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The Browser Company lance Dia, son navigateur centré sur l’IA

Le 12 juin à 08h46

L’éditeur est surtout connu pour avoir tenté de réinventer le navigateur avec Arc. Le produit avait ses aficionados, mais Josh Miller, CEO de The Browser Company, a fini par annoncer fin mai qu’Arc allait être abandonné, car il n’avait pas rencontré de public assez large. Dans un billet, l’éditeur expliquait que bon nombre de leçons avaient été apprises – dont une courbe d’apprentissage trop exigeante – et qu’il allait en tirer parti dans son autre projet.

Cet autre projet, c’est Dia, désormais disponible en bêta privée. La priorité est donnée aux utilisateurs d’Arc, qui pourront inviter d’autres personnes s’ils le souhaitent. On peut également s’inscrire sur une liste d’attente pour recevoir une clé.

Il faut donc se contenter pour l’instant de la présentation de Dia sur son site dédié. On peut voir que le navigateur fait effectivement la part belle à l’IA, avec une page d’accueil centrée sur les requêtes. On peut s’en servir pour effectuer des tâches que l’on peut presque considérer comme courantes désormais : lancer une requête sur un sujet, interroger le navigateur sur les onglets ouverts, poser des questions générales, résumer les fichiers téléchargés, rédiger un brouillon à partir d’un onglet, etc.

Dia est également équipé de fonctions plus spécifiques. Par exemple, History autorise le navigateur à puiser dans l’historique des sept derniers jours pour y trouver du contexte. Les SKills permettent de créer des raccourcis vers des paramètres ou pour effectuer des actions, par exemple pour créer une mise en page spécifique sur un site. On peut également relier des conditions et des actions, à la manière des Raccourcis sur les plateformes Apple.

Mais, comme le rappelle TechCrunch, Dia n’est pas le seul navigateur à s’être lancé à cœur perdu dans l’IA générative. Opera a lancé son propre Neon (là aussi en bêta privée) et avait dégainé le premier des fonctions liées, notamment via des agents pour effectuer diverses tâches, jusqu’à créer de petites applications. Les grands navigateurs historiques n’ont pas encore basculé, mais ils ajoutent par petites touches des fonctions dopées à l’IA, parfois via d'autres composants. Les acteurs de l’IA aimeraient également leur propre navigateur, comme on l’a vu en avril avec OpenAI et Perplexity, qui se disaient prêts à racheter Chrome.

Le 12 juin à 08h46

Commentaires (11)

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ça donne envie après avoir lâché un navigateur qui avait 2 ans
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"Les acteurs de l’IA aimeraient également leur propre navigateur" afin de pomper sans vergogne toutes les données des utilisateurs :D
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Oui, le CEO de Perplexity l'avouait sans ambages
Notamment évoqué ici, en 2e partie d'article
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Dia est un nom déjà utilisé par un logiciel libre depuis des années. Avec une trademark existante. Je doute que ce nouveau produit puisse garder ce nom.

Je parle de ceci : http://dia-installer.de/
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J'allais justement mentionner le nom de ce logiciel libre de diagramme.

Le nom "dia" est utilisé depuis 1997 !

Par contre, je ne sais pas si la marque est déposée, et une rapide visite de site ne m'a pas donné l'info.
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J'ai un gros doute car fut un temps où même le nom Gnome n'était pas protégé

https://embedded.it/help-to-defend-the-gnome-trademark/
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Logiciel qui semble un peu mort : pas de maj depuis 2013, bug tracker plus accessible.

Faut savoir qu’en France, une marque plus exploitée pendant x années (5 ou 10 par là) redevient « publique », c’est l’approche qu’avait tenté Déclic Images quand ils avaient édité leur version pirate de Goldorak (et se sont fait avoir sur le droit d’auteur , et le fait que leur truc utilisait clairement le dvd jap avec les taches de poussière au même endroit etc)
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Certes, mais reste aussi à savoir ce qu'exploiter signifie. L'absence de mise à jour est-elle suffisante ? Perso, j'en doute.

Le nom de domaine est maintenue, le site internet aussi (bon, ok, en HTTP :sm:).

Et il ne faut pas voir cela que depuis le prisme français.

En bref, c'est une histoire qui peut être compliquée et c'est jouer à un jeu dangereux que de sortir un navigateur qui porte le même nom qu'un logiciel déjà existant et encore utilisé, même si le logiciel en lui-même ne reçoit pas des masses de mises à jour depuis des années.
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Et la dernière version date de 2014 ...
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Mais les derniers commit sur le repo de moins de 1 mois...
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Tiens, je n'ai pas pensé à regarder par ici, j'admets ... Donc logiciel encore maintenu et avec antériorité du nom.

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