté le sujet dans sa FAQ : « Pourquoi les utilisateurs de l’UE n’ont-ils pas accès aux applications web de l’écran d’accueil ? ».
Apple rappelle que l’installation et l’utilisation des web apps sur iOS repose sur une intégration particulière, afin que la sécurité et la vie privée soient préservées. Ces applications fonctionnent de manière isolée, y compris pour leur stockage d’informations.
« Sans ce type d'isolation et d'application, des applications web malveillantes pourraient lire les données d'autres applications web et récupérer leurs autorisations pour accéder à l'appareil photo, au microphone ou à la localisation d'un utilisateur sans son consentement. Les navigateurs pourraient également installer des applications web sur le système sans que l'utilisateur en soit conscient et sans son consentement », explique Apple.
Mais alors, pourquoi ne pas proposer un cadre dans lequel les navigateurs fournissant leur propre moteur pourraient faire la même chose ?
Trop compliqué, selon l’entreprise : « Pour résoudre les problèmes complexes de sécurité et de confidentialité associés aux applications web utilisant d'autres moteurs de navigateur, il aurait fallu créer une architecture d'intégration entièrement nouvelle qui n'existe pas actuellement dans iOS et qui n'était pas réalisable compte tenu des autres exigences du DMA et de la très faible adoption par les utilisateurs des applications web de l'écran d'accueil ».
« C'est pourquoi, pour répondre aux exigences du DMA, nous avons dû supprimer la fonctionnalité des applications web de l'écran d'accueil dans l'UE », ajoute Apple, lançant une nouvelle pique contre le règlement européen, qui s’appliquera dès le 7 mars.
Peu de conséquences ? Pas pour tout le monde
Si l’on en croit Apple, ce changement ne concernera qu’un très faible nombre de personnes au sein de l’Union. Après tout, une application web peut dans tous les cas s’ouvrir comme une page dans le navigateur par défaut. En fait, ce n’est pas toujours le cas.
D’une part, on perd les notifications. Bien pratique quand on ne souhaite pas installer la lourde application native d’un service que l’on peut utiliser en web app (Twitter est un bon exemple). D’autre part, certains services ne peuvent plus du tout fonctionner sans ce mécanisme. C’est le cas de GeForce Now et de Xbox Cloud Gaming.
Bien sûr, NVIDIA et Microsoft peuvent maintenant proposer des applications natives en Europe en utilisant le nouveau système fourni par iOS 17.4. Pas certain cependant que les deux entreprises soient ravies de ce changement, à quelques semaines de l’entrée en vigueur du DMA. D'autant que Phil Spencer, grand patron de la branche Xbox chez Microsoft, a récemment indiqué à The Verge que la société ne voyait pas comment monétiser une telle application sur iOS.
Nous les avons interrogées sur le sujet et mettrons cette actualité à jour quand nous aurons leur réponse.
Il n’est pas certain non plus que la Commission européenne apprécie ce revirement. Elle doit toujours s’exprimer sur l’ampleur des changements proposés par Apple. La seule réaction officielle vient de Thierry Breton, commissaire européen au marché européen. Il avait prévenu, fin janvier : « À partir du 7 mars, nous évaluerons les propositions des entreprises, en tenant compte des commentaires de tiers. Si les solutions proposées ne sont pas suffisantes, nous n’hésiterons pas à prendre des mesures énergiques ».
En Europe, iOS 17.4 enterre les applications web
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Plus de web apps en Europe avec iOS 17.4
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Trop complexe, trop de travail
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Peu de conséquences ? Pas pour tout le monde
Commentaires (49)
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Abonnez-vousLe 16/02/2024 à 17h07
C’est moche et ensuite ils font leur pleureuse.
J’aime bien iPhone car ça tiens longtemps et que c’est fiable, je m’en fous un peu de webapps, mais je trouve ça moche quand même.
Modifié le 16/02/2024 à 17h19
Le 16/02/2024 à 17h24
Moi, j'ai choisi de pas passer par Apple.
Le 16/02/2024 à 17h37
Ça devrait être nettement plus rentable, même si les 0,5 € sont discutables.
Le 16/02/2024 à 17h57
Tiens, pourquoi ne pas aussi créer un dossier dédié sur le Springboard ? Un dossier par Store approuvé, voire carrément un dossier "Applications tierces non sécurisées par Apple" pour rassembler toutes ces apps. Mais c'est par pure pédagogie : il faudrait pas que l'utilisateur puisse confondre une App sécurisée et les
vilains malwaresautres.Puis vu qu'on est susceptible de prêter son smartphone, ça serait bien qu'on demande une validation FaceID à chaque exécution, histoire de confirmer qu'on fait bien une démarche volontaire en quittant l'environnement bisounoursOS pour des éditeurs aïeOS qui veulent absolument aspirer nos données personnelles et accéder à notre micro. C'est pour la sécurité et la vie privée, hein.
Le 16/02/2024 à 18h00
Le 16/02/2024 à 18h19
Je pense qu'Apple sait très bien qu'une partie de ces règles ne tiendra pas dans le temps. Mais c'est ce qu'ils veulent : du temps. Si ça tient assez longtemps, les stores alternatifs feront un flop (trop compliqué pour les uns, pas rentable pour les autres) et plus personne ne cherchera à y aller.
D'ailleurs, le limiter à l'Europe est aussi une stratégie en ce sens : quel éditeur US ou Chinois ira s'embêter à suivre des règles supplémentaires pour économiser quelques milliers d'euros sur le seul marché européen ? Pas d'éditeur US ou Chinois = des stores vides = des gens désintéressés = un flop.
Modifié le 19/02/2024 à 19h37
Sauf que… l'Union européenne fait la même chose que les États-unis et affirme l'extra-territorialité de ses lois, tant qu'elles concernent des citoyens européens. Le RGPD l'a bien rappelé.
Ce qui pourrait donc permettre à l'Union européenne de tout de même sanctionner Apple au motif qu'un citoyen européen utilisant un téléphone dit intelligent acheté à l'autre bout du monde subirait l'autre fonctionnement… en violation des règlements européens !
Le 16/02/2024 à 17h20
Le 16/02/2024 à 17h35
Le 16/02/2024 à 17h44
Le 16/02/2024 à 17h48
Le 18/02/2024 à 13h10
Côté Google Pixel, c'est même 7 ans, avec un téléphone maintenu jusqu'en 2030 pour le Pixel 8.
Le 19/02/2024 à 07h35
J’avais un iPhone 8 qui avait été mis à jour 7 ans, et la ça viens de finir récemment.
Et il reste encore les mises à jour de sécurité dessus. C’est imbattable par android pour le moment.
Modifié le 16/02/2024 à 18h06
A mon avis, c'est dérisoire.
Le 16/02/2024 à 21h58
Modifié le 16/02/2024 à 18h08
Le 16/02/2024 à 18h24
Même en trouvant un "peut-être" côté Android, la décision est écartée de suite parce qu'il faut "tout racheter" et que l'opération devient impossible. Prochaine étape, commander un AirTag, puis actualiser le commentaire pour le rajouter à la liste des trucs à re-payer
Le 16/02/2024 à 19h16
Le 17/02/2024 à 12h41
En revanche, plus le temps passe sans qu'on dise rien à Apple, et plus les constructeurs reproduisent le modèle, par exemple certaines fonctions sont limitées aux marques identiques de façon purement arbitraire. C'est le cas des Galaxy Watch sur certaines fonctions de santé, qu'il faut forcer en bidouillant pour les avoir sur des smartphones non Samsung. C'est bien pour ça que ça m'énerve au delà de juste "pas acheter un iPhone".
Le 16/02/2024 à 23h04
HTC Desire, HTC One S, iPhone 4S, 5s, 6, Galaxy S9, SE 2020, 13 mini, Pixel 6A.
Et on peut ajouter mes téléphones pro et ceux de ma femme, du Galaxy S5 mini, Xperia X, Pixel 3a.
Je ne suis ni pro Apple, ni pro Google, j'ai suivi l'évolution des deux mondes en alternance Android / iOS.
ndlr: à ce moment de la rédaction de mon message, je viens d'effacer un 3615 MyLife, je vais faire plus court.
Sincèrement, si t'es prêt à perdre quelques habitudes/confort sur iOS, mais en reprendre d'autre avec Android, je t'invites à vraiment considérer les Pixel gamme A. Pour moi, c'est ce qui se rapproche le plus d'un iPhone suivant mes critères, et avec un rapport Q/P imbattable.
- minimum 5 ans de mises à jour de sécurité
- Le tarif: en ce moment, t'as le Pixel 7A à 220€ chez Orange en ramenant n'importe quel dumbphone qui traine
- Pas de bloatware ou appli en double comme chez Samsung & Co
- Les permissions sont au niveau de ce que propose iOS. Chaque appli demande si elle peut accéder au micro, la position (non / GPS / environ), les photos (aucune / tout / certaine), etc...
Je suis actuellement sur un Pixel 6A et il y a peu de chance que je retourne sur iOS tant qu'Apple vendra ses iPhone 4 fois le prix d'un Pixel A... Et c'est sans compter iCloud qui coute une blinde, qui sollicite pour te faire prendre un abo, et qui fonctionne bien qu'avec un Mac. Là, j'ai un Microsoft 365 famille 6 x 1To à 55€ les 15 mois (promo en cours et qui tombe souvent sur Amazon).
Les photos sont sync automatiquement, et pas dans un format chelou (une photo noire et blanc, c'est pas une photo couleur avec un filtre NB comme chez Apple).
J'ai des AirPods pro, et l'écouteur gauche déconne (après que les deux coté aient déjà fait un aller retour en garantie). Il était hors de question de remettre 250€ dans des écouteurs non fiable.
Je focus surtout sur le tarif, mais y a pas que ça. Je vais pas réécrire mon gros pavé que j'ai effacé, je m'arrête là. Pour résumé, j'ai vraiment été agréablement surpris du Pixel 6A, et mon prochain sera très probablement un autre Pixel série A.
Le 16/02/2024 à 18h56
Le 16/02/2024 à 22h01
Le 17/02/2024 à 10h05
Le 17/02/2024 à 10h33
Le 17/02/2024 à 11h48
Une partie des soucis est clairement liée à Xiaomi, j'en conviens bien volontiers, mais c'était bien imbriqué dans l'OS.
Le 17/02/2024 à 12h01
Modifié le 17/02/2024 à 12h50
Le 16/02/2024 à 21h28
Modifié le 16/02/2024 à 23h20
Même s'ils continuent d'utiliser les mêmes applis et services, ça serait à de meilleurs prix et conditions simplement dû à la concurrence, et avec un rythme d'innovation supérieur.
Un peu comme si Microsoft avait pu dans les années 2000 empêcher l'installation d'autre chose que IE sur Windows et ainsi empêcher l'arrivée de Firefox et Chrome. Ça aurait été un désastre et le Web aurait eu un tout autre visage.
Ça aurait probablement empêché par la suite l'iPhone d'exister avec son navigateur web innovant car le web aurait dépendu de technos propriétaires Microsoft.
Le 19/02/2024 à 16h26
J'utilise un iPhone depuis le 3Gs, donc une grosse décennie et 1/2
Je vais peut-être surprendre du monde, mais je n'ai AUCUN besoin d'un store alternatif.
Mon tel n'est pas blindé d'applis, je ne suis pas un téléchargeur compulsif, j'ai ce dont j'ai besoin.
Les applis dont j'ai besoin, je les ai toujours trouvées sur l'app store Apple.
Au début, mes abonnements presse étaient dans le news stand et j'etais abonné par le truchement d'Apple.
Depuis, ces éditeurs ont publié leurs applis perso, et gèrent leur abonnement sur leur système propre.
A priori ça fonctionne bien, leur permet de générer du revenu sans payer de redevance à qui que ce soit ni contrevenir aux règles de la market place qu'est l'AppStore.
La seule "contrainte" est que je dois passer par leur site Web pour gérer/renouveler mon abonnement, et je peux le faire depuis mon tel/tablette sans souci.
Si le côté "captif" d'Apple finit par me courir sur le système, je changerai de crèmerie.
J'irai me faire capturer ailleurs (parce qu'il ne faut pas rêver non plus)
C'est râlant à la fin d'entendre des complaintes sur l'eco système bâti par untel ou un autre et qui ne convient pas à ceux qui n'en ont inventé aucun mais profitent de ceux qui existent.
Si on veut imposer sa loi, le point de départ est d'être déjà chez soi.
Si quelqu'un (prestataire de service ou utilisateur) n'est pas content, il va voir ailleurs.
Apple fera la tronche aussi si les utilisateurs se barrent parce qu'ils ne trouvent plus leur bonheur sur leur store.
Pareil pour les web-app.
On utilise une fonctionnalité apportée par le navigateur qui, elle, repose sur l'architecture système qui l'héberge.
Maintenant, dans une certaine mesure, on est dans une situation où las utilisateurs ou éditeurs de programmes iraient se plaindre à l'UE pour forcer INTEL à revoir l'architecture de leurs procs parce qu'un truc qu'ils font fonctionner sur les processeurs AMD n'est pas transposable/utilisable tel quel chez ceux qui utilisent un proc Intel.
Modifié le 19/02/2024 à 19h28
Pareil, ils ne peuvent pas. Ce n'est pas un marché libre. C'est un marché captif, et la marge d'Apple sur l'App Store (78%) indiquerait à n'importe quel économiste qu'il y a clairement un soucis.
La Loi est légitime pour réguler tous les secteurs d'activité et protéger les consommateurs même quand c'est Apple. Par ailleurs Apple n'a pas vraiment innové dans les 15 dernières années. À la tête d'Apple il n'y a plus d'innovateurs depuis longtemps. C'est des financiers qui exploitent leur position au maximum.
Nos états sont légitimes pour imposer notre Loi à Apple. Sinon autant militer directement pour un système néo-féodal (on y est en fait déjà plus ou moins) dans lequel les "états" sont des entreprises comme Apple qui perçoivent leur dime et imposent leur loi, avec des Serfs heureux de servir leur seigneur.
Très bon article sur le sujet
Le 16/02/2024 à 18h37
Il suffit qu'ils considèrent chaque web App comme une nouvelle appli et qu'ils lui créent un contexte isolé du Browser utilisé comme pour n'importe quelle app et leurs craintes seront vaines. En gros, le code du browser est unique mais les données et autorisations sont différentes pour chaque web app.
Le 16/02/2024 à 20h50
https://www.servicesmobiles.fr/la-vision-originale-de-steve-jobs-pour-liphone-les-progressive-web-app-47747
Le 17/02/2024 à 22h44
Le 16/02/2024 à 20h58
Ça ne me paraît pas délirant comme solution alternative (mais je n'ai pas de connaissance approfondie du DMA, j'admets).
Bon, après, même si c'est une solution possible, elle n'empêcherait pas la mauvaise foi d'Apple...
Le 16/02/2024 à 22h34
Le 17/02/2024 à 00h02
Mais les web app, c'est encore différent d'une appli avec un moteur web.
Ici, le problème d'après Apple, c'est qu'un utilisateur d'un autre browser pourrait installer depuis ce browser une web app et donc, il y aurait un lanceur qui lancerait la web app "sur" ce browser.
Et d'après Apple, ce serait un PB de sécurité et de vie privée, ce qui n'est pas démontré.
Le 17/02/2024 à 06h10
Pour le PWA... bah perso je ne l'utilise pas mais bcp de sites ont misé dessus. Je ne pense pas que ce soit une fonctionnalité importante dans la génération de revenu ou de visites mais c'était quand même fort pratique !
Tout cela changera dans quelques MAJ.
Et c'est toujours fatiguant de lire les mêmes commentaires nous reprochant d'acheter une marque Apple/Google/Xbox/Sony/EquipeDeFoot/Sportif en pensant que sa propre came est meilleur et plus respectueuse du client.
Le 17/02/2024 à 22h49
Le 18/02/2024 à 08h57
Modifié le 18/02/2024 à 23h51
Le 17/02/2024 à 09h18
Les apparences sont en effet contre Apple dans cette histoire. Cette décision dans le contexte des pressions de la DMA a tout l’air d’une réaction capricieuse sous le fard d’une justification liée à la perte de sécurité induite par l’ouverture imposée. « Ok on ouvre, vous avez gagné, mais voyez où ça nous mène ». Étant donné le faible usage rapporté de cette fonctionnalité chez les utilisateurs iOS ça ne leur coûte pas très cher, la balance entre mauvais buzz et communication « nous veillons à votre sécurité » étant considérée sans doute comme favorable. Apple a de toute manière eu jusqu’à présent préférence pour les app. L’ouverture des web app aux notifications et navigateurs tiers sur iOS n’a d’ailleurs pas plus d’un an si je ne me trompe pas.
Le 17/02/2024 à 12h24
Exemple SAP a décommissionné il y'a un an son SAP Fiori Client qui était une app native (iOS / android) permettant d'accéder au portail d'appli web "Fiori".
La raison est que les navigateurs mobiles étaient assez matures pour gérer correctement le scan de code barre autres fonctions des mobiles; la solution simple a été de tout migrer en PWA.
Là en gros c'est mort sur iOS, à peine un an après !
Le 17/02/2024 à 13h11
Si cela se confirme, cela ne fera que pousser ces entreprises à rester uniquement sur Android.
Le 18/02/2024 à 09h00
Mais de ne plus pouvoir installer en PWA n'empêchera pas d'utiliser les fonctionalités si je ne me trompe pas.
Au pire c'est un raccourcis vers le site web, et ça on peut ajouter n'importe-quelle page sur l'écran d'accueil.
Mais oui je suis d'accord, globalement c'est emmerdant pour les entreprises et c'est ridicule de la part d'Apple, mais dans quelques mois ça sera surement de retour.
Le 18/02/2024 à 12h56
Le 18/02/2024 à 14h01
Le 01/03/2024 à 13h37
Elle fonctionne toujours grâce a la redirection de nextinpact.com vers next.ink.
Mais maintenant que Next.ink est passé en version définitive, vous allez faire une PWA Next.ink directement ?