#Le brief du 03 avril 2025

Le noyau Linux 6.15 permet à exFAT de supprimer les fichiers bien plus vite

Le 03 avril 2025 à 14h42

exFAT est un système de fichier créé par Microsoft en 2006 pour les supports amovibles, particulièrement les cartes SD, avec un accent mis sur la gestion des métadonnées. Il s’agissait alors d’un système de fichiers propriétaire. Les spécifications ont finalement été ouvertes en 2019 et la propriété des brevets transférée à l’Open Invention Network. Ce n’est cependant pas une technologie ouverte.

Son support dans Linux a toujours été bancal, malgré des améliorations notables de temps en temps. La version 6.15 du noyau devrait cependant donner un gros coup de fouet, notamment lors de la suppression de fichiers, quand l’option de montage « discard » est active. Cette dernière signifie qu’une opération informe le périphérique de stockage que les blocs sous-jacents ne sont plus utilisés. Supprimer un fichier envoie ainsi un signal pour passer ces blocs du statut « occupé » à « libre ».

Disque dur

C’est un ingénieur de Sony, Yuezhang Mo, qui a apporté la modification. Il explique ainsi qu’en mode discard, les clusters sont éliminés un par un quand l’utilisateur déclenche une suppression de fichiers. Plus le nombre et le poids des fichiers augmente, plus l’opération prend de temps. Au point que ce dernier peut devenir excessif et entrainer un plantage des composants logiciels impliqués, jusqu’au blocage parfois de la machine. Sa modification a donc consisté à permettre le traitement par lots des clusters impliqués, comme le rapporte notamment Phoronix.

Pour donner un ordre d’idée, la suppression d’un fichier unique de 80 Go prenait la bagatelle de 286 secondes, un temps que l’on peut considérer comme « fou ». Avec le noyau Linux 6.15, la même opération prend… 1,6 seconde.

Le 03 avril 2025 à 14h42

Le noyau Linux 6.15 permet à exFAT de supprimer les fichiers bien plus vite

50 ans plus tard, Bill Gates publie le code source de l’Altair BASIC

Le 03 avril 2025 à 09h11

Alors que Microsoft célèbrera vendredi 4 avril les cinquante ans de sa création en tant que société, Bill Gates est revenu cette semaine sur ce qui constitue sans doute l'épisode fondateur de son aventure entrepreneuriale : l'écriture avec Paul Allen, en un temps record, d'un interpréteur BASIC destiné à l'Altair 8800 de MITS (basé sur le CPU 8080 d’Intel).

Il a dans le même temps publié, pour la première fois, le code source de ce fameux interpréteur, le premier produit commercial vendu par les deux fondateurs de Microsoft : 150 pages de sorties d'imprimante scannées, qui révèlent (PDF) un code dûment commenté, écrit en seulement trente jours (et trente nuits) au printemps 1975.

« Avant Office, Windows 95, la Xbox ou l'IA, il y avait Altair BASIC », attaque joliment Bill Gates, avant de retracer plus en détail le déroulé des faits. D'abord, la découverte de cette nouvelle machine, l'Altair 8800, affichée en couverture du magazine Popular Electronics, qui augurait l'avènement d'une informatique personnelle. Puis cette idée en forme de défi, vendue sur papier à MITS, le fabricant de l'Altair : développer un interpréteur BASIC, capable d'offrir une alternative au langage assembleur de base de la machine. Sans accès direct à cette dernière, Gates et Allen durent utiliser un simulateur.

« Enfin, après de nombreuses nuits blanches, nous fûmes prêts à montrer notre interpréteur BASIC à Ed Roberts, le président de MITS. La démonstration se révéla un succès, et MITS accepta de nous acheter le logiciel. Ce fut un moment pivot pour Paul et moi. Altair BASIC devint le premier produit de notre nouvelle société, que nous avions décidé d'appeler Micro-soft (nous avons abandonné plus tard le tiret) », écrit Bill Gates.

Le 03 avril 2025 à 09h11

50 ans plus tard, Bill Gates publie le code source de l’Altair BASIC

Qualcomm veut aussi sa part du gâteau de l’IA générative et rachète MovianAI

Le 03 avril 2025 à 08h57

Qualcomm vient d’annoncer le rachat de MovianAI Artificial Intelligence Application and Research JSC (alias MovianAI), l’ancienne division d’IA générative du conglomérat privé vietnamien Vingroup. Cette branche était dirigée par Hung Bui (il en était également le fondateur), un ancien de chez Google DeepMind où il a passé 16 mois comme chercheur.

« Cette acquisition souligne notre engagement à consacrer les ressources nécessaires à la R&D, ce qui fait de nous la force motrice de la prochaine vague d'innovation en matière d'IA », explique Jilei Hou, vice-président sénior de l’ingénierie chez Qualcomm.

Le montant de la transaction n’est pas précisé. Qualcomm ajoute que Hung Bui rejoindra ses effectifs, sans en dire davantage sur son poste. « Nous sommes prêts à contribuer à la mission de Qualcomm qui consiste à réaliser des avancées majeures dans la recherche fondamentale en intelligence artificielle et à les déployer dans tous les secteurs, notamment les smartphones, les ordinateurs, les véhicules assistés par informatique, etc. », explique-t-il.

Puce Snapdragon X Plus

Le 03 avril 2025 à 08h57

Qualcomm veut aussi sa part du gâteau de l’IA générative et rachète MovianAI

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