Facebook et Google fédèrent des médias français contre les articles « bidon »
Union entre tech et médias
Le 06 février 2017 à 09h40
5 min
Internet
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Les groupes numériques s'affichent en défenseurs de l'information. Via CrossCheck et la vérification des contenus partagés, Facebook et Google veulent mettre en commun les ressources des médias en apposant leurs noms sur les opérations. Un impératif pour les entreprises de presse, dont certains songent à leur éventuelle rémunération.
L'élection présidentielle française approche, les médias sont sur le pied de guerre, Facebook et Google aussi. Quelques jours après le lancement du Decodex du Monde, les deux groupes s'associent officiellement avec des médias pour détecter rapidement les fausses nouvelles, chacun à sa manière.
CrossCheck pour mettre en commun la vérification
La première initiative s'appelle CrossCheck, portée par Facebook, First Draft et le Google News Lab. Elle fait intervenir 17 médias et écoles, principalement français. Parmi eux s'affichent l'Agence France-Presse (AFP), Buzzfeed, France Télévisions, Les Décodeurs du Monde, Libération ou encore Streetpress. Les médias et étudiants intéressés peuvent contacter le groupe par mail.
Concrètement, il s'agit de mettre en commun des informations pour remonter rapidement les contenus trompeurs. Chaque média pourra ensuite exploiter cette vérification commune dans ses propres contenus ou publications sur les réseaux sociaux. Les internautes pourront aussi signaler des articles jugés douteux.
Lancement de CrossCheck : les rédactions s’associent pour lutter contre la désinformation aux élections françaises https://t.co/YD14JVYDwM
— CrossCheck (@crosscheck) 6 février 2017
En signe de soutien, Facebook affirme que son outil de marketing social CrowdTangle sera proposé aux médias participants... Une mesure de façade, le service étant déjà déclaré gratuit pour les médias dans le cadre du Journalism Project, annoncé le mois dernier. De plus, le réseau social « soutiendra en outre la promotion des articles et des ressources de CrossCheck sur sa plateforme pour les publics concernés ».
La cible est claire : la désinformation qui aurait cours lors des élections. L'initiative marche dans les pas d'Electionland, appuyée par la société Bellingcat, qui « cartographiera les schémas et les comportements au sein de l’écosystème de désinformation dans le cadre d’un projet de recherche plus large ayant trait aux élections en Europe ». CrossCheck sera officiellement lancé le 27 février.
Facebook étend son outil de fact-checking à la France
Avec la seconde opération, il s'agit pour Facebook de trier le vrai du faux dans les flux d'actualité des internautes. Ce partenariat avec huit médias français est la transposition d'une opération lancée ces dernières semaines aux États-Unis et en Allemagne, qui accueille ses prochaines élections en fin d'année.
Dans l'Hexagone, les partenaires se nomment 20 Minutes, l’AFP, BFMTV, Franceinfo, France Médias Monde (France24, RFI...), L’Express, Le Monde et Libération. Le choix des médias est à la discrétion de l'entreprise. Notons tout de même l'absence de pure players, la sélection semblant plus prudente que celle de CrossCheck.
Le principe : sur signalement de Facebook ou des internautes, les médias sélectionnés vérifient les articles, pour indiquer s'ils sont dignes de confiance ou non. Comme l'explique Le Monde, un article sera marqué comme « disputé » à partir du moment où deux médias l'estiment faux. Si un contenu est marqué comme trompeur, un cadre spécial est affiché autour de sa publication sur Facebook, un avertissement apparaît au moment de le partager et il est classé plus bas dans le fil d'actualité des membres. Le partage n'est donc pas empêché, mais tout de même entravé.
Montrer patte blanche face aux médias
La mesure suit l'élection de Donald Trump en novembre dernier. Pour de nombreux médias outre-Atlantique, la recrudescence de contenus trompeurs aurait joué un rôle important dans les votes. Facebook est jugé particulièrement coupable, à cause de son modèle publicitaire favorisant les contenus « à clic ». Cela même si, comme nous l'analysions, de nombreux facteurs sociaux sont entrés en jeu dans la dynamique des débats en ligne en fin d'année dernière.
Dès novembre, Facebook et Google ont promis de chasser les contenus trompeurs de leurs régies publicitaires ; Google affichant d'ailleurs de premiers résultats importants. Le réseau social a ensuite lancé son partenariat avec des médias répondant à la charte de l'institut Poynter pour vérifier les publications, puis a lancé son Journalism Project.
Il s'agit d'une large opération de communication, concentrée sur le soutien logistique, la formation des médias et l'éducation des internautes. C'est une manière de montrer patte blanche dans une période où le filtre des actualités par les services en ligne est une question de plus en plus sensible. Comme le rapporte Le Monde, Facebook compte poursuivre le déploiement de cette opération dans d'autres pays, encore non-communiqués.
En attendant, il s'agit d'une expérimentation pour les médias français, qui songent déjà à leur rémunération si elle devait perdurer. Ils estiment d'ailleurs que la possibilité d'influer sur les algorithmes de Facebook dépasse le fait de s'associer à une opération de relations publiques. « Pour la première fois, il serait possible d’agir sur un algorithme quand un contenu pose un problème éditorial » estime Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, qui s'affiche pragmatique.
Facebook et Google fédèrent des médias français contre les articles « bidon »
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CrossCheck pour mettre en commun la vérification
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Facebook étend son outil de fact-checking à la France
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Montrer patte blanche face aux médias
Commentaires (140)
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Abonnez-vousLe 06/02/2017 à 12h22
Le 06/02/2017 à 12h23
Ça signifie donc que ces médias deviennent officiellement des éditeurs ?
Le 06/02/2017 à 12h29
Le 06/02/2017 à 12h30
Les gens n’attendent pas qu’on censure l’information, mais plutôt qu’on mette en œuvre une politique répondant à leur problème. Fuir les problèmes au lieu de les résoudre ne fera qu’augmenter la colère populaire…
Le 06/02/2017 à 12h41
Censure ? As-tu bien compris l’article ?
De quels problèmes parles-tu et quelle est ta solution pour les résoudre ?
Le 06/02/2017 à 12h47
Le 06/02/2017 à 12h51
Le 06/02/2017 à 13h05
Le 06/02/2017 à 13h07
Le 06/02/2017 à 13h12
Le 06/02/2017 à 13h19
Le 06/02/2017 à 13h23
Le 06/02/2017 à 13h25
Super moyen de censurer les opinions alternatives. Outre Atlantique Youtube coupe déjà les revenus publicitaires de certain vidéaste ayant une opinion “problématique”. Ils ont crée, la plus gros machine à censure en occident.
Le 06/02/2017 à 13h28
Mais de quelle censure parles-tu ? Tu n’as pas lu l’article toi non plus ou tu ne l’as pas compris ?
Le 06/02/2017 à 13h29
Le 06/02/2017 à 13h37
C’est vrai faire confiance dans l’intelligence des gens c’est trop risqué vu les âneries" /> que l’on nous raconte en permanence .
Le 06/02/2017 à 13h38
De toute façon, l’Europe a interdit d’emballer le poisson dans des journaux ! Mais de quoi se mêlent-ils ? Vivement que Marine s’en occupe !
Le 06/02/2017 à 13h45
Le 06/02/2017 à 13h49
Des spécialistes de la vérité, mes préférés.
https://lut.im/s0XjHvvbae/IubJPrUe5XBGCZCm.gif
Le 06/02/2017 à 14h01
Le 06/02/2017 à 14h05
Le 06/02/2017 à 14h07
Le 06/02/2017 à 14h08
Le 06/02/2017 à 14h16
Le 06/02/2017 à 14h22
Le 06/02/2017 à 14h26
Le 06/02/2017 à 14h57
Si c’est pour lire que le terroriste de Montréal est un “troll”, non merci " />
Le 06/02/2017 à 14h58
Ah ça, pour dégommer les risques « fake news », on trouve du pognon et/ou de l’énergie chez les médias.
Dommage qu’on en trouve nettement moins pour faire un boulot d’information honnête.
Plus ça va et plus je me dis que les subventions ne servent à rien, que ce n’est pas le moyen d’atteindre le but recherché/affiché (une presse libre). Nos impôts sont encore une fois utilisés à nous niquer au lieu de l’être à nous servir. Triste.
Le 06/02/2017 à 15h00
Pour ce qui est de niel, il s’est fait pincer un certain nombre de fois par ASI pour des publi reportage dans le monde pour des sites informatiques qu’il sponsorise.
Bergé, lui avait clairement dis lors du limogeage de la patronne de l’Obs, que le rôle des journalistes était de suivre l’actionnaire.
Enfin, il suffit de reprendre le traitement de l’hadopi par la presse et les reprises des études de TMG en particulier pour comprendre que ce n’est pas parce qu’une connerie est écrite dans plusieurs journaux “officiel” que cela en fait un fait vérifié et encore plus vrai.
Oui, les journaux font à la base de la propagande. Il mettent en lumière certains faits en laissent d’autres dans l’ombre. Il suffit de voir comment les décodeur du monde choisissent les faits qui selon eux meritent un décodage et choisissent aussi les études qui iront dans le sens de leur article et mettent de coté celle qui seraient non respectueuse de la doxa.
En URSS, il y avait un organe de propagande, en Europe il y avait plusieurs organes de propagandes qui se faisaient concurrence. Le problème étant que ces différents organes de propagandes avec les rachats et les concentrations sont devenus la propriété d’une minorité qui fait valoir sa vision du monde.
Le 06/02/2017 à 15h26
Le 06/02/2017 à 15h43
Le 06/02/2017 à 15h50
Mais bien sûr!
Donc, à bien lire le ton général des commentaires, ce sont ceux qui proposent de mettre en place de la vérification de source qui se font allumer tandis que les promoteurs d”alternative facts” sont encensés car il ne sont pas comme les méchants mainstream? Ce sont des outsiders, sympathiques, qui abondent dans notre direction. Ils critiquent l’establishement (tiens!), ils sont forcément bienveillants.
Bein non! Le fait d’être une voix minoritaire ou à contre courant n’est pas une garantie d’esprit critique, ni qualité/véracité des informations diffusées.
Comme dirait l’autre, il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête!
Le 06/02/2017 à 15h51
Le 06/02/2017 à 15h54
Le 06/02/2017 à 16h03
La doxa existe et je rejoins actionfighter.
La démocratie L’oligarchie actuel n’est pas du tout une garantie de la qualité journalistique
Le 06/02/2017 à 16h15
Citation, provenant du livre autobiographique de Françoise Giroud, Histoire D’Une Femme Libre.
” Journaliste, je dépends de ceux qui possèdent les journaux. Cela
ne se traduit par aucune contrainte. Le joug est léger, plus léger
certainement qu’en pays non capitaliste. Les consignes, les ordres, les
ukases, c’est de la littérature, et de la plus mauvaise. Ce qui
commande, partout, c’est l’objectif poursuivi.
Attendre des représentants du capital qu’ils vous
fournissent gracieusement des armes - c’est-à-dire, en l’occurrence, des
journaux - pour s’élever contre une forme de société qui leur convient,
et une morale qui est la leur, cela porte un nom : l’imbécillité. Mais
la plupart de ceux qui travaillent dans les grands journaux sont, en
gros, d’accord avec cette société et cette morale. Ils ne sont pas
achetés, ils sont acquis. La nuance est importante.
Ceux qui ne le sont pas, peuvent en théorie, créer d’autres organes pour exprimer leurs vues.
En pratique, les fonds nécessaires à la création d’une telle entreprise ne se trouvent pas dans les poches des révolutionnaires. “
On est bien sur une concurrence de différents organes de propagande. Du moins quand il y avait encore des financeurs diversifiés.
Le 06/02/2017 à 16h19
Le 06/02/2017 à 16h21
Le 06/02/2017 à 16h31
Ça veut dire que Facebook et Google ont un rôle d’éditeur de contenu mais continueront à le nier (le mythe du Saint-Algorithme neutre et impartial continera à être invoqué comme la neutralité de Uber vis-à-vis des chauffeurs qui ont la chance d’utiliser les outils d’Uber).
Le 06/02/2017 à 16h32
Le 06/02/2017 à 16h37
Le 06/02/2017 à 16h40
Le 06/02/2017 à 16h44
La Croix, c’est pas Valeurs actuelles ou causeur.fr quand même.
Le 06/02/2017 à 16h45
Le monde à toujours été un journal de centre gauche.
pour ce qui est de ses actionnaires, Bergé c’est fait remarqué lors du limogeage de la patronne de l’Obs qui ne respectait pas la ligne politique du titre.
Niel se fait remarquer régulièrement par des publireportage pour des sites internets qu’il finance et pour lesquels on retrouve des articles dithyrambiques dans les pages du quotidien.
L’angle choisi pour traiter la condamnation pour pédophilie du cofondateur de Terra nova était très intéressant dans la presse traditionnelle de même que le nettoyage de google qui a été opérè en même temps.
Le 06/02/2017 à 16h48
Le 06/02/2017 à 16h48
Le 06/02/2017 à 16h52
Le 06/02/2017 à 16h56
Le 06/02/2017 à 10h01
C’est vrai qu’il est important pour les lecteurs d’assimiler que les éditos de Barbier, les “experts” de BFM TV ou les articles de communication politique sont la seule vérité vraie acceptable et diffusable.
Le 06/02/2017 à 10h02
Buzzfeed
J’ai arrêté de lire, je sais que le fact-checking ne s’appliquera pas à leurs articles putàclic, remballez la marchandise." />
Le 06/02/2017 à 10h04
Le 06/02/2017 à 10h06
pourquoi le nom de CrossCheck ? AternativeCheck eut été plus judicieux." />
Le 06/02/2017 à 10h14
Le 06/02/2017 à 10h17
awai ?
Enchanté de l’apprendre, auquel cas.
J’en étais resté au combo google traduction foireux+titre avec aucun rapport+contenu de chiens écrasés…
Le 06/02/2017 à 10h18
Le 06/02/2017 à 10h32
Sinon ça ne rime pas avec Gros Chèque…
Plus sérieusement, quand on voit la liste des gens qui vont participer c’est aberrant, et complètement hypocrite vu que c’est les principaux acteurs responsable de l’état du “journalisme” actuel.
Perso je vais pas confier mes économies à un mec qui est connu pour faire du détournement d’argent, je vais pas faire confiance à Facebook et Google pour des articles non putaclik …
Le 06/02/2017 à 10h36
Les connaissant ils vont classer FdeSouche comme non fiable alors que c’est la seule revue de presse qui exerce un esprit critique. " />
Le 06/02/2017 à 10h39
Même les articles à charges sur de simples affirmations orientés politiquement par certains journaux ?
Le 06/02/2017 à 10h44
Avant on appelait ça le ministère de la propagande d’état, voir la Pravda (vérité) en URSS …. au moins on était pas dans le bal des faux-culs….
les partenaires se nomment 20 Minutes, l’AFP, BFMTV, Franceinfo, France Médias Monde (France24, RFI…), L’Express, Le Monde et Libération. Le but est clair avec ces torchons subventionnés par l’état tout en étant propriété de quelques millionnaires : Orienter le vote de la populace inculte dans le sens des élites autoproclamées et cooptées.
En ce moment leur toutou, c’est Macron, le dandy-candidat des banques et du Cac 40, sans parler de l’affreux Attali son maître à penser Mondialisme et Immigrationnisme-remplacisme open bar…
Une chose est certaine : tout ceci va TRES mal se finir, soit pour nous, soit pour eux, le plus probable étant pour les deux.
Le 06/02/2017 à 10h48
Je suis scié par les réactions de ceux qui commentent (encore que je savais qu’on en aurait des comme ça), on est tous témoins des conneries qui peuvent se transmettre via FB en particulier, c’est une excellente initiative que FB en particulier essaie de réagir, et c’est une excellente initiative que des médias différents s’associent pour faire de la vérification, la vérification étant pluraliste et dont le but est d’expliquer en quoi un article est douteux quand il l’est. " />
Vous avez quelque chose contre les Décodeurs du Monde et Désintox de Libération, pour n’en citer que 2 ? " />
Le 06/02/2017 à 10h54
Le 06/02/2017 à 10h59
C’est assez commun aujourd’hui: de bons raccourcis pour essayer de discréditer tout un secteur (ou un groupe de personnes). Ce qui permet ensuite d’injecter des sources souvent bien plus douteuses et les faire passer comme des sources alternatives (et donc forcement crédibles).
Le 06/02/2017 à 11h05
Le 06/02/2017 à 11h06
@OlivierJ
Tu devrais lire la prose Attalienne avant de ricaner bêtement…..
Le 06/02/2017 à 17h50
Le 06/02/2017 à 17h59
Le 06/02/2017 à 18h01
On attend avec plaisir des signes concrets de ton esprit critique, car pour l’instant à part des invectives on n’a pas vu grand chose. Mais je crois que je vais attendre assis, pour ma part.
Le 06/02/2017 à 18h06
Le 06/02/2017 à 18h10
C’est sûr qu’il n’a pas le même vocabulaire que toi :
les gens qui tirent les ficelles (mais qui sont-ils ?)
Merdias, (pourquoi être grossier, défaut de facilité d’expression ?)
système, (quel système, je n’ai toujours pas compris, il faut dire que tout le monde n’y met pas la même chose)
désinforment, (et tes sites préférés, tu es sûrs qu’ils t’informent sans arrière pensée et sans manipulation ?)
lobotomisé (y aurait-il un effet miroir ?)
Tu ne serais pas un peu conspirationniste ?
Je ne sais pas trop qui manque d’esprit critique et qui exprime ses propres idées qu’il a pensées par lui-même.
Le 06/02/2017 à 18h12
Le 06/02/2017 à 18h22
Facile pour l’élection du roi français: si un candidat propose d’augmenter les salaires des travailleurs ou les retraites c’est bidon ! " />
Le 06/02/2017 à 18h26
Ben oui, si tu dis être neutre, tu dois relayer autant du contenu de qualité que de la merde, tout comme du contenu qui ne t’arrangera pas forcément. Dès lors qu’il y a un choix dans la publication, quand bien même il soit algorithmique, il y a partialité et donc ligne éditoriale.
Ce sont bien des éditeurs déguisés qui n’ont pas envie d’assumer ce statut…
Le 06/02/2017 à 18h27
Le 06/02/2017 à 18h29
Le 06/02/2017 à 18h40
lefigaro.fr n’en est pas? Ah oui son propriétaire doit être en prison aujourd’hui " />
Le 06/02/2017 à 19h07
Le 06/02/2017 à 20h55
salut,
note que je n’ai aucun jugement sur le lien que je pointe, cela va permettre d de te montrer le point de vue mainstream, flux principaux de l’information en français un peu biaisé, voir on nous prend pour des mules.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170206.OBS4883/la-presse-d-etat-russe-s-a…
désolé le titre n’est pas de moi " />. vous n’êtes pas obligé de cliquer, article partiaux.
tout le monde seras d’accord sur le fait que cette article, est la reprise d’un interview d’un député LR (francais) publié chez une agence de presse russe, http://www.nosdeputes.fr/nicolas-dhuicq). Vous voyez la différence ? entre le titre et la réalité ?
le premier paragraphe, au point ou ils en sont (l’obs) j’aurais bien ajouter pédophile de cochon d’inde dans la description du député, et pro hitler. et histoire de bien faire comprendre au lecteur que ce député n’est pas écoutable, sérieux etc… une pointe de wikileaks et de julian assange au milieu de l’interview, on se demande le rapport avec le député " />. j’apprécie les preuves cités : copie de tweet " />, il y a plus d’avis du journaliste que de fait et preuve.
merci l’obs pour ce grand moment de journalisme, qui tente de détruire la crédibilité d’un élu de la nation pour satisfaire son besoin de prouver que RT, sputnik et wikileaks c’est le mal absolu. Note l’astuce d’associer Wikileaks avec la russie " /> l’air de rien. Dès fois que ca peut toujours rendre service.
tu peux inverser les nom c’est pareil, que ca soit macron, fillon, et n’importe quel député, j’ai vraiment ce gout d’insulte a mon intelligence, surtout pour des aides d’etat a hauteur de 9.3millions d’€ par an !!!
Le 07/02/2017 à 08h03
Le 06/02/2017 à 11h11
Le 06/02/2017 à 11h13
Le 06/02/2017 à 11h18
Pourquoi les journalistes des rédactions participantes travailleraient “gratuitement” pour crosscheck alors qu’il serait plus rentable pour eux d’écrire de nouveaux articles, de corriger leurs fautes (nombreuses) avant publications de leurs papiers etc … ?
Si ce travail ne rapporte rien aux patrons de presse, pourquoi le financeraient-il ? Ce ne sont pas des altruistes, mais des milliardaires.
Ne peut-on pas imaginer une entente machiavélique entre rédactions pour descendre (dans le fil d’actualité) les articles de la concurrence (i.e. les non signataires de crosscheck) et de facto faire remonter les articles des membres de la confrérie, donc générer plus de lectures (et de pub) pour eux ?
Est-ce que par exemple un lanceur d’alertes (sur des délits commis par FB par exemple dans l’atteinte à le vie privée) ne se ferait-il pas systématiquement traiter de “contenu trompeur” parce qu’il attaque un membre du groupe ?
Le 06/02/2017 à 11h19
Le 06/02/2017 à 11h32
Ils s’associent pour ne divulguer des informations passées par les “fourches caudines” de la censure, bien sûr ! Des informations passées par le tamis des quatre grands médias “mainstream” qui s’organisent entre eux pour ne diffuser que les informations qui leur conviennent, qui vont dans le bon sens, toujours le même, celui de la soupe populaire, celui de la désinformation organisée.
Le 21e siècle, le siècle de l’hyper information ? Mais non, c’est le siècle de la désinformation, et c’est pire qu’au début du 20e siècle où les informations circulaient librement, via les petits feuillets et surtout, “le bouches à oreilles”. Et ça fonctionnait bien mieux qu’avec Facebook, Google, l’AFP, Reuters, ect.
Le 06/02/2017 à 11h33
Autant il y’ a des conneries sur les réseaux sociaux autant, ça n’a jamais été le domaine du sérieux ni du journalisme. Internet c’est le mélange de tout. Tu y trouves de tout le fait que les rumeurs virales, complotistes aient du succès n’est pas nouveau, les tabloïds anglais racontent encore plus de conneries et sont considérées par la plusieurs citoyen britanniques comme étant une source fiable d’info, de même en France.
Le 06/02/2017 à 11h35
Le 06/02/2017 à 11h43
Le 06/02/2017 à 11h44
Le 06/02/2017 à 11h47
Le 06/02/2017 à 11h48
Picatrix est un troll de longue date :p
Le 06/02/2017 à 12h01
Le 06/02/2017 à 12h02
Le 06/02/2017 à 12h03
Je pense qu’il le sait.
Mais même quand il trolle, c’est fait avec intelligence et ça a aussi du sens.
Le 06/02/2017 à 12h07
Le 06/02/2017 à 12h21
Le 07/02/2017 à 15h13
Le 07/02/2017 à 15h18
Le 07/02/2017 à 15h19
Le 07/02/2017 à 17h32
Le 07/02/2017 à 17h44
Le 07/02/2017 à 17h57
Le 07/02/2017 à 18h21
Le 07/02/2017 à 21h56
Ça tombe bien, ça ne s’adressait pas à un pot plein de gras (voir ton pseudo) qui ne comprends rien à rien.
D’ailleurs, j’attends toujours ta réponse à mon message (celui auquel répondait Olivier J). Tu n’arrives pas à faire une réponse sensée et sans attaque ad hominem ?
Le 08/02/2017 à 23h34
Le 09/02/2017 à 00h38
Le 06/02/2017 à 09h47
“Ce journaliste est détesté par les moteurs de référencement, découvrez pourquoi !”
“Les 10 meilleures façons de faire du journalisme, vous n’auriez jamais deviné la sixième !”
C’est un peu hypocrite… les pros du putaclick qui se dressent en héraut de la qualité journalistique…
Assez pathétique en fait…
Le 06/02/2017 à 09h49
Dans l’Hexagone, les partenaires se nomment 20 Minutes, l’AFP, BFMTV, Franceinfo, France Médias Monde (France24, RFI…), L’Express, Le Monde et Libération.
Ah ok " />
Le 06/02/2017 à 09h50
Comme le soi-disant article de “Mediapart” recopié sur le site fillon2017.fr sans citer la source pour pas que les gens se rendent comptent que c’est juste un article tiré d’un blog du club Mediapart (où tout abonné peut créer son blog) et où Mediapart précise bien : “Ses contenus n’engagent pas la rédaction.”
Y’aurait matière pour une petite news NXI ^_^ dans le genre manipulation et mauvaises pratiques numériques.
Le 06/02/2017 à 09h53
Une info validé par des journaux appartenant tous à des milliardaires….avec des sociétés GAFA milliardaires…mais oui je suis sur que le contenu vaudra le détour!!
Le 06/02/2017 à 09h58
Le fact-checking en direct live ">
Heureusement, pour s’informer il y a La Télé libre et Next INpact (liste non-exhaustive) " />
" />
Le 06/02/2017 à 10h00
Les pros de la désinformation ne sont-ils pas justement ces gros médias tous contrôlés par des banques ou des industriels ?
Le 06/02/2017 à 17h04
Le 06/02/2017 à 17h05
Le 06/02/2017 à 17h08
Le 06/02/2017 à 17h11
Le 06/02/2017 à 17h17
Le 06/02/2017 à 17h21
Le 06/02/2017 à 17h28
Le 06/02/2017 à 17h31
Le 06/02/2017 à 17h31
Le 06/02/2017 à 17h35
Le 06/02/2017 à 17h37
Le 06/02/2017 à 17h41
Un temps où il y avait des députés royalistes, où la loi de 1905 n’était pas encore votée (ou l’était depuis peu), où les socialistes étaient encore unis autour du marxisme et du patriotisme.
Le 06/02/2017 à 17h43
Le 06/02/2017 à 17h45
Effectivement, cependant je dirais la même chose du rationalisme qui prétend tout arbitrer dans la Société sans aucune nuance et sans aucun respect des opinions diverses : tout n’est pas quantifiable, heureusement et malheureusement parfois, et il est important d’admettre l’altérité de pensée.
Le 06/02/2017 à 17h47
Le 07/02/2017 à 10h04
Le 07/02/2017 à 10h10
Ce ne sont pas les articles et documentaires qui manquent pour montrer le fonctionnement des organes de propagandes russes que sont Russia Today (renommés en RT sans doute pour être plus discret sur l’origine ?) et Sputnik News, entièrement financées par le Kremlin, et la quantité non négligeable d’articles douteux publiés par ces 2 organes.
(c’est triste mais en ces années 2010 on a l’impression de revenir un peu du temps de l’URSS, question ambiance médiatique en Russie : culte du chef aussi, mentalité d’assiégé ; ce n’est pas moi qui le dit, il suffit de regarder des extraites de télévisions russes)
Le rôle de Wikileaks dans la campagne américaine a été critiqué également (ils ont repris au moins une fois une information fausse).
Le 07/02/2017 à 10h25
Le 07/02/2017 à 10h56
Le 07/02/2017 à 12h01
Le 07/02/2017 à 12h15
Le 07/02/2017 à 12h17
Le 07/02/2017 à 12h49
Une vraie caricature de ce que reproche Olivier J !
Tu lui donnes raison à chaque fois que tu postes un message.
Déjà, tu ne sais pas ce qu’est la censure. À partir de là, tout le reste part de travers. La censure est une action d’un état, pas de sociétés privées qui font ce qu’elles veulent sur les sites qu’elles mettent à disposition du public.
Et le fait qu’elles essaient de na pas diffuser des propos faux a l’air de t’ennuyer assez fortement. Pourquoi donc ? Tu as peur de ne plus pouvoir asséner ta propagande ?
Tu utilises les mots de tout complotiste :
merdias
système
pas de remise en cause.
Tu es justement ce qu’il combat parce que vous les complotistes, vous vous répandez sur la toile et essayer de diffuser les messages de gens qui vous manipulent sans que vous vous en aperceviez.
Edit :
Ah oui, j’ajoute que si tu ne veux pas argumenter avec lui, c’est que tu n’as pas le niveau et que tu préfères fuir.
J’attends d’aiileurs ta réponse à ce message.
Le 07/02/2017 à 13h42
Le 07/02/2017 à 14h02
Le 07/02/2017 à 14h07
Le 07/02/2017 à 14h27
J’aimerais voir ta définition du fact checking, parce que pour moi ça n’est pas ce dont tu parles.
Le “fact checking” ressemble au processus scientifique, en ce sens qu’il va indiquer ses sources, donner les probabilités de certitude (le degré de confiance), et expliquer pourquoi il conclut ce qu’il conclut (ça peut être aussi bien qu’il est difficile de conclure) ; ce qui permet à d’autres éventuellement de critiquer (arguments à l’appui - important) si le travail est imparfait.
Bref, le relativisme a ses limites (comme quelqu’un l’a rappelé ici), personne ne devrait craindre cet exercice, sauf à se sentir un peu morveux (pour être poli).
(je n’ai pas compris cette référence à la Pravda)
Le 07/02/2017 à 14h52
La Pravda publiait que des faits vrais. Elle oubliait pas mal de fais qu’elle ne publiait jamais.
Ta définition du fack cheking rejoint celle de l’evidence base medecine (medecine basée sur les preuve) qui est une façon de faire une revue de littérature scientifique sur un sujet là aussi en notant les articles.
Or on a vus comment des biais de sélection des articles pouvaient mettre en échec ce systeme de pensée.
L’un des gros fait est la publication frauduleuse d’un coréen dans le domaine du clonage il y a quelques années qui avait passé le filtre car ses articles apparaissaient dans bcp de revus de haut niveau scientifique, sauf que la plupart des articles ne se rapportaient qu’a une seule expérience frauduleuse.
Une fraude scientifique relayée à large échelle dans de nombreuses revues scientifique de haut niveau avait transformé une information fausse en vérité. Et on est sur de la science dure, pas de la science sociale.
Le 07/02/2017 à 15h11
Le 07/02/2017 à 15h11