Deux vis pour démonter le capot et accéder à l’écran

Suite au lancement de la Freebox Ultra, nous avons demandé à Free une version de sa nouvelle box pour la prendre en main et, bien sûr, la démonter. Pour cela, nous n’avons eu besoin que de deux tournevis au format Torx T6 et T8.

Il faut commencer par enlever les deux vis qui se trouvent à l’arrière du boitier, sur la partie supérieure. Il faut ensuite déclipser le capot blanc pour le retirer, en douceur. En effet, à l’intérieur se trouve une nappe qui relie le PCB principal à l’écran sur le dessus. Il faut la débrancher en douceur.

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Des petits détails appréciables

Attardons-nous deux minutes sur la partie blanche supérieure et sur le système de fixation de l’écran. Ni clou, ni colle, ni vis, mais un petit carré en plastique avec une partie « flexible » faisant office de « ressort ». Il suffit de le pincer pour le déclipser facilement et ainsi démonter l’écran, un bon point pour commencer !

Afin de s’attaquer à l’ensemble des composants, la première étape consiste à démonter le ventilateur (7 cm, de marque Sunon, avec un connecteur quatre broches) et son guide en plastique pour diriger le flux d’air. Deux vis et c’est réglé.

La « carte mère » de la Freebox Ultra comprend trois PCB : deux petits arrondis de chaque côté et un plus grand rectangle au milieu. Les deux PCB à gauche et à droite servent pour le Wi-Fi et viennent se connecter au PCB principal. Chaque module Wi-Fi peut ainsi être changé indépendamment.

Chacun dispose de quatre antennes. Dans les petits détails, on remarque un morceau de plastique assurant une bonne mise en place des connecteurs des antennes, les empêchant ainsi de se débrancher trop facilement.

Pour retirer les modules Wi-Fi, il faut légèrement les lever puis les retirer en douceur du connecteur, qui semble être du M.2 Key E. Il est important de les lever légèrement pour décoller les pads thermiques placés entre le radiateur et le PCB des modules Wi-Fi.

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Deux « oreilles » différentes pour le Wi-Fi 7

Faisons un état des lieux des deux « oreilles » de la Freebox Ultra. On pourrait croire à des sœurs jumelles, mais ce n’est pas le cas. Elles sont animées par deux puces Wi-Fi 7 différentes de chez Qualcomm : les QCN 6224 (également utilisée sur le répéteur Wi-Fi 7, nous y reviendrons dans une prochaine actualité) et QCN6274.

Un représentant de Qualcomm nous expliquait lors de la présentation que Free avait utilisé deux puces pour son Wi-Fi 7 (ce qui est donc confirmé ici). Sur les bandes 2.4 et 5 GHz pour la première et 5 GHz et 6 GHz pour la seconde. Il y a pour rappel deux bandes dans les 5 GHz.

Le module avec le QCN 6224 dispose de deux antennes sur le 2,4 GHz et de deux autres sur le 5 GHz. Le second avec le QCN 6274 cette fois-ci dispose de deux antennes dans les 5 GHz et de deux autres dans les 6 GHz.

Selon Free, chaque bande est en « 2x2 ». On a bien deux antennes sur les 2,4 GHz, quatre (2 sur chaque module) sur les 5 GHz et enfin deux sur les 6 GHz. Avec quatre antennes sur chaque module Wi-Fi (huit au total), le compte est bon.

« 10G AnyPON » et Qualcomm IPQ9574

Enlevons maintenant le gros radiateur. Il pèse 178 g sur notre balance, contre 436 g si on ajoute le PCB (131 g) et les modules Wi-Fi (127 g les deux). Le radiateur assure notamment le refroidissement des deux cages SFP+ (fibre et LAN), des modules Wi-Fi et de quelques puces.

Une fois retiré, on accède au PCB principal de la Freebox Ultra. Le cœur de la box est entouré en rouge dans l’image ci-dessous : une puce IPQ9574 (IPQ pour Internet Processor Qualcomm). Elle est gravée en 14 nm et comporte quatre cœurs Cortex-A73 à 2,2 GHz. Free précise qu’il utilise la plateforme Networking Pro 820 de Qualcomm pour sa Freebox Ultra.

Passons à la puce CA8271NS (en vert sur notre image) de la gamme Single Family Unit (SFU) de Cortina. Elle prend en charge, selon le fabricant, du « 10G AnyPON », c’est-à-dire différentes technologies EPON, dont le GPON, 10G-EPON (la technologie utilisée par Free), XGS-PON et NG-PON2.

4 Go eMMC 5.1, 4 Go DDR4 et 4x 2,5 Gb/s

Deux puces SK hynix H5ANAG6NCJR-XNC sont également présentes (entourés de bleu sur la photo). Ce sont deux barrettes de 16 Gb (ou 2x 2 Go, soit 4 Go au total, le compte est bon) de DDR4 à 3 200 Mb/s.

Comme nous l’avait expliqué Free, la RAM est soudée. C’est bien dommage, pour deux raisons. Premièrement, on ne peut pas la changer en cas de problème. Deuxièmement, on ne peut pas l’augmenter pour en utiliser davantage dans les VM de Freebox OS.

La puce Qualcomm QCA8084 et les quatre filtres UDE L22H0 (en orange) alimentent les quatre ports réseau à 2,5 Gb/s. Sur l’arrière du PCB, signalons aussi la puce KLM4G1FETE-B041, de l’eMMC 5.1 avec 4 Go de capacité selon Samsung, et le port M.2 2280 PCIe pour installer un SSD.

Qu’en penser ?

Une fois le capot blanc enlevé (attention à ne pas casser les attaches), le démontage de la Freebox Ultra ne présente aucune complication et ne réserve pas de mauvaise surprise. Il n’y a en effet que des vis dans des formats standards et aucune trace de colle. Les pads thermiques sont faciles à remplacer si besoin.

[caption id="attachment_127860" align="aligncenter" width="1024"] Freebox Ultra connecteur USB 3.x[/caption]

Niveau modularité, l’écran et son bouton, les deux blocs pour le Wi-Fi 7 et le ventilateur ne poseront aucun souci à être changés. Par contre, la mémoire vive, le port USB 3.x et le bouton d'alimentation sont soudés sur le PCB.

Dans un prochain article, nous nous attaquerons au répéteur Wi-Fi 7.