#Le brief du 02 avril 2025

Nintendo lancera la Switch 2 le 5 juin, à partir de 470 euros

Le 02 avril 2025 à 17h49

Nintendo a dévoilé mercredi, lors d'une conférence diffusée en direct, les grandes lignes et les premiers jeux de sa future console hybride (mi portable, mi console de salon), la Switch 2. Son lancement est désormais officiellement programmé au 5 juin prochain, avec un prix de départ fixé à 469,99 euros et des précommandes ouvertes à partir du 8 avril.

Sur le plan matériel, Nintendo valide ou précise la plupart des éléments déjà évoqués en janvier, lors de la première confirmation officielle de la console. La Switch 2 conserve le même schéma de fonctionnement que celui du modèle originel (un écran central autonome, des manettes amovibles sur le côté, une station d'accueil pour relier l'ensemble à une TV).

Le fabricant japonais livre quelques premiers détails techniques : la Switch 2 s'articule autour d'un écran LCD (et non OLED) de 7,9 pouces, délivrant 1920 x 1080 pixels avec une fréquence d'affichage variable pouvant monter à 120 Hz et prise en charge du HDR10.

Une fois connectée en USB-C à son dock, ce dernier autorise, via HDMI, un affichage 3840 x 2160 (4K) à 60 images par seconde (fps). Pour aller chercher les 120 fps, il faudra basculer sur une résolution inférieure (1920 x 1080 ou 2560 x 1440).

Huit ans après la Switch première du nom, qui utilisait un dérivé de la puce Tegra, Nintendo reste fidèle à NVIDIA. La Switch 2 exploite une nouvelle fois un design personnalisé, dont les caractéristiques n'ont pas encore été dévoilées. La console bascule pour le reste sur 256 Go de stockage (contre 32 Go sur la première Switch et 64 Go sur sa variante OLED), avec Bluetooth et Wi-Fi 6, ou liaison réseau filaire via un port LAN quand elle est rangée sur son dock.

Nintendo évoque deux ports USB type-C (l'un sert à la connexion au dock, l'autre aux accessoires, les deux permettent la recharge) et un emplacement pour cartes microSD Express, format auquel seront distribués les jeux, jusqu'à 2 To. La console, qui pèse 401 grammes sans ses manettes et présente 13,9 mm d'épaisseur, dispose d'une batterie de 5 520 mAh qui autorise une autonomie théorique comprise entre « 2 et 6,5 heures ».

Les manettes Joy-Con, connectées en Bluetooth 3.0 et désormais dotées d'une attache magnétique, prennent un peu d’embonpoint. Elles inaugurent un capteur optique, permettant de les utiliser comme une souris d'ordinateur. Elles gagnent également un bouton C, dédié aux nouvelles fonctionnalités de discussion en jeu implémentées par Nintendo dans son environnement logiciel, baptisées GameChat. Entre autres accessoires, une caméra sera proposée en option, avec la promesse d'interactions au sein de certains jeux.

Du côté des jeux justement, c'est la grande offensive. Nintendo mise en premier lieu sur ses propres licences, à commencer par un nouvel épisode de Mario Kart, qui sera proposé avec la console en bundle au lancement, ou Donkey Kong Bananza, attendu pour mi-juillet. Entre nouveautés et rééditions, la firme convoque sans surprise ses licences les plus iconiques.

Elle y ajoute une forte dimension rétrocompatibilité, avec la prise en charge annoncée de la plupart des jeux Switch et l'ajout de jeux Gamecube au sein de l'abonnement Nintendo Switch Online.

Enfin, Nintendo promet pléthore de titres émanant d'éditeurs tiers, incluant de nombreux titres de premier plan (AAA), même et y compris popularisés par des plateformes concurrentes, PC ou consoles. Dans le lot figurent des jeux tels que Elden Ring, Cyberpunk 2077, Final Fantasy 7 Remake, Star Wars Outlaws, Fortnite, Hogwarts Legacy, EA Sports FC, etc. FromSoftware signera par ailleurs une exclusivité dédiée à la Switch 2, attendue pour 2026 : un jeu d'action ambiance vampire en monde ouvert avec dimension multijoueurs baptisé The Duskbloods.

Bref, un programme musclé, pour une console qui aura la lourde tâche de succéder à une Switch, première du nom, vendue à plus de 150 millions d'exemplaires dans le monde depuis son lancement en 2017.

Le 02 avril 2025 à 17h49

Nintendo lancera la Switch 2 le 5 juin, à partir de 470 euros

Un guide de l’ANSSI sur l’homologation de sécurité des systèmes d’information

Le 02 avril 2025 à 08h25

Le guide, coécrit par l’ANSSI et la DINUM permet « de comprendre et de détailler la démarche permettant aux organisations d’homologuer leurs systèmes d’information ». Mais de quoi parle-t-on exactement ? Une homologation de sécurité est « un acte formel qui engage l’autorité qui la prononce ».

L’Agence rappelle que ce passage est « rendu obligatoire par un grand nombre de textes officiels est appelée "décision d’homologation" ». Et pour bien comprendre les enjeux, elle ajoute que « dans certains pays, le principe d’homologation existe et peut-être appelé "accréditation" ou "autorisation" ».

Ce guide s’adresse donc « à toutes les personnes devant réaliser, porter ou accompagner une démarche d’homologation ». L’ANSSI ajoute qu’une homologation n’est pas permanente et « doit être reconduite au maximum tous les trois ans ».

Quatre documents sont mis en ligne. Le gros morceau est le guide de 88 pages, accompagné de trois fiches méthodes, notamment une pour les décideurs, afin de leur rappeler les enjeux et les bénéfices… mais aussi certainement donner des billes aux responsables informatiques qui chercheraient à convaincre leur patron.

Le 02 avril 2025 à 08h25

Un guide de l’ANSSI sur l’homologation de sécurité des systèmes d’information

US : les réseaux sociaux utilisés pour tenter de déjouer les expulsions de Trump

Le 02 avril 2025 à 08h00

« Ice cream truck in NYC » (« camion de glace à New-york ») : par ce jeu de mot relevant de l’algospeak (langage inventé pour contourner la modération des plateformes), une internaute états-unienne signale à ses followers avoir repéré des agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE).

Comme de nombreux autres usagers de TikTok, Reddit, YouTube ou X, elle participe à l’effort collectif renforcé ces dernières semaines pour éviter à toute personne immigrée, légalement ou non, les déportations ordonnées par Donald Trump et quelquefois menées en dehors des cadres légaux.

Si le phénomène n’est pas neuf, le Washington Post relève une multiplication par cinq des discussions relatives à l’ICE sur X, Reddit et YouTube depuis début mars.

De nombreuses fausses informations se glissent parmi les alertes. Des soutiens de la démarche de déportation promue par Trump ont aussi mis à mal certains réseaux d’alertes – le compte Instagram Libs of Reddit a par exemple publié le nom, le visage et l’adresse du modérateur de r/LaMigra, un subreddit dédié au partage d’informations sur la localisation des agents de l’ICE.

Cela n’a pas empêché les efforts de suivi des agents de se multiplier en ligne, prenant quelquefois la forme de cartographies collectives, comme dans le cas de People over Papers. Si le projet est devenu viral sur TikTok, explique sa créatrice au quotidien états-unien, « c’est parce qu’il répond à un réel besoin ».

Elle aussi a été visée par des violences numériques : le 14 février, le compte très suivi Libs of TikTok a partagé son nom et son handle à son public, déclarant qu’elle aidait des criminels à échapper aux forces de l’ordre.

Le 02 avril 2025 à 08h00

US : les réseaux sociaux utilisés pour tenter de déjouer les expulsions de Trump

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