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Ubuntu Unity lance un appel à l’aide

Le 30 octobre à 10h47

La variante Unity d’Ubuntu est dans la panade. Le manque de développeurs dans l’équipe met la distribution en danger, au point qu’elle pourrait disparaitre.

Maik Adamietz, modérateur et administrateur de la communauté, fait partie du projet depuis 2020. Dans un message publié sur Discourse, il rend compte d’une situation devenue très compliquée. Il indique notamment que Rudra, chef du projet, est accaparé par ses études universitaires et les examens qui en découlent.

Le ralentissement a commencé à se faire sentir à la publication d’Ubuntu 25.04 en avril dernier. Maik ajoute qu’il a dû lui aussi s’éloigner, citant des raisons personnelles. Circonstance aggravante, les deux développeurs ont fortement ralenti leur participation à peu près au même moment, amplifiant le problème.

Même si les commits ont amplement diminué, l’infrastructure du projet a continué de produire des builds journalières, via un processus automatique. Sans réelles corrections, révisions du code et tests en mains propres, les défaillances ont prospéré au point d’aboutir à nombre de bugs considérés comme critiques.

Résultat : aucune version Unity n’est apparue pour Ubuntu 25.10, alors que le système est disponible depuis plusieurs semaines et que toutes les autres variantes (Kubuntu, Xubuntu…) ont suivi dans la foulée.

Maik dit s’être entretenu de la situation avec Tobiyo Kuujikai, un autre développeur et modérateur du projet. La conclusion de la discussion était cependant qu’aucun des deux n’estimait avoir les connaissances techniques suffisantes pour la maintenance d’une distribution entière ou même pour résoudre les bugs critiques qui émaillent la mouture actuelle.

Il lance donc un appel aux bonnes volontés, cherchant en priorité des personnes ayant assez de bagages techniques pour s'atteler à la tâche et ramener Ubuntu Unity dans l’état de fiabilité que la distribution avait à la version 24.04. Il espère au moins pouvoir résoudre les problèmes les plus importants d’ici la version 26.04.

Rappelons qu’Unity était un environnement développé par Canonical, quand l’entreprise rêvait de proposer une interface unique pour toutes les plateformes. En avril 2017, elle avait cependant annoncé l’abandon d’Unity au profit d’un retour sur GNOME. Ubuntu 17.10 avait inauguré cette bascule. Unity a fini par être repris par la communauté. Cet environnement ne manquait pas d'intérêt et avait la préférence d'une partie des utilisateurs.

Le 30 octobre à 10h47

Commentaires (13)

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Je pense qu'unity était pas forcément une bonne idée à l'origine. On pourrait peut-être accepter de l'enterrer non ?
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On est dans le monde du logiciel libre, il y a toujours eu des gens qui préfèreraient garder telle ou telle version d’un environnement de bureau et ont forké ou continué à maintenir un projet abandonné par ses géniteurs. C’est ce qui fait le charme du milieu même !
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J'ai upvote.

Mais, en indiquant que ce n'était pas forcément une bonne idée, oui, c'était stupide de partir, de manière bête et méchante, en croisade contre les doyens du système graphique (Gnome, KDE). A mon sens, corrigez-moi si je le trompe, ils restaient les pionniers dans le Multi modal (pc et smartphone), et sa mort a eut un très gros impact sur les espérances d'avoir un GNU/Linux portable sur smartphone.
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Quand il n'y a pas d'encadrement qui "propulse" la chose, ça fait plof.

Donc en gros le mec, il cherche des mains compétentes (puisque constat d'impuissance) pour bosser gratos. Alors le bénévolat peut s'entendre mais du coup, il servent à quoi ces gus ?


Le même genre d'exemple d'une autre époque :
- https://www.enlightenment.org/
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C'est un peu le principe de l'open source.... Même si open source ne veut pas forcément dire gratuit.

Je pourrai parler du problème pendants des heures mais reprocher à des bénévoles... De faire du bénévolat c'est quand même pas ouf.
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L'open source ne revêt aucune espèce de façon d'opérer. C'est juste de publier le code publiquement. Open source ne veut pas dire non plus gratuit (C'est la licence d'utilisation qui le détermine) ou inclusif LGBTQ+ le reste de l'alphabet.

Ce n'est donc pas ce que je dit. Je dit bien que le bénévolat peu s'inclure. Toutefois sans mains compétentes ces personnes font quoi ?

Et à plus forte raison s'ils en tirent un revenu ou "intérêt" (via fondation Linux par ex). Ce serait pour le coup bien cocasse de vouloir recruter des bénévoles.
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C’est sans doute le moment de se rendre compte que personne n’apprécie Unity. Let it go.
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Le fil de discussion discourse semble étonnamment actif de bonnes volontés.

Peut-être a-t-il encore un peu de vie devant lui ? 🤔
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Oui alors comme tous les projets; il a ceux qui disent qu'il vont faire et ceux qui font (souvent sans siffler beaucoup).

En général, la première catégorie vise à se faire passer pour un contributeur pour avoir une ligne sur le CV. Ou l'autosuffisance.
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Si je suis depuis passé à un tiling WM pour diverses raisons, j’aimais beaucoup Unity entre 2012 et 2015. J’ai même tenté de l’utiliser à la place de Xfce sur Manjaro puis Arch par la suite (mais ça demandait un peu trop de boulot, et de ressources pour mon PC de l’époque).

L’interface était aussi pratique à utiliser à la souris qu’au clavier, et le global menu (qui permettait l’intégration des menus dans la barre de titre comme sous MacOS, avec recherche au clavier possible) était extrêmement pratique (mais c’est cassé depuis…).

Honnêtement je préfère Unity à Gnome (mais i3wm à Unity ^^’).
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Quand on a des dizaines de parfums de glace, certains se vendent bien, d'autres non. Ce n'est pas grave d'en enlever si personne ne les utilise, ou ne sait les fabriquer.
Et qui sait, peut-être un jour un curieux tombera dessus par hasard, et reprendra le flambeau.
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Je me suis dit la même chose. J'ai migré récemment d'Ubuntu Unity à Ubuntu Budgie.
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J’ai toujours préféré Gnome personnellement mais c’est toujours dommage quand un projet sent le sapin comme ça.

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