#Le brief du 01 avril 2025

Derrière la viralité d’une fausse vidéo du Figaro, une possible évolution de l’opération Matriochka

Le 01 avril 2025 à 14h43

Diffusée le 20 mars, une fausse vidéo du Figaro a rencontré un écho inédit sur les réseaux X et TikTok. Alors qu’Emmanuel Macron et Vladimir Poutine s’opposent, la vidéo affirme que « 71 % des Français sont convaincus que leur vie serait meilleure si le président français était Poutine ».

Le logo, la charte éditoriale… la vidéo est en tout point similaire à une production du Figaro, mais tout est faux, comme le soulignera le journaliste en charge des réseaux sociaux du Figaro Jean-Baptiste Semerdjian.

Matriochka version Flock

Copier des médias installés pour diffuser de la désinformation, le modus operandi est typique de l’opération Matriochka, qui sévit depuis un an et demi dans l’espace informationnel français.

Mais le projet d’opposants russes Bot Blocker (@antibot4navalny / @antibot4navalny.bsky.social), qui œuvre régulièrement à documenter ces opérations, relève ici une spécificité : la réponse d’un internaute réel, trompé par la vidéo, est rapidement devenue plus virale que la publication initiale du faux.

En effet, « pour la première fois, la réponse d'un utilisateur en tant que telle a été amplifiée par les robots Matrioshka, alors qu'auparavant, ils se concentraient exclusivement sur les faux visuels qu'ils créaient eux-mêmes », indique @antibot4navalny.

En pratique, les bots liés aux comptes pilotant l'opération sont allés démultiplier l’audience de publication d’internautes légitimes sur Telegram, TikTok et Twitter, pour augmenter la portée de leurs réactions, entrainant à leur suite d’autres internautes légitimes.

Le 01 avril 2025 à 14h43

Derrière la viralité d’une fausse vidéo du Figaro, une possible évolution de l’opération Matriochka

Les PowerToys 0.90 se dotent d’une nouvelle palette de commandes

Le 01 avril 2025 à 11h34

Nouvelle mouture pour la suite d’outils. Le plus gros apport de cette version 0.90 est la version 2 de Run, désormais renommé Command Palette (ou Palette de commandes). La palette fonctionne comme ce que l’on connait dans d’autres applications, comme Visual Studio Code. Son interface a été enrichie, son système d’extensions retravaillé et un accent particulier a été mis sur les performances.

Le Color Picker, qui permet de sélectionner la couleur d’un pixel n’importe où dans l’écran, a été remanié sous le capot. .NET WPF remplace ainsi WPFUI, ce qui doit apporter une meilleure compatibilité à l'outil et un support amélioré des thèmes.

Parmi les autres nouveautés, on peut citer également la possibilité d’effacer directement un fichier dans Peek (Aperçu), le support des variables dans les noms de fichiers dans New+, la correction de plusieurs bugs dans FancyZones, ainsi qu’une autre pour Espaces de travail, qui ne parvenait parfois pas à capturer certaines applications minimisées.

La mise à jour est disponible depuis la fenêtre principale des PowerToys. Pour les personnes qui voudraient essayer la suite d’outils (bien pratique), l’installeur se récupère depuis le Microsoft Store ou le dépôt GitHub associé. Rappelons que ces applications sont open source (licence MIT).

Le 01 avril 2025 à 11h34

Les PowerToys 0.90 se dotent d’une nouvelle palette de commandes

France2030 : 50 millions d’euros pour la « SupraFusion »

Le 01 avril 2025 à 09h30

C’est un projet financé par le plan d’investissement France2030, avec 50 millions d’euros sur sept ans. Il est piloté par le CEA et le CNRS. Il « vise à accélérer le développement de supraconducteurs à haute température pour répondre aux défis énergétiques et sociétaux de demain, grâce notamment à l'énergie de fusion ».

Si la fission nucléaire consiste à casser un noyau atomique pour créer de l’énergie, la fusion associe deux noyaux légers pour en faire un plus lourd. C’est le type de réaction que l'on retrouve au cœur des étoiles.

Attention à ne pas vous laisser avoir par la « haute température critique », il s’agit de 80 kelvins soit - 193 °C, mais on est loin des 4 kelvins (- 269 °C) des supraconducteurs traditionnels. Les supraconducteurs ont des « propriétés électriques et magnétiques particulières, qui les rendent aptes à supporter des courants d’intensité très élevée », explique le CNRS. Mais aussi sans perte, ajoute le CEA.

Ces matériaux pourraient être cruciaux en fusion nucléaire, mais ils « présenteraient également un grand potentiel dans de nouvelles applications comme la production d’électricité éolienne, le transfert d’électricité ou la mobilité lourde bas-carbone (avions, bateaux) ».

Le programme de recherche s’articule autour de trois axes : « développer les briques technologiques des supraconducteurs haute température critique, démontrer leur fiabilité technologique à grande échelle autour d’un démonstrateur d’électro-aimant d’envergure, et explorer les applications de rupture, en particulier les centrales de fusion compactes électrogènes ».

Le 01 avril 2025 à 09h30

France2030 : 50 millions d’euros pour la « SupraFusion »

Fermer