« La première route solaire du monde » inaugurée en France, le début d’une nouvelle ère ?
Pour le moment, c'est un 1 km de départementale
Le 24 décembre 2016 à 11h01
11 min
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Après cinq ans de développement, Wattway vient de finir de mettre en place le premier kilomètre de route solaire en France. Si les élus et la filiale de Bouygues se réjouissent, ce projet a de nombreux détracteurs. Ce premier test grandeur nature permettra certainement de répondre à de nombreuses questions qui restent en suspens.
Les énergies renouvelables ont le vent en poupe et les expérimentations se multiplient. Google veut y passer à 100 % l'année prochaine et certaines villes n'hésitent pas en sauter le pas, comme Las Vegas il y a quelques jours (une annonce qui intervient juste avant l'ouverture du CES). En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées et, en présence de Ségolène Royal, Wattway (filiale de Colas, du groupe Bouygues) vient d'inaugurer « la première route solaire au monde ».
Derrière les effets d'annonces, un premier test sur 1 km de départementale
C'est du moins ce qu'annoncent sur Twitter la ministre de l'Environnement et de l’Énergie et le compte officiel de Wattway. Dans son communiqué, la société est plus mesurée et annonce seulement qu'il s'agit du « premier chantier d’envergure de la route solaire ».
Dans les faits, il ne s'agit que d'un premier kilomètre sur une portion de route qui n'est certainement pas la plus utilisée de France. Plus qu'un lancement, il s'agit donc d'une première expérimentation et cela ne suffit pas à faire taire les détracteurs pour qui faire rouler des voitures et des camions sur des panneaux solaires est une hérésie.
World's first solar panel road opens in Normandy village #Wattway #SolarRoad #ColasLtd Read more here -https://t.co/KA9j1Oke47 pic.twitter.com/ZaSQrfB0bi
— Colas Ltd (@ColasLtd) 22 décembre 2016
Ce n'est pas la première expérimentation du genre
En effet, il y a déjà eu d'autres essais sur le même thème, mais pas dans les mêmes proportions. Nous pouvons par exemple citer le projet Solaroad aux Pays-Bas, mais celui-ci ne concerne qu'une piste cyclable de 70 m de long, et même 90 mètres depuis fin octobre. Par contre, il nécessite d'utiliser des blocs de béton de plusieurs mètres d'envergure, ce qui rend sa mise en œuvre plus difficile et nécessite une grue.
Il y a également Solar Roadways qui n'est pas forcément plus simple puisque cette solution utilise d'épais hexagones qui s'emboitent les uns dans les autres. Quoi qu'il en soit, la route solaire de Wattway n'est pas nouvelle et l'entreprise avait déjà présenté sa solution en octobre 2015. En juin dernier, elle en installait une première version sur un parking en Vendée afin « d’étudier in situ les fonctionnalités et potentialités tant énergétiques qu’économiques de Wattway ».
Dans la pratique, il s'agit de « dalles » comprenant des cellules photovoltaïques et recouvertes d'une résine afin de les renforcer, de les rendre étanches et de proposer une adhérence équivalente à une route traditionnelle. Elles peuvent ainsi résister aux passages des voitures et des poids lourds. Un représentant de Colas affirme que les dalles peuvent supporter jusqu'à 16 tonnes par essieu. Pour rappel, en France, les routes sont dimensionnées pour 13 tonnes par essieu.
Après les tests, un premier kilomètre de route solaire dans l'Orne
En 2015, le PDG de la société, Hervé Le Bouc expliquait avoir mené des tests à Chambéry et à Grenoble, « sur un cycle d'un million de véhicules, soit vingt ans de trafic normal d'une route, et la surface ne bouge pas », comme le rapportaient nos confrères des Échos. Il ajoutait alors que « les panneaux photovoltaïques, en tant que tels, sont fragiles et s'écraseraient comme des biscottes. Tout le savoir-faire de Colas, protégé par deux brevets, réside dans la nature du revêtement transparent qui les protège ».
Depuis, Wattway a continué d'aller de l'avant et le premier kilomètre d'une route est désormais en service. Pour cela, 2 800 m² de dalles photovoltaïques ont été utilisés afin de recouvrir une portion de la RD5 dans l'Orne au lieu-dit le Gué-à-Pont, entre la sortie sud de Tourouvre et le croisement avec la N12. Elles sont simplement collées sur une chaussée déjà existante et ne demandent donc que très peu de travaux comparativement aux solutions de Solaroad et Solar Roadways.
Hasard du calendrier (ou mauvais timing, c'est au choix), l'inauguration du premier kilomètre de route solaire à eu lieu ce 22 décembre... soit le lendemain du solstice d'hiver qui est le jour le plus court de l'année et donc celui avec le moins d'ensoleillement. Pour la symbolique on repassera, mais cela donnera peut-être l'occasion aux initiateurs du projet de se réjouir pendant six mois avec l'augmentation de la production journalière.
Le rendement estimé est de 100 kWh/m²
Wattway attend une production annuelle de 280 000 kWh, soit 767 kWh par jour en moyenne, avec des pics jusqu'à 1 500 kWh en été. Afin de suivre en temps réel la production, un panneau est installé à côté de la route (il donne également le cumul de l'énergie récupérée depuis son installation) :
La #RouteSolaire produit ! Les premiers kWh injectés sur le réseau. pic.twitter.com/KOr7bfxCJc
— Vianney Lecointre (@vianneylecointr) 22 décembre 2016
Cela nous donne donc un rendement estimé à l'année de 100 kWh/m². Il faudra attendre un peu afin de voir si les objectifs seront tenus et surtout comment se place la route solaire de Wattway face à des solutions concurrentes, comme des panneaux photovoltaïques traditionnels installés sur des toits ou dans des champs.
Pour comparer les résultats, il faudra se baser uniquement sur des installations qui se trouvent dans la même zone et qui profitent donc du même niveau d'ensoleillement.
Rendement moins important, coût plus élevé
Dans sa FAQ, Wattway annonce un rendement de l'ordre de 15 %, contre 20 à 22 % pour des panneaux classiques... mais il n'est pas précisé si cela tient compte de l'occultation des rayons du soleil par les voitures et de l'inclinaison des cellules sur la route qui n'est pas optimale (généralement un angle de 30° environ est recommandé, là elles sont à plat).
Concernant le coût, la société reste assez évasive avec une estimation à 6 euros par Wc (watt-crête), contre 2 à 8 euros pour les panneaux photovoltaïques traditionnels, selon des chiffres avancés par Wattway. « Cela me paraît énorme, sur les installations aujourd'hui, nous sommes plutôt entre un et deux euros » explique Pere Roca i Cabarrocas, chercheur au CNRS, interrogé par le Huffington Post.
Dans la pratique, il est en effet possible de descendre à pas loin d'un euro par Wc pour des grosses installations. Bien évidemment, cela ne prend pas en compte les dépenses liées à l'adaptation ou à la création du bâtiment sur lequel les panneaux sont installés.
Bref, on repassera pour ce qui est d'une information précise sur ce point, pourtant important.
5 millions d'euros pour 2 800 m² de dalles photovoltaïques sur la route
Selon plusieurs de nos confrères, ce kilomètre de route aurait coûté cinq millions d'euros, une somme prise en charge par le ministère de l'Environnement. Marc Jedliczka, directeur de l'association à but non-lucratif Hespul, spécialisée dans les énergies renouvelables, explique à nos confrères d'Actu-environnement qu'« avec ces cinq millions d'euros, nous aurions pu financer plus de 30 000 m² de panneaux photovoltaïques au sol, en grandes toitures ou en ombrières de parking ».
Dans le cas présent, il est pour rappel question de 2 800 m² de dalles (soit 10 fois moins) avec un rendement inférieur à celui de panneaux photovoltaïques. La solution ne semble donc pour le moment pas intéressante économiquement et il faudra drastiquement diminuer les coûts pour qu'elle vienne titiller les panneaux traditionnels. Elle a par contre l'avantage d'utiliser une infrastructure déjà existante.
Bien évidemment les coûts baisseront avec le temps, mais est-ce que cela sera suffisant pour rendre la solution attractive ? Impossible à dire pour le moment. Si le ministère de l'Environnement affirme que « la multiplication de ce type de projets va permettre la réduction des coûts de réalisation », il n'avance aucun chiffre. Dans tous les cas, certains ne cachent pas leur scepticisme...
La route solaire ne fait pas l'unanimité
La route solaire de Wattway est en effet loin de faire l'unanimité auprès des spécialistes. Sur Reporterre, le journaliste et blogueur Olivier Daniélo indique que « Ségolène Royal a tout faux ». Et il attaque bille en tête : elle a « annoncé qu’un kilomètre de route permettra de répondre à la demande électrique de 5.000 maisons. C’est également erroné. Avec 767 kWh par jour — donnée officielle provenant de Michel Salion —, elle sera juste capable d’alimenter 50 maisons ».
Les remarques de plusieurs experts des énergies renouvelables se suivent et se ressemblent dans cette analyse à charge. L'un affirme que « la route est le pire endroit pour les panneaux solaires. La France peut installer du PV [NDLR : panneaux photovoltaïques] sur les toits » et ajoute que « Colas est dans une situation monopolistique, sans compétition pour que les prix baissent ». Pour un autre, « c’est un gag de relation publique ». Sur Twitter, la journaliste et rédacteur en chef d'EurActiv Aline Robert se demande s'il ne s'agit pas d'« une subvention absurde à Colas ». Ambiance...
Interrogé par l'AFP, Jean-Louis Bal, le président du Syndicat des énergies renouvelables, reste assez sceptique pour le moment : « on a un prototype à environ 17 euros par watt [NDLR : Wattway annonce 6 euros par watt] alors qu'on arrive à un euro par watt pour des centrales au sol. La question est donc de savoir quel est le potentiel de réduction de ce coût ».
En février dernier, lors de l'annonce du projet, le youtubeur Dave Jones (EEVBlog) avait fait une vidéo pour expliquer son point de vue, avec un avis tranché sur la question : « c'est une folie d'ingénierie, c'est fou, ça n'a aucun sens ». Il ajoutait alors que les communications sur le sujet se résumaient à des photos et des effets d'annonces, sans réalisations concrètes. Maintenant que c'est le cas, il faudra analyser les résultats et en tirer les conclusions qui s'imposent.
Plus mesuré, Hervé Pabiou, chercheur sur l'énergie solaire au CNRS, donnait son point de vue en mars dernier, dans une vidéo de National Geographic. « Avec les routes solaires, vous tirez avantage des larges surfaces déjà disponibles pour poser des panneaux » expliquait-il, « la plupart des travaux sont déjà fait et vous n'avez qu'à intégrer vos composants sur la route ». Néanmoins, il pointait du doigt deux problèmes : la chaleur – lorsque la température grimpe, l'efficience et la durée de vie diminuent – et la difficulté de prévoir le niveau de production à cause du passage des voitures.
Il revient également sur un point qui n'est pas mentionné par Wattway : « l'energy payback time [NDLR : temps de retour énergétique] qui est le temps nécessaire afin de produire la même quantité d’énergie qui a été utilisée pour fabriquer les panneaux. C’est un réel défi pour les ingénieurs ». De son côté, Wattway se contente de dire que, « à ce stade préindustriel, il est difficile d’établir le bilan carbone ».
Vous pouvez retrouver une liste des publications à charge contre Wattway sur cette page, mise en ligne par Olivier Danielo.
Ségolène Royal veut 1 000 km de routes solaires d'ici quatre ans
Mais Ségolène Royal et Wattway (donc Colas et Bouygues par ricochet) ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin. La ministre explique dans un communiqué que « l'État va conduire en 2017 un plan d’expérimentation de route solaire sur le réseau routier national, première étape d'un programme de déploiement sur les quatre années à venir. Ainsi, la technologie de la route solaire sera utilisée sur une section de la route nationale 164 en Bretagne ». Début 2016, l'objectif était officiellement d'atteindre 1 000 kilomètres de route solaire d'ici cinq ans.
Selon Colas, installer des panneaux solaires sur 2 % des routes en France permettrait de produire 10 % de l'énergie que nous consommons dans l'Hexagone. Nous en sommes encore très loin, mais cette première expérimentation a au moins le mérite de poser des bases pour vérifier la viabilité, le coût et le rendement de cette solution. Rendez-vous l'année prochaine pour faire le point après quelques mois d'utilisation.
Le 24 décembre 2016 à 11h01
« La première route solaire du monde » inaugurée en France, le début d’une nouvelle ère ?
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Derrière les effets d'annonces, un premier test sur 1 km de départementale
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Ce n'est pas la première expérimentation du genre
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Après les tests, un premier kilomètre de route solaire dans l'Orne
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Le rendement estimé est de 100 kWh/m²
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Rendement moins important, coût plus élevé
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5 millions d'euros pour 2 800 m² de dalles photovoltaïques sur la route
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La route solaire ne fait pas l'unanimité
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Ségolène Royal veut 1 000 km de routes solaires d'ici quatre ans
Commentaires (108)
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Abonnez-vousLe 24/12/2016 à 11h12
#1
En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées
La citation de VGE, me crispe toujours, vu qu’elle est fausse dés le départ." />
Le 24/12/2016 à 11h15
#2
bonjour les coûts d’entretien
Le 24/12/2016 à 11h15
#3
L’article résume bien tout ce qu’est cette “route solaire” : un simple effet d’annonce, quand dans le même temps il existe des solutions bien moins coûteuses et plus efficaces.
La plupart des journalistes répèteront à l’envi le communiqué de presse des parties prenantes, disant à quelle point ce procédé est révolutionnaire (ou “disruptif” comme disent les communicants qui ont avalé un peu trop d’anglicismes), sans faire la moindre analyse critique de cette idée. Dernière idée comparable en date qui me vient en tête : le “bus chinois qui roule au-dessus des voitures”, pour lequel il aura quand même fallu plusieurs mois à la plupart des journalistes pour se rendre compte que c’était totalement farfelu.
Le 24/12/2016 à 11h34
#4
Merci pour cet article, qui est bien plus intéressant et complet que les reportages de quelques minutes à peine que j’ai pu voir aux JT.
Le 24/12/2016 à 11h37
#5
Si ils veulent poursuivre dans ce qui semble une idiotie par pas mal de personne, faudrait voir si ils ne serait pas possible de recharger un peu les véhicules électriques quand elle passent dessus.
Le 24/12/2016 à 11h48
#6
Je reste mitigé sur l’intérêt des panneaux solaire d’un point de vu écologique, ce n’est pas sûr que le bilan soit vraiment positif.
Ensuite, la seconde interrogation, c’est le revêtement, qu’en est-il au niveau du freinage, en particulier en cas de pluie et de l’évacuation d’eau. Au vu des image, j’ai l’impression que les cellules sont des dalles pleine qui n’ont pas d’aspérité pour évacuer l’eau ne serait-ce que d’une petite pluie typiquement normande.
Le 24/12/2016 à 11h53
#7
“Rigolez pas c’est avec votre argent” que l’héritier rentier Bouygues paie sa recherche et développement " />
Le 24/12/2016 à 11h56
#8
Et posé sur les bandes d’arrêt d’urgence des autoroutes, ces panneaux ne seraient pas mort au bout de 6 mois de camions " />
Le 24/12/2016 à 12h00
#9
Article bien documenté qui permet de réaliser à quel point il s’agit d’une fausse bonne idée (et confirme, s’il en était encore besoin, l’étendue des capacités cognitives de la selle brêle Royal).
Merci !
Le 24/12/2016 à 12h00
#10
Je suis pas d’accord avec les détracteurs et ceux qui traitent ce projet “d’idiotie”.
Sans parler du coté communication/“moi je veux 1000km”/etc… je trouve que c’est une expérimentation utile.
De plus, c’est bien beau les panneaux solaires sur les toitures mais :
1/ c’est immonde
2/ ça reste quand même cher pour un particulier
3/ ça se casse
4/ ça coûte cher en assurance
L’infrastructure routière est là, c’est plus de 900 000 kilomètre. Même si on ne faisait que mettre ces dalles sur 5% des routes et même si ça correspond qu’à 10% de l’électricité c’est quand même énorme le potentiel.
Après :
Et puis on se plain que tous nos “cerveaux” se barrent et qu’on innove pas ici : c’est quand même de l’innovation non ?
On sait faire que ce plaindre ici : c’est inutile, c’est débile, c’est une subvention déguisé.. Hé ho faites pas les étonnés, tout le monde est subventionné (même les journalistes, même les chercheurs).
Pour une fois qu’une subvention de 5Millions d’€ peut être vraiment utile.
Et peut-être que cette mise en lumière donnera l’idée à d’autres ingénieurs, des designers, des start-up de monter des projets pour essayer de rentre les énergies vertes plus “discrètes” dans notre environnement urbain ou campagnard plutôt que d’avoir des éoliennes moches, des panneaux solaires qui défigurent les toits, des centrales nucléaires dont on ne sais pas quoi faire des déchets.
Voilà, moi j’ai envie de voir le coté positif de cette expérimentation.
Le 24/12/2016 à 12h01
#11
Déployer des routes solaire en Normandie et en Bretagne, qu’est ce qu’ils n’ont pas compris dans “solaire” ? " />
Le 24/12/2016 à 12h11
#12
Même avec une production de masse dans un marché concurrentiel, j’imagine mal les routes solaires pouvoir rivaliser avec les panneaux installés en toiture. A moyen terme, il est plus cohérent de privilégier l’équipement des bâtiments plutôt que celui des routes.
Cependant, je ne rejette pas totalement l’idée. Une fois que tous les toits seront équipés de panneaux, couvrir les routes me paraît être une solution intéressante en milieu rural pour accroître la production photovoltaïque sans détruire les espaces naturels. Recherchez des images des fermes solaires, c’est dramatique (exemple : http://www.nationalgeographic.fr/wp-content/uploads/2015/11/FRANCE-ENERGIE.jpg )
Le 24/12/2016 à 12h14
#13
Lorsque je vois l’état d’entretien de notre réseau routiers je doute de la pérennité d’une telle entreprise…. Gouffre financier au ressources publiques qui plus est….
La route… Le pire endroit où mettre des cellules solaires … Le revêtement se dilate par contrainte (passage d’engins de plusieurs tonnes…. Une voiture c’est 1500kg…. Imaginez un 33t, la benne à ordure, les camions de livraisons, tracteurs et j’en passe…).. la route subit les affres du temps, pluie, gel, crevaces, érosion…. On ne compte plus les “pansements” de réparations…. D’ailleurs qu’en est-il du coût d’entretien ? Car je me doute qu’on va pas y mettre un coup de bitume en guise de réparation… Ça nécessite de bloquer la voie pour reconnecter les cellules (et perte des cellules fendues)…
Si déjà tous les toits des édifices public étaient équipés en voltaïque ça réduirai déjà les charges de l’état…. Je préfère voir mes impôts servir à chercher à alléger les charges de l’état qu’à financer des projets pompeux qui coûtent un bras et sont loin d’être rentables. ..
Le 24/12/2016 à 12h15
#14
C’est d’une débilité sans nom, sans fond, surtout quand on sait que Elon Musk va bientôt sortir des tuiles (oui pour recouvrir les toits), tuiles solaires donc, qui ne coutent pas plus cher que des tuiles classiques et permettent - sans surcoût par rapport à une toiture classique - d’avoir une forte production photovoltaïque.
Le gouvernement voudrait être à la pointe de la technologie, il aurait contacté Musk, négocié une livraison courant 2017⁄2018, monté un site de production français, débloqué des aides au renouvellement des vieilles toitures, créé des formation pour que la France bénéficie d’experts en pose et en conseils de ce type de tuile, etc… au lieu de ça on dépense des millions quasiment à perte.
Le modèle du futur, c’est la production individuelle: d’information grâce à internet, d’objets avec les imprimantes 3d, d’énergie grâce aux maison aux toits en tuiles solaires.
Mais bon leur boulot, avant tout, c’est de faire bonne figure, plus du tout de diriger le pays dans l’intérêts des Français.
Le 24/12/2016 à 12h19
#15
Je veux bien trouver un côté positif mais si l’état est VRAIMENT concerné, il n’a qu’à payer les travaux pour qu’il y ai des panneaux solaires là où on peut en mettre.
parce que le particulier lambda, même avec une réduction d’impôts, n’investira pas dans des travaux aussi coûteux.
Donc, ok, l’idée semble bonne mais, est-ce que le citoyen ne va pas en payer la note d’une façon ou d’une autre comme une augmentation des impôts locaux ?
Le 24/12/2016 à 12h27
#16
Immonde ?
T’as vu ce que propose Tesla?
Et puis bon le goûte et les couleurs, moi je troue que les panneaux classique sympas a voir, plutôt que des vieux toit de tuile ringard.
La vie est cher, surtout quand on salie partout et qui faut nettoyer après.
Après si tu préfère faire payer les prochaine génération ça me dérange pas plus, je compte pas avoir de gosse.
Le 24/12/2016 à 12h33
#17
Pourquoi la France choisi encore la solution la plus débile?
Des panneaux poser sur 4 poteaux au dessus des trottoir c’est pas plus simple et moins cher ? En plus ça abrite les passants en cas de pluie / neige.
Le 24/12/2016 à 12h35
#18
Le 24/12/2016 à 12h46
#19
Eux, c’est des subventions indirectes au travers de leurs familles." />
Le 24/12/2016 à 12h48
#20
Je suis un peu réservé sur la plupart des commentaires qui sont fait ici. C’est normal qu’un projet ne soit pas rentable à ce stade. C’est pas en faisant 1km que l’on a des économies d’échelle. En revanche ça ne me choque pas que l’état aide pour faire un peu plus, avoir un vrai retour sur la durabilité, les contraintes réelles de chaleur, verglas… Dans ce type de projet, la plupart de planteront, et une petite partie survivrons. Cette petite partie sera rentable, sera génératrice d’emploi et d’économies carbones, et paiera des impôts pour les autres projets qui ont échoué.
(Cette dernière partie est uniquement valable si entreprise française, bien-sûr …)
Le 24/12/2016 à 13h01
#21
Attention, ne pas confondre Las Vegas, qui vise l’énergie renouvelable avec Paradise City et Winchester qui sont les villes où se trouvent les Casinos. Le strip ne se situe pas à Vegas. Les experts non plus d’ailleurs. ;)
Plus d’infos :https://gaming.youtube.com/watch?v=naDCCW5TSpU
Le 24/12/2016 à 13h34
#22
Regardehttps://youtu.be/RjbKYNcmFUw
Le 24/12/2016 à 13h42
#23
Merci pour cet article ! " />
Le 24/12/2016 à 13h44
#24
Je pense comme toi, l’évaluation sur 1km vaut le coup.
Faut bien expérimenter l’ensemble de manière concrète à un moment donné, quitte à se rendre compte que l’on fait mauvaise route
Après il y a l’effet d’annonce, mais c’est ainsi pour n’importe que truc qui touche au technologie (t’as des infos sur Tesla tous les jours quasiment, pour rien)
Le 24/12/2016 à 13h46
#25
Elon Musk et une de ses compagnies ont annoncé des tuiles solaires qui sont a priori plus résistantes et donc moins chères sur le long terme (si je ne dis pas de bêtises) que les tuiles d’un toit normale.
Je ne suis pas convaincu que le solaire soit, aujourd’hui, hors d’atteinte des particuliers.
Par contre je reste très peu convaincu de la rentabilité du solaire dans la plupart des endroits du monde.
Dans nos régions on devrait probablement plutôt investir dans l’éolien…
Le 24/12/2016 à 13h50
#26
Avec Ségolène, l’écologie pouët-pouët ! Il ne faut pas oublier que cet homme politique est plus à l’aise avec la communication et toutes les manières d’organiser les apparences qu’avec quoi que ce soit de tangible. Alors, financer à fonds perdu Heuliez ou quelque chose d’aussi aberrant que des routes solaires, en engraissant quelques entrepreneurs avisés en passant, n’a rien à voir avec un quelconque résultat autre que faire un sujet de journal télévisé, ou une info quelque part sur Internet ou un journal, un magazine, qui mette la madone du Poitou en valeur. Ce qui compte, c’est d’être sur la photo !
Le 24/12/2016 à 14h20
#27
Et le même genre de route avec des capteurs de pression, ça ne serait pas plus efficace ? (je dis probablement une grosse connerie mais les idées connes ne le sont parfois pas tant que ça…. puis peut-être que je pourrais obtenir des financements de l’Etat d’ici là… !! :))
(bon par contre Ségolène, c’est pas elle qui a financé un projet de voitures électriques qui a un peu fait faillite)
Le 24/12/2016 à 14h36
#28
Dans, si on lit bien l’article, Wattway ne sait pas combien de temps il faut à une de ces dalles pour produire autant d’énergie qu’il en a fallu pour la construction de ces dalles.
Donc, on va se lancer dans un super chantier de 1000km sans même se poser cette question ? " />
Le 24/12/2016 à 14h42
#29
Sur le principe l’idée de route solaire semble bonne, on a une large partie de la surperficie exploitable qui ne viendra pas prendre sur les zone agricoles. Et peu venir en surplus du solaire sur les habitations. Cela permettrais d’avoir une production électrique complémentent décentralisé.
Mais comme le dit l’article, il s’agit surtout d’un ensemble d’expérimentation. Pour voir le cout de l’industrialisation de la technologie (un des principaux frein par rapport à la recherche pour certains technologie) et le retour sur investissement (financier avec l’usure / remplacement / etc et écologique).
L’industrialisation peut également venir d’une volonté politique en l’occurrence la volonté de mettre en œuvre d’avantage de portion électrique. A voir dans 1an le résultat de ce test pour en mesure l’efficacité.
Le 24/12/2016 à 14h49
#30
La news dit : En 2015, le PDG de la société, Hervé Le Bouc expliquait avoir mené des tests à Chambéry et à Grenoble, « sur un cycle d’un million de véhicules, soit vingt ans de trafic normal d’une route, et la surface ne bouge pas », comme le rapportaient nos confrères des Échos.
Si cette technologie n’aboutis pas, le Bouc émissaire sera tout trouvé " /> " />
Le 24/12/2016 à 14h59
#31
Le 24/12/2016 à 15h05
#32
Avec autant de financement, autant faire des pistes cyclables couvertes de panneaux.
C’est 100% gagnant
Le 24/12/2016 à 15h16
#33
Le 24/12/2016 à 15h23
#34
Pas besoin de tester pour affirmer que c’est moins bien que les panneaux classiques.
En plus quelque a fait les calculs pour nous:https://youtu.be/RjbKYNcmFUw
Le 24/12/2016 à 15h24
#35
Le 24/12/2016 à 15h28
#36
L’idée des routes a pression peut semble alléchante, mais il faut détailler le principe. L’idée est d’utiliser une route capable de s’affaisser localement, et utiliser l’énergie d’affaissement local pour produire de l’électricité.
Mais si la route est toujours affaissée localement sous les roues, alors quand une voiture avance, même sur le plat, elle se retrouve à “monter” la pente engendrée par l’affaissement. Ce qui augmente la consommation de la voiture.
Au final, une route avec des capteurs des pression ne fait que transformer l’énergie produite par les voitures (donc venant du pétrole) en électricité. Une partie est forcément perdue dans la conversion, donc au final, on augmente la pollution due aux émissions des voitures.
Le 24/12/2016 à 15h33
#37
Le 24/12/2016 à 15h41
#38
Je parle du principe de la route à pression (je pensais avoir cité le commentaire, désolé). La technique utilisée pour la réalisation n’est pas en cause ici, c’est surtout le principe.
Pour que la route produise de l’électricité, elle doit recevoir de l’énergie. Et dans le cas d’une route à pression, l’énergie vient des véhicules, et donc de leur moteur. Un véhicule stationné sur une route à pression ne produira aucune énergie.
Désolé si je n’arrive pas à être clair, je ne suis pas toujours bon pédagogue :/
Le 24/12/2016 à 15h46
#39
Le 24/12/2016 à 15h51
#40
Pourquoi demander à Musk ?
http://www.luxol.fr/
Le 24/12/2016 à 16h33
#41
A priori, d’après ce que je lis, l’effet piézoélectrique se fait à la déformation de l’objet, ce qui correspond à ce que je décrivais. Le mouvement peut-être très réduit, mais ça reste un mouvement. (L’illustration sur le côté de l’article semble montrer aussi qu’il faut une déformation du matériaux pour avoir un courant électrique).
Le 24/12/2016 à 16h33
#42
Il est préférable de choisir une zone moins ensoleillé.
Cela permet d’avoir un point de base faible. Si on les positionne dans le sud de la france, avec un super taux d’ensoleillement, on communiquera sur le super retour alors qu’il ne serait pas pertinent.
Le 24/12/2016 à 16h38
#43
Le 24/12/2016 à 16h50
#44
Au contraire, ça pique ma curiosité ! Je suis à fond derrière cette expérimentation " />
On met en place un test grandeur nature, on mesure sur 6 mois, un an. On emmagasine de l’expérience et des données. A ce moment là, on pourra dire.
Et bien sûr une video sur youtube est plus pertinente que des dizaine d’ingénieurs qui travaillent sur le sujet depuis des années " />
Du coup, si tu me permets, je te donne ce lien qui au contraire montre que cette route va “dans le bon sens”
Le 24/12/2016 à 17h08
#45
Et l’encrassement des dalles par la gomme des roues et les résidus des gaz d’échappement, la boue/sable/gravillons porté par les véhicules/vent/pluie, qui viendront sûrement diminuer les rendement ? Personne n’en parle ?
Ou il est prévu un nettoyage de la portion régulièrement ?
Le 24/12/2016 à 17h21
#46
Ouai mais au moins si c’est un échec (ce qui semble être le cas) il sera moins cuisant à Nice qu’à Cherbourg…
Le 24/12/2016 à 17h24
#47
Le 24/12/2016 à 17h54
#48
Le 24/12/2016 à 20h22
#49
Le 24/12/2016 à 23h55
#50
Le 25/12/2016 à 00h10
#51
Vu ce que prennent dans la tête les revêtements des routes, j’attends de voir la durabilité.
Ensuite, se pose la question de l’encrassement à coup de particules de caoutchouc collé sur les panneaux, on va devoir passer un camion de nettoyage avec des solvants pour nettoyer ?
Et le principal, c’est une route ! Alors est-ce que l’on a une route qui a les mêmes avantages que le bitume de nos routes les plus récentes :
On ne peut pas jeter la sécurité pour faire de l’électricité à faible rendement.
Le 25/12/2016 à 01h19
#52
Ce qui est suspect, c’est tout le battage fait a priori autour de l’événement. En principe on fait les expérimentations discrètement et ensuite on rend compte des résultats si ceux-ci sont positifs. La méthode rationnelle ne consiste pas à dire que ça va marcher mais à regarder si ça marche. On peut même rester discret en attendant d’en être sûr.
Le 25/12/2016 à 03h06
#53
Ta vidéo est une démo “sympathique”, satirique comme on en fait des tonnes sur le net pour démonter tel ou tel point. Mais ce n’est qu’une très grosse simplification que ce qui est réalisé pour ce test d’un km. N’imagine pas que les calculs fait car le gars n’ont pas déjà été vu et revu.
J’ai pu constater qu’il avait fait le même type de critiques sur le toit solaire de Tesla…
Bref, un gars droit dans ses bottes, avec une mentalité qui ne fera jamais avancer les choses
Le 25/12/2016 à 04h39
#54
Si tu as regarde juste qu’a la fin celle sur le toit solaire de Tesla, c’est pas du tout la même conclusion: des doutes, mais si quelqu’un peu faire marcher le truc c’est bien Tesla.
Par contre, y a toujours personnes qui me démontre comment cette route et mieux que les classique. Qui fait elle une bonne idée.
Le 25/12/2016 à 07h39
#55
" /> Cette route a bien des avantages:
" /> Cette route a bien des désavantages:
Il faut des panneaux de toit, pourquoi pas les solar roofs s’ils sont moins chers sinon au même prix que nos ardoises et autres tuiles en terre cuite. Combinés aux routes solaires et même ces fameuses routes piezzo voir à résistance mécanique sur les voies descendantes de nos routes de montagne. Bref, pas un système unique, mais la combinaison de tous les moyens, pour de la production locale et limiter les pertes dans le stockage ou le transport à trop grande échelle.
Le 25/12/2016 à 08h18
#56
Le 25/12/2016 à 08h20
#57
Le 25/12/2016 à 09h43
#58
https://www.youtube.com/watch?v=RjbKYNcmFUw
Le 25/12/2016 à 11h48
#59
Le 25/12/2016 à 13h00
#60
Pour une fois qu’on fait des trucs en France… Ils trouvent encore le moyen de mettre de l’anglais partout… À quand un projet de loi qui impose l’anglais comme langue officiel et renvoi le français au même rang que le latin ?
Le 25/12/2016 à 15h28
#61
Errare humanum est, Homo Sapiens !
Le latin et le français sont très utilisés.
Mais c’est vrai que la pub Orange big noël, big = grand est d’un ridicule.
Le 25/12/2016 à 16h54
#62
Le 25/12/2016 à 17h14
#63
Merci pour la conclusion ! L’expérimentation grandeur nature permettra de vérifier si c’est une solution envisageable ou pas.
Le 25/12/2016 à 17h22
#64
Le 25/12/2016 à 18h07
#65
Que veux-tu que j’arrive à comprendre en ayant uniquement “Muhum?” et “Ah bon” comme seul texte présent dans ton commentaire ?
La seule chose que j’y vois et que je comprends c’est une réponse condescendante et un hors sujet complet par rapport au commentaire que tu as cité.
Le 25/12/2016 à 18h55
#66
C’est pas la même personne. Il te remerciait sincèrement " />
Le 25/12/2016 à 19h08
#67
Le 25/12/2016 à 21h21
#68
Peut être que ce ne sera pas exactement cette technique mais quelque chose approchant, qui profitera de ces avancées. Exemple le coût de la résine diminue mais résisance aux poids lourds finameent pas bonne quand il fait -10 (je prends un exemple hein!) Bah finalement on en met sur les pistes cyclables et on assure la rentabilité de cette technique !
Le 25/12/2016 à 21h22
#69
Encore faudrait-il pour cela des pistes cyclables ;-)
Le 25/12/2016 à 21h34
#70
Le 25/12/2016 à 21h51
#71
Euuuuuuh…. Oups
" />" />
Le 25/12/2016 à 22h26
#72
C’est sur que si on aime rouler en plein soleil ça va pas être top.
Après on n’a pas besoin une couverture a 100% pour avoir la même production que Wattway.
D’un autre cote, des tunnels sur tout les route ça permettre de réduire le bruite de la route.
Si on ajoute des systèmes de filtration d’aire ça peu réduire la pollution. (Avant de passer aux voiture éclectique.)
Le 26/12/2016 à 00h32
#73
Le 26/12/2016 à 08h41
#74
Le 26/12/2016 à 10h32
#75
Le 26/12/2016 à 11h12
#76
Le 26/12/2016 à 11h23
#77
Le 26/12/2016 à 12h16
#78
Le 26/12/2016 à 12h58
#79
L’un n’empêche pas l’autre.
Le 26/12/2016 à 12h58
#80
Le 26/12/2016 à 13h02
#81
Oui, sauf que dans un parking de centre commercial, y a aussi plus de passage qu’une route en journée.
Euh, je trouve ça plutôt jolie, ça fait moderne. (J’aurais dit futuriste y a 20 ans, mais on a encore des chemins a faire.)
Le 26/12/2016 à 13h09
#82
Si tu avais vu les commentaires de la video concernant Tesla, tu remarqueras que celle-ci a été modifiée par son auteur après qu’on lui soit tombé dessus
Le 26/12/2016 à 13h12
#83
Je parle des autoroute et départemental, pas les route de grande vile en bouchon.
Le 26/12/2016 à 13h15
#84
Le 26/12/2016 à 13h15
#85
Euh peu être, et ça deviens quoi?
Il ment après?
Ou il a corriger pour que ça colle a la vérité?
Le 26/12/2016 à 13h36
#86
Le 26/12/2016 à 14h29
#87
Le 26/12/2016 à 14h37
#88
Sur la question de fond de l’article, je suis un de plus à trouver délirant cette idée, décidément elle est vraiment indécrottable de légèreté cette femme politique. Heureusement il ne s’agit que de 5 millions d’euros, mais qui auraient pu être bien mieux employés comme ça a été dit. Elle aurait pu très bien n’équiper que 200 m de route ce qui aurait déjà permis d’avoir une idée et ça aurait coûté 5 fois moins cher.
Le 26/12/2016 à 14h42
#89
En tant que solution complémentaire, la wattway peut largement trouver sa place dans la panoplie de systèmes dédiés à l’énergie renouvelable.
On ne parle pas ici d’en revêtir l’intégralité des routes, et d’ailleurs l’idée va plus loin que la simple route, puisqu’on parle de parking (oui même si on y gare des véhicules…), allées, places etc…
Il faut simplement qu’ils parviennent à montrer la rentabilité à terme.
Le 26/12/2016 à 14h52
#90
J’ai bien compris ton ouverture d’esprit, il ne faut pas fermer les portes sur un avenir imprévisible.
Mais je suis contre la notion de défoncer les portes a coup de subventions bélier; sinon tu trouveras toujours un investisseur prêt a tenter l’aventure de l’appel d’offre en te vendant du rêve.
Pour info, même si ce panneau solaire colas faisait proof of concept dans le temps, on a toujours pas vu la goulotte de gestion et la déperdition du au transport de ces 200x30Vx1A sur 1km.
" />
Le 26/12/2016 à 14h53
#91
Le 26/12/2016 à 15h09
#92
Le 26/12/2016 à 15h27
#93
Le 26/12/2016 à 15h36
#94
Le 26/12/2016 à 16h10
#95
Le 26/12/2016 à 18h45
#96
Le co2 n’est pas qu’un polluant.
Voirhttp://www.linde-gas.fr/fr/products_and_supply/industrial_gases/carbon-dioxide/i…
Mais je sais pas du tout comment les industriel produit des bouteilles de co2, et est ce que c’est applicable a un tunnel.
Le 26/12/2016 à 19h09
#97
Central électrique a base d’énergie non renouvelable => nucléaire a fission, charbon, pétrole, etc.
Et pas le solaire / hydraulique / éolien / etc.
Je dit pas que c’est impossible de baisser la conso, je dite juste que c’est pas gratuit non plus.
Après je vois mal le gov passer une lois pour imposer d’acheter des route plus eco mais plus cher pour tout les véhicules déjà en circulation. Même si la logique me dite que c’est ce qu’on doit faire.
Pour les filtre a particule oui a la source c’est possible.
Pour le co2 je vois mal comment le stocker dans un véhicule. On est a 100 ~ 150g/km non ?
Le 26/12/2016 à 19h14
#98
euh
Je vois régulièrement de vélos rouler sur la vois bus qui est marquer interdit pour les vélos.
Alors que y a juste 1 vois de voiture les sépare de la piste cycliste de ~2m de large. " />
Le 26/12/2016 à 19h16
#99
Comme l’arbre à venthttp://www.newwind.fr/
Le 27/12/2016 à 08h49
#100
Tu aurais l’emplacement ?
Le 27/12/2016 à 11h59
#101
Oui par exemple, mais je voulais dire : transformation de l’energie solaire en électricité " />
Le 27/12/2016 à 12h21
#102
Ca me fait penser à notre très chère madame Hazan qui à voulu implanter à Reims un tramway pour réduire le nombre de véhicules personnels utilisés ainsi que le nombre de bus pour les transports en commun..
Résultat aujourd’hui après quelques années…. C’est un gouffre financier à entretenir.. qui tombe en panne à chaque hiver (celui-ci étant en grande partie sur du réseau à induction)..
Un comble car il bouffe énormément d’électricité et celle-ci est fabriqué par une centrale à charbon…
Les tarifs du ticket ne font qu’augmenter..
Très peu de monde, principalement les étudiants et les personnes n’ayant pas les moyens pour le permis ou une voiture s’en servent…
et ironie poussée à son paroxysme… il y à toujours autant de bus… et ça fou la merde partout dans la ville pour le réseau routier qui n’es pas pas prioritaire ..
Bilan énergétique 0….
Bilan économique 0 …..
Bilan écologique 0 …..
Bilan fréquentation 0 ….
Bilan circulation 0 ….
En clair ça fait un joli paquets de zéro d’affilé pour lesquels on peut pleurer car ceux-ci sont d’ailleurs présents aussi sur le coût du projet et bien évidemment merci l’inflation des impôts " />
Donc pour moi un projet de ce genre menait par une dame socialiste avec autant de QI qu’un cactus je sent un tramway de reims BIS….
Le 27/12/2016 à 15h13
#103
Entre Porte de Choisy et Cimetière Parisien d’Ivry, la D5.
C’est peu être en travaux en ce moment pour le Tram 9. Mais j’ai vu le phénomène avant les travaux.
Le 27/12/2016 à 16h38
#104
C’est amusant de voir qu’il y a quand même des gens qui trouvent que les routes solaires sont une bonne idée malgré les simples chiffres qui font que cela est une absurdité.
En étant généreux:
C’est 5 à 10 fois moins efficace au m², 850kwh/an vs 100kwh espéré pour la route, et les 850kwh/an sont pessimiste.
C’est au moins 6 fois plus cher à installer, 1€/m² vs 6€/m² pour la route selon bouygue.
Rien que là on est sur un delta de 30 à 60 fois moins efficace pour les routes sans ajouter à cela d’autres problématiques comme l’usure de ces panneaux qui auront à supporter bien plus de contrainte qu’un panneau standard.
Les routes solaires sont une HERESIE.
Le 28/12/2016 à 10h03
#105
Le 28/12/2016 à 13h22
#106
Bonjour à tous,
Pour connaître cette route parfaitement, elle a bien plus à craindre de la boue issue des différents champs alentour et charriée par les tracteurs du coin que du nombre de tonnes qui lui passent dessus chaque jour. Et ça reste le problème pour nos départementales, elles sont probablement plus souvent sales que surchargées.
Personne ne semble avoir pris en compte dans le bilan énergétique le coût induit par un nettoyage plus fréquent que sur les autres routes… Ou alors on nous a caché que le miracle de ce revêtement, c’est sa capacité à absorber la crasse… Ou encore on va prochainement interdire de rouler dessus, pour la préserver… Je pense que les 2 garages et l’ensemble des habitants va apprécier… Mais qui s’en fout, on fait avancer le progrès à grands renforts de millions, c’est vachement mieux..
Le 28/12/2016 à 15h19
#107
Le 29/12/2016 à 09h01
#108
Piste sur trottoir pas parfaite, mais ma foi pas si pire non plus. Petit tour sur Street View, on y voit quelques personnes à vélo (je n’ai vu personne sur le couloir de bus), mais malheureusement aussi quelques obstacles (véhicules, poubelles, etc.)