La loi sur les drones publiée au Journal officiel : ce qui va changer
Plus d'excès de z'ailes
Le 25 octobre 2016 à 10h00
9 min
Droit
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La loi encadrant plus strictement l’usage des drones a été promulguée hier par François Hollande. À partir d’un certain seuil de poids, des milliers d’appareils devront à l’avenir respecter de nouvelles règles : avoir été enregistrés sur Internet, disposer d’un brideur de capacités, etc.
Sept mois après son dépôt devant le Sénat, la proposition de loi « relative au renforcement de la sécurité de l'usage des drones civils » a été publiée au Journal officiel du 25 octobre. Les débats parlementaires auront été extrêmement rapides : une lecture par chambre aura suffi, les élus de la Haute assemblée ayant accepté plusieurs compromis pour que le texte entre en vigueur au plus vite.
En principe, cette nouvelle loi sera applicable dès demain. En pratique, la plupart de ses articles ne prévaudront que dans un certain laps de temps (jusqu'en 2019).
Obligation d’enregistrement
À condition que leur masse soit « supérieure ou égale à un seuil fixé par voie réglementaire » (qui ne pourra toutefois dépasser les 800 grammes), les drones seront « soumis à un régime d'enregistrement par voie électronique ». En clair, chaque propriétaire devra déclarer son appareil auprès des pouvoirs publics, via un site dédié.
Il faudra toutefois attendre la parution d’un décret en Conseil d’État pour connaître les modalités exactes de mise en œuvre de cette réforme : seuil de poids déclencheur (même si tous les drones de plus de 800 g seront forcément concernés), adresse de la plateforme d’enregistrement, etc. S’agissant du coût de cette procédure, la députée Marie Le Vern avait précisé qu’elle « devrait être gratuite, si les acheteurs la réalisent dans un certain délai à compter de l’acquisition de l’appareil ».
Au-delà de 25 kg, les drones seront soumis au régime actuel d’immatriculation, bien plus strict.
L’objectif de cet enregistrement en ligne ? Répertorier et identifier les utilisateurs de drones. Cela permettra aussi de s’assurer qu’ils répondent bien à un autre impératif posé par cette loi : la formation des télépilotes.
Formation pour les télépilotes
Avant de prendre les commandes d’un appareil au poids inférieur à un seuil fixé par voie réglementaire (et qui ne pourra toujours pas dépasser les 800 grammes), chaque télépilote devra avoir suivi « une formation visant à permettre le contrôle de l'évolution des aéronefs circulant sans personne à bord, en sécurité et dans le respect des règles et des conditions d'emploi relatives à la navigation aérienne ».
Lors des débats, il a été expliqué que cette formation prendrait la forme d’un tutoriel en ligne « dans la grande majorité des cas ». « Mais il est possible qu’une formation plus soutenue soit parfois nécessaire » avait précisé, en commission, la rapporteure Le Vern. Un décret sera là aussi nécessaire pour que l’on soit fixé sur les modalités de mise en œuvre de cette réforme (seuil de poids, éventuelles dispenses pour les personnes ayant d’autres diplômes de pilotage, etc.). On peut néanmoins imaginer que les pilotes qui enregistreront leur drone sur Internet devront suivre dans la foulée cette formation en ligne.
Dispositifs de signalement, brideurs de capacités et avertisseurs de chutes
À partir du 1er juillet 2018, les drones dépassant un certain seuil de poids (toujours compris entre 0 et 800 g) devront obligatoirement être équipés :
- D'un dispositif de « signalement lumineux », de type LED.
- D'un dispositif de « signalement électronique ou numérique » (balise, appli pour smartphone...).
- D'un dispositif de « limitation de capacités ».
- D'un dispositif de « signalement sonore qui se déclenche en cas de perte de contrôle des évolutions de l'appareil ou de perte de maîtrise de la trajectoire de l'appareil par son télépilote ».
Les objectifs sont ici multiples... Distinguer les drones volant de nuit, ce qui est normalement prohibé, pouvoir repérer automatiquement un appareil enregistré qui s’introduit dans une zone interdite, l’empêcher d’y pénétrer ou d’atteindre une altitude trop importante (par exemple aux abords d’aéroports), et enfin prévenir des personnes de la chute d’un drone.
Le législateur est toutefois resté bien discret sur les modalités exactes de déploiement de ces dispositifs. Un décret en Conseil d’État sera d’ailleurs nécessaire pour chacun d’entre eux. Ces textes d’application préciseront au passage les éventuelles dispenses qui pourront être accordées aux pilotes opérant « dans un cadre agréé et dans des zones identifiées à cet effet » (de type club d’aéromodélisme).
Une chose est néanmoins certaine : de nombreux appareils – à commencer par ceux qui circulent aujourd’hui – devront être modifiés pour pouvoir devenir conformes à ces nouvelles règles. Ce qui explique pourquoi l’entrée en vigueur de cet article est fixée au 1er juillet 2018. Un délai supplémentaire sera même accordé aux pilotes qui enregistrent leur drone en ligne avant cette date : ils auront jusqu’au 1er janvier 2019 pour rentrer dans le rang.
La seule exception concerne l’avertisseur sonore de chute, qui ne sera pas obligatoire pour les drones enregistrés avant le 1er juillet 2018.
Les règles d’or du pilotage lors de chaque vente de drone, neuf ou d’occasion
Sans qu’il n’y ait cette fois de condition de poids, le législateur a souhaité obliger les vendeurs de drones à insérer dans les emballages de leurs produits (ainsi que dans ceux de leurs pièces détachées) « une notice d'information » relative à l'usage des drones. L’objectif de ce document : rappeler « les principes et les règles à respecter pour utiliser ces appareils en conformité avec la législation et la réglementation applicables ».
Un décret en Conseil d’État viendra préciser ces dispositions, mais tout laisse à penser que la synthèse de « règles d’or » élaborée par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) figurera dans les cartons de drones neufs – mais aussi d’occasion.
Plus de gradation dans les sanctions
La dernière mesure de ce texte (la seule d'ailleurs à véritablement entrer en vigueur dès demain) concerne les sanctions encourues par les pilotes de drones. Aujourd’hui, celui qui ne respecte pas les règles de sécurité s’expose en vertu du Code des transports à une peine d'un an de prison et de 75 000 euros d'amende.
Pour plus de gradation, notamment face au nombre croissant d’utilisateurs de drones très « grand public », la loi du 25 octobre 2016 introduit une peine plus légère pour les dronistes qui auront survolé « par maladresse ou négligence » une zone interdite – de type centrale nucléaire, aéroport, etc. Une peine pouvant atteindre six mois de prison et 15 000 euros d’amende est ainsi prévue, outre la confiscation de l’appareil.
Le fait pour le pilote de persister dans sa manœuvre dès qu’il s’aperçoit de son erreur ou de ne pas se conformer aux injonctions des autorités publiques (ralentir sa marche, descendre à l’altitude et atterrir sur l’aérodrome qui lui sont indiqués...) sera d’autre part passible d’une peine d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende, avec encore une fois la possibilité d’une confiscation du drone.
En attendant les décrets...
Il ne reste plus maintenant qu’à attendre la publication des (nombreux) décrets d’application prévus par ce texte. Au début du mois, le rapporteur du Sénat, Cyril Pellevat, affirmait que d’après les informations qui lui avaient été communiquées, « l’arrêté relatif à la formation et aux compétences des télépilotes de drones professionnels pourrait paraître prochainement ». Pour les autres textes d’application, « aucune perspective » ne lui avait cependant été fournie.
Les regards des utilisateurs de drones seront forcément tournés vers le fameux seuil d’application de ces nouvelles obligations, afin de savoir s’ils devront s’y plier. Les députés ont insisté pour qu’il soit au minimum de 800 grammes, mais rien ne dit jusqu’où l’exécutif pourrait aller...
« Il ne serait pas aberrant que l’obligation d’enregistrement s’impose à tous les drones capables de voler en extérieur (soit au-dessus de 250 g) et que le signalement électronique ne concerne que les plus lourds (au-dessus de 800 g par exemple) » a ainsi fait valoir le sénateur Pellevat. Autrement dit, des seuils différents pourraient tout à fait être établis en fonction des impératifs.
Le secrétaire d’État chargé des Transports, Alain Vidalies, s’est montré très discret sur ce point, puisqu’il a simplement affirmé que les seuils de masses seraient « choisis de sorte que la contrainte qui pèsera sur les industriels et les utilisateurs soit correctement proportionnée aux objectifs de sûreté et de sécurité ».
Pour donner un ordre d’idée, Marie Le Vern avait expliqué à l’Assemblée nationale qu’environ un drone sur dix pesait aujourd’hui plus de 800 grammes.
Si cette proposition de loi a été adoptée grâce à un fort consensus chez les parlementaires, rappelons que certains n’ont pas manqué d’en critiquer le contenu. « Au mieux, ces obligations ne seront pas respectées, au pire elles conduiront à mettre au rebut des appareils quasiment neufs. Bref, c’est un non-sens sur le plan industriel et environnemental et c’est irréaliste du point de vue du consommateur. Comme toutes les obligations législatives, celles-ci doivent s’appliquer progressivement, aux nouveaux drones mis sur le marché et pas à ceux déjà en circulation » avait ainsi tonné le député Lionel Tardy (Les Républicains).
Autre problème, soulevé cette fois par le communiste Jean-Jacques Candelier : « On peut aujourd’hui se procurer des drones n’importe comment, soit sous forme de kits prêts à monter, soit sur le marché de l’occasion. Sans l’existence de contrôles, nous risquons de vider de leur portée les dispositifs de prévention des usages malveillants, comme l’obligation d’enregistrement » a-t-il prévenu. « Pourquoi ne pas concevoir des plateformes de vente agréées permettant de contrôler l’identité des acheteurs et des vendeurs ? Pourquoi ne pas contrôler aussi l’identité des acquéreurs lors de rachats de drones sur le marché de seconde main ? » s’est-il interrogé.
La loi sur les drones publiée au Journal officiel : ce qui va changer
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Obligation d’enregistrement
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Formation pour les télépilotes
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Dispositifs de signalement, brideurs de capacités et avertisseurs de chutes
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Les règles d’or du pilotage lors de chaque vente de drone, neuf ou d’occasion
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Plus de gradation dans les sanctions
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En attendant les décrets...
Commentaires (38)
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Abonnez-vousLe 25/10/2016 à 13h41
Le 25/10/2016 à 15h01
”(on nous LA* ressort à chaque fois ….celle-la)” ! " />
Le 25/10/2016 à 15h39
C’est normal vu que c’est la simple réalité. Si tu crois qu’un député se tourne les pouces… C’est un boulot de dingue (sauf cas particulier).
Le 25/10/2016 à 18h00
Ce qui est bien avec les certifications en ligne, c’est que ça favorise le petit commerce.
Le 25/10/2016 à 19h02
je rigole…. les “terroristes” vont s’en cogner le coquillard grassement…." />" />
Ils ont pour ainsi dire jamais trouvés les survols de Paris et des centrale d’il y a quelques années… ça ne changera donc rien… le type qui veut faire volontairement un truc louche il va pas chercher à être les clous niveau réglementation.. au contraire, moins il sera tracés et traçable, et plus il sera peinard….
Par contre moi qui suit déjà qualifié (pratiquant FFAM et même président de club) et reconnu en tant que tel (QPDD multi —-> Qualification de Pilote de Démonstration multirotor), on me mets des tonnes de batons dans les roues…
En gros si je veux continuer à m’entraîner à piloter chez moi au fin fond de la cambrousse des Côtes d’Armor, avec comme seuls voisins des vaches… et encore lorsqu’il y en a…. bref si je veux être peinard et pas me retrouver avec la bleuzaille sur le dos car prévenu par un promeneur ou un agri grincheux (si vous saviez les amalgames qu’on entend lors de la Foire de Rennes lorsqu’on fait des démo indoor à propos des drones…. je haï les médias sur de multiples générations….)… donc pour être peinard je devrais me plier aux exigences de gouvernements qui n’y bite que dalle….
c’est encore ceux qui sont le plus informé, les plus formés, les plus sensibilisés auxquels on rajoute des contraintes…
et je ne parle pas des pro dont c’est en plus le métier… tout ceci va encore ancrer les grosses boites de prod et vont monopoliser le marché car ont la capacité à ingurgiter l’administratif… et tout les petites boites, les indé et autres vont devoir plier bagages car subissent trop de contraintes administrative leurs laissant moins de temps pour le coeur de leur métier.
Le 25/10/2016 à 20h36
Bah je pense moi que ça va être comme beaucoup de truc :
La question de savoir si tu a respecté la législation se posera en cas de problèmes/accidents/conflits avec des gens/survol de lieux sensibles. Ni plus ni moins qu’en aéromodélisme finalement (je vole régulièrement derrière chez moi en FPV…)
Voler dans la cambrousse de Bretagne , sans faire chier personne….
Peut-être si t’a pas de bol tu va tomber sur un flic zélé en civil, mais ça m’étonnerais que l’état débloque des crédits pour faire la chasse aux pilotes en ces temps de disette budgétaire, et où on préfère envoyer les flics dans les fourrés ou en véhicule banalisé avec des radars pour faire du chiffre.
Les pro c’est ptet plus compliqué, mais bon, ils ont aussi les moyens de faire un QCM sur le net pour leur activité.
Effectivement le + problématique est sans doute la volonté de contrôle de canaux de ditribution, qui effectivement risque fort de scléroser l’effervescence de ce marché.
Et encore ce sera le cas pour les drones RTF : Comment tu voudras contrôler la distrib des moteurs / chassis / cartes microcontrôleurs et le florilège de capteurs en tous genre en pièce détaché , sans comter les softs de contrôle de vol sur github ?
Enfin, oui, tu as raison , un terroriste peux terroriser même avec un pistolet à clous de chez casto….donc ces mesures sont plus destinés à la régulation du marché que de la lutte contre le terrorisme…
Le 26/10/2016 à 06h46
“c’est TELLEMENT un boulot de dingue” (comme tu dis) QUE les postulants
sont de + en + nombreux pour VOULOIR faire ce travail…..“de dingue” !!! " />
Le 26/10/2016 à 07h13
…ah, j’oubliais :
aux Législatives de 2012, ils étaient + de 6 600 candidats !
“heu……y-a pas LE MÊME engouement, pour faire, “certains” métiers” !
Wikipedia
Le 26/10/2016 à 08h19
Eh oui, tout comme il y a plein de candidats pour être juges, procureurs, avocats, chirurgiens, alors que ce sont des métiers très prenants et qu’il ne faut pas compter ses heures (sans parler des études pas faciles).
Tu veux prouver quoi ? Qu’il y a des gens prêts à s’engager en politique même si ça implique de s’y consacrer fortement ? Merci Captain Obvious.
Le 26/10/2016 à 08h47
”….juges, procureurs, avocats, chirurgiens….”
c’est pas CES métiers qui me viennent à l’esprit
même si ce n’est “pas 35H” ! " />
Le 26/10/2016 à 09h37
Le 26/10/2016 à 09h40
Essaie de comprendre le rôle d’un député, au lieu de raconter des bêtises, et lis l’article.
Le 26/10/2016 à 22h05
Espérons que les collectivités locales définissent des zones spécifiques à l’usage de drones, au vu des contraintes de leur usage en ville. C’est une industrie qui a le vent en poupe, et il est dommage de la voir freiner par une réglementation qui touche des usages de loisirs.
Autant peut-on comprendre des exigences pour des professionnels, autant j’ai du mal à le voir s’appliquer à quelque trois cents mille utilisateurs de drones amateurs vendus l’année dernière dans l’Hexagone.
C’est quoi, la suite ? L’enregistrement des vélos ? Hum… (Oui, bon, là, c’est clairement du troll sans intérêt… Quoi que ?)
Le 25/10/2016 à 12h03
Le 25/10/2016 à 12h04
Il n’y a que moi que ça choque le point 8 de l’affiche de la DGAC ?
Je ne diffuse pas mes prises de vues sans l’accord des personnes concernées et je n’en fais pas une utilisation commerciale.
Pourquoi on n’aurait pas le droit d’en faire une utilisation commerciale ? (Dans la limite du droit à l’image)
Le 25/10/2016 à 12h12
Si on se n’auto-fiche pas sur internet, c’est quoi les sanctions? Prison à vie?
Le 25/10/2016 à 12h15
(à la vue de la photo) chantez :
“mais, i’ sont où ….mais, i’ sont où….nos Députééés* …lalala….nanère” !!!
* 577, quand même " />
Le 25/10/2016 à 12h17
Cette plaquette, c’est le guide “Les drones pour les nuls” !
Car je vois bien ce genre de situation arriver:
Puis le pilote fonce mettre sa vidéo sur Youtube…
Le 25/10/2016 à 12h18
Attention l’affiche concerne l’utilisation d’un drone dans le cadre d’un loisir, voir le titre de l’affiche.
Pour les professionnels tu as évidemment le droit, mais d’autres règles beaucoup plus strictes s’appliquent.
Le 25/10/2016 à 12h19
Le 25/10/2016 à 12h20
Je rêve d’un hémicycle qui n’est à moitié vide qu’au moment de la pause pipi et des réponses aux journalistes !
Oui, je sais, je rêve :(
Le 25/10/2016 à 12h20
çava être moins drone maintenant
Le 25/10/2016 à 12h20
J’ai entendu dire qu’il n’y avait personne en ce moment à l’A.N.
Le 25/10/2016 à 12h29
Je pense que si lors d’un contrôle tu n’es pas en règle, t’es bon pour la confiscation du matériel (un drone de plus de 800g, ce n’est plus vraiment un jouet), ensuite il faut regardé ce qui se passe déjà du coté des aéronef.
Au passage, un drone de plus de 800g à plus de 10m du sol, c’est pas non plus hyper discret, c’est le genre de truc qui attire même plutôt bien l’attention. Donc si la politique du moment est de faire du contrôle de drone, le contrôle sera fait.
Le 25/10/2016 à 12h42
Le 25/10/2016 à 12h43
(on nous LA* ressort à chaque fois ….celle-la)
“mais, ils sont en CP” (tous ? )
et..on vérifie comment ?
“parole d’Évangile” ! " />
* l’excuse
Le 25/10/2016 à 12h54
Une petite recherche google et j’ai ce bout de texte de loi.
Il faut voir dans quel catégorie ça se trouve. On voie par exemple que l’absence de document et “des conditions d’utilisation non conformes aux règles édictées en vue d’assurer la sécurité” peut monter à 75 000€. (mais bon, ça va être je pense au bon vouloir du juge)
Le 25/10/2016 à 13h04
raaaahh j’ai pas pu édité.
J’ai mal écrit : c’est 1 an d’emprisonnement et 75 000€ d’amende. (j’avais oublier l’an de prison)
Mais bon, dans le passé, on a déjà des cas avec des amendes de 100, 300 et 400€.
Le 25/10/2016 à 13h31
Mais quelle magnifique usine à gaz ^^
Vraiment bravo ^^
Le 25/10/2016 à 10h35
Pfiouuuuu…
Concernant la formation ligne (QCM) : trop facile de tricher. Aucun intérêt.
Le 25/10/2016 à 10h42
Le dépité communiste Jean-Jacques Candelier se croit encore au temps des Soviets. La diarrhée législative ne lui suffit pas, il lui faut encore plus de contrôles, sur la vente, sur les plateformes et sur la revente. On se demande comment de tel individu a pu atterrir dans ce qui lui semble n’être qu’une simulation bolchevique 1918 de la « représentation nationale ».
Le 25/10/2016 à 10h43
Il est à parier que l’enregistrement s’accompagnera rapidement de frais de dossier….
Le 25/10/2016 à 11h12
Ce qui n’est pas choquant si la gestion de l’enregistrement génère des coûts…
Le 25/10/2016 à 11h16
Un drone du type Parrot AR Drone, c’est 380g avec la batterie. 800g, ça laisse de la marge, on est plus sur du matos d’amateur.
Le 25/10/2016 à 11h26
finalement, ils ne décrivent pas ce qu’est un drone….leur texte ne vaut rien
le larousse a une définition ancestrale du drone qui cadre pas avec le texte
Petit avion télécommandé
utilisé pour des tâches diverses (missions de reconnaissance tactique à
haute altitude, surveillance du champ de bataille et guerre
électronique
+1 au sous titre
Le 25/10/2016 à 11h28
Je pense qu’une limite de 50g devrait suffire pour filtrer les mini-drones.
Il manquerait aussi l’obligation pour les drones pilotable par téléphone/tablette de notifier l’utilisateur à l’approche de zones interdites.
Le 25/10/2016 à 11h50
Le 25/10/2016 à 11h58
La loi vise les “Aéronefs circulant sans personne à bord” et “opérés par un télépilote”
L’aéronef est défini au L6100-1 du code des transports :
“Est dénommé aéronef pour l’application du présent code, tout appareil capable de s’élever ou de circuler dans les airs.”