Oracle serre la vis sur les licences de Java en entreprise
Gratuit or not gratuit ?
Le 19 décembre 2016 à 16h40
5 min
Droit
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Oracle est désormais plus offensif sur le respect des licences Java quand elles sont utilisées par les entreprises partenaires. Car en dépit des apparences, il en existe plusieurs éditions, dont certaines sont payantes. Le procès contre Google ne portant pas les fruits espérés, l’éditeur chercherait ainsi à serrer la vis.
La question de savoir si Java est gratuit est finalement plus complexe qu’il n’y paraît. Comme l’indique The Register, des partenaires d’Oracle ont la désagréable surprise de se voir imposer des audits de leurs licences par l’éditeur, pour savoir s’ils ne devraient pas quelque argent sans même être au courant.
Un renforcement des services de contrôle
Le modèle de licence de Java est en effet assez spécifique, et beaucoup ne semblent pas s’être posé la question jusqu’à présent, pas même Oracle. Mais depuis peu, l’éditeur cherche à récupérer son dû. Selon nos confrères, l’entreprise aurait embauché pas moins d’une vingtaine de personnes supplémentaires pour étoffer ses License Management Services (LMS), qui gèrent ce type de cas. Six ans après le rachat de Sun, l’heure serait donc aux comptes.
Toujours selon The Register, les entreprises concernées embauchent actuellement des experts sur ces questions de licences, car les sommes en jeu vont de quelques dizaines à quelques centaines de milliers de dollars. Un flou dû à la manière dont les licences Java sont testées, même si les clients croient n’utiliser que Java SE, l’édition gratuite.
Java SE est bien gratuit, mais...
En effet, si l’édition SE est bel et bien gratuite, elle est suivie de trois autres variantes, payantes cette fois : SE Advanced Desktop, SE Advanced et SE Suite. Elles offrent toutes des socles fonctionnels différents. La SE Suite par exemple est facturée 300 dollars par utilisateur et par mois, assorti d’une licence de 66 dollars. Selon le cas, notamment en utilisation serveur, la facturation peut basculer sur un modèle par processeur, ici pour 15 000 dollars par mois, avec un support de 3 300 dollars.
Ici, les choses se compliquent, car il y a deux éléments à prendre en compte. D’une part, Java SE se veut gratuit pour certaines catégories d’utilisation qu’Oracle décrit comme « générale », à savoir les ordinateurs fixes ou portables, les tablettes et les smartphones. Tout ce qui sort de ce cadre, notamment les équipements spécialisés, les platines Blu-ray et autres équipements réseau, entraine une facturation.
D’autre part, et c’est là que la mauvaise surprise peut résider, la société concernée ne sait pas forcément qu’elle se sert d’une édition payante de Java. L’installation de Java SE met en effet en place l’ensemble des composants. Les développeurs peuvent donc se servir de presque tout ce que Java peut offrir… sans savoir qu’ils utilisent peut-être un élément appartenant à une édition payante. Or, si elle s’en sert pour développer des produits payants sur des catégories spécifiques de produits mentionnées plus haut, elle enfreint la licence d’utilisation.
Attention aux composants utilisés
D’après un expert interrogé par The Register, une grande partie du problème actuel réside dans cette confusion : « Si vous téléchargez Java, vous obtenez tout, et vous devez vous assurer que vous n’utilisez que les composants auxquels vous avez droit et que vous avez supprimé ce que vous n’utilisez pas. L’utilisation commerciale se déclenche dès que vous vous servez d’une de ces fonctionnalités payantes. « L’objectif général » n’est défini que vaguement, d’où ces conflits ».
Selon les sources de The Register, tout porte à croire qu’Oracle devrait intensifier ses réclamations en 2017. L’éditeur chercherait manifestement à remettre la situation à plat via les audits déjà mentionnés, afin de remplir un peu ses caisses. Et les embauches dans les LMS prouvent qu’il est plus que décidé à faire respecter les règles en la matière.
L'influence d'un procès qui traîne ?
On s’étonnera malgré tout que ces questions de licence semblent tout à coup poser problème plus de six an après le rachat de Sun. Pourquoi un tel calendrier ? On peut estimer que le procès intenté à Google sur la violation des brevets Java douche actuellement les espoirs d’Oracle sur la possibilité d’une victoire. L’éditeur avait réclamé jusqu’à 9,3 milliards de dollars, mais Google a obtenu gain de cause. Même si Oracle a fait appel de la décision, la procédure sera longue et l’issue incertaine.
En attendant, le seul conseil qui puisse être donné aux entreprises se servant de Java est de faire attention aux composants utilisés. Si certains appartiennent à des éditions payantes, elles peuvent s’attendre à un courrier d’Oracle et à une facture potentiellement salée.
Oracle serre la vis sur les licences de Java en entreprise
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Un renforcement des services de contrôle
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Java SE est bien gratuit, mais...
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Attention aux composants utilisés
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L'influence d'un procès qui traîne ?
Commentaires (75)
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Abonnez-vousLe 19/12/2016 à 23h45
Oracle devrait faire attention a ne pas saboter ses relations avec les entreprises.
C’est vrai qu’il n’y a pas trop de choix lorsqu’on veut un framework connu, complet, pérenne et pas cher (au déploiement) pour faire des applications “desktop” commerciales. En gros, ca se résume à:
Le gros avantage de Java c’était le cross-plateforme linux/windows, aussi bien pour l’environnement de dev (jdk+eclipse) que pour l’environnement d’execution (jre + jar). Mais cet avantage ne vaut pas les risques financiers liés aux revendications d’Oracle.
Le 19/12/2016 à 23h48
Pour accéder aux fonctionnalités payantes il faut quand même ajouter “-XX:+UnlockCommercialFeatures” sur la ligne de commande à chaque fois qu’on lance java, alors les gens qui disent “je savais pas” il se moquent un peu du monde…
Le 20/12/2016 à 07h13
Une motivation de plus pour les dev de switcher sur du OpenJDK. Avec cette solution pas de doute
Le 19/12/2016 à 20h05
Le 19/12/2016 à 20h13
Dès lors que tu utilises une OpenJDK tu es blindé. Après pour le reste il faut faire attention à ce que tu installes.
Le 19/12/2016 à 20h36
Le 19/12/2016 à 21h10
Le 19/12/2016 à 21h20
Je ne connais pas bien l’univers java mais on m’a souvent dit que les bibliothèques tierces sont généralement bien plus complètes et nombreuses que sur la plateforme .net. Si c’est vrai, ça risque aussi d’être un frein à un changement de techno.
Le 19/12/2016 à 21h29
Allez, on a presque enterré Flash, le prochain c’est Java ?
J’ai le droit de rêver…
Le 19/12/2016 à 21h33
+1
Le 19/12/2016 à 23h12
Le 20/12/2016 à 05h39
SE Advanced Desktop , SE Advanced, SE Suite -> Outil de monotoring (cfhttp://www.oracle.com/us/technologies/java/javase-advanced-suite-ds-401373.pdf)A… je veux pas vous mettre la pression mais pour le moment, je n’ai trouvé aucune librairie pouvant être embarquée dans du code amenant à une facturation supplémentaire d’oracle. Quand on utilise un gestionnaire de dépendance style maven avec repository public ou privé, on sait via la réplication des versions de librairies si celle ci est gratuite ou payante ( ex: jdbc n’est pas sur les nexus public car il doit y avoir acceptation de la licence)
Arrêtez de cracher sur Java SE et arrêtez aussi de croire que dans une grande entreprise on peut changer de langage en one again. Si java est autant déployé dans les entreprise, c’est d’une part par sa grande robustesse et tout l’écosystème d’outils qui gravite autours des techno Java SE (malheureusement bcp moins de Java EE)
Tout ce que mérite Oracle, c’est un gros fork dans sa face mais les difficultés judiciaires seraient trop contraignante et il faudrait certainement réinventer la roue sur certaines API pour ne pas utiliser certains composant libre d’utilisation mais pas libre de droit.
Bref Java c’est en partie Oracle mais pas que, Le problème vient du rachat de Sun à l’époque
Le 20/12/2016 à 06h15
Et comme je peux plus éditer le précédent commentaire (faute d’orthographe, manquement, mots oubliés …)
pour synthetiser
OpenJDK c’est le bien. Suivons IcedTea de RedHat de plus près.
y a ça a lire:
Le 20/12/2016 à 06h16
Y a pleins se logiciels dans ce cas la…
IBM en a toute une série à te faire payer selon l’environnement.
Le 20/12/2016 à 06h46
La gestion des licences des logiciels des gros éditeurs et de leurs multiples options, exceptions, etc … est la seule et unique raison pour laquelle la boite de 7000 personnes pour laquelle je travaille est en train de remplacer autant que possible tous ces logiciels proprio par de l’open source.
Ça et l’argent économisé sur les-dites licences bien sûr :)
Le 20/12/2016 à 13h27
Ouai Oracle c’est un peu la rolls des DB.
Notamment pour le PL/SQL qui est particulièrement puissant, mais aussi pour les possibilités de duplications et mutualisations qui sont très évoluées.
Pour de la grosse volumétrie c’est le top (enfin à voir si des nouvelles bases types noSql ne vont pas changer la donne).
Le 20/12/2016 à 14h19
Excellente l’arnaque la technique " />
On diffuse gratuitement le soft, en disant que c’est gratuit
On planque une partie payante dedans, en prenant bien soin de en pas mettre de garde fou genre “attention ce module est payant” et en laissant un flou artistique
On attent que ça mijote un peu
On envoie les avocats récupérer la thune.
Est-ce que ça menacerait pas l’utilisation de Java dans l’informatique actuelle, ça ?
Le 20/12/2016 à 14h33
Le 19/12/2016 à 17h24
Oracle est sans doute la pire entreprise en matière de patent troll
Le 19/12/2016 à 17h26
Le 19/12/2016 à 17h35
Du coup d’un point de vue légal, si c’est possible vaut mieux utiliser openJDK ?
Le 19/12/2016 à 17h38
Oracle fait tout pour pousser OpenJDK ? Enfin une bonne action ^^
Le 19/12/2016 à 17h39
Le 19/12/2016 à 17h42
J’aimerais bien savoir comment ça se passe avec Redhat qui fourni le JDK/JRE Oracle.
Je pense que la majorité des gens installe le soft sans se poser de question “bah on paye la licence Redhat, c’est fourni avec, go”. Mais si ça se trouve on est complètement dans “l’illégalité” sans le savoir…
Vu les annonces faites à la Java One cette année j’pense qu’il est largement temps de partir soit sur openjdk soit sur une autre techno parce que ça devient vraiment n’imp…
Le 19/12/2016 à 17h44
Le 19/12/2016 à 17h49
J’ai regardé un peu cette histoire de JSE advanced edition, suite, etc.
Les “parties” payantes n’ont pas du tout l’air d’être dans l’API de base, j’suis pas convaincu que l’on ne sache pas que l’on utilise autre chose que le JSE de base quand on s’aventure sur ce genre de code.
Ce que l’on peut ne pas savoir en revanche c’est que les extras que l’on utilise sont payants.
Le 19/12/2016 à 18h18
RHEL inclut OpenJDK de mémoire, et pas le Java d’Oracle. En tout cas ça incite fortement à basculer sur OpenJDK. Mais ça existe sous W—–s ?
Le 19/12/2016 à 18h52
Le 19/12/2016 à 19h02
Ca fait 15j que je me tape les verifs chez les clients et en interne (VM en pagaille).
Au final, je vais downgrader 1⁄3 des clients, 1⁄3 ont modifié la config sans nous prevenir, ce n’est plus de notre ressort.
Et le dernier tiers va passer en Postgress, tout comme les bases en interne. Et ca sera plus léger au final.
Donc " /> Oracle
Le 19/12/2016 à 19h06
Plus d’infos ici, j’ai l’impression qu’il n’y a pas de quoi paniquer :
http://white-paper.b-lay.com/oracle-java-licensing-the-most-common-compliance-issue-seen#!/what-is-part-of-the-different-available-commercial-java-licenses
Le 19/12/2016 à 19h25
Donc l’utilisation d’un simple JDK avec un Tomcat sur un serveur de production serait gratuite ?
Le 19/12/2016 à 19h32
Les devs ne sont pas toujours maîtres de quel langage ils peuvent utiliser. Si une boîte utilise majoritairement du Java, bonne chance pour lui demander de toute refaire en .NET…
Le 19/12/2016 à 19h42
atension au fote: plus de six an ….pardonable car il y a biain pir sur les site d’actualité clasike
Le 19/12/2016 à 19h53
Ca me parait être un gros cadeau à MS et à .Net ça!
Les deux langages étant très proches, une migration est plutôt simple (ça se traduit bien à la main, il y a même des logiciels qui font ça). Du coup une boite qui se fait “voler” quelques dizaines/centaines de milliers de $ pourrait être fortement incitée à migrer!
MS c’est un peu cher aussi, mais au moins on sait pourquoi on paye et ce à quoi on a droit en général…
Le 20/12/2016 à 19h37
J’adore les types qui disent “il suffit” mais qui ne savent pas de quoi ils parlent. Premièrement le développement d’un logiciel n’est pas le seul coût … il faut aussi le maintenir, le tester (unitaire, utilisateur, système, intégration, etc.), l’assembler, le configurer, le déployer, le superviser, etc. c’est autant d’outils et de procédures qu’il faut étudier, trouver un accord, se former, déployer et maintenir à leurs tours.
Donc non, “il ne suffit pas”.
Ensuite soyons clair, Java est l’une des technologies les moins coûteuses. La main d’oeuvre ne manque pas (tous les étudiants depuis ces 12-15 dernières y ont été formés), les solutions pérennes et ne requiert pas des ténors pour développer des choses même un peu complexe. Ce n’est pas pour rien que c’est le langage retenu pour Android.
Pour continuer, Oracle n’est certainement pas une société philanthropique, ni la plus sympathique. Toutefois leur modèle économique est assez simple. Amusez-vous, testez, démontrez, etc. tant que vous voulez c’est open-bar et gratuit ; par contre, si vous mettez ça en production il faudra sûrement payer.
Au moins pour Oracle Database <11, pour les environnements de dev, recette, démo, etc. tant qu’on ne process pas des données de production, et qu’on a pas besoin de support, c’est gratuit !
Pour autant que je sache les fonctionnalités spécifiques dans Java nécessite d’accepter la licence et donc une action explicite. Tout comme sur certaines distribs Linux où il faut éditer/créer un fichier précis. Sous Oracle Database, il y a des composants à sélectionner spécifiquement lors de l’installation et (il me semble) certains sont en revanche inclus dans l’installation de base. Néanmoins, dans la documentation, celle-ci sont explicitement indiquées comme étant sujettes à licence supplémentaire et il existe une table d’audit (utilisée d’ailleurs par Oracle pour vérifier) que tout DBA devrait surveiller en permanence. Sans compter que les fonctionnalités dîtes spécifiques devraient faire l’objet d’un blocage.
Enfin concernant le type d’usage, cela fait partie de la licence. C’est une modification qui a été introduite environ 1 an après le rachat de SUN. Le point le plus discutable à ce sujet est son introduction sur les versions (5 et 6) en maintenance (update), il fallait donc faire attention à prendre que les update de l’air SUN pour s’assurer de rester dans les clous. Pour les versions majeures suivantes (> 7), une petite lecture de la licence me semble jamais de trop quand on utilise une technologie propriétaire …
PS : Sous RedHat il y a des packages OpenJDK ET Oracle.
Le 20/12/2016 à 21h18
Le 20/12/2016 à 22h22
Beaucoup de logiciels du marché sont sur SGBD Oracle. Historiquement plusieurs ERP étaient sur base Oracle (SAP par exemple). Le parc Oracle est monstrueux ! Les entreprises ne le font pas pour la beauté du geste de se dire ‘“whaouuu”’ on a de l’Oracle ! Nous avons du MySQL, SQLServer, PostgreSQL, du DB2 et de l’Oracle par exemple. Les sociétés ne sont pas folles et savent bien que financièrement parlant Oracle n’est pas des plus intéressants mais il faut avouer que plusieurs fonctionnalités ne sont pas disponibles sur des produits moins chers voir gratuits !
Le 20/12/2016 à 22h24
Aucune idée, je n’ai jamais connu ce cas de figure. Je suppose que ça doit être une clause du contrat de licence. L’entreprise est obligé d’accepter l’audit sous peine d’une pénalité qui doit être balèze !
Le 21/12/2016 à 07h48
Effectivement, c’est plus clair :)
Le 21/12/2016 à 21h02
Le 23/12/2016 à 08h09
Si Oracle est la Rolls des DB, comment situer SQL Server ou MySQL ? Ferrari ? Cadillac ?
Je n’ai jamais vu une seule option dans Oracle qui me fasse apprécier ce SGDB. Lors de sa sortie c’était canon, mais aujourd’hui ce n’est plus qu’une vieille prostituée qui demande beaucoup trop cher…
Le 23/12/2016 à 08h12
Merci de nous étaler ta science, c’est pile de dont j’avais besoin.
Le 23/12/2016 à 08h17
Cela menace surtout Oracle.
J’espère que cela ouvrira les yeux de certains clients qui ne jurent que par Oracle alors qu’il y a aussi bien pour moins cher.
Le 23/12/2016 à 11h25
Quelles sont les options payantes ?
Si j’a bien compris, la version Java SE, la version “Standard Edition” est gratuite mais comprendrait des options payantes “non-déclarées” …. Est-ce compatible avec le droit européen ?
Comment se procurer la liste de ces composants ?
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Le 23/12/2016 à 11h41
J’ai pas beaucoup essayé SQL server, par contre Mysql j’ai beaucoup utilisé, et l’utilisation est clairement pas la même que pour Oracle.
Mysql sera super et beaucoup plus léger si tu n’as pas besoin de procédures stockées ni de réplication / duplication. Dans le cas contraire, une base oracle répondra mieux au besoin.
Après je suis d’accord, Oracle ça commence à vieillir et c’est un peu usine à gaz. Si Oracle est une vieille Rolls, je mettrais Mysql au niveau d’une Golf je dirais, fiable, moins coûteuse (temps d’installation et exploitation), moins d’options exotiques, mais dans la majorité des cas elle répondra très bien au besoin. Voila pour continuer sur cette comparaison foireuse " />
Le 24/12/2016 à 22h08
Non mais sérieux là, tenter une réponse d’une phrase pour tenter un contre sur l’avis de nemek.
nemek, le gars est inpaction depuis le 05 janvier 2006, il a posé 3 avis éclairés en 10ans.
il a argumenté sa position, et toi tu viens le troller avec ton level de gamin infernal avec 3vomis à l’heure?
va mourir, preux chevalier de la cause moribonde!
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Le 19/12/2016 à 16h43
D’autre part, et c’est là que la mauvaise surprise peut résider, la société concernée ne sait pas forcément qu’elle se sert d’une édition payante de Java. L’installation de Java SE met en effet en place l’ensemble des composants. Les développeurs peuvent donc se servir de presque tout ce que Java peut offrir… sans savoir qu’ils utilisent peut-être un élément appartenant à une édition payante. Or, si elle s’en sert pour développer des produits payants sur des catégories spécifiques de produits mentionnées plus haut, elle enfreint la licence d’utilisation.
Oracle, quelle belle boîte " />
Le 19/12/2016 à 16h44
Sans vouloir entrer dans le debat technique “Java c’est nul Java c’est trop bien”, des langages il en existe des trouzaines aujourd’hui, adaptés à tout les usages. Pourquoi vouloir continuer dans l’insécurité ?
Le 19/12/2016 à 16h47
Le 19/12/2016 à 16h52
Le 19/12/2016 à 16h55
Si j’utilise le langage Kotlin sur une JVM Oracle, je risque quelque chose ? Et sur la JVM OpenJDK ?
Le 19/12/2016 à 16h57
C’est quand même assez ouf de distribuer gratuitement du logiciel payant, ne rien faire pour bloquer ce qui n’a pas été payé puis venir réclamer ensuite. C’est du tout bon pour la plateforme .net ceci dit.
Le 19/12/2016 à 16h59
Le 19/12/2016 à 17h00
C’est globalement le même bazar que pour le logiciel Oracle Database :
Toutes les options sont activables, mais l’utilisation de certaines entraine une facturation supplémentaire.
Bien entendu, il n’y a aucun avertissement et certaines options payantes sont activées par défaut lors de l’installation …
Bien entendu quand tombe la facturation, c’est là que la surprise arrive …
Le 19/12/2016 à 17h01
Le 19/12/2016 à 17h04
Le 19/12/2016 à 17h09
j’allais dire la même …. tas de crevards !
Le 19/12/2016 à 17h18
Perso, j’appelle ça des pratiques mafieuses. Une autre raison de ne pas utiliser Java.
Le 19/12/2016 à 17h23
Le 20/12/2016 à 07h57
C’est comme pour le jeux video, t’as ceux qui croient au DRM-free et t’as ceux qui veulent des DRM a gogo ;) Java c’est sans DRM
C’est a l’utilisateur de faire gaffe
Le 20/12/2016 à 07h59
Java ou .NET c’est la meme chose du managed, et puis niveaux serveur c’est prouvé, Java est plus rapide que .NET, raison pour laquel MS a choisit de reecrire .NET avec .NET core
Le 20/12/2016 à 08h14
Le 20/12/2016 à 08h19
On peut remplacer Java par Zulu (OpenJDK) d’Azul System :http://www.azul.com/downloads/zulu/
Le 20/12/2016 à 08h48
En fait, cela pourrait même se retourner contre eux pour tromperie délibérée.
Le 20/12/2016 à 08h50
Toi, tu as oublié SCO et Rambus ;) …
Le 20/12/2016 à 09h00
L’article dit pourtant le contraire :
“D’une part, Java SE se veut gratuit pour certaines catégories d’utilisation qu’Oracle décrit comme « générale », à savoir les ordinateurs fixes ou portables, les tablettes et les smartphones. Tout ce qui sort de ce cadre, notamment les équipements spécialisés, les platines Blu-ray et autres équipements réseau, entraine une facturation.” Si je comprend bien, ça ne concerne pas uniquement des fonctionnalités commerciales activées, mais aussi du contexte d’utilisation de la version de base sans ces fonctionnalités.
Le 20/12/2016 à 09h07
Le 20/12/2016 à 09h13
Et si j’utilise un cluster de smartphones comme serveur ?
=======> []
Le 20/12/2016 à 09h36
une petite fournée de malware spyware daubeware en plus
Le 20/12/2016 à 09h57
Le 20/12/2016 à 10h31
Étant administrateur de bdd Oracle depuis 15 ans, je ne peux que confirmer ! Oracle a toujours fonctionné comme ça, vous pouvez installer n’importe quel produit de leur catalogue, tout est ouvert, tout est activable, utilisable mais si vous avez un audit de leur part … c’est là que la douloureuse tombe. En plus le calcul du prix de licence maintenant sur des VM (exemple du nombre de cœur calculé sur des ESX) est juste hallucinant. Les entreprises clientes d’Oracle sont justes des bonnes grosses vaches à lait. Et sur la dernière version Oracle 12c, c’est encore pire, il y a des options activées par défaut pour le “Pluggable Database” et si tu ne fais pas gaffe et bien tu te fais bien avoir et la facture peut être très très salée.
Le 20/12/2016 à 10h49
C’est pas tellement redévelopper. C’est redévelopper, re tester, réinstaller, ré interfacer qui est long (donc cher) " />
Le 20/12/2016 à 10h50
Il se passe quoi si l’entreprise envoie chier Oracle et refuse l’audit ?
Le 20/12/2016 à 10h52
" />
Tu t’exprimes pas souvent, mais quand tu l’ouvres, c’est pour du lourd!
Le 20/12/2016 à 11h57
Avec 15 ans d’historique en Oracle, concrétement, pourquoi Oracle ? Pourquoi une entreprise décide un jour de passer sur ce SGBD (et pas sur du MariaDB, PostgreSQL, MSSQL,…) ? C’est plus un choix de la direction pour dire “la classe on a du Oracle” ? Un choix raisonné parce que Oracle DB proposait une fonction indispensable à l’entreprise ?