Les producteurs de musique, le stream ripping et la copie privée
De l'IFPI à la Hadopi
Le 14 septembre 2016 à 10h00
7 min
Droit
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Après le P2P et l’hébergement, le gros sujet d’inquiétude des producteurs de musique est assurément le stream ripping... Soit la possibilité pour le quidam d’enregistrer le flux audio diffusé par un YouTube, Deezer et autres plateformes similaires. Qu'en est-il juridiquement ?
Pour les producteurs, la problématique est simple : en important indéfiniment sur disque dur ce qui aurait dû être consommé au fil de l’eau, l’internaute porte atteinte à leurs intérêts. Ainsi, 30 % des 12 610 sondés provenant de 13 pays – dont la France - se livreraient à cette pratique. C’est du moins ce qu’avance la dernière étude (PDF) de l’IFPI, réalisée par IPSOS, s’appuyant sur des relevés effectués ces six derniers mois.
Ce taux serait même de 49 % pour les jeunes de 16 à 24 ans. Autant de « copyright infringement » ou contrefaçon, selon l’association qui défend les producteurs de musique à l’échelle internationale. « Avec l’essor des services de streaming, les pratiques ont changé, s’éloignant de la méthode traditionnelle du téléchargement au profit du stream ripping, devenu la forme la plus commune de la contrefaçon ».
Dans Les Échos, Guillaume Leblanc, directeur général du Syndicat national de l’édition phonographique embraye : il dénonce un « détournement de la consommation légale et une concurrence déloyale pour les services de streaming légaux comme Spotify, Deezer ou Apple Music ». Et celui-ci de demander à Google d'assurer un solide SAV : « YouTube a aussi une responsabilité et doit prendre des mesures techniques permettant de protéger les contenus audio qu'il héberge aussi bien que les contenus vidéo ».
Comme si le SNEP n’avait jamais eu l'occasion de négocier ce point avec les plateformes ou d'agir sur le terrain contre la prétendue négligence de son cocontractant. En attendant, c'est un reproche de plus adressé à YouTube, déjà accusé de ne fournir que 10 % des revenus du streaming en France, pour 65 % des écoutes. Alors que chez celle-ci, une vidéo rippée est aussi source de vues en moins à monétiser.
Le stream ripping sous les yeux de la Hadopi
L’industrie de la musique est surtout confrontée à une problématique vieille comme le monde en informatique où, si on peut lire un contenu, on peut en principe l’enregistrer d’une manière ou d’une autre.
Les chiffres de l’IFPI ne sont d’ailleurs pas une surprise. En octobre 2014, la Hadopi avait déjà estimé à 41% le nombre de consommateurs « de musiques, de films ou de séries [qui] ont déjà utilisé des convertisseurs pour transformer de la musique ou un film diffusés en streaming en ficher audio ou vidéo ». La même année, le rapport Bordes (PDF) sur l’exposition de la musique dans les médias, regrettait que « de nombreux sites web de conversion de fichiers proposent d’extraire gratuitement la bande audio MP3 des vidéomusiques présentes sur YouTube pour que l’utilisateur la stocke sur ses appareils d’écoute personnels ». Et celui-ci de souhaiter voir confirmer dans les missions de la Hadopi, le soin « de pouvoir prendre la mesure des dommages occasionnés par de telles pratiques et de trouver des solutions pour les réduire au maximum ».
Les derniers chiffres 2015 de l’autorité administrative indépendante – dévoilés ci-dessous – montrent d’ailleurs que pour la musique en téléchargement, c’est toujours YouTube qui est considéré comme le principal site d’approvisionnement, du moins pour 35 % des sondés. De même, depuis un an, 53 % des internautes interrogés « utilisent un convertisseurs pour transformer de la musique ou des vidéos-clips diffusés en streaming en fichier audio ou vidéo ». Un chiffre similaire constaté dans le domaine des films ou des séries TV (52 %).
Du côté des outils…
Évidemment, la question qui revient à la surface est de savoir ce qu’il en est juridiquement. Le tribunal correctionnel de Nîmes avait jugé voilà trois ans que le logiciel de ripping Tubemaster++ viole le L. 335-2-1 du CPI. À savoir, la prohibition d’un logiciel « manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisé d’œuvres ou d’objets protégés ». De plus, il porte atteinte à la mesure technique de protection dite « efficace » implantée par Deezer, en contrariété avec le L.335-4-1 du CPI. En effet, les flux de cette plateforme sont protégés contre l’enregistrement, du fait d’accords passés avec les titulaires de droits et tout contournement est en principe prohibé.
Du côté des utilisateurs…
Si l’on se place cette fois du côté des utilisateurs, qu’en est-il ? Le Code de la propriété intellectuelle explique en substance que les titulaires de droits qui recourent aux mesures techniques de protection ont l’obligation de ne pas priver les bénéficiaires de l’exception pour copie privée.
Une lecture rapide permettrait de considérer que quiconque doit donc pouvoir ripper ces contenus en s’abritant derrière la copie privée. Seulement, il ne faut surtout pas oublier deux choses : si on reconnait la copie privée sur ces flux, en faisant abstraction des éventuelles mesures techniques de protection, alors en principe cette possibilité pourrait être compensée par le paiement de la redevance éponyme sur les surfaces de stockage. Et si les pratiques sont massives, c’est ce que laissent entendre l’IFPI ou encore la Hadopi, le montant attendu pourrait ne pas être neutre en ciblant la surface des disques durs internes.
Deuxième chose à ne pas négliger : le deuxième alinéa de cet article L331-7 CPI permet de conditionner cette copie privée au respect du « test en trois étapes ». Ce mécanisme, issu de l’article 9.2 de la Convention de Berne et donc d’une valeur supra législative, permet de réduire en poudre la mise en œuvre d'une exception qui aurait pour effet « de porter atteinte à son exploitation normale » et « de causer un préjudice injustifié aux intérêts légitimes du titulaire de droits sur l'œuvre ou l'objet protégé ».
Ainsi, les producteurs de musique pourraient toujours arguer que l’enregistrement via stream ripping n’est pas de la « copie privée » non seulement parce qu’elle contourne un cadenas technologique, mais surtout parce que ces pratiques massives portent atteinte à l’exploitation normale des œuvres tout en causant un préjudice injustifié à leurs intérêts.
Cette logique avait déjà été mise en œuvre par la Cour de cassation, alors conseillée par une certaine Marie-Françoise Marais, alors rapporteur. La haute juridiction avait expliqué dans l’affaire Mulholland Drive que la copie privée n’était pas un droit, et qu'elle pouvait ne pas exister en matière de DVD. Dans cet arrêt de 2006, le test en trois étapes en tête, elle soulignait en effet qu’une « atteinte à l’exploitation normale de l’œuvre » était bien « propre à faire écarter l’exception de copie privée », compte tenu « des risques inhérents au nouvel environnement numérique quant à la sauvegarde des droits d’auteur et de l’importance économique que l’exploitation de l’œuvre ».
Les producteurs de musique, le stream ripping et la copie privée
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Commentaires (82)
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Abonnez-vousLe 14/09/2016 à 10h05
Faut le reconnaitre c’est pratique pour ce faire une compile d’openning et ending." />
Le 14/09/2016 à 10h10
Si j’étais eux, je proposerais de soumettre à la redevance copie privée tous les convertisseurs numérique-analogique. Ce serait bien plus simple " />
Le 14/09/2016 à 10h59
Il me semble que le lecteur HTML5 de youtube rende les choses plus compliqué pour découvrir et enregistrer le flux.
Après comme le dit l’article on peut enregistrer ce qui sort des enceintes…
Le 14/09/2016 à 10h59
Et ça continue, encore et encore…
Va falloir qu’ils comprennent que ça ne servira à rien de taxer les gens qui prennent l’avion pour sauver la marine de Loire…
Le 14/09/2016 à 11h00
Pour moi, le “stream ripping” je l’ai payé avec la taxe copie privée, au même titre qu’enregistrer une émission télé en format .AVI avec la boîte du fournisseur d’accès, ou l’enregistrement K7.
J’ai contourné aucun DRM pour le “rip”, et pire des cas, c’est l’entité qui diffuse qui est en tort s’il n’avait pas les droits de diffusion.
Le 14/09/2016 à 11h03
Le 14/09/2016 à 11h04
Le 14/09/2016 à 11h05
Vu ce qu’on paye en taxe/redevance pour tout ça, il est presque légitime de télécharger ce qu’on veut.
Le 14/09/2016 à 11h07
Ah ! Le traditionnel débat de : qui est le fautif entre l’hébergeur, celui qui partage le contenu et celui qui le télécharge… D’autant plus que les société productrices qui amassent le plus d’argent sont celles qui sont les premières à porter plaintes (comme si elles ne gagnaient pas assez).
Du temps des postes de radios à cassettes et des VHS, ça ne dérangeait personne qu’on enregistre ce qu’il passe à la radio ou à la TV…
Le 14/09/2016 à 11h13
Et une taxe pour pollution auditive ?
Le 14/09/2016 à 11h14
C’était un exemple, je ne regarde plus la télé depuis un moment, mais il me semblait que la freeboite te laissait le .avi dans un dossier visible depuis smb://freebox/Enregistrements par défaut.
Le 14/09/2016 à 11h16
youtube-dl.py ou Console de développeur, c’est encore plus facile avec le lecteur HTML5 en ce qui me concerne.
Le 14/09/2016 à 11h18
1 euro le mp3 c’est quand c’est pas cher… " />
Ca devrait être interdit de vendre de la merde à ce prix, 1 euro le flac ou l’aiff à la rigueur.
Le 14/09/2016 à 11h21
Le 14/09/2016 à 11h24
Youtube d’envoie les fichiers en petits paquets, tu n’as plus un gros fichier qui contient l’ensemble de la vidéo. Cette technique est utilisé par les autres. Quand tu copies l’URL d’un des petits fichiers: le navigateur t’indique que la vidéo est corrompu.
Le 14/09/2016 à 11h25
Une solution simple : arrêter de ripper de la musique des “industriels de la musique” sur Youtube et commencer à écouter de la vrai musique (quelle qu’elle soit hein, je suis pas sectaire) de label indé qui font beaucoup moins chier (Youtube c’est de la pub gratuite pour eux).
Je pense que le coup de l’alerte au stream ripping sur Youtube c’est purement du bluff, les ventes de support taxés se casse la gueule vu que tout le monde stream et en à plus rien a foutre de stocker quoi que se soit. Donc leur petite rente injustifié de plusieurs millions se casse la gueule avec, et si ils pouvaient taxer autres chose, ça serait bien " />
Le 14/09/2016 à 11h37
Toujours plus loin, plus fort, plus vite
Jusqu’au bout de l’extrême-limite
Taxé plein de fois pour une seule chanson
Tu fais leur bonheur avec ta passion
" />
Le 14/09/2016 à 11h43
Les “Daf Punk”" />
Le 14/09/2016 à 14h39
je pense que tu ne m’as pas compris. Ce que je veux dire c’est que l’information ne circule pas chiffrée comme le laisse penser uzak. Dans tes écouteurs Bluetooth tu dois avoir le strict minimum pour pouvoir convertir le bluetooth en son avec un bete CNA. Ca m’étonnerais beaucoup que les écouteurs sois capable de décoder du RSA en temps réel par exemple (au vu de la puissance de calcul et de la consommation).
Que le son sois chiffré entre le serveur et ton PC ok, entre ton PC et tes écouteurs j’ai quand même un doute.
Le 14/09/2016 à 14h41
Vous utilisez pas le bon matos, avec flashgot (extension firefox) ça marche très bien " />
Le 14/09/2016 à 14h48
grace a captvty c’est hyper simple et pas prise de tété
Le 14/09/2016 à 14h49
Effectivement, je n’avais pas compris.
Il existe un chiffrement pour bluetooth, mais il est cassable, donc ne protégerait pas nos amis les ayants-droit.
Le 14/09/2016 à 15h10
Moi je pense que c’est jouable actuellement en terme de puissance et de miniaturisation, même si en effet ce n’est pas du tout le cas actuellement.
Personne ne décode du RSA en temps réel d’ailleurs, il ne sert généralement qu’à échanger une clé.
Fin bref, on n’en est pas encore là, bien heureusement
Le 14/09/2016 à 15h11
Le 14/09/2016 à 15h13
La haute juridiction avait expliqué dans l’affaire Mulholland Driveque la copie privée n’était pas un droit, et qu’elle pouvait ne pas exister en matière de DVD.
Si la copie privée n’est pas un droit, c’est donc illégal ? Si c’est le cas, la redevance copie privée l’est aussi et est apparentée à du recel non ?
Le 14/09/2016 à 15h14
Le 14/09/2016 à 15h31
Le 14/09/2016 à 15h36
Eh oui parce qu’un extrait sonore sur lequel on parle n’ouvre pas de rémunération en droits d’auteur interprète.
Le 14/09/2016 à 15h42
Non, c’est une exception (pas un droit) et ce n’est donc pas illégal.
Par contre, ce serait bien que l’on vérifie par le test en trois étapes si chaque copie prise en compte par les études d’usage servant à établir les barèmes de redevance sur la copie privée.
Cela coûterait plus cher en étude et limiterait peut-être son montant.
Le 14/09/2016 à 16h13
Sony Corporation a vendu des chaine-hifi avec des enregistreurs de K7 pour enregistrer la radio, puis des graveurs de CD pour copier les CD musicaux, puis des PC pour télécharger, ripper et stocker la musique, Sony Music Entertainment devrait attaquer Sony Corporation pour s’être fait plein de pognon grâce aux pirates " />
Le 14/09/2016 à 16h24
Comme dirait Jeamn-Marc Morandini “je confirme!”. Les mecs ont créé eux-mêmes les instruments de leur chute, et ils viennent chialer maintenant.
Le 14/09/2016 à 16h38
Le 14/09/2016 à 17h59
wé enfin faut jamais avoir essayé d’enregistrer de la FM sur cassette pour comparer les 2.
Certes youtube+téléchargement ça entraine des pertes mais c’est rien comparer à TV (analogique) -> VHS ou FM -> cassette.
De plus, contrairement aux disques durs, les bandes se détérioraient au fur et à mesure des écoutes (surtout les VHS). C’est pour ça qu’à l’époque les ayants droits se sont contentés de la redevance pour Copie Privée.
Le 15/09/2016 à 16h35
Je fais ça à chaque fois que je veux voir une vidéo sur Youtube (pour profiter de la meilleur résolution indépendamment de mon débit, et pour maîtriser le moment ou je plombe ma ligne), je n’avais pas idée que ça puisse être illégal. Pour moi c’est juste une mesure technique d’accessibilité.
Le 14/09/2016 à 10h13
Sans le libre partage vos artistes resterons inconue
Le 14/09/2016 à 10h14
Ne faudrait-il pas augmenter en conséquence le montant des taxes pour copie privée ?
Les ayants droits seraient ainsi dédommagés de ce cruel manque à gagner.
Les ayants droits estimeraient eux même le nombre probable de copies et on ferait alors payer la somme qu’ils décideraient. On pourrait même la prélever automatiquement, un peu comme pour l’impôt sur le revenu qui va directement être prélevé sur le salaire.
Le 14/09/2016 à 10h18
Vu ce que cela coute, autant supprimer les différentes taxes et société de perceptions, et refiler un revenu de base à tous ceux qui se disent artiste. Cela simplifiera les choses, et sera peut-être rentable pour nous." />
Le 14/09/2016 à 10h20
« Avec l’essor des services de streaming, les pratiques ont changé, s’éloignant de la méthode traditionnelle ancestrale / préhistorique du téléchargement au profit du stream ripping, devenu la forme la plus commune de la contrefaçon »
Si les gens “rippent”, c’est peut être à cause d’un tarif prohibitif, non ?
1 euro le MP3, ça fait pas un peu cher ?
Avant, un tarif élevé justifiait une qualité à une quantité. Mais avec le numérique, plus de problème de quantité puisque copiable indéfiniment.
Et quand on paie de la RCP absolument partout (disque dur externe, clé usb, carte mémoire, …), n’est-on pas (supposément) en droit de “ripper” ?
Parce que là, dire que les pratiques des français ont changé en matière de violation du droit d’auteur, ok.
Mais les pratiques des ayants-droits ont-elles changés ? J’ai un doute.
Le 14/09/2016 à 10h22
Faudrait arrêter de diffuser pour ne pas être floué au final.
Moi, j’ai pas à me plaindre quand je chante sous la douche " />..
Sinon, je vois bien la RCP sur les serveurs Youtube : “Vous nous devez 14 000 000 000€ au titre de la copie privée”
Le 14/09/2016 à 10h26
Une solution très simple, puisque les disques durs ne sont plus le support des pirates, il suffit de taxer la bande passante " />
Le 14/09/2016 à 10h28
Dans ma jeunesse, j enregistrait les chansons qui me plaisaient à partir de la radio sur mon radio double cassette.
Les jeunes (et moins jeunes) font la même chose à partir de source différentes. Je vois pas où est le problème.
Le 14/09/2016 à 10h30
L’IFPI a encore publié un rapport de 500 pages de chouineries pour conclure : “on veut du fric, du fric, plus de fric”.
Le 14/09/2016 à 10h32
“L’industrie de la musique est surtout confrontée à une problématique
vieille comme le monde en informatique où, si on peut lire un contenu, on peut en principe l’enregistrer d’une manière ou d’une autre.”
Tant que les mecs n’auront pas compris ça…
Ils faut faire des oreilles humaines qui marchent avec DRM, c’est la seule solution. " />
Quelle bande de tocards !!!! " />
Le 14/09/2016 à 10h33
Les producteurs de musique faut qu’ils arrêtent de stresser pour ça de toute façon leur business va mourir, les gens ne sont plus ok pour payer 15€ pour acheter de la soupe de radio.
Le 14/09/2016 à 10h39
Le 14/09/2016 à 10h41
L’insulte la plus répandue chez les ayant-droits? Va taxer ta mère.
Le 14/09/2016 à 10h42
Ca veut dire qu’ils lâchent la grappe aux P2Peurs ? Ce n’est plus que 9% de la consomation.
Le 14/09/2016 à 10h46
Ok, on admet que le streaming ripping, c’est du piratage (et c’est déjà plutôt vieux). Ok, on admet que ce n’est pas de la copie privée…
Ca veut dire qu’ils vont chercher un moyen de fliquer ceux qui utilisent ce moyen ? Ca va encore être une bataille perdue pour eux….
Le 14/09/2016 à 10h56
Je me suis dit exactement la même chose …
Le 14/09/2016 à 10h56
La radio ne passait jamais la version dasn sa totatalité: le début et la fin d’une chanson étaient tronquée. Charge au mélomane d’acheter/louer la version complète au près de son disquaire.
Le 14/09/2016 à 11h46
Le 14/09/2016 à 11h46
Du coup il faut plus enregistrer la TV et la radio? " />
méwi :o
Le 14/09/2016 à 11h55
Le 14/09/2016 à 11h56
Nope, la RCP c’est pour les copies légales. la Commission Copie Privée s’est déjà fait retoquée par le Conseil d’État pour avoir intégré les téléchargement illégaux en P2P dans ces estimations réalisée pour calculer les barêmes
Le 14/09/2016 à 11h57
Déja quand on voit la qualité musicale de la liste… Bref encore, chacun ses gouts, passons !
Ensuite quand on entend la qualité de l’encodage des mp3 pisseux de Youtube, moi perso ca me dérange énormément !
J’en arrive a la conclusion que les gens n’ont pas d’oreilles et que les si zayandroits veulent empêcher le téléchargement, le moyen le plus efficace serait donc de proposer de la bonne musique… (Et en FLAC si possible !!)
Le 14/09/2016 à 12h02
Le 14/09/2016 à 12h03
Le 14/09/2016 à 12h06
Ben oui, youtube proposant la plupart des clips en bonne qualité, facile d’accès et de rip " />
Le 14/09/2016 à 12h10
Si ça dérangeait, et c’est pour ça que la redevance copie privée a été mise en place. Mais ça doit pas suffire on dirait
Le 14/09/2016 à 12h15
L’industrie de la musique est surtout confrontée à une problématique vieille comme le monde en informatique où, si on peut lire un contenu, on peut en principe l’enregistrer d’une manière ou d’une autre.
La problématique existe depuis qu’on a inventé des appareils permettant d’enregistrer les images et les sons.
Donc bien avant youtube, le numérique et le monde informatique.
Qui, parmi les vieux, n’a jamais enregistré la radio ou la télé sur une K7 ???
Le 14/09/2016 à 12h38
L’enregistrement sur K7 les dérangeait moins car il y avait dégradation de la copie dû aux bandes magnétiques.
Avec le numérique, fini les dégradations, c’est plus la même chanson " />
Le 14/09/2016 à 12h39
Il y a eu l’enregistreur à casette mono, ensuite avec stéréo (on utilisait un ou deux micros avec les bruits extérieurs " />) ou le double-deck casette
Ensuite, pareil pour le lecteur/ enregistreur vidéo (vhs) (cassettes vidéos de qualités variantes)" />
Le numérique, c’est pareil aussi (qualités différentes)
Le 14/09/2016 à 12h50
bientôt je suis sur qu’il va exister un soft pour rediriger la sortie audio du PC vers un fichier MP3 ou autre format.
Le 14/09/2016 à 12h52
Le 14/09/2016 à 12h53
Bonjour,
Sauf erreur de ma part, ça existe déjà sous linux avec pulseaudio+audacity
Je me trompe ?
Le 14/09/2016 à 12h54
Le 14/09/2016 à 12h56
même sous windows, à l’aide de sortie/entrée audio virtuelle
par ex (2s de recherche) :http://fr.wavosaur.com/blog/enregistrer-ce-quon-entend-sur-le-pc/
Le 14/09/2016 à 13h04
Le 14/09/2016 à 13h15
Sans perte, sans perte… On parle de youtube là " />
Le 14/09/2016 à 13h18
C’est peut-être la raison de disparition sur le iphone, évité une taxe." />" />
Le 14/09/2016 à 13h18
Non, ils vont faire une sortie audio numérique avec chiffrement, et seuls les constructeurs homologués auront le droit de décoder le son, pour s’éviter le trou d’air analogique.
Le 14/09/2016 à 13h24
Ton idée a des limites, les écouteurs n’ont pas de puissance de calcule pour déchiffrer ton audio en temps réel, a un moment, il faudra une prise analogique pure. Apple sur son iphone 7 met du numérique mais le son dois surement sortir en clair pour être lu par les écouteurs.
Le 14/09/2016 à 13h24
Ca dépend de la chaîne enregistrée en fait, et de la source TNT ou ADSL. Certaines chaînes sont verrouillées à l’enregistrement sur source ADSL (comme TF1, M6, Canal+) mais ne le seront pas par source TNT.
Les enregistrements verrouillés seront accessibles via l’interface de la freeplayer, mais pas via un explorateur où ils seront invisibles.
Le 14/09/2016 à 13h25
Le 14/09/2016 à 13h28
et je dirai même qu’audacity ne se limite pas à linux, et ce genre de soft existe depuis qu’on fait de la musique assistée par ordinateur ^^
Le 14/09/2016 à 13h29
Le 14/09/2016 à 13h44
C’est pas pour tout de suite, mais j’ai pas pu m’empêcher de penser à Apple en parlant de ça.
Le calcul, la taille, je ne pense pas que ce soit un problème.. Les écouteurs apple par exemple sont petits, mais intègrent quand même la pile de communication bluetooth, de l’authentification, une batterie… au moins.
Pour le conecteur audio, je parlais de la prise lightning pure, pas du cordon de compatibilité. Cette prise va bientôt être utilisée nativement par des écouteurs hype (et on en trouvera partout, comme on voyait des dock pour iphone partout).
Ouais, maintenant que j’y repense, ils ont surtout fait ça pour se faire une rente sur les casque audio dérivés et segmenter un marché qui était un peu trop souple à leur goût (comprendre, des trucs qui se branchent sur l’iPhone sans payer la dîme " />…)
Le 14/09/2016 à 13h46
C est pas faux, en general ils parlent/parlaient sur le debut de la chanson et la fin ils reparlaient dessus
Le 14/09/2016 à 13h46
Le 14/09/2016 à 13h52
Et comment fonctionnent les écouteurs bluetooth à ton avis ?
Le 14/09/2016 à 13h54
Pas étonnant qu’Hadopi leur mette des bâtons dans les roues !
Le 14/09/2016 à 14h15
Le problème du mp3 a 1E c’est qu’ils essaient de vendre de la merde au prix de l’or. Beaucoup de sites commerciaux sont pas si mal du point de vue ergonomique et permettent même de découvrir de nouveaux artistes. Mais au moment de l’achat tu ne paies pas pour un pauvre rip mp3 320
Le truc c’est qu’ils sont persuadés avoir éduqué les oreilles à écouter de la qualité merde. Ils regardent les statistiques de vente de barres de son chinoises qui font pitié et de casques qui font pleurer les oreilles, observent la dégringolade du marché hifi et considèrent les gens exigeants sur la qualité du son comme une espèce en voie d’extinction.
Ils en concluent que c’est meme pas la peine de se fatiguer a proposer plusieurs formats audio à un prix correct. Le nouveau business model est de vivre sur les rentes des taxes. On fait tout pour ne pas vendre, on ne vent pas, on pleure en exigeant des taxes, on les obtient et on atteint le vrai graal de tout etre humain normalement constitué: être grassement payé à rien foutre.
A côté les artistes tirent la langue, rien a battre. Et quand certains essaient de percer par des moyens alternatifs on leur casse les deux genoux.
Et on pleure, on pleure, on pleure… ca finit toujours par payer.