Je ne comprends pas ce besoin de penser que la question de la légalisation des techniques intrusives du renseignement est une question pertinente, mais je vais quand même essayer de vous comprendre.
Le renseignement est par définition affaire d’obscurité, ok, il serait donc bien de le rendre clair, pourquoi pas. La question se déplace donc sur les possibilités offertes au législateur pour se faire, ok pour ça.
Mais, fondamentalement, mis à part légaliser pleinement des pratiques qui sont préférablement mises sous le tapis par tout représentant d’état dans tel ou tel scandale réel ou supposé, qu’est ce que cela change ?
Deux cas de figure : l’exécutif dira que c’était légal ou n’en dira mot.
Et, nous savons désormais grâce aux effets d’annonces que nous sommes potentiellement surveillés.
Est-ce bien un rapport de forces souhaitable ? Le mieux ne serait-il pas ici l’ennemi du bien ? C’est ma seule véritable question.
Le
14/04/2015 à
14h
12
Ah non, si il est au courant ce n’est plus de la surveillance… " />
Ce qui est extraordinaire, c’est l’absence totale du réel autour de ce projet de loi. D’un côté des recours sont proposées, de l’autre ces recours sont irréalistes. Ce qui montre qu’en réalité, les recours proposés sont des alibis relevant du jeu mot juridique.
Je pense que le constat suivant est juste : il est inutile de chercher à débattre de ce projet de loi, il est conçu pour prendre au piège par l’énigme toute pensée.
Le
14/04/2015 à
13h
56
Ce que tu décris se résume avec l’expérience de la grenouille dans la casserole :
Si tu jettes la grenouille dans l’eau bouillante elle en ressort aussitôt.
Si tu plonges la grenouille dans de l’eau tiède et que tu augmentes la température progressivement, il est déjà trop tard pour elle de sauter hors de la casserole…
Au fait, les grenouilles : " />
Le
14/04/2015 à
13h
50
Je pense que nextinpact gagnerait à enrichir sa recherche
des contradictions du projet de loi par de simple arguments statistiques qui ont
le grand mérite de sortir un peu de expressions lourdes qui sont employés et
finissent par brouiller l’écoute…
Si l’on compare un taux extrèmement faible de faux positifs du système de
détéction automatisé et soit disant anonyme des « noites noires » ou
même des fausses antennes relais avec l’échantillon de connexions qu’elles sont
supposées traiter, le nombre de détéctions qui révèlent des faux positifs est
très élevé…
Ceci démontre mathématiquement l’échec annoncé d’un tel dispositif et le biais cognitif des architectes qui mène
évidement à la suspicion généralisée par oubli de la fréquence basse.
En forme pour se laisser prendre aux ruses des rapporteurs sans doute. Pour s’interroger calmement sur le fond et tenir des arguments de bon sens j’en doute.
C’est aussi ce qui est surprenant avec ce débat parlementaire, bien qu’une opposition se dégage qui n’était pas nécessairement celle annoncée, notamment avec les critiques des députés UMP, la manière de tourner en rond et de ne pas voir que les termes du débat sont viciés font quelque part tenir le rôle d’opposition utile à ces députés.
Autrement dit, le rejet massif du texte qui s’imposait se perd dans des dialogues où personne ne semble parler de la même chose tant le sujet est technique. C’est en quelque sorte un énorme malentendu qui produit un consensus.
Le
14/04/2015 à
14h
16
Reprise après le vote solennel du projet loi de modernisation du système de santé.
Après la cour de récrée, la solennité et enfin seulement, la bêtise. " />
“Mais il y a une différence : elle serait calculée aussi bien à partir des flux licites que des contenus illicites, ce qui permet de maximiser le pipeline. Évidemment, la Sacem n’étant pas une chaude partisane de la Quadrature du Net, ce versement ne légitimerait en rien ces échanges interdits.”
Le pipeline existant équilibre déjà la copie privée, c’est sa raison d’être.
Donc ou la copie privée devient illégale et il n’y a plus de pipeline du tout, ou les échanges non-marchants deviennent légaux et la redevance pour copie IPrivée légale aussi.
“Cette solution serait assurément innovante puisqu’aucun mécanisme comparable n’existe à l’heure actuelle, ni au plan européen, ni au plan international.”
Et j’ai apporté la preuve de son inexistence bénéfique au plan européen et au plan international.
Petit rappel pour l’auteur de cette contribution, une proposition n’est pas “innovante” par définition car elle “n’existe pas encore”. Cette proposition de taxe n’étant donc pas crée ex-nihilo, navré, compte tenu du passé, c’est perdu d’avance. :-)
Numérique, digital… j’ai presque envie de dire que ce n’est pas le mot plus intéressant, à part pour dire qu’effectivement, les rédacteurs de ce texte n’ayant sans doute jamais écrit la moindre ligne de code, les mots sont vides de sens.
Je reviens à la définition intéressante : « transformation d’une ancienne obligation par substitution d’un nouveau débiteur à l’ancien »
L’innovation, c’est aussi la transmission d’une obligation. La question est donc de connaître le créancier.
« En remplaçant le principe de précaution par le principe
d’innovation responsable, on encourage la recherche à prendre en compte
autant les opportunités que les risques. Cet équilibre permettra à notre
pays de reprendre de la vitesse dans de nombreux secteurs comme le
nucléaire, les nanotechnologies ou les biotechnologies, qui pourraient
pâtir d’une asymétrie d’analyse »
L’innovation responsable, c’est donc déjà un gentil un pléonasme. Le principe d’innovation responsable, de la novlangue. L’équilibre suggéré de la méconnaissance, in fine, de la connerie.
Tout ce remue-ménage pour un affrontement fictif issu du marketing précaution vs marketing risque, tranquillement accepté par chacun des acteurs concernés pour donner se donner l’illusion de quelques repères idéologiques confortables et monnayables en bulletins (de vote).
Tout va pour le mieux dans… toussa quoi " />
“ Étymol. et Hist. 1297 innovacion « transformation d’une ancienne obligation par substitution d’un nouveau débiteur à l’ancien » synon. de novation, terme de dr. (doc. 12 févr. ds Chartes du xiiies. conservées aux Archives de l’Indre, éd. E. Hubert, 1885, p. 29)”
Ils pretendent que le domaine public n’est pas menace (ils veulent des exemples? il suffit de suivre l’actualite sur le sujet… par exemple, la BNF et la numerisation des oeuvres, les musees, les personnages de fiction celebres…) et pretendent ensuite que les exceptions sont des “incertitudes juridiques”.
C’est tout à fait ça. Comme si photocopier un livre faisait automatiquement passer ce livre, du domaine public au domaine privé.
C’est juste une plus-value d’accès à un contenu mais non, ils s’entêtent…
Le
03/02/2015 à
18h
15
cyrano2 a écrit :
>« corroboré par aucune analyse économique ». Au contraire, « il existe de forts risques à ce que ce type de prêt non encadré remplace l’acte d’achat de livre numérique par le consommateur ».
Heureusement, que ces … n’étaient pas au pouvoir lors de la création des bibliothèques, elles n’auraient jamais vu le jour. Comme si seul le fric était en jeu…
Pour les bibliothèques prendre le problème du prêt en amont serait pertinent.
Si je suis bibliothécaire et que je prête un livre, le prêt implique qu’il me soit retourné. Sinon cela s’appelle du don.
Si je suis bibliothécaire et que je prête un livre numérique, c’est à dire en fait, un fichier, l’informatique étant ainsi faite, la personne pourra toujours me “rendre le fichier” mais rien ne l’empêchera de copier le fichier si elle le souhaite. A moins d’y mettre un DRM…
C’est ce qui m’embête dans le texte de Julia Reda, je comprends la démarche, mais la notion de “prêt de livre numérique” n’a rien à voir sur un plan matériel avec le prêt traditionnel.
Livre numérique veut seulement dire que cela ressemble à la pagination d’un ouvrage papier, ou un contenu tout à fait nouveau dont je ne connais pas l’existence. N’empêche. Le mot est mal choisi et aboutit à des apories qu’elle aurait pu facilement éviter en disant qu’elle s’appuie sur un autre mode de distribution du contenu qui s’appelle la consultation à distance des bases de données numérisées par les bibliothèques… cela se fait déjà d’ailleurs et, cela marche très bien ! (sauf quand les ayants droits s’en mêle évidement…)
Je ne suis donc pas surpris que le lobby ayant droitiste (y’a bien les droit de l’hommiste alors pourquoi pas), saute sur l’occasion pour demander une “étude économique” , vieux reflex pavlovien prohibitionniste qui aboutit à créer des problèmes là où il n’y en avait pas.
Mais c’est peut-être une tactique pour Julia Reda d’introduire une nouvelle fois le débat sur la copie là où personne ne l’attendait ?!
Bonne remarque. J’imagine que la question se posant déjà pour les banques il existe des solutions.
Sont-elles appliquées ? … " />
GentooUser a écrit :
Voir même l’État devrait avoir un service des courriers, centralisé (pour réduite les coûts) et automatisé (pour permettre au maximum la confidentialité) et disponible pour les administrations et autorités indépendantes.
Mais l’hadopi est i.n.d.é.p.e.n.d.a.n.t.e ! " />
Le
17/01/2015 à
12h
07
Zeurf a écrit :
Quel fichier dois-je partager en clair pour avoir droit à une procédure?
C’est que j’ai toujours un mur réservé pour encadrer leur LRAR, moi… " />
Un diplôme du second degré se mérite ! Non mais ! " />
Le
16/01/2015 à
16h
48
MasterDav a écrit :
So true…
Et encore c’est quand l’autruche a la tête hors du sable !
Le
16/01/2015 à
16h
11
athlon64 a écrit :
En fait HADOPI a pour but de renflouer La Poste, pas de lutter contre le téléchargement illégal " />
Donc de payer les factures que l’on s’est soi même faites.
The walking dead peut faire peur, avec du sang et tout, GTA aussi, mais quand je vois certains dessins animés que les gosses regardent le matin à la télé, je me demande si la censure n’oublie pas la violence symbolique faite pour faire rire. Peut-être que cela joue dans la recherche d’une violence assumée (type second degré) qui fait elle réellement rire… ?
Il suffit de revoir un épisode des simpsons pour voir que Bart bien que crapule avec parent démissionnaires etc, regarde les mêmes dessins animés que les autres enfants (avec un peu de sang et des tripes des auteurs de la série pour montrer le cartoon tel qu’il est).
Bref, le problème est loin d’être aussi simple.
Le
17/01/2015 à
01h
28
Oui, la violence, c’est mal. " />
Le
16/01/2015 à
21h
18
Le problème en l’espèce c’est pas tant que ce soit un jeu que sa bêtise du fait d’un raisonnement bancal initial : “si on peut on doit”.
Donc l’excuse est ce qu’elle est : un bredouillage stupide mais qui ne comporte pas plus de risque que ça.
C’est appliqué à des sujets plus directement humains (pas à un jeu donc) que cela devient périlleux. " />
Le
16/01/2015 à
16h
22
C’est normal, il n’y a pas de masque “kangourou” dans le jeu ! " />
“Par exemple, grâce à des plug-ins ou modules externes greffés sur les systèmes d’information, il est possible de signaler directement les propos de haine parfois diffusés sur internet sans passer par une plate-forme de signalement”
Donc demain, il suffira de cliquer sur un bouton dès qu’un propos heurte la sensibilité ?
Et en plus la dénonciation n”ira pas chez l’admin mais les pouvoirs publics ?
C’est rassurant ! " />
“Les services de moteurs de recherche seront tout autant « sensibilisés », mais par décret.”
Ben de toute manière un gouvernement est strictement obligé de réagir face à ce genre d’événements et aux manifestations monstres qui le suivent. Après, en bien ou en mal telle est la question où chacun jugera…
La société de la réaction qui combattait les réactionnaires. " />
Au debut ca sera c’est genial on lutte contre le terrorisme islamique, puis après petit a petit ca sera étendu a d’autres mouvements et la les gens vont commencer à se dire, “ah bah merde alors”, je rirai bien a ce moment (jaune certes mais quand même)
Question débile : peut on signaler sur PHAROS les sites mettent en avant les Résistants, applaudissant leurs exploits ? (c’est une vraie question et pas besoin de me dire comparable ou non, la loi stipule terrorisme, pas quel mouvement ou époque il me semble)
Clairement, ce dispositif, mais aussi : les lois faisant pression sur les hébergeurs en les rapprochant des éditeurs, les passes droits pour les services de renseignement, les différents fichiers de police, bientôt de santé, la largesse des textes sont autant de moyens qui sont tout à la fois compatibles avec une lutte contre le terrorisme que les opinions séditieuses ou les opinions un peu trop franches.
Le résultat et le contrôle de ces mesures ne dépendent que de ceux qui les emploient. Pas nous.
Le
14/01/2015 à
00h
43
Cela a peut-être déjà été dit, les armes du droit sont largement répressives en matière de libertés individuelles. Relisez les textes, pas seulement à l’aune de la liberté mais aussi de la séparation des pouvoirs.
Simplement, une partie de ces dispositions ne sont pas appliquées (raisons techniques, budgétaires, inertie…) et ce qu’il se déroule aujourd’hui n’est pas tellement une énième atteinte aux libertés fondamentales qu’une logique tout à fait rodée (depuis 20 ans) et prévisible qui consiste à faire croire que le passé est caca-beurk pour occuper les esprits avec de nouvelles mesures le temps qu’il faut et profiter de la distraction pour mettre sous le tapis les sujets essentiels qui fâchent. Comme… le chômage ? La lente agonie de la justice ? Le services publics au bord du suicide ? Les impôts ? …
L’unanimité n’est pas neutre… les bons pour paresse intellectuelle sont distribués à tout le monde et chacun peut acquérir gratuitement le droit de participer à l’émotion grégaire visuellement fructueuse en échange d’un soutien au berger. Fastoche, sans prise de tête, boîte à outils made in France en prime pour apprentis fachos.
Non, la justice, dans un pays réellement libre de parole, réellement serein, réellement humain, devrait être le dernier recours lorsque le dialogue n’aboutit pas. En disant que le contenu ne compte pas, alors on pisse tous dans le même violon qui nous noie.
Charlie a une ligne qui tape sur tout, ce n’est pas facile, il faut du courage et un cerveau, et il faut aussi une grande capacité à rire pour recevoir avec humanité leurs dessins. Les cons ils ne rient pas aux dessins de Charlie, mais les cons, ils sont partout vous l’avez sans doute remarqué. Alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
On va canoniser Charlie en n’en retenant que la posture de combat pour la liberté d’expression ? Ou on va élargir la perspective pour réduire la prise de l’actualité et peut-être pouvoir en rire un jour de TOUT ! :)
Le
08/01/2015 à
19h
33
Je pense beaucoup au retour d’un patriot act personnellement… avec tout le coté paranoïa collective que cela génère…
Il faut continuer à défendre nos libertés. Ce qui m’inquiète, c’est que l’on nous parle de liberté contre ceci ou cela. Comme tu l’as dit, celui qui écrit peut encore être critique d’une religion par exemple, mais ce n’est pas au prétexte qu’il est libre que l’on évalue la véracité ou que l’on dit le vrai, mais en rapport au contenu. En plaçant la liberté comme un truc symbolique, c’est ce qu’il me semble se dégager des deux jours que l’on a vécu, et bien on oublie de parler du contenu et il y a un clivage entre les défenseurs des libertés et les salauds. Le débat est mal posé, une fois de plus c’est une polémique, et je redoute la suite…
Le
08/01/2015 à
17h
50
Intéressant.
En fait, je ne pense pas que la liberté d’expression puisse justifier NI l’appel au meurtre NI la critique acerbe des religions. C’est se tromper de débat.
Charlie ne caricaturait pas les religions car ils en avaient le droit car à ce compte là qu’on vote vite une loi pour me garantir le droit d’être riche ! Mais qu’effectivement, il y a d’autres loi qui définissent des délits et des crimes contre lesquels la liberté d’expression des citoyens n’a aucune défense.
Et à polariser le débat autour de la liberté, je pense vraiment qu’on va avoir du mal à la garantir.
Le
08/01/2015 à
17h
27
C’est malgré les lois en place, l’une des questions que nous allons nous reposer dans les semaines qui viennent et il faut se méfier de l’exploitation possible de la loi comme argument d’autorité pour dénigrer les débats difficiles.
La loi n’est pas quelque chose de spontané, c’est un long processus démocratique, le figer revient à agir comme un flic et c’est exactement le genre de posture paranoïde qu’attendent des citoyens ceux qui ont tué Charlie.
ps: enfin il me semble…
Le
08/01/2015 à
17h
16
“Mais peut-etre ai-je tord, ma boussole morale a pris un sacre coup hier :(”
Tu n’est pas le seul.
Le
08/01/2015 à
17h
14
Plusieurs questions auxquelles je n’ai pas la réponse :
Les deux suspects aujourd’hui recherchés sont-ils les auteurs de cet attentat ?
L’islamisme radical est-il une opinion respectable ?
La liberté d’expression justifie-t-elle tout ?
La censure au nom de la liberté d’expression est-elle nécessaire ?
L’état de droits dans lequel nous vivons admet-il d’être suspendu ?
Les principes qui sont les nôtres sont-ils une réponse efficace à ce que nous vivons aujourd’hui ?
Je ne sais pas ce qu’il faut faire, mais je sais que la prudence ne doit pas nous quitter, car demain, les choix que nous faisons aujourd’hui auront des conséquences, que nous le voulions ou non.
Le
08/01/2015 à
16h
41
Faire taire ceux qui font taire. La médiocrité n’est pas réservée qu’aux bêtes et méchants, ce serait bien que les anonymous s’en rendent compte.
Cela ne servira qu’à ajouter à la longue liste existante un prétexte de plus à l’escalade.
En revanche qu’ils agissent cela ne me dérange pas, ils ont des crayons en silice, qu’ils s’en servent pour récupérer des informations et les révéler, mais pas plus.
Opinion biaisée non. C’est une décision politique.
Je ne parle pas de message de paix, mais de la relation état/religion.
C’est cette relation que je met en évidence, notamment les différents cas de traitement selon la religion et qu’en même temps on nous bassine avec la laïcité et la tolérance. Cherchez l’erreur.
Pour aller dans ton sens, le logiciel socialiste ne comprend pas qu’élire en son cœur* une religion et une seule fait non seulement l’impasse des autres mais aussi, attise un sentiment d’inégalité de traitement de celles et ceux qui ne sont pas reconnus comme pratiquant une religion digne d’être protégée par l’état.
Dès lors la pluralité de culte c’est un peu quand ça les arrange et effectivement, la laïcité devient une notion ambiguë. " />
*si seulement ce n’est pas une énième manœuvre cynique de manipulation de l’émotion, ce qui après plus de deux ans me le laisse fortement penser.
Le
08/01/2015 à
03h
35
Le vote attendu il n’est pas plutôt mardi ?
“Mardi 13 janvier à 16h15, en application de l’article
35, alinéa 3, de la Constitution, l’Assemblée entend une déclaration du
Gouvernement sur l’autorisation de la prolongation de l’intervention des
forces françaises en Irak, débat puis vote par scrutin public sur cette
déclaration.”
La dernière loi paranoïde est déjà votée il me semble.
Le
08/01/2015 à
01h
37
Des connards ont tué Charlie Hebdo.
“ce message de la liberté, nous continuerons à le défendre en leur nom”. F. Hollande, à chaud.
“En leur nom” m’inquiète dans un contexte où les législateurs sont depuis 20 ans plus occupés à préparer les conditions d’une notion juridique qui pourrait s’appeler “présomption de culpabilité” que de réellement garantir des procédures contradictoires.
N’oublions pas notre constitution et mesurons l’écart qui nous en sépare aujourd’hui, quiconque sait lire et écrire peut y penser… Je crains hélas que s’en est maintenant terminé de la liberté d’expression telle que Charlie et ses équipes l’incarnaient, cela faisait déjà plusieurs années que le brossage de poil et la répétition non-critique s’affichaient, aussi bien dans Charlie qu’ailleurs.
Maintenant, c’est fini de la libre pensée pour tous, marquée du sceau de la suspicion. Quelle tristesse.
Le plus effarant n’est pas tellement ce qui est raconté ici, c’est la capacité qu’a ce gouvernement de prendre en otage toutes les minorités et en même temps toutes nos idées, je m’explique :
Prenez un parti qui est reconnu “nauséabond” par la classe politique et dénoncez-le tous les jours. Ensuite, acceptez tacitement qu’il soit normal de lui donner un droit de réponse, puis, affirmez que le racisme c’est pas bien, enfin, protégez les minorités et les pauvres fatalement victimes car le prédicat de départ était vrai.
Résultat : des minorités paranoïdes qui ne peuvent se défendre et une droit d’opposition divisée entre centrisme et extrémisme. Mais surtout, quelles récupérations permanentes….
4748 commentaires
Loi Renseignement : le vrai Vrai/Faux du gouvernement
14/04/2015
Le 14/04/2015 à 14h 56
Je ne comprends pas ce besoin de penser que la question de la légalisation des techniques intrusives du renseignement est une question pertinente, mais je vais quand même essayer de vous comprendre.
Le renseignement est par définition affaire d’obscurité, ok, il serait donc bien de le rendre clair, pourquoi pas. La question se déplace donc sur les possibilités offertes au législateur pour se faire, ok pour ça.
Mais, fondamentalement, mis à part légaliser pleinement des pratiques qui sont préférablement mises sous le tapis par tout représentant d’état dans tel ou tel scandale réel ou supposé, qu’est ce que cela change ?
Deux cas de figure : l’exécutif dira que c’était légal ou n’en dira mot.
Et, nous savons désormais grâce aux effets d’annonces que nous sommes potentiellement surveillés.
Est-ce bien un rapport de forces souhaitable ? Le mieux ne serait-il pas ici l’ennemi du bien ? C’est ma seule véritable question.
Le 14/04/2015 à 14h 12
Ah non, si il est au courant ce n’est plus de la surveillance… " />
Ce qui est extraordinaire, c’est l’absence totale du réel autour de ce projet de loi. D’un côté des recours sont proposées, de l’autre ces recours sont irréalistes. Ce qui montre qu’en réalité, les recours proposés sont des alibis relevant du jeu mot juridique.
Je pense que le constat suivant est juste : il est inutile de chercher à débattre de ce projet de loi, il est conçu pour prendre au piège par l’énigme toute pensée.
Le 14/04/2015 à 13h 56
Ce que tu décris se résume avec l’expérience de la grenouille dans la casserole :
Si tu jettes la grenouille dans l’eau bouillante elle en ressort aussitôt.
Si tu plonges la grenouille dans de l’eau tiède et que tu augmentes la température progressivement, il est déjà trop tard pour elle de sauter hors de la casserole…
Au fait, les grenouilles : " />
Le 14/04/2015 à 13h 50
Je pense que nextinpact gagnerait à enrichir sa recherche
des contradictions du projet de loi par de simple arguments statistiques qui ont
le grand mérite de sortir un peu de expressions lourdes qui sont employés et
finissent par brouiller l’écoute…
Si l’on compare un taux extrèmement faible de faux positifs du système de
détéction automatisé et soit disant anonyme des « noites noires » ou
même des fausses antennes relais avec l’échantillon de connexions qu’elles sont
supposées traiter, le nombre de détéctions qui révèlent des faux positifs est
très élevé…
Ceci démontre mathématiquement l’échec annoncé d’un tel dispositif et le biais cognitif des architectes qui mène
évidement à la suspicion généralisée par oubli de la fréquence basse.
Wikipedia
Loi Renseignement : notre compte-rendu de la première journée de débats
14/04/2015
Le 14/04/2015 à 14h 44
En forme pour se laisser prendre aux ruses des rapporteurs sans doute. Pour s’interroger calmement sur le fond et tenir des arguments de bon sens j’en doute.
C’est aussi ce qui est surprenant avec ce débat parlementaire, bien qu’une opposition se dégage qui n’était pas nécessairement celle annoncée, notamment avec les critiques des députés UMP, la manière de tourner en rond et de ne pas voir que les termes du débat sont viciés font quelque part tenir le rôle d’opposition utile à ces députés.
Autrement dit, le rejet massif du texte qui s’imposait se perd dans des dialogues où personne ne semble parler de la même chose tant le sujet est technique. C’est en quelque sorte un énorme malentendu qui produit un consensus.
Le 14/04/2015 à 14h 16
Reprise après le vote solennel du projet loi de modernisation du système de santé.
Après la cour de récrée, la solennité et enfin seulement, la bêtise. " />
Loi Renseignement : Urvoas s’en prend à l’amateurisme et la mauvaise foi des opposants
08/04/2015
Le 08/04/2015 à 07h 58
” il faut opposer une analyse dépassionnée du droit”
Donc, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais… " />
La Sacem persiste dans sa volonté de « taxer » Internet
12/02/2015
Le 12/02/2015 à 20h 01
“Mais il y a une différence : elle serait calculée aussi bien à partir des flux licites que des contenus illicites, ce qui permet de maximiser le pipeline. Évidemment, la Sacem n’étant pas une chaude partisane de la Quadrature du Net, ce versement ne légitimerait en rien ces échanges interdits.”
Le pipeline existant équilibre déjà la copie privée, c’est sa raison d’être.
Donc ou la copie privée devient illégale et il n’y a plus de pipeline du tout, ou les échanges non-marchants deviennent légaux et la redevance pour copie IPrivée légale aussi.
Pour continuer d’en rire :
http://contribuez.cnnumerique.fr/debat/64/avis/2589
“Cette solution serait assurément innovante puisqu’aucun mécanisme comparable n’existe à l’heure actuelle, ni au plan européen, ni au plan international.”
Et j’ai apporté la preuve de son inexistence bénéfique au plan européen et au plan international.
Petit rappel pour l’auteur de cette contribution, une proposition n’est pas “innovante” par définition car elle “n’existe pas encore”. Cette proposition de taxe n’étant donc pas crée ex-nihilo, navré, compte tenu du passé, c’est perdu d’avance. :-)
Les députés introduisent un « principe d’innovation » dans notre droit
12/02/2015
Le 12/02/2015 à 19h 22
Numérique, digital… j’ai presque envie de dire que ce n’est pas le mot plus intéressant, à part pour dire qu’effectivement, les rédacteurs de ce texte n’ayant sans doute jamais écrit la moindre ligne de code, les mots sont vides de sens.
Je reviens à la définition intéressante : « transformation d’une ancienne obligation par substitution d’un nouveau débiteur à l’ancien »
L’innovation, c’est aussi la transmission d’une obligation. La question est donc de connaître le créancier.
« En remplaçant le principe de précaution par le principe
d’innovation responsable, on encourage la recherche à prendre en compte
autant les opportunités que les risques. Cet équilibre permettra à notre
pays de reprendre de la vitesse dans de nombreux secteurs comme le
nucléaire, les nanotechnologies ou les biotechnologies, qui pourraient
pâtir d’une asymétrie d’analyse »
L’innovation responsable, c’est donc déjà un gentil un pléonasme. Le principe d’innovation responsable, de la novlangue. L’équilibre suggéré de la méconnaissance, in fine, de la connerie.
Tout ce remue-ménage pour un affrontement fictif issu du marketing précaution vs marketing risque, tranquillement accepté par chacun des acteurs concernés pour donner se donner l’illusion de quelques repères idéologiques confortables et monnayables en bulletins (de vote).
Tout va pour le mieux dans… toussa quoi " />
Le 12/02/2015 à 14h 40
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/innovation
“ Étymol. et Hist. 1297 innovacion « transformation d’une ancienne obligation par substitution d’un nouveau débiteur à l’ancien » synon. de novation, terme de dr. (doc. 12 févr. ds Chartes du xiiies. conservées aux Archives de l’Indre, éd. E. Hubert, 1885, p. 29)”
Le dictionnaire, c’était mieux avant…
Le gouvernement invite les fonctionnaires à lever le pied sur les emails
05/02/2015
Le 05/02/2015 à 11h 28
Et si plutôt que de faire des infographies et des campagnes de com’ à deux sous, l’administration réduisait le nombre de cerfa ?
" />
Rapport de l’eurodéputée Julia Reda (Parti Pirate) : la contre-attaque française
03/02/2015
Le 03/02/2015 à 18h 22
Le 03/02/2015 à 18h 15
Avec la Poste, la Hadopi bouge encore
16/01/2015
Le 17/01/2015 à 21h 45
Bonne remarque. J’imagine que la question se posant déjà pour les banques il existe des solutions.
Sont-elles appliquées ? … " />
Le 17/01/2015 à 12h 07
Le 16/01/2015 à 16h 48
Le 16/01/2015 à 16h 11
Les ébats de Hotline Miami 2 font débat en Australie
16/01/2015
Le 17/01/2015 à 10h 32
The walking dead peut faire peur, avec du sang et tout, GTA aussi, mais quand je vois certains dessins animés que les gosses regardent le matin à la télé, je me demande si la censure n’oublie pas la violence symbolique faite pour faire rire. Peut-être que cela joue dans la recherche d’une violence assumée (type second degré) qui fait elle réellement rire… ?
Il suffit de revoir un épisode des simpsons pour voir que Bart bien que crapule avec parent démissionnaires etc, regarde les mêmes dessins animés que les autres enfants (avec un peu de sang et des tripes des auteurs de la série pour montrer le cartoon tel qu’il est).
Bref, le problème est loin d’être aussi simple.
Le 17/01/2015 à 01h 28
Oui, la violence, c’est mal. " />
Le 16/01/2015 à 21h 18
Le problème en l’espèce c’est pas tant que ce soit un jeu que sa bêtise du fait d’un raisonnement bancal initial : “si on peut on doit”.
Donc l’excuse est ce qu’elle est : un bredouillage stupide mais qui ne comporte pas plus de risque que ça.
C’est appliqué à des sujets plus directement humains (pas à un jeu donc) que cela devient périlleux. " />
Le 16/01/2015 à 16h 22
C’est normal, il n’y a pas de masque “kangourou” dans le jeu ! " />
Battlefield Hardline se prépare pour une nouvelle bêta ouverte
15/01/2015
Le 16/01/2015 à 20h 39
NAS QNAP TVS-x63 : SoC AMD et sortie vidéo 4K… limitée
16/01/2015
Le 16/01/2015 à 17h 47
Il ne faut pas vendre la peau du guépard avant d’avoir acheté le NAS.
Comment ça je ne comprends pas la subtilité du photomontage de QNAP ?
Hadopi : les drôles de chiffres de la riposte graduée
16/01/2015
Le 16/01/2015 à 17h 21
Me semblait avoir lu que le tarif était de 8,50€/IP (en mode manuel).
Si cela n’avait pas changé…
3 928 503 x 8,50 = 33 392 275,5 € depuis 2010
Reste à connaitre le vrai tarif appliqué par les opérateurs pour une identification automatique.
Le 16/01/2015 à 13h 37
Je remarque sur le graphique que l’extraordinaire se produisit également pour mars et avril 2013…
Sinon pour s’amuser : 400 000 LRAR x 4,72€ (tarif pour 20 grammes) = 1 888 000 €
Y’a pas écrit HADOPI ! " />
Apologie du terrorisme sur Internet, si on faisait le point ?
16/01/2015
Le 16/01/2015 à 16h 21
N’oubliez pas non plus l’article L3421-4 du code de la santé publique à propos des stupéfiants.
“(…) Est punie des mêmes peines la provocation, même non suivie d’effet, à
l’usage de substances présentées comme ayant les effets de substances ou
plantes classées comme stupéfiants”
Encore quelques années de délibérations grotesques et nous aurons officiellement le droit de nous taire ! " />
Le 16/01/2015 à 13h 57
Tout comme les fumeurs ! " />
Il ne s’agit pas d’adopter un Patriot Act à la française, selon Axelle Lemaire
15/01/2015
Le 15/01/2015 à 10h 59
“Par exemple, grâce à des plug-ins ou modules externes greffés sur les systèmes d’information, il est possible de signaler directement les propos de haine parfois diffusés sur internet sans passer par une plate-forme de signalement”
Donc demain, il suffira de cliquer sur un bouton dès qu’un propos heurte la sensibilité ?
Et en plus la dénonciation n”ira pas chez l’admin mais les pouvoirs publics ?
C’est rassurant ! " />
“Les services de moteurs de recherche seront tout autant « sensibilisés », mais par décret.”
Le décret c’est la démocratie…
Loi sur le renseignement : Big Brother aux portes du Net ?
14/01/2015
Le 14/01/2015 à 19h 42
Tu ne crois pas si bien dire !
Le 14/01/2015 à 18h 05
Parce que nos cerveaux ont besoin de cases neuves !
http://www.numerama.com/magazine/31877-cazeneuve-ira-aux-usa-convaincre-google-t…
Le 14/01/2015 à 17h 59
Le 14/01/2015 à 17h 53
La logique est implacable… " />
Après le drame de Charlie Hebdo, encore des menaces sur la liberté d’expression
13/01/2015
Le 14/01/2015 à 09h 51
Le 14/01/2015 à 00h 43
Cela a peut-être déjà été dit, les armes du droit sont largement répressives en matière de libertés individuelles. Relisez les textes, pas seulement à l’aune de la liberté mais aussi de la séparation des pouvoirs.
Simplement, une partie de ces dispositions ne sont pas appliquées (raisons techniques, budgétaires, inertie…) et ce qu’il se déroule aujourd’hui n’est pas tellement une énième atteinte aux libertés fondamentales qu’une logique tout à fait rodée (depuis 20 ans) et prévisible qui consiste à faire croire que le passé est caca-beurk pour occuper les esprits avec de nouvelles mesures le temps qu’il faut et profiter de la distraction pour mettre sous le tapis les sujets essentiels qui fâchent. Comme… le chômage ? La lente agonie de la justice ? Le services publics au bord du suicide ? Les impôts ? …
L’unanimité n’est pas neutre… les bons pour paresse intellectuelle sont distribués à tout le monde et chacun peut acquérir gratuitement le droit de participer à l’émotion grégaire visuellement fructueuse en échange d’un soutien au berger. Fastoche, sans prise de tête, boîte à outils made in France en prime pour apprentis fachos.
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#OpCharlieHebdo, un groupe d’anonymous veut venger Charlie
08/01/2015
Le 09/01/2015 à 12h 59
Oui c’est à cela que je songeais, transmettre des informations utiles à nos forces de l’ordre qui puissent aider à arrêter la barbarie.
Le 09/01/2015 à 00h 12
Archive.org(http://www.ville-goussainville.fr/">http://www.ville-goussainville.fr/
Archive.org://www.cgpme95.fr/
:(
Le 08/01/2015 à 23h 29
Non, la justice, dans un pays réellement libre de parole, réellement serein, réellement humain, devrait être le dernier recours lorsque le dialogue n’aboutit pas. En disant que le contenu ne compte pas, alors on pisse tous dans le même violon qui nous noie.
Charlie a une ligne qui tape sur tout, ce n’est pas facile, il faut du courage et un cerveau, et il faut aussi une grande capacité à rire pour recevoir avec humanité leurs dessins. Les cons ils ne rient pas aux dessins de Charlie, mais les cons, ils sont partout vous l’avez sans doute remarqué. Alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
On va canoniser Charlie en n’en retenant que la posture de combat pour la liberté d’expression ? Ou on va élargir la perspective pour réduire la prise de l’actualité et peut-être pouvoir en rire un jour de TOUT ! :)
Le 08/01/2015 à 19h 33
Je pense beaucoup au retour d’un patriot act personnellement… avec tout le coté paranoïa collective que cela génère…
Il faut continuer à défendre nos libertés. Ce qui m’inquiète, c’est que l’on nous parle de liberté contre ceci ou cela. Comme tu l’as dit, celui qui écrit peut encore être critique d’une religion par exemple, mais ce n’est pas au prétexte qu’il est libre que l’on évalue la véracité ou que l’on dit le vrai, mais en rapport au contenu. En plaçant la liberté comme un truc symbolique, c’est ce qu’il me semble se dégager des deux jours que l’on a vécu, et bien on oublie de parler du contenu et il y a un clivage entre les défenseurs des libertés et les salauds. Le débat est mal posé, une fois de plus c’est une polémique, et je redoute la suite…
Le 08/01/2015 à 17h 50
Intéressant.
En fait, je ne pense pas que la liberté d’expression puisse justifier NI l’appel au meurtre NI la critique acerbe des religions. C’est se tromper de débat.
Charlie ne caricaturait pas les religions car ils en avaient le droit car à ce compte là qu’on vote vite une loi pour me garantir le droit d’être riche ! Mais qu’effectivement, il y a d’autres loi qui définissent des délits et des crimes contre lesquels la liberté d’expression des citoyens n’a aucune défense.
Et à polariser le débat autour de la liberté, je pense vraiment qu’on va avoir du mal à la garantir.
Le 08/01/2015 à 17h 27
C’est malgré les lois en place, l’une des questions que nous allons nous reposer dans les semaines qui viennent et il faut se méfier de l’exploitation possible de la loi comme argument d’autorité pour dénigrer les débats difficiles.
La loi n’est pas quelque chose de spontané, c’est un long processus démocratique, le figer revient à agir comme un flic et c’est exactement le genre de posture paranoïde qu’attendent des citoyens ceux qui ont tué Charlie.
ps: enfin il me semble…
Le 08/01/2015 à 17h 16
“Mais peut-etre ai-je tord, ma boussole morale a pris un sacre coup hier :(”
Tu n’est pas le seul.
Le 08/01/2015 à 17h 14
Plusieurs questions auxquelles je n’ai pas la réponse :
Les deux suspects aujourd’hui recherchés sont-ils les auteurs de cet attentat ?
L’islamisme radical est-il une opinion respectable ?
La liberté d’expression justifie-t-elle tout ?
La censure au nom de la liberté d’expression est-elle nécessaire ?
L’état de droits dans lequel nous vivons admet-il d’être suspendu ?
Les principes qui sont les nôtres sont-ils une réponse efficace à ce que nous vivons aujourd’hui ?
Je ne sais pas ce qu’il faut faire, mais je sais que la prudence ne doit pas nous quitter, car demain, les choix que nous faisons aujourd’hui auront des conséquences, que nous le voulions ou non.
Le 08/01/2015 à 16h 41
Faire taire ceux qui font taire. La médiocrité n’est pas réservée qu’aux bêtes et méchants, ce serait bien que les anonymous s’en rendent compte.
Cela ne servira qu’à ajouter à la longue liste existante un prétexte de plus à l’escalade.
En revanche qu’ils agissent cela ne me dérange pas, ils ont des crayons en silice, qu’ils s’en servent pour récupérer des informations et les révéler, mais pas plus.
#JeSuisCharlie
07/01/2015
Le 09/01/2015 à 02h 24
Le 08/01/2015 à 03h 35
Le vote attendu il n’est pas plutôt mardi ?
“Mardi 13 janvier à 16h15, en application de l’article
35, alinéa 3, de la Constitution, l’Assemblée entend une déclaration du
Gouvernement sur l’autorisation de la prolongation de l’intervention des
forces françaises en Irak, débat puis vote par scrutin public sur cette
déclaration.”
La dernière loi paranoïde est déjà votée il me semble.
Le 08/01/2015 à 01h 37
Des connards ont tué Charlie Hebdo.
“ce message de la liberté, nous continuerons à le défendre en leur nom”. F. Hollande, à chaud.
“En leur nom” m’inquiète dans un contexte où les législateurs sont depuis 20 ans plus occupés à préparer les conditions d’une notion juridique qui pourrait s’appeler “présomption de culpabilité” que de réellement garantir des procédures contradictoires.
N’oublions pas notre constitution et mesurons l’écart qui nous en sépare aujourd’hui, quiconque sait lire et écrire peut y penser… Je crains hélas que s’en est maintenant terminé de la liberté d’expression telle que Charlie et ses équipes l’incarnaient, cela faisait déjà plusieurs années que le brossage de poil et la répétition non-critique s’affichaient, aussi bien dans Charlie qu’ailleurs.
Maintenant, c’est fini de la libre pensée pour tous, marquée du sceau de la suspicion. Quelle tristesse.
Et si la Commission nationale des interceptions de sécurité pouvait saisir la justice ?
08/01/2015
Le 09/01/2015 à 01h 59
On nous trompe énormément…
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Le numéro 1178 de Charlie Hebdo sortira, épaulé par une solidarité générale
08/01/2015
Le 09/01/2015 à 00h 07
Au fait,
Le plus effarant n’est pas tellement ce qui est raconté ici, c’est la capacité qu’a ce gouvernement de prendre en otage toutes les minorités et en même temps toutes nos idées, je m’explique :
Prenez un parti qui est reconnu “nauséabond” par la classe politique et dénoncez-le tous les jours. Ensuite, acceptez tacitement qu’il soit normal de lui donner un droit de réponse, puis, affirmez que le racisme c’est pas bien, enfin, protégez les minorités et les pauvres fatalement victimes car le prédicat de départ était vrai.
Résultat : des minorités paranoïdes qui ne peuvent se défendre et une droit d’opposition divisée entre centrisme et extrémisme. Mais surtout, quelles récupérations permanentes….