Stéphane Séjourné nommé commissaire européen à la « prospérité »
Le 17 septembre à 11h44
3 min
Société numérique
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Deux mois après sa réélection à la présidence de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a dévoilé mardi matin l’équipe des 25 commissaires qui devrait, sauf veto du Parlement, incarner son exécutif pour les cinq prochaines années.
Suite à la démission surprise de Thierry Breton, pourtant candidat officiellement déclaré par la France dans l’été, c’est finalement Stéphane Séjourné, proposé lundi par l’Élysée, qui représentera l’Hexagone dans cette équipe. Il se voit proposer une vice-présidence, assortie d’un portefeuille dédié à la « stratégie industrielle et à la prospérité ».
Séjourné devrait ainsi chapeauter l’ensemble des politiques européennes dédiées aux problématiques de souveraineté industrielle, de réindustrialisation et de compétitivité. « Il sera également responsable du portefeuille de l'industrie, des PME et du Marché unique. Il guidera le travail pour mettre en place les conditions pour que nos entreprises prospèrent – de l'investissement et de l'innovation à la stabilité économique, au commerce et à la sécurité économique », a précisé la présidente mardi matin.
Un portefeuille aux contours légèrement revus par rapport à celui de son prédécesseur, Thierry Breton. La répartition opérée par Ursula von der Leyen cloisonne en effet plus étroitement les sujets. Ainsi, les questions de souveraineté numérique et de sécurité atterrissent dans le portefeuille de la Finlandaise Henna Virkkunen, alors que les startups, la recherche et l’innovation incombent au mandat confié à la Bulgare Ekaterina Zakharieva. La Commission européenne inaugure par ailleurs un nouveau commissariat dédié aux questions de défense et d’espace, mené par le Lituanien Andrius Kubilius.
Selon l’usage, le casting présenté mardi matin par la présidente – sur la base des candidats qui lui ont été proposés par les états-membres – doit encore obtenir l’aval du Parlement, ce qui passera par une audition des 25 impétrants sur les problématiques clés de leur nouveau portefeuille… et donc par des questions sur leur niveau d’expertise. « Nous ne leur demandons pas d’être des techniciens, mais de piloter des politiques », veut désamorcer Ursula von der Leyen.
Proche d’Emmanuel Macron, Stéphane Séjourné est depuis janvier 2024 ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, aujourd’hui démissionnaire, dans le gouvernement de Gabriel Attal. Il est également président du groupe Renew au Parlement européen depuis 2021.
Le 17 septembre à 11h44
Commentaires (15)
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Abonnez-vousLe 17/09/2024 à 12h07
Ces luttes politiques internes C.E. et pays membres sur la parité finissent sur cette situation.
Au final dépouillé de son portefeuille numérique.
La prospérité... Je serai mauvaise langue je demanderai quelle souveraineté ?
D'ailleurs, sait-il s'exprimer en Anglais le Monsieur ?
Le 17/09/2024 à 12h17
Le 17/09/2024 à 12h25
Il a été député européen et même président de groupe.
Là il est élu député français
Le 17/09/2024 à 12h22
Le 17/09/2024 à 12h40
Le 17/09/2024 à 12h46
Pour qui bosse la Commission Européenne ?
Le 17/09/2024 à 13h17
Le 17/09/2024 à 14h00
Le 17/09/2024 à 14h13
Et ce alors que notre dette a pris une mandale de forain et qu'on nous promet le sang et les larmes....
Quand a la prospérité je croyais "qu'il était fini le temps de l'abondance"....
Cette novlangue m'agace au plus haut point, pour rester courtois.
Quand au bonhomme en lui même quel élément de son cv fait qu'il peux être reconnue compètent par ses pair dans ce domaine?
Dernier chose « Nous ne leur demandons pas d’être des techniciens, mais de piloter des politiques » ça fait 40 ans que l’Europe est piloté par la politique au doigt mouiller et en fonction du sens du vent (électoral ou d’intérêt de minorité privé) au détriment de la technique la plus élémentaire. Il serais peux être temps de revoir ce fonctionnement.
Bref quand on demande à un boulanger de rénové vôtre toiture on ne s’étonne pas d'avoir des tuiles en pain de mie!
Modifié le 17/09/2024 à 16h37
L'équilibre social est précaire (gilets jaunes, elections politiques, ...) dans un fond de crises internationales importantes (Covid, Ukraine, Israel/palestine,...)
Dans quel état serions nous sans cette augmentation de dette (si on considère qu'elle a servi a maintenir le train de vie de tous) ?
Il semblerait qu'en prenant un point de vu mondial et non européen, pas de quoi être alarmiste : Japon, Chine, USA, ...
J'ai plutôt l'impression que ce n'est pas un sujet a problème violent et immédiat, mais que ca en arrangerait beaucoup que ca le devienne...
(Enfin bon vu la complexité du sujet, je suis surement a coté de la plaque, et j'imagine que la majorité de ceux qui s'exprime dessus le son autant que moi)
Le 17/09/2024 à 14h56
Le 17/09/2024 à 16h22
Le 17/09/2024 à 15h11
Mais quelle blague…
Le 17/09/2024 à 16h55
(Ursula avait demandé aux Etats membres de proposer un homme et une femme, pour qu'elle puisse monter une équipe paritaire)
Modifié le 17/09/2024 à 19h24
(ou cette version)