#Le brief du 21 février 2025

Le mode sombre économe en énergie ? Pas si sûr, selon la BBC

Le 21 février 2025 à 17h37

On a coutume de recommander le mode sombre pour économiser de l’énergie. Sur les appareils mobiles, toute économie peut se traduire par un allongement de l’autonomie. Pourtant, on sait que ce n’est vrai qu’avec les écrans OLED, car les pixels noirs peuvent être éteints.

Et ce n’est pas tout, selon la BBC. Le média britannique jette un pavé dans la mare : utiliser un thème sombre n’est pas une garantie d’économie et d’autonomie. Au contraire même, selon les cas. Durant une expérience réalisée, des personnes étaient ainsi invitées à s’installer devant un écran et à régler la luminosité jusqu’à ce que l’image soit jugée confortable. L’opération a été répétée pour les thèmes clair et sombre de la page d’accueil de BBC Sounds.

Résultats ? « Nous avons constaté que 80 % de nos participants ont augmenté la luminosité de manière significative pour la version en mode sombre », indique l’équipe de la BBC, qui parle « d’effet rebond ». Ce constat « remet en question l'hypothèse selon laquelle le mode sombre est le meilleur choix en matière d'économie d'énergie », ajoute le média.

La BBC s’est livrée à d’autres expériences, notamment l’intérêt du « web responsive » en matière de consommation d’énergie, sans trouver la moindre corrélation. Même constat sur la quantité de données transmises par un site : pratiquement aucun lien mis en évidence. Dans ce dernier cas, les testeurs disent s’être rendu sur le site de la COP28 et observé que la version « à faible teneur en carbone » pouvait dans certains cas consommer plus d’énergie.

La BBC, qui rappelle le cout environnemental élevé des terminaux, ne tire cependant pas de grandes conclusions de ses tests. « Avec quelques expériences simples, nous avons démontré que, comme c'est souvent le cas dans le domaine du développement durable, les récits simples et attrayants cèdent la place à la complexité lorsque l'on gratte la surface. La consommation d'énergie en ligne est pleine de compromis et il existe rarement des solutions uniques », explique le média.

Le 21 février 2025 à 17h37

Le mode sombre économe en énergie ? Pas si sûr, selon la BBC

Un proche de Donald Trump devient co-PDG de la société de reconnaissance faciale Clearview

Un proche de Donald Trump devient co-PDG de la société de reconnaissance faciale ClearviewMirror B – Comuzi – Better Images of AI

Le 21 février 2025 à 09h50

Hoan Ton-That a démissionné de son poste de PDG de Clearview AI, l'entreprise de reconnaissance faciale servant de prestataire aux forces de l'ordre. Il continuera à siéger à son conseil d'administration.

L'entreprise s'était fait connaître pour avoir téléchargé, sans leur consentement, des milliards de photos d'être humains sur le web et les réseaux sociaux, ce qui lui avait valu plusieurs poursuites des CNIL européennes notamment, et quelques condamnations.

En septembre 2024, TechCrunch avait calculé que Clearview AI avait accumulé « un total d'environ 100 millions d'euros d'amendes liées à la protection de la vie privée dans l'UE », que l'entreprise, qui n'a pas de représentant légal en Europe, refuse de payer.

Clearview AI se targue aujourd'hui de disposer d'une base de données de plus de 60 milliards d'images, dont l'usage serait réservé aux forces de police et agences gouvernementales.

D'après Forbes, il aurait quitté Clearview « après que l'entreprise ait eu du mal à décrocher d'importants contrats avec le gouvernement fédéral » états-unien. Une nouvelle direction a dès lors été mise en place « pour capitaliser sur les "opportunités émergentes" de l'administration Trump ».

L'entreprise est désormais co-dirigée par Hal Lambert, investisseur de la première heure et membre du conseil d'administration, co-PDG depuis décembre, aux côtés de Richard Schwartz, cofondateur de Clearview, qui supervise les opérations quotidiennes.

Les deux hommes « ont une longue histoire avec le parti républicain », relève TechCrunch. La société d'investissement de Lambert, Point Bridge Capital, est en effet connue pour avoir lancé en 2017 le MAGA ETF, un fonds d'investissement qui investit dans des sociétés soutenant les candidats républicains. Schwartz a pour sa part été conseiller principal de Rudy Giuliani lorsqu'il était maire de New York.

Ancien collecteur de fonds de Donald Trump, M. Lambert a déclaré qu'il était intervenu pour aider Clearview « avec la nouvelle administration », au motif qu'elle offrirait de nouvelles « opportunités », et qu'il entendait pouvoir « contribuer à cet effort ».

La première administration Trump avait déjà « fait pression » pour intensifier le recours à l'identification biométrique, notamment aux frontières du pays, afin de lutter contre l'immigration, rappelle Forbes.

Les priorités de la nouvelle administration, « Make America Safe Again », et la promesse de Trump d'entamer « la plus grande déportation de l'histoire de notre pays », font entrevoir à M. Lambert « une grande opportunité » pour Clearview :

« Sous l'administration Trump, nous espérons nous développer davantage que sous l'administration Biden… Nous discutons avec le [Pentagone], la Sécurité intérieure. Nous sommes également en dialogue actif avec nombre d'agences différentes ».

Clearview n'avait pas vraiment réussi à se développer sous l'administration Biden, qui s'inquiétait de l'impact que la reconnaissance faciale pourrait avoir sur les droits civils, les libertés et la vie privée, souligne Forbes. Le responsable des ventes de Clearview au Pentagone et à la communauté du renseignement avait de son côté quitté l'entreprise en décembre.

Clearview aurait réalisé un chiffre d'affaires annuel récurrent de 16 millions de dollars, « dont une grande partie a été générée par des contrats avec des organismes locaux chargés de l'application de la loi ». Hal Lambert espère que Clearview, qui n'est toujours pas rentable, triplera son chiffre d'affaires cette année.

Le 21 février 2025 à 09h50

Un proche de Donald Trump devient co-PDG de la société de reconnaissance faciale Clearview

SSD 4600 de Micron : PCIe 5.0 x4 (jusqu’à 14,5 Go/s) et 3D NAND G9

Le 21 février 2025 à 08h37

Dans son communiqué, le fabricant explique que son « SSD 4600 est le premier SSD client Gen 5 de Micron ». Il est au format M.2, avec une interface x4, le débit maximum théorique est donc de 16 Go/s. Micron se rapproche de cette limite avec jusqu’à 14,5 Go/s en lecture et 12 Go/s en écriture. Les IOPS sont de 2,1 millions dans les deux cas.

Micron affirme que son « SSD 4600 offre une efficacité énergétique jusqu’à 107 % améliorée (Mo/s par watt) par rapport aux SSD de performance Gen 4 », c’est-à-dire le SSD 3500. Puisque les débits sont doublés, cela signifie qu’il n’y a très certainement quasiment aucune différence sur la consommation. Mais c’est toujours mieux présenté comme le fait Micron…

Le SSD exploite des puces TLC 3D NAND G9 (9e génération). Nous en avions déjà parlé l’été dernier, elles disposent de 276 couches, permettant ainsi d’augmenter la densité. Le contrôleur est un SM2508 (huit canaux) de chez SiliconMotion. La fiche technique est disponible par ici. Le tarif n’est pas précisé.

Ce nouveau venu est donc assez proche du Crucial T705 (Crucial est une marque de Micron, pour rappel). Il est annoncé jusqu’à 14,5 Go/s en lecture et 12,7 Go/s en écriture), avec de la 3D NAND TLC sur 232 couches de Micron. Le contrôleur est un Phison PS5026-E26.

D’autres fabricants n’ont pas attendu 2025 pour passer au PCIe 5.0, une norme finalisée en 2019. On en parlait déjà en 2021 avec le SSD CD7 de Kioxia (PCIe 5.0 x2) et le PM1743 de Samsung (PCIe 5.0 x4, jusqu’à 13 Go/s et 2,5 millions d’IOPS). Corsair aussi répond présent avec son MP700 (PCi 5.0 x4,. jusqu’à 10 Go/s et 1,5 millions d’IOPS).

Le 21 février 2025 à 08h37

SSD 4600 de Micron : PCIe 5.0 x4 (jusqu’à 14,5 Go/s) et 3D NAND G9

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