#Le brief du 31 mars 2025

Recherchés par le FBI, deux informaticiens états-uniens disparaissent dans la nature

Le 31 mars 2025 à 14h39

Xiaofeng Wang, un informaticien spécialisé depuis vingt ans dans la cryptographie, la cybersécurité et la protection de la vie privée a disparu des radars. 


Ses comptes et téléphones professionnels ont été supprimés par son employeur, l’université de l’Indiana.

L’université a aussi supprimé toutes les informations relatives à sa femme Nianli Ma, qui travaillait comme analyste système principale et programmeuse au département des Library Technologies. 


Le FBI s’est par ailleurs rendu à leur domicile le 28 mars, sans que les raisons n’en soient connues, rapporte Ars Technica.

« Nous avons mené des opérations de maintien de l'ordre, autorisées par le tribunal, dans des domiciles de Bloomington et de Carmel, a confirmé une porte-parole du bureau du FBI à Indianapolis, auprès d'une radio locale. Nous n'avons aucun autre commentaire à faire pour le moment. »

Une illustration d'aigle du FBI emportant clavier et souris

Xiaofeng Wang était doyen associé de la recherche à la Luddy School of Informatics, Computing and Engineering de l'université de l'Indiana, et fellow de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers et de l’American Association for the Advancement of Science.

Il a par ailleurs signé de nombreux articles de recherche en cryptographie, sécurité des systèmes, protection des données et protection des données génomiques.

Ce week-end, plusieurs des collègues du couple ont déclaré leur inquiétude sur les réseaux sociaux, et leur incompréhension de voir toutes les informations qui leur étaient relatives disparaître du site de leur employeur.

Le 31 mars 2025 à 14h39

Recherchés par le FBI, deux informaticiens états-uniens disparaissent dans la nature

Aux États-Unis, Signal voit une augmentation « époustouflante » de ses téléchargements

Le 31 mars 2025 à 11h32

Le SignalGate a d’heureuses conséquences pour Signal. L’application de messagerie sécurisée a été utilisée par plusieurs membres éminents du gouvernement américain pour discuter d’un plan d’attaque au Yémen. Michael Waltz, conseiller à la sécurité de Donald Trump, a cependant invité par erreur un journaliste dans la conversation. Le contenu de la conversation a été publié par The Atlantic depuis.

Même si la Maison-Blanche minimise depuis l’incident, la bourde reste monumentale. Comme on l’a vu en fin de semaine dernière, l’évènement a beaucoup attiré l’attention sur Signal. Une médiatisation pas toujours bienveillante et qui a poussé la fondation à prendre la parole, pour expliquer comment fonctionne sa plateforme. On a également vu sa présidente, Meredith Whittaker remettre quelques pendules à l’heure dans les comparaisons avec WhatsApp.

Les icones des applications telegram signal whatsapp line et wechat affichées sur un écran de smartphone.

À Wired, la fondation a indiqué en fin de semaine dernière que le nombre quotidien de téléchargements avait doublé. Il s’agirait de la plus forte augmentation jamais constatée par Signal en 11 ans d’existence. « Dans l'histoire de Signal, c'est le moment où la croissance aux États-Unis a été la plus forte, et de loin. C'est époustouflant, même pour nous », a ainsi déclaré Jun Harada, responsable croissance et partenaires à la fondation Signal.

Signal ne fournit aucun chiffre précis, mais ajoute que l’explosion a commencé juste après la publication de The Atlantic. Mieux, les chiffres se maintiendraient depuis. Wired cite les chiffres de Sensor Tower, qui vont dans le sens des déclarations de Signal, avec un boum de 105 % des téléchargements d’une semaine sur l’autre, et de 150 % par rapport à une semaine moyenne en 2024. Dans le reste du monde, l’augmentation serait d’environ 21 %.

Le 31 mars 2025 à 11h32

Aux États-Unis, Signal voit une augmentation « époustouflante » de ses téléchargements

L’intelligence artificielle s’attaque à la mort subite d’origine cardiaque

Le 31 mars 2025 à 11h02

Dans un communiqué, l’Inserm rappelle que « la mort subite d’origine cardiaque est responsable de plus de 5 millions de décès à travers le monde ». Dans un bon nombre de cas, cela arrive « sans signe précurseur identifiable », parfois sur des individus sans antécédents connu de maladie cardiaque.

C’est là que l’intelligence artificielle entre en jeu : elle « pourrait permettre de mieux anticiper les arythmies, des troubles inexpliqués du rythme du cœur dont les formes les plus sévères peuvent provoquer un arrêt cardiaque fatal ». C’est en tout cas le sens d’une étude entre des chercheurs de l’Inserm et de l’Université Paris Cité et de l’AP-HP, « en collaboration avec des chercheurs américains ».

Ils ont développé un réseau de neurones et l’ont entrainé avec « plusieurs millions d’heures de battements du cœur grâce aux données de 240 000 électrocardiogrammes ambulatoires recueillies dans six pays (États-Unis, France, Royaume-Uni, Afrique du Sud, Inde et République tchèque) ». Les algorithmes ont identifié de « nouveaux signaux faibles annonçant un risque d’arythmie ».

Les premiers résultats sont encourageants : le réseau de neurones « est encore en phase d’évaluation, mais, dans le cadre de cette étude, il a montré qu’il était capable de détecter les patients à risque dans 70 % des cas, et les patients sans risque dans 99,9 % des cas ».

« Jusqu’à présent, nous essayions d’identifier les patients à risque sur le moyen et long terme, mais nous étions incapables de prédire ce qui pouvait se passer dans les minutes, les heures ou les jours précédant un arrêt cardiaque. Aujourd’hui, grâce à l’intelligence artificielle, nous sommes capables de prédire ces événements à très court terme et, potentiellement, d’agir avant qu’il ne soit trop tard », explique Eloi Marijon, directeur de recherche à l’Inserm au sein du laboratoire Paris.

L’Inserm se projette dans le futur : « cet algorithme pourrait servir à surveiller les patients à risque à l’hôpital. À condition d’affiner ses performances, il pourrait aussi être intégré à des dispositifs comme les holters ambulatoires qui mesurent la pression artérielle pour mettre en évidence les risques d’hypertension, voire à des montres connectées ».

Le 31 mars 2025 à 11h02

L’intelligence artificielle s’attaque à la mort subite d’origine cardiaque

Google propose Gemini 2.5 Pro aux utilisateurs gratuits

Le 31 mars 2025 à 09h09

Lancé la semaine dernière, le modèle Gemini 2.5 Pro Experimental représente la dernière offensive de l’éditeur dans le domaine de l’IA générative. Il s’agit d’un modèle de « raisonnement », capable de s’arrêter après chaque étape du processus de réponse pour examiner la précision des informations. Ces modèles sont plus précis et se trompent moins, surtout en mathématiques et en développement, mais ils sont plus longs à répondre.

Les modèles de raisonnement coutant plus cher à faire fonctionner, ils sont souvent réservés aux abonnements payants ou alors mettent du temps à être proposés au grand public gratuitement. Mais – surprise ! – Google a décidé que tout le monde devait avoir son Gemini 2.5 Pro Experimental.

L’annonce a été faite sur X samedi, avec une disponibilité du modèle sur la version web. Hier, Google annoncé que le déploiement avait aussi commencé sur les applications mobiles. L’entreprise n’a fourni aucune date ni fenêtre. Sur nos smartphones, l’application Gemini ne proposait pas encore Gemini 2.5 Pro.

Cela ne signifie pas pour autant que les utilisateurs gratuits peuvent utiliser le nouveau modèle de raisonnement autant qu’ils le souhaitent. L’usage est limité (on ne sait pas exactement dans quelle mesure), l’abonnement Gemini Advanced faisant sauter ces limites, en plus de fournir un contexte d’un million de jetons.

Le 31 mars 2025 à 09h09

Google propose Gemini 2.5 Pro aux utilisateurs gratuits

IA, cybersécurité : la Commission européenne va investir 1,3 milliard d’euros

Le 31 mars 2025 à 08h40

Cette manne financière s’inscrit dans le cadre du programme pour une Europe numérique (DIGITAL) qui s’étend sur les deux prochaines années. Il est « axé sur le déploiement de l'intelligence artificielle (IA) et son adoption par les entreprises et l'administration publique, le cloud et les données, la cyberrésilience et les compétences numériques ».

La Commission donne quelques pistes prioritaires : « améliorer la disponibilité et l'accessibilité des applications d'IA génératives », améliorer « la résilience et la sécurité des infrastructures critiques, y compris les hôpitaux et les câbles sous-marins », développer « les capacités des établissements d'enseignement et de formation de l'UE ».

En creux, évidemment, la question de l’autonomie et de la souveraineté, comme l’explique Henna Virkkunen (vice-présidente exécutive chargée de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie) : « Pour garantir la souveraineté technologique européenne, il faut d’abord investir dans les technologies de pointe et permettre aux citoyens d’améliorer leurs compétences numériques ». Le prochain appel à projets dans le cadre du Digital Europe Programme (DIGITAL) sera lancé en avril.

Le 31 mars 2025 à 08h40

IA, cybersécurité : la Commission européenne va investir 1,3 milliard d’euros

Broadcom resserre encore la vis sur les licences VMware

Le 31 mars 2025 à 08h18

Suite au rachat de VMware par Broadcom (pour 61 milliards de dollars), les conditions d’utilisation des produits de l’éditeur ont largement évolué, au grand dam des utilisateurs : suppressions de produits, disparition des licences perpétuelles, regroupement, prix des abonnements…

Un nouveau changement a été annoncé par le distributeur Arrow à ses clients, avec une mise en place à partir du 10 avril : le nombre de cœurs minimum pour les licences VMware passe de 16 à 72. Si vous avez une machine avec un seul CPU de huit cœurs, la licence sera la même qu’avec deux bi-CPU de 16 cœurs (72 au total). Le minimum de facturation était auparavant de 16, soit quatre fois moins.

« En parallèle de cette évolution, le message ajoute une autre mauvaise nouvelle, cette fois-ci pour les clients qui n’auraient pas renouvelé leur contrat à la date anniversaire. Ils se verront appliqués des pénalités pouvant représenter 20 % du prix de la première année de souscription et seront appliquées rétroactivement », ajoute le Monde Informatique.

Enfin, Broadcom ajoute que les mises à jour des produits ne seront plus accessibles via une adresse publique, mais via des URL uniques pour chaque client (avec des jetons d’identification). Tous les détails se trouvent sur les instructions de mise à jour de la configuration des téléchargements authentifiés VCF.

Le 31 mars 2025 à 08h18

Broadcom resserre encore la vis sur les licences VMware

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