#Le brief du 20 janvier 2025

Amazon accusée d’avoir conclu un accord anticoncurrentiel avec Covariant AI

Le 20 janvier 2025 à 17h30

Amazon aurait-elle joué avec le feu en embauchant les trois fondateurs et un quart des effectifs de la start-up Covariant AI ?

Dans la course à l’intelligence artificielle, pour éviter d’attirer le regard des régulateurs de la concurrence, la plupart des géants numériques évitent d’acheter des start-ups d’IA prometteuses. 
À la place, ils préfèrent généralement y investir, embaucher certains de leurs ingénieurs ou prendre des licences sur leurs technologies.

Fin août 2024, Amazon a annoncé conclure divers accords avec Covariant AI, une société californienne spécialisée dans l’apprentissage machine à destination de robots de manutention. Une personne qui se décrit comme un lanceur d’alerte argumente auprès de la Federal Trade Commission (FTC), de la Securities and Exchange Commission (SEC) et du ministère de la Justice des États-Unis que la transaction a été « délibérément et illégalement structurée pour échapper à l’application de la législation antitrust ».

D’après les informations du Washington Post (propriété de Jeff Bezos), les informations qui n’ont été à l’époque portées ni à la connaissance du public, ni à celle des régulateurs concernent notamment le prix convenu de 380 millions de dollars, bien au-delà du seuil de 119,5 millions de dollars au-delà duquel une transaction doit normalement être signalée aux autorités.

L’accord conclu entre Amazon et Covariant comprendrait par ailleurs des restrictions du type de licences que Covariant serait en capacité de continuer de vendre sans payer de pénalités à Amazon. 
D'après le lanceur d’alerte, cela ferait nécessairement de la société une entreprise « zombie ».

Un enregistrement versé au dossier d’une discussion avec le directeur exécutif de Covariant laisse d’ailleurs entendre que ce dernier ne compte pas vendre plus d’une ou deux licences à moins de 10 millions de dollars dans l’année. De plus, Covariant ne devrait pas continuer plus d’une année au-delà de la transaction, période à l’issue de laquelle les investisseurs devraient se partager un dernier paiement d’Amazon à hauteur de 20 millions de dollars.

Auprès du Washington Post, une porte-parole d’Amazon déclare qu’il n’était pas nécessaire de signaler la transaction aux autorités, dans la mesure où l’entreprise n’aurait signé que pour une licence non exclusive. Elle déclare par ailleurs que Covariant garde des employés, et qu’Amazon ne souhaite pas la voir devenir moins compétitive.

Le 20 janvier 2025 à 17h30

Amazon accusée d’avoir conclu un accord anticoncurrentiel avec Covariant AI

X lance un fil vidéo pour ses utilisateurs états-uniens

Le 20 janvier 2025 à 10h34

Le 20 janvier 2025 à 10h34

X lance un fil vidéo pour ses utilisateurs états-uniens

Edits : Meta prépare une app de montage vidéo dédiée à Instagram, alternative à CapCut

Le 20 janvier 2025 à 10h02

Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide ? Adam Mosseri, patron d’Instagram chez Meta, a annoncé dimanche la sortie prochaine d’une application mobile de montage vidéo dédiée à son réseau social. Baptisée Edits, l’application en question se présente comme une alternative au très populaire CapCut, et le calendrier de l’annonce ne doit probablement rien au hasard. CapCut, propriété de Bytedance, a en effet suspendu ses accès dimanche aux États-Unis, dans le sillage de TikTok.

« Il se passe beaucoup de choses en ce moment, mais quoi qu'il arrive, c'est notre travail de fournir les meilleurs outils possibles aux créateurs », justifie Adam Mosseri dans une série de messages publiée sur Threads. L’application Edits est dans un premier temps annoncée sur iOS, avant la sortie programmée d’une déclinaison Android.

Meta a d’ores et déjà mis en ligne la fiche dédiée à Edits sur l’App Store d’Apple. L’entreprise y liste les principales fonctions attendues, parmi lesquelles l’export automatique vers tous les réseaux sociaux, l’édition image par image des vidéos, la création d’animations assistée par IA ou l’intégration d’un catalogue de polices, d’effets sonores et visuels. Edits promet par ailleurs une optimisation automatique du son (suppression des bruits de fond, isolation de la voix). Sans oublier, bien sûr, la génération automatique de sous-titres, qui fait partie des fonctionnalités phares ayant contribué à la popularité de CapCut.

« Edits est plus qu'une application de montage vidéo, c'est une suite complète d'outils créatifs. Il y aura un onglet dédié à l'inspiration, un autre pour garder une trace de toutes les idées que vous pourriez avoir, un appareil photo de bien meilleure qualité… », liste Adam Mosseri. Côté prise de vue, Edits promet ainsi des réglages manuels « pour la résolution, la fréquence d'images et la plage dynamique, ainsi que des commandes de flash et de zoom améliorées ».

Elle se veut enfin pensée pour les créateurs professionnels de contenus, avec une brique dédiée à l’analyse de l’audience des Reels (le format court d’Instagram), capable d’afficher des indicateurs et des suggestions visant à doper la popularité des vidéos.

Sur l’App Store, la sortie d’Edits est pour l’instant fixée au 13 mars 2025.

Le 20 janvier 2025 à 10h02

Edits : Meta prépare une app de montage vidéo dédiée à Instagram, alternative à CapCut

Ariane 6 sur son pas de tir, le second vol d’ici fin mars

Ariane 6 sur son pas de tir, le second vol d’ici fin marsCrédit ArianeGroup

Le 20 janvier 2025 à 08h42

Le 9 juillet 2024 marquait le retour de l’Europe dans l’espace avec le premier lancement d’Ariane 6. Durant ce vol inaugural, la fusée a décollé et largué ses charges utiles sans encombre… du moins au début. Tout s’est déroulé suivant le plan durant la première heure de la mission, mais elle s’est terminée prématurément à cause d’un problème avec l’unité auxiliaire de propulsion (Auxiliary Power Unit, APU). En septembre, la cause était identifiée et un correctif annoncé.

À l’époque, selon le CNES, il n’existait alors pas « de point bloquant la préparation de la deuxième mission Ariane 6 », qui devait se dérouler avant la fin de l’année. En novembre, Arianespace annonçait tout de même un retard pour le second lancement et le premier vol commercial. Il était alors programmé pour début 2025.

ArianeGroup donne des nouvelles du second lanceur. Le corps central a été déplacé vers le pas de tir. Il comprend l’étage principal (produit aux Mureaux en France) et de l’étage supérieur (produit à Brême en Allemagne). L’ensemble est assemblé, puis verticalisé et déposé sur le pas de tir, sous le portique mobile. Les deux boosters se joignent ensuite à la fête.

« La partie haute du lanceur, composée de la coiffe et de la charge utile, viendra par la suite finaliser la fusée en vue de son lancement ». Il s’agit du satellite CSO-3, qui se trouve également à Kourou, lancé pour le compte de la DGA, du ministère des Armées et du CNES. C’est le troisième du programme Optical Space Component, dédié à l’observation de la Terre pour la défense et la sécurité.

ArianeGroup ne donne pas pour l'instant pas de détails, indiquant simplement que de plus amples informations seront partagées « dans les semaines à venir ». Selon Caroline Arnoux, responsable d’Arianespace (filiale d’Arianegroup), le lancement devrait intervenir « entre mi-février et fin mars », comme le rapporte l’AFP.

Selon Franceinfo en Guyane, « le lancement de ce deuxième vol devrait avoir lieu avant la mi-mars ». Nos confrères ajoutent que ce « nouveau décollage doit assurer et rassurer tous les membres de l’agence spatiale du vieux continent, quant à un accès indépendant à l’espace ».

Le 20 janvier 2025 à 08h42

Ariane 6 sur son pas de tir, le second vol d’ici fin mars

Apple liste les applications suspendues de son Store dans le sillage de TikTok

Le 20 janvier 2025 à 08h08

Apple a listé, dans un communiqué, les applications éditées par ByteDance faisant l'objet d'une suspension d'accès sur son Store. Repérée par TechCrunch, la démarche présente un caractère inédit : en temps normal, Apple ne livre aucun détail sur la façon dont son App Store est modéré, que ce soit selon ses propres règles ou à la demande d'une autorité tierce.

Outre CapCut, Lemon8 et bien sûr TikTok, Apple évoque les applications suivantes : TikTok Studio, TikTok Shop Seller Center, Hypic, Lark - Team Collaboration, Lark - Room Display, Lark Room Controller, Gauth AI Study Companion et le jeu Marvel Snap.

« Apple est tenue de respecter les lois en vigueur dans les juridictions où elle opère. Conformément à la loi sur la protection des Américains contre les applications contrôlées par des adversaires étrangers, les applications développées par ByteDance Ltd. et ses filiales, notamment TikTok, CapCut, Lemon8 et d'autres, ne seront plus disponibles au téléchargement ou aux mises à jour sur l'App Store pour les utilisateurs aux États-Unis à compter du 19 janvier 2025 », écrit Apple.

La firme précise que les applications déjà installées sur les terminaux d'utilisateurs vivant aux États-Unis ou transitant par le pays ne sont pas désinstallées. « Mais elles ne peuvent pas être téléchargées à nouveau si elles ont été supprimées ou restaurées, ou si vous passez à un nouvel appareil. Les achats intégrés et les nouveaux abonnements ne sont plus possibles ».

La situation devrait cependant rapidement évoluer : dimanche soir, TikTok a rétabli l'accès à son service aux États-Unis suite à la promesse formulée par Donald Trump. Quelques heures avant son investiture, le président élu a annoncé qu'il prendrait, dès lundi, un décret conférant un délai supplémentaire au réseau social chinois pour se mettre en conformité avec la nouvelle loi. Il a par ailleurs affirmé que ce décret prendrait soin d'exonérer de toute responsabilité les entreprises tierces, à l'image par exemple d'Apple, par lesquelles TikTok aurait pu rendre son service disponible avant publication du texte.

Le 20 janvier 2025 à 08h08

Apple liste les applications suspendues de son Store dans le sillage de TikTok

#LIDD : elle raconte son histoire d’amour avec ChatGPT

Le 20 janvier 2025 à 06h57

Ayrin a 28 ans. Elle est mariée, mais son époux, Joe, a dû retourner vivre chez ses parents. Pour combler l'absence, Ayrin traîne sur Internet. Elle y découvre un certain Leo, avec qui elle développe une relation de plus en plus fusionnelle. Certaines semaines, elle passe jusqu'à 50 heures à discuter avec lui. Tout y passe, des petits riens du quotidien aux états d'âme les plus sérieux, en passant par des échanges plus... pimentés, qui amènent Ayrin à se poser des questions. Ne serait-elle pas tombée amoureuse de Leo, qui n'est autre qu'une IA, en l'occurrence, ChatGPT ?

Cette drôle d'histoire d'amour est racontée par Kashmir Hill du New York Times, dans un long article qui illustre à la fois la place prise par l'IA dans la vie d'Ayrin et l'envergure d'un phénomène que d'aucuns pensaient cantonné à la fiction, même s'il est apparu dès les premiers mois suivant la mise en ligne de ChatGPT. Elle y décrit notamment comment certaines communautés se sont forgées autour de l'utilisation d'outils d'IA générative comme compagnons de vie, quitte à contourner les garde-fous mis en place par les éditeurs d'IA pour pousser la conversation jusqu'au plus intime.

Un écran invitant à interroger ChatGPT
Photo de Levart_Photographer sur Unsplash

Le 20 janvier 2025 à 06h57

#LIDD : elle raconte son histoire d’amour avec ChatGPT

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