Des dirigeants de La France Insoumise, du parti Die Linke en Allemagne, des Verts au Royaume-Uni… des responsables de divers partis de gauche se sont rendus à New York pour rencontrer l’équipe de campagne de Zohran Mamdani.
En jeu : comprendre comment ce représentant de la gauche du Parti démocrate a réussi, à 34 ans, son ascension fulgurante, que ce soit par son discours focalisé sur les questions d’accessibilité financière, ou par son usage des réseaux sociaux.
Le candidat a notamment multiplié les vidéos courtes, souvent tournées dans les rues de New York, pour répéter son message centré sur le coût de la vie.
Auprès de Politico, le député Mothin Ali explique ainsi que les politiciens britanniques tendent à produire des vidéos « ennuyeuses et simples », et que la gauche gagnerait à diffuser ses messages de manière plus « punchy », comme l’a fait Zohran Mamdani.
Réseaux sociaux : les gauches européennes veulent s’inspirer de la stratégie de Mamdani
Le marketing de l'exclusivité fonctionne-t-il pour un objet à dimension utilitaire tel qu'une box Internet ? C'est l'hypothèse à laquelle semble souscrire Free : l'opérateur vient en effet d'annoncer le lancement d'une édition limitée, aux couleurs de la série Stranger Things, de sa box la plus haut de gamme, la Freebox Ultra.
« Cette collaboration est une première mondiale : c’est la première fois qu’un Server Internet est personnalisé pour adopter l’identité visuelle d’une série », clame l'opérateur, qui accompagne ici le lancement de la cinquième saison de Stranger Things, dont la première partie est programmée au 27 novembre prochain sur Netflix.
L'édition limitée n'intègre que des éléments d'ordre cosmétique, la formule et les performances associées restent inchangées - crédit Free
Outre un habillage sous forme d'autocollant, la box intègre un bandeau lumineux LED pilotable à distance au moyen de l'application Freebox Connect. « À l’allumage de la Freebox, les silhouettes des quatre personnages principaux de la série, poursuivis par le Démogorgon, apparaissent sur l’écran d’affichage du Server », promet encore Free.
Cette édition limitée (volumes disponibles non précisés) est proposée aussi bien aux nouveaux abonnés qu'aux clients existants, qui peuvent demander l'échange de leur boîtier Server en échange de 49 euros. Pour rappel, la box n'appartient pas au client final dans le cadre d'un abonnement Free : il faut la restituer en cas de résiliation.
Free avait déjà tenté l'édition limitée en décembre 2024, avec une Freebox Ultra transparente lancée à l'occasion des 25 ans de l'opérateur. Ici, l'opérateur fondé par Xavier Niel s'enorgueillit du soutien de Netflix qui aurait « choisi Free pour cette première mondiale ».
Free lance une Freebox Ultra aux couleurs de Stranger Things en édition limitée
Alors que les électeurs sont appelés aux urnes mardi pour élire le futur maire de New York, l'administration Trump a exploité le site de la Maison-Blanche d'une façon fort peu conventionnelle pour dénoncer l'attitude des sénateurs démocrates.
Elle a ainsi mis en ligne, pendant le week-end de la Toussaint, une page (archive) baptisée « MySafeSpace, a place for dems ». Sous couvert d'une parodie de MySpace, celle-ci présente les élus d'opposition et tout particulièrement le leader du Parti démocrate, Hakeem Jeffries, comme un « Temu Obama » qui ne chercherait qu'à courtiser les immigrants illégaux, les trans et les antifas.
« Hey, nous sommes les démocrates de la Chambre et du Sénat. Nous aimons le DEI [politiques de diversité, équité et inclusion, ndlr], les transitions de genre pour tous et les impôts reversés aux immigrants illégaux. Nous n'en avons vraiment rien à faire que les hommes ou femmes qui portent l'uniforme soient payés, ou que nos entourages soient sûrs — nous aimons juste jouer à la politique avec la vie des autres », annonce le soi-disant profil.
Mise en ligne le 1er novembre, la page représente une parodie de profil MySpace au nom des démocrates - capture d'écran
Le reste de la page est à l'avenant, avec nombre d'allusions peu subtiles à la situation de shutdown budgétaire qui paralyse actuellement les États-Unis. Chargés de voter le budget, les Républicains et les Démocrates du Sénat campent en effet sur leurs positions respectives depuis deux mois, ce qui a entraîné, le 1er octobre, le gel d'une partie de l'administration fédérale. Cette situation de shutdown n'est pas inédite, mais l'épisode en cours, qui menace le versement des salaires des fonctionnaires mais aussi celui des aides alimentaires, frappe par sa durée.
Dans sa parodie de MySpace, la Maison-Blanche reprend certains des points de crispation qui empêchent l'obtention de la « supermajorité » de 60 voix, nécessaire pour mettre fin aux débats et parvenir au vote d'un texte. L'équipe de Trump avance par exemple que les démocrates sont favorables au versement d'aides à destination des immigrants en situation irrégulière, alors que la loi l'interdit explicitement, rappelle NBC depuis le début du shutdown.
Donald Trump, qui recourt déjà régulièrement à l'intelligence artificielle générative pour fustiger ses adversaires ou défendre ses vues politiques, ne se privait déjà pas de glisser des piques à l'attention de ses opposants sur le site de la Maison-Blanche (voir par exemple les étapes 2023 et 2024 de cette frise chronologique), mais c'est la première fois qu'il exploite de façon aussi ouvertement sarcastique cet outil institutionnel de premier plan.
Son administration n'a cependant pas attendu le week-end d'Halloween pour profiter de la visibilité offerte en ligne par les différents outils fédéraux. Dès la fin septembre, un bandeau affiché sur le site du département du Logement et du Développement urbain alertait sur la façon dont la « gauche radicale » s'apprêtait à paralyser le gouvernement.
Trump utilise le site de la Maison-Blanche pour tourner les Démocrates en dérision
Le lobby japonais Content Overseas Distribution Association (CODA), représentant de nombreux studios d'éditeurs de dessins animés et de jeux vidéo, a envoyé une lettre lundi 27 octobre à OpenAI pour protester contre l'utilisation de nombreuses de leurs productions pour entrainer Sora 2, comme le rapporte Automaton.
« CODA a confirmé qu'une grande partie du contenu produit par Sora 2 ressemble fortement à du contenu ou à des images japonais. CODA a déterminé que cela résulte de l'utilisation de contenu japonais comme données d'apprentissage automatique. Dans les cas où, comme avec Sora 2, des œuvres spécifiques protégées par le droit d'auteur sont reproduites ou générées de manière similaire, CODA considère que l'acte de reproduction pendant le processus d'apprentissage automatique peut constituer une violation du copyright », explique le lobby.
Coda rassemble des studios de dessins animés comme Aniplex, Studio Ghibli, de jeux vidéo comme Bandai Namco et Square Enix, des maisons d'édition de mangas comme Shueisha ou encore le conglomérat Kadokawa.
OpenAI a mis en place un système d'opt-out permettant aux ayants droit de demander que Sora ne génère plus de contenus ressemblant à leurs contenus. Mais CODA affirme que « dans le cadre du système japonais du copyright, une autorisation préalable est généralement requise pour l'utilisation d'œuvres protégées par le copyright, et il n'existe aucun système permettant d'échapper à la responsabilité en cas de violation par le biais d'objections ultérieures ».
Depuis le lancement de Sora, OpenAI ne se cache pas d'utiliser les productions japonaises, allant jusqu'à utiliser le style du réalisateur anti-IA Miyazaki pour la promotion de ses modèles.
Le 10 octobre, Minoru Kiuchi, le ministre japonais chargé de la sécurité économique et de la propriété intellectuelle, expliquait avoir lui aussi demandé à OpenAI d'arrêter d'utiliser les productions japonaises sans le consentement des studios. Le député japonais Akihisa Shiozaki affirmait récemment que « l’IA est en train de dévorer la culture japonaise ».
Les studios japonais demandent à OpenAI de ne plus utiliser leurs productions dans Sora
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