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Au Sénat, nouveau coup de semonce contre l’accord Microsoft-Éducation nationale

Dérives et du vent

Au Sénat, nouveau coup de semonce contre l’accord Microsoft-Éducation nationale

Le 31 janvier 2017 à 10h40

L’accord de « partenariat » entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale continue de faire des vagues. Craignant de nombreuses « dérives », une sénatrice vient d’interpeller Axelle Lemaire, la secrétaire d’État au Numérique.

Marie-Noëlle Lienemann, qui a finalement renoncé à se présenter à la primaire de la gauche, a transmis jeudi 26 janvier deux questions écrites au gouvernement (qui dispose en théorie d’un mois pour lui répondre).

Dans sa première salve, la parlementaire demande à l’exécutif d’éviter de conclure des accords « gratuits » avec des entreprises qui commercialisent des logiciels. « En laissant un acteur du marché offrir gratuitement ses produits ou ses services à l'État, la contrepartie est évidemment de les imposer au grand public qui en aura pris l'habitude – le risque étant démultiplié dans certains secteurs sensibles comme l'éducation où cette fourniture gratuite de produits et services aboutira à former et formater des millions d'enfants à leur usage à un âge où ils auraient au contraire besoin de comprendre qu'il existe une grande diversité de possibilités », soutient l’élue.

Soupçons autour des avantages indirects, de la dégradation du service public, etc.

Marie-Noëlle Lienemann déplore que « différentes administrations, dont notamment le ministère de l'Éducation », aient « insisté pour accepter des conventions de ce type ». Elle déroule ainsi son plaidoyer : « Bien que cette pratique nouvelle soit contradictoire avec l'ensemble des règles gouvernant les marchés publics en France et en Europe, bien qu'elle favorise des entreprises dont les pratiques fiscales aient pu justifier d'importants redressements, bien qu'elle vise des produits ou des services dont les fournisseurs aient pu déjà être condamnées par les autorités de concurrence françaises et européennes, le ministère a tenu à passer outre en prétextant d'une volonté de pragmatisme et d'économie. »

Mais rappelons-le : la justice a rejeté en septembre 2016 le recours exercé par plusieurs associations contre cet accord de partenariat (voir notre article). Axelle Lemaire est de ce fait invitée à détailler ce que compte faire le gouvernement pour « éviter » les « dérives » que ces pratiques peuvent représenter « en termes d'avantages indirects, de corruption et de dégradation du service public ».

Interrogée par nos soin, la secrétaire d’État au Numérique avait appelé en avril dernier à la conclusion d’autres partenariats de ce type, mais « avec l’écosystème des logiciels libres et open source ». Najat Vallaud-Belkacem avait ensuite affirmé que le ministère de l’Éducation nationale travaillait à la création d'un « observatoire national du logiciel libre éducatif » : « L'idée, c'est que dans cet observatoire, on puisse, avec les acteurs du logiciel libre, définir toutes les problématiques que nous devons traiter ensemble : la question de l'Open Access, du cloud, des services en mobilité, du référencement des services existants pour l’éducation, etc. » (voir notre interview de la ministre).

Où sont passés les 70 millions fléchés sur la French Tech ?

Dans sa seconde missive, Marie-Noëlle Lienemann s’intéresse au volet financier de l’accord entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale. L’entreprise américaine avait effectivement annoncé le versement de 83 millions d’euros : 13 millions pour l’Éducation nationale, 70 millions pour la French Tech. L’élue demande ainsi à savoir « comment, par qui et de quelle façon ces 70 millions d'euros ont été utilisés ».

Commentaires (40)

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Les 70 millions sont partis dans des startups rachetées par la suite par Microsoft.

Ca pourrais être drôle

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qui dispose en théorie d’un mois pour lui répondre

En pratique, il répond dans le mois, en retard, pas du tout, ou ça dépend ?

Surtout que j’imagine qu’en période pré-électorale c’est pas forcément facile…

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« En laissant un acteur du marché offrir gratuitement ses produits

ou ses services à l’État, la contrepartie est évidemment de les imposer

au grand public qui en aura pris l’habitude – le risque étant

démultiplié dans certains secteurs sensibles comme l’éducation où cette

fourniture gratuite de produits et services aboutira à former et

formater des millions d’enfants à leur usage à un âge où ils auraient au

contraire besoin de comprendre qu’il existe une grande diversité de

possibilités »





justement, ne faudrait-il pas faire “payer” microsoft pour avoir le droit de distribuer gratuitement ses logiciels aux étudiants.

En effet c’est vendre “du temps de cerveau disponible” à un éditeur, car comme le dit la dame, un étudiant qui a bossé cinq ans avec un OS ou une suite bureautique, lorsqu’il sera diplômé et embauché comme cadre dans une entreprise n’aura de cesse de faire acheter les outils informatiques qu’il connait à sa boite.

Comme on considère qu’un cadre aujourd’hui changera cinq ou six fois d’entreprise au cours de sa carrière, faire payer à microsoft cinq fois le prix de la licence grand public quand un étudiant télécharge un de ses logiciel me parait honnête.

ça fera rentrer ainsi pas mal d’argent dans les caisses de l’état.

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Ils doivent répondre un 1 mois, mais si il ne le font pas…pas de sanction.



Ce qui revient à dire qu’ils n’ont finalement aucune obligation, et font absolument ce qu’ils veulent.



Il y a déjà des cas dans le passé (lu ici même).

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picatrix a écrit :



justement, ne faudrait-il pas faire “payer” microsoft pour avoir le droit de distribuer gratuitement ses logiciels aux étudiants.



En effet c'est vendre "du temps de cerveau disponible" à un éditeur, car comme le dit la dame, un étudiant qui a bossé cinq ans avec un OS ou une suite bureautique, lorsqu'il sera diplômé et embauché comme cadre dans une entreprise n'aura de cesse de faire acheter les outils informatiques qu'il connait à sa boite.      

Comme on considère qu'un cadre aujourd'hui changera cinq ou six fois d'entreprise au cours de sa carrière, faire payer à microsoft cinq fois le prix de la licence grand public quand un étudiant télécharge un de ses logiciel me parait honnête.

ça fera rentrer ainsi pas mal d'argent dans les caisses de l'état.








Après certains savent utiliser leur cerveau et réfléchir à ce qui est le mieux/le plus en adéquation avec leurs valeurs et besoins, quel que soit ce qu'ils ont reçu comme éducation     



Ca ressemble d’ailleurs à la problématique des religions inculquées aux enfants par leur parents

Ceux qui ont un tant soit peu de jugeote prennent du recul et analysent intelligemment en s’épanouissant, la majorité par contre…


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picatrix a écrit :



Comme on considère qu’un cadre aujourd’hui changera cinq ou six fois d’entreprise au cours de sa carrière, faire payer à microsoft cinq fois le prix de la licence grand public quand un étudiant télécharge un de ses logiciel me parait honnête.

ça fera rentrer ainsi pas mal d’argent dans les caisses de l’état.





Si tu commence à les faire payer, ils vont se sauver au galop c’est certain. (et c’est pas moi que ça chagrinerait)


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tpeg5stan a écrit :



En pratique, il répond dans le mois, en retard, pas du tout, ou ça dépend ?



Surtout que j'imagine qu'en période pré-électorale c'est pas forcément facile...







Ça dépend :

un extrait de la Fiche de synthèse n°51 : Les questions :

 



Plusieurs aménagements de procédure ont visé à améliorer le taux et les délais de réponse :

 

 - la publication des listes des questions auxquelles il n’a pas été répondu dans un délai de deux mois ;

 

 - la possibilité pour les députés de renouveler les questions écrites restées sans réponse depuis plus de trois mois ;



 Dans certain cas, celui qui pose la question devra faire preuve de persévérance !


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jackjack2 a écrit :



Après certains savent utiliser leur cerveau et réfléchir à ce qui est le mieux/le plus en adéquation avec leurs valeurs et besoins, quel que soit ce qu’ils ont reçu comme éducation

Ca ressemble d’ailleurs à la problématique des religions inculquées aux enfants par leur parents

Ceux qui ont un tant soit peu de jugeote prennent du recul et analysent intelligemment en s’épanouissant, la majorité par contre…





Ça n’a rien à voir avec la jugeote. C’est une question d’environnement. Tu n’ouvres ton esprit qu’en rencontrant des points de vue différents.



Plus on t’habitue jeune à un OS et des produits particuliers, plus il sera difficile d’en éloigner.


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L’élue demande ainsi à savoir « comment, par qui et de quelle façon ces 70 millions d’euros ont été utilisés ».



Si c’est du cash, ça doit pas être difficile de trouver les traces, l’investissement réél.



A défaut, ben ça se traduit en crédits d’accès (cloud/disponibilité serveurs), c’est plus virtuel.

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Surtout si toutes tes connaissances utilise les mêmes produits et que lorsque tu te retrouve sur le marché du travail, tu retrouve toujours les mêmes produits.



Pour les gens comme nous qui parcourront les sites comme NXI et autres sites tech’ ou ayant un lien plus ou moins étroit avec l’informatique, savoir qu’il existe autre chose que Linux c’est naturel, ça l’est beaucoup moins pour des gens qui ne s’intéressent pas du tout à la technologie et qui veulent seulement un ordinateur qui fonctionne.

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Ça pue le compte en suisse tout ça… <img data-src=" />

Mais non je suis un parano complotiste anarcho-terroriste, c’est habituel de la part de Microsoft de distribuer ses produits gratuitement…! <img data-src=" />

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picatrix a écrit :



justement, ne faudrait-il pas faire “payer” microsoft pour avoir le droit de distribuer gratuitement ses logiciels aux étudiants.&nbsp;





De mémoire Microsoft “paye” 12 millions dans cette opération. Soit grosse merdo 1€ par&nbsp; collégien. C’est peanuts, vu ce que cela lui rapporte(ra)…


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Nerach a écrit :



savoir qu’il existe autre chose que Linux c’est naturel, ça l’est beaucoup moins pour des gens qui ne s’intéressent pas du tout à la technologie et qui veulent seulement un ordinateur qui fonctionne.





C’est voulu la reference a linux ?


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Attention, tout de même, le recours a été rejeté pour des questions de forme, pas de fond. Le tribunal ayant estimé, à juste titre, qu’il n’y avait pas urgence compte tenu du délai entre la signature du contrat et celui où l’action en justice a été intentée.



D’ailleurs, sur ce plan, je ne félicite pas l’avocat qui a conseillé une procédure de référé d’heure en heure.



Bref, il n’est pas dit que le tribunal ne donnerait pas raison contre Microsoft dans une autre procédure un peu mieux choisie.

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Jarodd a écrit :



Soit grosse merdo 1€ par&nbsp; collégien.





1€ le gosse : à ce tarif là tous les pédos en voyage d’étude en Thaïlande seraient intéressés.


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Et sans défendre la position de Microsoft, il me semble que la plupart des gens commentant les news Microsoft ne sont pas pour l’ouverture à deux (ou plus) points de vue.

Ils sont pour le remplacement d’un point de vue par un autre, personnellement, je ne vois pas l’avancée.

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Sinon, appeler deux question écrites un “coup de semonce”, c’est un peu osé

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wpayen a écrit :



Et sans défendre la position de Microsoft, il me semble que la plupart des gens commentant les news Microsoft ne sont pas pour l’ouverture à deux (ou plus) points de vue.

Ils sont pour le remplacement d’un point de vue par un autre, personnellement, je ne vois pas l’avancée.





Donner son opinion, ce n’est pas l’imposer.



Après, que des gens critiquent un accord qui n’a pas été fait dans les formes, c’est autre chose.


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Nerach a écrit :



[…] ça l’est beaucoup moins pour des gens qui ne s’intéressent pas du tout à la technologie et qui veulent seulement un ordinateur qui fonctionne.





Ce qui est pourtant très con, parce ce que si tu veux un ordinateur qui fonctionne, c’est justement Windows qu’il faut éviter …


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C’est sûr !



Mais heureusement l’argument de la sénatrice tombe un peu à plat, car de nos jours les “étudiants” connaissent forcément autre chose que les machins de Redmond : &nbsp; ils connaissent au moins aussi ce qu’il y a sur leur téléphone : chocolate factory ou la pomme. Donc l’époque de l’O.S. unique est heureusement finie malgré la continuation des abjectes manœuvres Redmondiennes qui est de moins en moins pertinent dans le panorama informatique.

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Le danger est de retomber dans une situation de monopole où l’influence devient plus importante que les dividendes du ce type de marché.



On peut prendre le mieux dans chaque monde avec un peu de pragmatisme…

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C’est justement cette croyance qu’une infrastructure Windows est plus facile à mettre en place qui me fait bouillir <img data-src=" />



Ah ! la phase d’installation “clic-clic” ! Si c’était si facile d’avoir une infra solide et bien construite…



C’est ce qui peut faire penser que les Unixiens sont plus compétent que les Windowsiens, il n’en est rien…



Dans les deux camps il y a les bons et les mauvais.



Les responsables informatique estiment tellement que Windows est facile et simple gérer (le “clic-clic”), qu’ils ne conçoivent pas d’investir dans la compétence et ils en ont … pour leur argent.



Une infra Windows est aussi exigeante en compétence qu’une infra Unix (au sens large).



Maintenant, en terme de gestion d’annuaire et d’authentification, la solution de Microsoft est clairement la plus performante, automatisable et résiliente, mais les autres éléments d’un SI n’ont clairement pas besoin d’être inféodés à Microsoft.



Surtout que Microsoft s’est enfin rendu compte que s’ils ne devenait pas plus interopérable, il seraient marginalisés notamment sur le Cloud.


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Il y a aussi Bernard Mourad, directeur général adjoint de l’activité Médias de SFR group. On place ses pions <img data-src=" />

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Je suis pas d’accord.

&nbsp;1) Pour les PC fixe et portable au mieux les gens savent qu’il existe OSX s’ils achètent un Mac et généralement ces mêmes personnes ne savent pas qu’on peut installer autre chose.

&nbsp;

&nbsp;2) Pour les smartphones, les gens connaissent Android, iOS et Windows

&nbsp;- Mais là encore l’OS est fortement lié à certaine marque.

&nbsp;- - Si tu achète un iPhone l’OS sera iOS

&nbsp;- - Si tu achète un WindowsPhone l’OS sera un Windows

&nbsp;- - Si tu achète un Samsung, HTC, Xiaomi, Asus, (100n d’autre marque), etc l’OS sera un Android (avec ou sans surcouche) sauf rare exception.



Microsoft à créé un outil pour convertir un téléphone Android en Window10 ⁽¹⁾.

Apple de son côté fait tout pour verrouiller ses téléphones pour garder un contrôle total sur ces clients.



Installer un ROM custom peu être vraiment compliqué

quand on a pas ou peu de compétence technique. C’est d’autant plus vrai qu’il n’y a pas de méthode standard pour installer un nouvelle ROM sur son

portable.

&nbsp;

Au final oui, les gens connaissent plus d’OS sur smartphone _mais_ ils sont également bien plus limités qu’avec un PC (fixe ou portable) puisque changer de ROM demande un bagage technique minimal que la plupart des gens n’ont pas.





&nbsp;(1) :https://www.cnet.com/news/microsoft-cooks-up-way-to-run-windows-10-on-android-de…

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Je suis pour plutôt d’accord que les termes signés entre Microsoft et l’EN sont clairement Borderline mais si tu lis les commentaires des gens, il y a un pas supplémentaire quasi-systématique.



On ne parle pas d’avoir un marché ouvert, on parle d’avoir un marché ouvert avec un biais de traitement qui serait inversé par rapport à la situation présente.

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wpayen a écrit :



Je suis pour plutôt d’accord que les termes signés entre Microsoft et l’EN sont clairement Borderline mais si tu lis les commentaires des gens, il y a un pas supplémentaire quasi-systématique.



On ne parle pas d’avoir un marché ouvert, on parle d’avoir un marché ouvert avec un biais de traitement qui serait inversé par rapport à la situation présente.





Euhhh… Oui.

Ca te derange que les gens demandent a privilégier le libre, en argumentant ?

Ie, les raisons sont pourtant simples a comprendre : interopérabilité, maintenabilité, code auditable (et donc sécurité accrue).

Selon toi, l’etat ne devrait pas privilegier des caracteristiques qui lui importent, dans ses marchés ?


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Non, je voulais écrire Windows mais bon, ça marche aussi même si contrairement à l’univers MS/Windows, il doit pas y avoir beaucoup de gens qui connaisse _que_ Linux :p

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Drepanocytose a écrit :



Sinon, appeler deux question écrites un “coup de semonce”, c’est un peu osé





bof… on appelle bien ‘frondeurs’ des mecs qui s’abstiennent…


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Mimmo D.DN a écrit :



&nbsp;par qui et de quelle façon ces 70 millions d’euros ont été utilisés&nbsp;».



Si c’est du cash, ça doit pas être difficile de trouver les traces





70 millions d’euros en cash ?

Ah bah non, c’est pas difficile à retrouver, il faut aller en général en suisse, aux caïmans, Guernesey….


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Drepanocytose a écrit :



Euhhh… Oui.

Ca te derange que les gens demandent a privilégier le libre, en argumentant ?

Ie, les raisons sont pourtant simples a comprendre : interopérabilité, maintenabilité, code auditable (et donc sécurité accrue).

Selon toi, l’etat ne devrait pas privilegier des caracteristiques qui lui importent, dans ses marchés ?





L’interopérabilité est surtout liée axu formats d’entrée/sortie, qui peuvent être tout à fait libres, ou du moins ouverts, sur du logiciel propriétaire. La maintenabilité et le code auditable demandent des ressources que le libre n’a pas forcément pour tous les projets, donc je ne suis pas sûr que ces arguments soient valides. Et même sans ça il faut mettre les softs à jour, et je croise beaucoup plus de Windows à jour (ainsi que les logiciels dessus) que pour Linux.



De plus, il ne faut pas oublier que dans l’éducation nationale, les SI sont souvent gérés par un prof ayant de vagues connaissances en informatique. Sur ce point, les outils Microsoft (parce que ce sont ceux dont il est question) sont beaucoup plus nativement interopérables que leurs équivalent libres, et plus simples à mettre en place.



Après, je ne suis pas pour cet accord et ce qu’il implique, à savoir un net avantage pour Microsoft dans le choix des solutions par les établissements scolaires. Nos chères têtes blondes auront tout le loisir de découvrir les joies offertes par ces éditeurs propriétaire en grandissant sans y être formatés à des moments clés. Mais choisir Microsoft (et par extension du propriétaire) n’est pas un choix nécessairement mauvais -je préfère voir du Windows qui fonctionne que du Linux qui ne fonctionne pas parce que les gens nommés administrateurs n’ont pas les connaissance suffisantes.


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La Mangouste a écrit :



L’interopérabilité est surtout liée axu formats d’entrée/sortie, qui peuvent être tout à fait libres, ou du moins ouverts, sur du logiciel propriétaire. La maintenabilité et le code auditable demandent des ressources que le libre n’a pas forcément pour tous les projets, donc je ne suis pas sûr que ces arguments soient valides. Et même sans ça il faut mettre les softs à jour, et je croise beaucoup plus de Windows à jour (ainsi que les logiciels dessus) que pour Linux.



De plus, il ne faut pas oublier que dans l’éducation nationale, les SI sont souvent gérés par un prof ayant de vagues connaissances en informatique. Sur ce point, les outils Microsoft (parce que ce sont ceux dont il est question) sont beaucoup plus nativement interopérables que leurs équivalent libres, et plus simples à mettre en place.



Après, je ne suis pas pour cet accord et ce qu’il implique, à savoir un net avantage pour Microsoft dans le choix des solutions par les établissements scolaires. Nos chères têtes blondes auront tout le loisir de découvrir les joies offertes par ces éditeurs propriétaire en grandissant sans y être formatés à des moments clés. Mais choisir Microsoft (et par extension du propriétaire) n’est pas un choix nécessairement mauvais -je préfère voir du Windows qui fonctionne que du Linux qui ne fonctionne pas parce que les gens nommés administrateurs n’ont pas les connaissance suffisantes.





Moi je prefere voir du linux qui fonctionne avec des admins formés.

Qui eux memes formeront les futurs utilisateurs, qui feront alors des choix éclairés…


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Si vous continuez avec vos sous-entendus, je vous dénonce à Donald.&nbsp; Pardon, c’est déjà fait.

&nbsp;

Au fait, si il bloque les produits étrangers, on ne pourrait pas bloquer l’importation de Windows ? (ça s’appelle la réciproque).

&nbsp;

&nbsp;J’ai peur de rien moi !

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&gt;De plus, il ne faut pas oublier que dans l’éducation nationale, les SI

sont souvent gérés par un prof ayant de vagues connaissances en

informatique. Sur ce point, les outils Microsoft (parce que ce sont ceux

dont il est question) sont beaucoup plus nativement interopérables que

leurs équivalent libres, et plus simples à mettre en place.



Ahahaha lol.

Hum pardon. Tu as des sources et des faits pour étayer tes affirmations, ou c’est juste des “on-dits” ?



Allez exemple bête, déploie un ipa et un ad, et intègre une quinzaine de poste dedans.

Laisse mijoter 3 mois.

Dis moi lequel t’a demandé le moins de travail à la mise en place, et le moins&nbsp; de travail au jour le jour.



&nbsp;

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briaeros007 a écrit :



Ahahaha lol.

Hum pardon. Tu as des sources et des faits pour étayer tes affirmations, ou c’est juste des “on-dits” ?





Pour les administrateurs ? mes connaissances qui travaillent dans l’éducation nationales (et ont parfois ce rôle). J’ai dit “souvent”, tu aurais peut-être voulu entendre “parfois”.

Pour l’intégration des services ? de nombreux produits propriétaires proposent des installations de services avec juste du clic-clic (suivant &gt; suivant) sur du windows là où Linux il faut plus souvent la ligne de commande, donc moins convivial pour certains. Je t’accorde quand même que ça s’améliore côté libre et que sur des produits c’est plus simple (juste l’exemple des clés de licences à entrer pour certains softs proprio qui peut relever de l’ingénierie).



&nbsp;





briaeros007 a écrit :



Allez exemple bête, déploie un ipa et un ad, et intègre une quinzaine de poste dedans.

Laisse mijoter 3 mois.

Dis moi lequel t’a demandé le moins de travail à la mise en place, et le moins&nbsp; de travail au jour le jour.





Je n’ai pas assez de recul sur du FreeIPA en prod pour juger de la comparaison, mais les AD ne sont pas des monstres côté exploitation (pas forcément super ergonomiques ok) et ne tombent pas comme des mouches (bon par contre quand ils tombent c’est une plaie).



Après il ne faut pas oublier le fort passé de Microsoft comme seule alternative et les compétences acquises dans les années 90-2000 et qui sont encore utiles aujourd’hui dans l’univers Windows. Ça changera, progressivement.


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numerid a écrit :



Bref, il n’est pas dit que le tribunal ne donnerait pas raison contre Microsoft dans une autre procédure un peu mieux choisie.





Le procédure à jour fixe a été refusée par le pdt du TGI, donc le heure à heure nous a permis d’avoir une audience et surtout les conclusions de M$ et de l’éducation nationale (du caviar!).

Et c’est bien dans ces conclusions qu’il est question de Mécénat (qui n’avait jamais été utilisé depuis novembre 2015).

Et si vous lisez bien les conclusions du juge des référés il indique bien que sur le fond il y a des questions intéressantes…&nbsp;

Pas évident tout ça, un métier… même :-)

fa


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Drepanocytose a écrit :



Moi je prefere voir du linux qui fonctionne avec des admins formés.



&nbsp;Qui eux memes formeront les futurs utilisateurs, qui feront alors des choix éclairés…





En général les gens qui déploient du linux en poste de travail en tant qu’admin désignés le font car ils connaisent le système déployé. Ce fût mon cas en région parisienne. Après au moment de céder la main, le successeur a déployé du Windows.







La Mangouste a écrit :



Pour les administrateurs ? mes connaissances qui travaillent dans l’éducation nationales (et ont parfois ce rôle). J’ai dit “souvent”, tu aurais peut-être voulu entendre “parfois”.

Pour l’intégration des services ? de nombreux produits propriétaires proposent des installations de services avec juste du clic-clic (suivant &gt; suivant) sur du windows là où Linux il faut plus souvent la ligne de commande, donc moins convivial pour certains. Je t’accorde quand même que ça s’améliore côté libre et que sur des produits c’est plus simple (juste l’exemple des clés de licences à entrer pour certains softs proprio qui peut relever de l’ingénierie).





La plupart du temps le déploiement n’est pas à la charge de la personne localement, elle a a gérer le déploiement de logiciels sur les postes, la création, suppression, sauvegarde des comptes utilisateurs sur le serveur – où il n’est que pseudo-admin et où la gestion se fait via des interfaces web ajax powered - , la gestion des conflits entre utilisateurs etc…



Pour les pannes matérielles il doit faire remonter via des tickets à la hiérarchie de tutelle territoriale.





Mes deux centimes.


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tpeg5stan a écrit :



70 millions d’euros en cash ?

Ah bah non, c’est pas difficile à retrouver, il faut aller en général en suisse, aux caïmans, Guernesey….





<img data-src=" />…


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lobbyng &nbsp;et homme politique corrompu et puis il y a ceci&nbsp;



Le Directeur général adjoint de Bouygues Telecom rejoint l’équipe d’Emmanuel MacronPresqu’un an après le rocambolesque et complexe échec du rachat de Bouygues par Orange, lors duquel les équipes de Martin Bouygues avaient entre autre fustigé les exigences d’Emmanuel Macron,il prend un congé sans solde et quitte provisoirement l opérateur quand même ,il malin le Martin il &nbsp;envoye en mission commandé au cas on sa marche .

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tpeg5stan a écrit :



En pratique, il répond dans le mois, en retard, pas du tout, ou ça dépend ?

Surtout que j’imagine qu’en période pré-électorale c’est pas forcément facile…







D’un autre coté, il n’y a que les branleurs qui se présentent aux élections parce qu’il n’ont pas besoin de tenir la caisse à intermarché.



(oui je suis très mauvaise langue, mais quand je vois les politique faire des tournées et se pavaner devant les médias, je me demande vraiment ou est la plus-value par rapport à la caissière qui trime tous les jours.)











La Mangouste a écrit :



L’interopérabilité est surtout liée axu formats d’entrée/sortie, qui peuvent être tout à fait libres, ou du moins ouverts, sur du logiciel propriétaire. La maintenabilité et le code auditable demandent des ressources que le libre n’a pas forcément pour tous les projets, donc je ne suis pas sûr que ces arguments soient valides. Et même sans ça il faut mettre les softs à jour, et je croise beaucoup plus de Windows à jour (ainsi que les logiciels dessus) que pour Linux.



De plus, il ne faut pas oublier que dans l’éducation nationale, les SI sont souvent gérés par un prof ayant de vagues connaissances en informatique. Sur ce point, les outils Microsoft (parce que ce sont ceux dont il est question) sont beaucoup plus nativement interopérables que leurs équivalent libres, et plus simples à mettre en place.



Après, je ne suis pas pour cet accord et ce qu’il implique, à savoir un net avantage pour Microsoft dans le choix des solutions par les établissements scolaires. Nos chères têtes blondes auront tout le loisir de découvrir les joies offertes par ces éditeurs propriétaire en grandissant sans y être formatés à des moments clés. Mais choisir Microsoft (et par extension du propriétaire) n’est pas un choix nécessairement mauvais -je préfère voir du Windows qui fonctionne que du Linux qui ne fonctionne pas parce que les gens nommés administrateurs n’ont pas les connaissance suffisantes.





En même temps, l’immense majorité des serveurs dans le monde tournent sur du linux. Et visiblement ça à l’air de marcher très bien. :)



Après j’ai envie de dire : si on à pas les connaissances suffisantes, on évite de travailler sur le sujet. Ou alors on fait une formation avant. :)


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wpayen a écrit :



Et sans défendre la position de Microsoft, il me semble que la plupart des gens commentant les news Microsoft ne sont pas pour l’ouverture à deux (ou plus) points de vue.

Ils sont pour le remplacement d’un point de vue par un autre, personnellement, je ne vois pas l’avancée.





Tu as raison, généralement l’argument opposé à la situation courante est “il vaut mieux Libreoffice”, ce qui à première vue ne fait changer la face du problème.&nbsp;



Cela, il faut voir que…




  1. Cette proposition là est faite pour exactement la même raison de pragmatisme : le temps d’enseignement est limité. Si des moyens supplémentaires étaient consacrés, tous ceux argumentant contre la situation actuelle seraient ravis de voir plusieurs logiciels du même domaine étudiés. Ce serait évidemment le plus formateur.&nbsp;



  2. Ce n’est pas généralement la proposition la plus courante. La plus courante c’est “remplacer par un logiciel libre”. Or, même si, pour reprendre l’exemple de la bureautique, Libreoffice écrase tous les autres en usage, il reste que cette formulation laisse le choix aux professeurs. Argument faible je l’admets vu qu’en pratique peu choisiront Calligra ou autre, mais tout de même.&nbsp;



  3. Plus important, ces propositions se présentent généralement dans le cadre plus global d’un enseignement à sens critique, incitant l’élève à être curieux (comportement accentué par l’approche libriste soit dit en passant). Et la profusion des solutions libres ET gratuites permet en retour à cette curiosité de s’exprimer.



  4. Le fait que cela devienne la suite la plus utilisée dans l’Education permettrait probablement de débloquer un peu d’investissement d’Etat pour l’améliorer, notamment grâce aux économies d’échelle de licence et de support (on a même pas à gérer le côté “fiabilité des données” puisque le logiciel n’est pas utilisé pour produire de l’information publique en tant que telle), ce qui profiterait à tous en retour, attirant de nouveaux utilisateurs, et ainsi de suite.



    En résumé, même si clairement dans les faits “imposer du libre” se traduirait majoritairement dans les faits par “on va utiliser un produit unique LibreOffice”, cela resterait, malgré l’incohérence apparente de la solution, une alternative bien meilleure en termes d’ouverture, pour tout le monde, à tous les niveaux. ;)


Au Sénat, nouveau coup de semonce contre l’accord Microsoft-Éducation nationale

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