Résultats record pour Activision Blizzard, qui licencie 8 % de ses effectifs

Résultats record pour Activision Blizzard, qui licencie 8 % de ses effectifs

Résultats record pour Activision Blizzard, qui licencie 8 % de ses effectifs

Cette nuit, c'était au tour d'Activision Blizzard de présenter ses résultats financiers pour l'ensemble de l'année 2018. Le cru fut excellent, puisque l'entreprise a tout simplement battu ses records en matière de chiffre d'affaires annuel, à 7,5 milliards de dollars tout rond, mais aussi du côté du bénéfice net, avec 1,813 milliard de dollars. Excusez du peu.

On note la bonne forme d'Activision qui a battu ses records de marge opérationnelle, avec 51 % au dernier trimestre et 41 % sur l'ensemble de 2018. L'éditeur a été bien aidé par les lancements réussis de Call of Duty : Black Ops 4, qui a plus que triplé ses ventes sur PC avec l'intégration à Battle.net, et de Spyro Reignited Trilogy.

Chez Blizzard, les revenus ont grimpé de 15 % pour atteindre 686 millions de dollars au quatrième trimestre, avec un bénéfice opérationnel en croissance de 51 % à 241 millions de dollars. Du côté de King, le chiffre d'affaires a progressé de 5 % sur un an, à 543 millions de dollars, grâce au lancement de Candy Crush Friends Saga.

Bobby Kotick, le PDG de l'entreprise, estime quant à lui que « même si nos résultats de 2018 sont les meilleurs de notre histoire, nous n'avons pas exploité tout notre potentiel. Pour nous aider à l'atteindre, nous avons procédé à un certain nombre de changements importants ».

Par changements, le dirigeant veut dire licenciements. Environ 800, soit 8 % des effectifs de l'éditeur. Les coupes auront lieu principalement au sein des équipes des jeux qui n'ont pas atteint leurs objectifs, ainsi que dans les postes administratifs de l'entreprise. Les économies réalisées doivent permettre de faire grimper de 20 % les « ressources de développement », autrement dit, d'embaucher des développeurs.

Ces derniers seront affectés aux plus grosses franchises maison, à savoir Call of Duty, Candy Crush, Diablo, Hearthstone, Overwatch et Warcraft.

Le nouveau directeur financier, Dennis Durkin (qui avait occupé ce poste de 2012 à 2017 avant de prendre la tête de la branche « Emerging Businesses ») a quant à lui empoché un chèque de 3,75 millions de dollars, accompagné de 11,3 millions de dollars d'actions gratuites.

De quoi faire grimper le cours de l'action de l'éditeur de 3 % après la clôture de la séance d'hier en bourse.

Commentaires (66)


putain ca me fait gerber ce genre d’annonce ou ca se paluche sur des résultats records, se fille des primes exorbitantes, tout en licenciant.


Je suis tellement content de ne jamais avoir acheté un jeu EA…








secouss a écrit :



Je suis tellement content de ne jamais avoir acheté un jeu EA…





C’est bien (si on veut), mais on parle d’Activision Blizzard ici.



On remplace les équipes des jeux qui n’ont pas marché et les personnels administratifs par des développeurs dans les franchises qui marchent. Rien de bien palpitant.








polioman22 a écrit :



C’est bien (si on veut), mais on parle d’Activision Blizzard ici.







Merde xD j’ai pensé tellement fort aux deux que j’ai mis le mauvais ! J’ai donc jamais acheté ni chez l’un ni chez l’autre ^^









Alderic a écrit :



putain ca me fait gerber ce genre d’annonce ou ca se paluche sur des résultats records, se fille des primes exorbitantes, tout en licenciant.





il est aussi demandé au devs de Blizzard de moins depenser pour faire leur jeux.



 



Comment peut-on se regarder dans un miroir en mettant 800 employés sur le carreau après avoir fièrement annoncé de tels chiffres ?

Ceci dit, son sourire de requin en dit long…








Alderic a écrit :



putain ca me fait gerber ce genre d’annonce ou ca se paluche sur des résultats records, se fille des primes exorbitantes, tout en licenciant.





Et en embauchant. Ils auraient dû faire quoi, payer les gens dont le travail n’est plus nécessaire pour qu’ils restent chez eux ? C’est vrai que ça aurait été mieux :https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27%C3%A9puisement_professionnel_par_l%2…



On peut rapprocher ça de la réaction de feu Iwata chez Nintendo qui refusait de faire des licenciements pour plaire aux actionnaires, en expliquant que ça ne créerait pas une ambiance propice au développement de jeux réussis.








Ruzgfpegk a écrit :



On peut rapprocher ça de la réaction de feu Iwata chez Nintendo qui refusait de faire des licenciements pour plaire aux actionnaires, en expliquant que ça ne créerait pas une ambiance propice au développement de jeux réussis.





il avait même accepté de reduire son salaire (a deux occassions, pour la Wii U et pour la 3DS)



Mais bon ça implique de respecter ses responsabilités.



Donc ils licencient des développeurs des équipes des jeux qui ne marchent pas trop pour embaucher des développeurs sur les jeux qui marchent bien ? Ils ne peuvent pas simplement redéployer les développeurs en interne d’une équipe à l’autre ?

 


Les développeurs des jeux qui ne marchent pas sont peut-être mauvais. Pourquoi les garder dans ce cas ?








Ruzgfpegk a écrit :



On peut rapprocher ça de la réaction de feu Iwata chez Nintendo qui refusait de faire des licenciements pour plaire aux actionnaires, en expliquant que ça ne créerait pas une ambiance propice au développement de jeux réussis.









Gersho a écrit :



il avait même accepté de reduire son salaire (a deux occassions, pour la Wii U et pour la 3DS)



Mais bon ça implique de respecter ses responsabilités.





Sources ? Ça m’intéresse <img data-src=" />



je me pose la meme question, ce serait un raccourci fumeux de considérer que le jeu a pas marché parce qu’ils sont mauvais. après il y a la question de la localisation des studios mais des couts de licenciement et les couts d’embauche doivent bien dépasser ceux de réaffectation…



quelqu’un du milieu pour nous expliquer la logique et les contraintes qu’on ignore peut etre?<img data-src=" />








alex.d. a écrit :



Ils ne peuvent pas simplement redéployer les développeurs en interne d’une équipe à l’autre ?

&nbsp;



Quand on pense à une solution évidente à un problème, il y a deux questions à se poser:




  • est-ce que ce n’est pas déjà le cas ?

  • pourquoi ont-ils opté pour une autre solution, est-ce aussi simple ?









Faith a écrit :



Quand on pense à une solution évidente à un problème, il y a deux questions à se poser:




  • est-ce que ce n’est pas déjà le cas ?

  • pourquoi ont-ils opté pour une autre solution, est-ce aussi simple ?





    La réponse est assez simple : en France, il y aurait eu obligation de reclassement en interne.&nbsp; Au US, l’humain OSEF, un licenciement c’est une ligne sur un document comptable.



Les licenciements de Activision/Blizzard concernent surtout des postes de relations humaines et de community manager.



EDIT: Et des personnes qui géraient la partie esport de certains jeux.








alex.d. a écrit :



La réponse est assez simple : en France, il y aurait eu obligation de reclassement en interne.&nbsp; Au US, l’humain OSEF, un licenciement c’est une ligne sur un document comptable.





Tu aurais pu prendre le temps de réfléchir avant d’annoncer que c’est aussi simple.

&nbsp;Un nouvel embauché doit toujours être formé, cela coute de l’argent pour lui apprendre comment fonctionne l’entreprise, se créer un réseau interne, etc.

Même chez MacDo, on préfère déplacer des internes plutôt que de virer/embaucher.









TheMyst a écrit :



Les licenciements de Activision/Blizzard concernent surtout des postes de relations humaines et de community manager.



EDIT: Et des personnes qui géraient la partie esport de certains jeux.





Merci.

&nbsp;



Wikipédia



Dans la partie 2011-2015, il y a les détails et les sources.



Je me suis moi aussi posé la question ^^


Et toi tu te fourvoies en pensant que c’est forcément rationnel.

J’ai déjà vu le cas d’une DRH qui a tenté de changer unilatéralement les contrats de toute une équipe sous peine de licenciement, comme ça, au bluff, juste pour réduire les coûts. Ils ont tous refusé. La DRH, pour ne pas perdre la face, a licencié toute l’équipe, qui s’est empressée d’aller à la concurrence. La boîte de départ a perdu pas mal de compétence sur ce coup-là. Au final, la DRH a été virée.

C’est ça la vraie vie. Pas toujours rationnel, et souvent des décisions comptables décorrélées des réalités du terrain. Beaucoup de boîtes raisonnent en homme.mois, mais n’importe qui qui a déjà fait un peu de développement sait qu’un code qui se fait à une personne en un an ne se fait pas en un mois avec 12 personnes, et encore moins en une semaine à 52 personnes.


Ça et le fait que c’est pas quelques développeurs qui vont changer la qualité d’un jeu : ce sont les décisions prises en amont (par les directeurs financiers et / ou artistiques et / ou techniques), et le temps et les ressources financières allouées (c’est kif-kif) au développement du jeu.



Très probablement (vraiment très très), les gens responsables des échecs invoqués comme raison sont encore en place. Ils n’admettrons jamais que les commandes qu’ils ont passées aux studios étaient foireuses (tentative d’insertion dans un marché saturé, par exemple), ou que les choix de direction (artistique, gameplay, etc) étaient foireux, ou que les efforts de publicités étaient insuffisants.



‘Fin… tout ça c’est dans l’hypothèse où c’est effectivement des échecs commerciaux qui motivent ce dégraissage.



Activision-Blizzard n’est plus un éditeur de jeu vidéo depuis bien longtemps… C’est un fond d’investissement comme un autre. Ce sont les pires… il faut les boycotter.


Vu la facilité qu’ils ont pour virer et embaucher au USA, faire une restructuration de personnel ou virer un mec dans un projet pour le réembaucher dans un autre, ça doit être pratiquement la même chose. Dans ces 800 gars, ça ne m’étonnerait pas qu’une partie se soit vu proposer un contrat sur un autre projet.


Personnellement je n’ai jamais compris pourquoi tout le monde était offusqué par ce genre d’annonce.



Aux dernières nouvelles, l’entreprise ne vous appartient pas, elle appartient aux actionnaires (ou aux gérants selon statut). S’ils ont envie de se tirer une balle dans le pied et de détruire leur poule aux oeufs d’or, c’est leur problème bon sang.


On a quand même le droit d’avoir un peu de compassion pour les 800 qui vont se faire lourder par une boîte qui n’a jamais fait autant de bénéfices.


Dans la vie, il y a 2 types de personnes : ceux qui ont une morale, et les capitalistes.








alex.d. a écrit :



On a quand même le droit d’avoir un peu de compassion pour les 800 qui vont se faire lourder par une boîte qui n’a jamais fait autant de bénéfices.





Ca oui je peux tout à fait le comprendre, c’est jamais drole. Après le monde du travail ne garanti jamais une place au chaud, mais je ne m’inquiète pas pour eux, aux US ils rebondiront.

&nbsp;





sephirostoy a écrit :



Dans la vie, il y a 2 types de personnes : ceux qui ont une morale, et les capitalistes.





Fort bien, d’ailleurs en général c’est “ceux qui ont une morale” qui finissent avec des idéologies qui tuent un max de gens. Le capitalisme n’est pas immoral mais amoral, donc les 2 types que tu présentes ne sont pas opposables.



Rien n’est amoral. Voir la définition de morale.


Heu ok mais encore ? Fondamentalement, le capitalisme est un concept défini par la propriété privée qui est une manière de partager les ressources. On peut l’aimer ou pas, mais un concept n’a pas de morale par définition, ça n’a aucun sens.




La morale désigne l’ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdiction relatifs à la conformation de l’action humaine aux mœurs et aux usages d’une société donnée.





Un concept sociétal, une doctrine économique, une doctrine sociale, peu importe comment on pourrait qualifier le capitalisme, a une portée morale. Par définition, ce qui affecte le fonctionnement de la société ne peut être amoral.

Exemple. Partager ou ne pas partager les ressources est déjà, en soi, un choix moral. Si ce choix ne se posait pas, il y aurait deux postulats à cet état de fait : soit le concept de partage n’existe pas, soit les ressources n’existent pas. Ce qui est absurde, mais admettons. Cela voudrait dire que l’un de ces deux concepts seraient absents de nos sociétés… ce qui n’est évidemment pas le cas aujourd’hui.



N’importe quel doctrine économique, quelle qu’elle soit, est moraliste. Elle porte avec elle des valeurs se rapportant à une morale, ou des morales.



“Rien n’est amoral” reste une approximation de ma part, grossière. Un cailloux est un moral. Mais un concept typiquement humain ne l’est certainement pas.


J’me corrige… “Un cailloux est amoral”.








Kevsler a écrit :



Exemple. Partager ou ne pas partager les ressources est déjà, en soi, un choix moral.





Juste une petite réaction pour pousser le raisonnement là-dessus. Tu peux ajouter un autre choix moral : imposer le partage par la force ou laisser chacun libre de partager ce qu’il désire, s’il le désire.



La morale des anticapitalistes les autorisant tranquillement à massacrer des dizaines de millions de gens pour la bonne cause <img data-src=" />


Merde… À qui puis-je me confesser ? J’ai semble-t-il massacré des dizaines de millions de personnes sans même m’en rendre compte. Quelle est la solution pour expier mes pêchés ? Dois-je me convertir au capitalisme ?



Merci. Merci du fond du cœur. Pour tes réponses qui me seraient d’une grande aide, d’une part. Et bien évidemment pour l’intégrité intellectuelle dont tu as fais preuve en pointant du doigt ces crimes odieux, bien évidemment commis au nom de l’anticapitalisme.



– un illettré anticapitaliste








sephirostoy a écrit :



Dans la vie, il y a 2 types de personnes : ceux qui ont une morale, et les capitalistes.







Oh mais les capitalistes ont un sens moral…. c’est juste pas le même que le tien. <img data-src=" />



J’te fais le même type de liste – enfin… pour être honnête et précis, une liste de crimes commis au nom de – avec le capitalisme, la liberté, la démocratie, la paix, etc… Et j’peux même te trouver des crimes contre l’humanité commis par des gens qui se disaient bouddhistes, c’est dire.



Tu t’es renseigné sur la pensée communiste, un jour ? Tu crois vraiment… mais vraiment… que ces gens étaient communistes ? Ou bien faut croire sur parole toutes les raclures de par le monde qui se revendiquent d’une idéologie ?



Intéresse-toi au duck typing. Ça ne marche pas comme un X-iste, ça ne parle pas comme un X-iste, ça ne pense pas comme un X-iste, ça n’applique pas une politique X-iste ? Alors ce n’est pas un X-iste. Simple. Efficace. Fonctionne à tous les coups.



C’est pas que je sois un défenseur ni un adepte du communisme, mais ça m’fait toujours marrer les mecs qui en invoquent à la mégalomanie de quelques tarés qui n’avaient rien de communistes pour dénigrer ce courant de pensé.

A contrario, on peut rattacher beaucoup de crimes au capitalisme, puisque la propriété et l’intérêt personnel sont centraux dans cette doctrine… « On peut. » Je le ferai pas. C’est trop facile… Trop simpliste.



– un illettré anticapitaliste


Tu peux m’expliquer cette définition ?



Car la définition même de “morale” est pour moi quelque chose de flou, voir totalement sans aucun sens. Elle semble en effet faire référence à une notion de “bien” et de “mal”. Or ce sont encore 2 notions totalement humaines. Car si l’on défini le “bien” par ce qui est globalement avantageux à la survie de l’espèce humaines, un génocide local ayant pour conséquence une amélioration dans le futur pour l’espèce humaine compensant la perte provoqué par le génocide, alors ce génocide peut être considéré comme “bien”.



Ainsi, pour moi, les notions de bien ou de mal me semble déjà difficile à définir. Elles sont souvent issues d’une visions limités dans la prédiction des conséquences d’un acte. Ainsi pour 2 personnes différentes, 1 même idéologie peut être bonne ou mauvaise car nous n’avoir pas les même vision des conséquences.



Pire encore, cette notion de bien ou de mal est bien souvent égoïste. Nous pondérons les conséquences en fonction de la distances par rapport à soi.



Je reprends la définition que j’ai trouvé au pif, mais qui, je trouve, résume assez bien la chose :



La morale désigne l’ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdiction relatifs à la conformation de l’action humaine aux mœurs et aux usages d’une société donnée.





Partant de là… Les notions de bien et de mal sont plus ou moins bien limitées dans le temps et, ou, par la nature de l’action que l’on cherche à caractériser. Et comme tu le dis c’est très subjectif. Du point de vue du système moral dans lequel on se place et du point de vue de l’individu.



C’est pour ça que je disais que “rien n’est amoral” puisque ce qui pourrait échapper à la morale d’un système moral pourrait être condamné ou cautionné par un autre système moral. Le corollaire inévitable, c’est que tout est immoral.



Donc lorsqu’on parle de moralité, de choses morales, on sous-entend que l’on prend pour référentiel son propre système moral ou que l’on prend pour référentiel un consensus moral fort (comme “tuer c’est mal”, “l’inceste c’est sale”, “la mayonnaise dans les pâtes c’est un crime”, etc)








Kevsler a écrit :



Tu t’es renseigné sur la pensée communiste, un jour ?







Oui.





Tu crois vraiment… mais vraiment… que ces gens étaient communistes ?





Totalement, les Khmers rouges par exemple on reçu leur éducation idéologique en France, auprès des intellectuels marxistes français de l’époque, lisaient l’Humanité et étaient chapeautés par le PCF





Ou bien faut croire sur parole toutes les raclures de par le monde qui se revendiquent d’une idéologie ?





Si demain je vais tuer tous les gens que je croise au nom de Dieu et que les évêques, les rabbins et les imams condamnent mes actes, non. Mais s’ils les approuvent ?

Tous les crimes communistes ont été encensés notamment par le PCF. L’entrée des Khmers rouges dans Pnomh Penh a été saluée par L’Huma, Libé, Le Monde. Encore aujourd’hui, le parti communiste français. n’a jamais regretté ou abjuté les crimes de Staline. Plus récemment L’humanité et le monde diplomatique n’ont toujours pas ouvert les yeux sur Maduro (d’ailleurs, à ce propos :https://alencontre.org/ameriques/amelat/venezuela/lire-le-venezuela-entre-negati…

Le PCF rencontre régulièrement le parti unique de Corée du Nord :https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rences_internationales_des_partis_commun…





ça m’fait toujours marrer les mecs qui en invoquent à la mégalomanie de quelques tarés qui n’avaient rien de communistes pour dénigrer ce courant de pensé.





Les « quelques tarés » ont apparu à chaque fois qu’un État communiste s’est mis en place.



Et à chaque fois les préconisations du manifeste du parti communiste (que j’ai lu) ont été mis en place. Bilan : la misère à moyen ou court terme.





on peut rattacher beaucoup de crimes au capitalisme, puisque la propriété et l’intérêt personnel sont centraux dans cette doctrine… « On peut. » Je le ferai pas. C’est trop facile… Trop simpliste.





Je t’écoute.





Intéresse-toi au duck typing. Ça ne marche pas comme un X-iste, ça ne parle pas comme un X-iste, ça ne pense pas comme un X-iste, ça n’applique pas une politique X-iste ? Alors ce n’est pas un X-iste. Simple. Efficace. Fonctionne à tous les coups.



ça marche comme un communiste : ça prend le pouvoir par la force

ça parle comme un communiste ; ça pense comme un communiste : les riches sont responsables de nos malheurs

ça applique une politique communiste : confiscation de la propriété privée

Alors ? On meurt de faim, c’est une dictature, c’est un communiste



Un peu de lecture :https://threadreaderapp.com/thread/1009661054056529922.html



Du coup, la moral n’a aucune consistance ? Ca se base sur un ensemble de règles totalement arbitraire.








tpeg5stan a écrit :



ça applique une politique communiste : confiscation de la propriété privée







Donc je vois là que tu ressasses juste les vieux poncifs sur le communisme. Et donc que tu ne sais pas du tout ce que c’est.



En URSS, est-ce que les moyens de production appartenaient au peuple ? Non.

En URSS, est-ce que les bénéfices de la production étaient équitablement redistribués au peuple ? Non.

En URSS, est-ce que les élites avaient disparu ? Non.

En Chine pareil. En Asie du sud-est. Pareil. Cuba ? Pareil.



Ce sont pourtant les bases d’un régime communiste. Les bases ! Peut importe ce que tu dis, ou fait, ou prétend faire, ou pense… si tu n’as pas ça, tu es loin d’établir un régime communiste.

Et ces manquements basiques on les observe dans tous les régimes qui se sont prétendu communistes. Tous. Donc ils n’ont jamais été communistes. Point.

Je me moque de ce que pense le PCF (du coup ça en dit long sur ce qu’ils sont, hein ?) ou l’Huma ou le Monde… Ça ne change rien aux faits : aucun régime communiste n’a jamais vu le jour. Et pourtant on continue de nous bassiner avec Staline et les régimes asiatiques… Un enfant comprendrait, pourtant. Un enfant voit une personne, sur deux jambes, deux bras, habillé en jean tee-shirt, qui fait “mack mack”… C’est pas un canard, c’est une personne. T’es pire qu’un gosse… Tu entends “mack mack” et tu penses “canard”. C’est lamentable… Lamentable, vraiment.



Et t’es très mauvais au jeu du Duck Typing.







tpeg5stan a écrit :



Je t’écoute.







L’esclavagisme…

Toutes les guerres…

Toutes les meurtres vénaux.



Ça en fait, du mort, hein ?



Bah oui, au centre de la doctrine capitaliste se situent : la propriété privée et la libre concurrence. La propriété privée, et l’accroissement de celle-ci, justifie à elle-seule quasiment toutes les motivations meurtrières et criminelles depuis la nuit des temps… donc j’pourrais y fourguer un peu tout ce que je veux par le truchement du raccourcis minable et grossier. Comme tu le fais avec le communisme. Pareil. Même méthode foireuse. J’utilise un beau sophisme, je nie quelques grosses ficelles… Et voilà ! J’ai mon argument pourri ! Recette facile.



Bonne soirée. J’y reviendrai plus.



Ah mais bien au contraire !



La consistance, tu la connais. Enfin… tu la ressens, tu la sais. C’est la morale qui est la tienne qui te permet de marcher dans la rue sans craindre d’être violé, tabassé, tué, à chaque instant. Car tu crois que tuer est mal, et beaucoup de tes congénères du même groupe culturel le croient aussi. Cette même morale te permettrait, si tu le souhaites, de porter une robe (si tu es un homme) ou un bikini (si tu es une femme) sans te faire lapider.



Évidemment il n’y a pas de liste exhaustive de ce que l’on peut et ne pas faire, bien que la Loi s’en approche mais ne soit pas pour autant garante de la morale. Mais c’est là le rôle de l’éducation, des constructions culturelles, qui prennent du temps…



Donc si, si, c’est consistant, ou plutôt : c’est très réel. Y’a pas plus fort qu’une croyance collective :p








Kevsler a écrit :



aucun régime communiste n’a jamais vu le jour.





Pourquoi ?



Parce qu’à la base du communisme se situe l’abolition des classes… Et que je sache, aucun régime ne s’est érigé pour s’éliminer lui-même en déclarant l’anarchie et l’égalité de toutes les femmes et tous les hommes.



Ils ont tué, saccagé, pillé, torturé, emprisonné, opprimé, pour préserver leur privilèges. Piétinant ainsi l’idéologie dont ils se réclamaient. Car, à tout le moins, la fin ne justifie pas les moyens.








Kevsler a écrit :



En URSS, est-ce que les moyens de production appartenaient au peuple ? Non.

En URSS, est-ce que les bénéfices de la production étaient équitablement redistribués au peuple ? Non.

En URSS, est-ce que les élites avaient disparu ? Non.



URSS = socialiste.

URSS = Union des républiques socialistes soviétiques. Si c’était communiste, ca se serait appelé URCS.









Kevsler a écrit :



Ce sont pourtant les bases d’un régime communiste. Les bases ! Peut importe ce que tu dis, ou fait, ou prétend faire, ou pense… si tu n’as pas ça, tu es loin d’établir un régime communiste.







Ce sont les bases de ce qu’un régime communiste veut avoir

Ce que je veux savoir ce n’est pas s’il a atteint son but, mais si les moyens mis en œuvre sont ceux du communisme.



De la même façon, si j’affirme qu’en disant abracadabra, un verre d’eau va apparaître, tu vas sérieusement dire « ce n’était pas du vrai abracadabra, puisque je n’ai pas vu de verre d’eau » ? Non, je regarde que j’ai dit abracadabra, et je vois qu’il n’y a pas de verre d’eau : « abracadabra » ne marche pas. Pour le communisme c’est pareil.



Tous ces pays ont appliqué la doctrine de Marx. Et à la fin, il y a ce que tu constates :





En URSS, est-ce que les moyens de production appartenaient au peuple ? Non.

En URSS, est-ce que les bénéfices de la production étaient équitablement redistribués au peuple ? Non.

En URSS, est-ce que les élites avaient disparu ? Non.

En Chine pareil. En Asie du sud-est. Pareil. Cuba ? Pareil.





Pourquoi ? Parce qu’on a appliqué les recettes marxistes, on a tout donné à l’État. Qui n’est pas le peuple. On a supprimé la propriété privée, l’incitation à produire des richesses, conséquence, la misère.





Et t’es très mauvais[…]





Attaque les idées, pas la personne, mandaï.





L’esclavagisme…





L’abolition de l’esclavage a été demandé par tous les philosophes pro-capitalisme.

Aujourd’hui où sont les esclaves ? À part dans les pays musulmans, c’est dans les dictatures communistes que sont les « volontaires » qui font des « tâches patriotiques » non payées.





Toutes les guerres…





Ben voyons. Prenons une guerre, alors : l’écrasement du printemps de Prague par l’URSS c’est la faute du capitalisme ?





Toutes les meurtres vénaux.





Le genre de meurtres qui existent aussi dans les pays communistes ? Et sais-tu que le nombre de meurtres est au plus bas dans les pays avec le plus fort indice de liberté économique ?





Bah oui, au centre de la doctrine capitaliste se situent : la propriété privée et la libre concurrence.





La libre concurrence c’est plutôt le libéralisme.





La propriété privée, et l’accroissement de celle-ci, justifie à elle-seule quasiment toutes les motivations meurtrières et criminelles depuis la nuit des temps…





Au contraire, c’est la privation de la propriété privée un crime.

Dire « tu as une pomme, c’est ta faute si tu te fais voler », c’est quand même un raisonnement bien bien tordu





Bonne soirée. J’y reviendrai plus.





Ça aussi, le nombre de fois que des bolchéviques me l’ont sortie. Mais à chaque fois ils reviennent.









Kevsler a écrit :



C’est la morale qui est la tienne qui te permet de marcher dans la rue sans craindre d’être violé, tabassé, tué, à chaque instant.







Mouais, plutôt une (relative) confiance aux forces de l’ordre et à la justice.





Car tu crois que tuer est mal, et beaucoup de tes congénères du même groupe culturel le croient aussi.





Même ou Mexique ou au Brésil où les taux d’homicides sont parmi les plus élevés au monde, la plupart des gens vont te dire que tuer c’est mal.









Kevsler a écrit :



Parce qu’à la base du communisme se situe l’abolition des classes… Et que je sache, aucun régime ne s’est érigé pour s’éliminer lui-même en déclarant l’anarchie et l’égalité de toutes les femmes et tous les hommes.





Mais ne peut-on donc pas conclure de ta réponse qu’il n’y aura donc jamais de régime communiste ?



&nbsp;









tpeg5stan a écrit :



L’abolition de l’esclavage a été demandé par tous les philosophes pro-capitalisme.

Aujourd’hui où sont les esclaves ? À part dans les pays musulmans, c’est dans les dictatures communistes que sont les « volontaires » qui font des « tâches patriotiques » non payées.



L’esclavage a pris d’autres formes plus modernes et vicieuses, surtout <img data-src=" />









tpeg5stan a écrit :



Ce sont les bases de ce qu’un régime communiste veut avoir

Ce que je veux savoir ce n’est pas s’il a atteint son but, mais si les moyens mis en œuvre sont ceux du communisme.



De la même façon, si j’affirme qu’en disant abracadabra, un verre d’eau va apparaître, tu vas sérieusement dire « ce n’était pas du vrai abracadabra, puisque je n’ai pas vu de verre d’eau » ? Non, je regarde que j’ai dit abracadabra, et je vois qu’il n’y a pas de verre d’eau : « abracadabra » ne marche pas. Pour le communisme c’est pareil.



Tous ces pays ont appliqué la doctrine de Marx. Et à la fin, il y a ce que tu constates :





A ce niveau on pourrait aussi dire, pourquoi le libéralisme n’est pas apparu avant le XVI siècle ? Parce qu’avant il n’y avait pas de citoyens suffisamment éduqués pour se prendre en charge à titre individuel. C’est tout. Des gens incompétents/idiots ne se rebellent pas (si les serfs/Esclaves se sont laissés bouffer par le clergé/Noblesse/Royauté pendant des millénaires, c’est parce qu’ils n’ont jamais espéré mieux.

N’importe qui peut comprendre que 90% de la population peut exploser les 10% d’élite en quelques jours si ils s’en donnaient les moyens pourtant.



Le facteur limitant dans les possibilités de société c’est la bêtise de la population, si tous les citoyens étaient intelligents, nous n’aurions aucun politique véreux/intéressés&nbsp; et qui font des promesses intenables, ils se feraient éjecter directement car tout le monde comprendrait leur magouilles, idem en entreprise quand un patron/RH essayent d’entuber ses salariées, dégagé à 1 contre 100 et au pilori en place publique.

Si tout le monde était intelligent, on aura pas besoin de syndicat, de partie politique.



Mais c’est comme partout, la politique, l’économie, le droit, ça n’intéresse (presque) personne. On conseille même d’éviter de parler politique en famille, c’est dire…



Le communiste, c’est le libéralisme à l’extrême, tout le monde est assez intelligent pour comprendre qu’il faut posséder son moyen de production et empocher soi-même les bénéfices plutôt que de les laisser à un autre d’une certaine façon…et ça n’a jamais marché parce que tous les citoyens n’ont pas l’envie/les moyens de devenir leur propre patron, mais un jour ce sera peut-être le cas.



Ou que ces actes ont une espérance nulle voir négative. Le crime vénal, comme tu l’a dit plus bas existe toujours malgré “la morale” car le mec à un moment a jugé qu’il avait plus a y gagner qu’à y perdre.



Les lois ? juste des règles écrites par des mecs qui protègent leur fions et leur statuts.



Et le problème avec la croyance, c’est que tu auras beau croire que 2+2=5, ça n’en fait pas pour autant une vérité.








Ramaloke a écrit :



Si tout le monde était intelligent&nbsp;





Ce que tu décris n’a rien à voir avec l’intelligence.

Tu sembles plutôt parler d’abnégation, d’altruisme, d’être raisonnable, honnête…



Si on peut imaginer que tout le monde devienne intelligent, il me semble peu probable que tout le monde puisse devenir raisonnable, ne serait-ce que parce dans une société 100% raisonnable, le simple fait de ne pas être raisonnable donne un immense avantage.



Les licenciements concernent aussi les QA. Pensez qu’on fait plus de jeux avec plus de devs mais moins de QA…

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Faith a écrit :



Ce que tu décris n’a rien à voir avec l’intelligence.

Tu sembles plutôt parler d’abnégation, d’altruisme, d’être raisonnable, honnête…



Si on peut imaginer que tout le monde devienne intelligent, il me semble peu probable que tout le monde puisse devenir raisonnable, ne serait-ce que parce dans une société 100% raisonnable, le simple fait de ne pas être raisonnable donne un immense avantage.





Quand je dis “intelligence” je parle de comprendre les enjeux/causes de fonctionnement du monde économique (Ie : Tout le monde cherche son enrichissement personnel et majoritairement les humains sont fainéants), et comprendre les biais que nous avons tous :

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Pourquoi tous les politiques mentent et sont démago (parce que les gens ont une mémoire de poisson rouge et oublie au bout de 2ans le politique qui les a arnaquer pour le réélire derrière en mode “c’est pas grave il l’a fait parce qu’il n’avait pas le choix”

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Pourquoi son patron les vire même si il a fait plein de bénéf : Parce que le downsizing et le court-termiste gouverne, on cherche à maximiser le profit et le personnel est une charge coûteuse. (et qu’il est plus économique de changer pour une compétence existante que de former soi-même)

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Pourquoi les administrations sont aussi incapables/incompétente : Probablement parce qu’on ne peut pas virer les branleurs et qu’ils n’ont aucun intérêt à en faire plus (sauf à être consciencieux) donc ils envoient bouler dès qu’ils le peuvent pour continuer à discuter (voir dépôt de plainte en police, n’importe quelle démarche en préfecture, mairie etc. c’est limite si on va pas finir par devoir s’excuser de venir faire une démarche bientôt…



Ca n’a donc rien a voir avec être raisonnable, c’est plutôt le contraire, les “tricheurs” peuvent tricher/manipuler “justement” parce que tout le monde n’a pas “l’intelligence social” de se rendre compte qu’ils se font avoir. Et le jour où cela arrivera, on n’aura plus aucun politique véreux, le monde se portera mieux et on pourra sûrement avoir d’autres systèmes politiques plus élaboré (plus de démocratie représentative mais direct, tirage au sort des exécutants,&nbsp; etc.)



Tout à fait. C’est pas forcément une mauvaise chose, de mon point de vue. De l’eau a coulé sous les ponts depuis le milieu du 19ème siècle.


Dans l’absolu la vérité n’existe pas. La vérité c’est ce que l’on décide, ou démontre avec une marge d’erreur raisonnablement faible, être vrai.

Le savoir, principal carburant de la vérité, n’est jamais qu’une croyance enracinée, consolidée, non démentie… jusqu’à ce qu’elle le soit… ou pas. 2+2=5 pourrait s’avérer si le paradigme mathématique dans lequel tu le places venait à redéfinir l’unité mathématique. J’vois pas de raison à ça, mais bon… c’est un exemple.



Pareil pour la morale. C’est un consensus social qui n’a jamais été défini comme absolu, donc s’il y a des déviances, ce sont les exceptions qui confirment la règle. Autrement, comment savoir que le meurtre est mauvais, s’il n’y a pas de meurtres ? La morale se consolide par opposition à des déviances.


C’est ce que je dis en substance. L’URSS n’était pas communiste. Pas même socialiste, ni disneyiste, ou pastafariste. L’URSS était un régime ultra-totalitaire. Rien d’autre. Le totalitarisme satisfait entièrement à la définition de ce qu’était l’URSS.


J’ai l’impression que tu ne laisses aucune place au doute, au choix.

Que pour toi à intelligence et information identique, deux individus différents ne peuvent tirer que la même conclusion.



Je ne suis pas du tout d’accord avec&nbsp;ceci. Pour moi toutes les situations que tu décris reposent sur un choix entre bénéfices/risques pour lequel il n’y a pas de solution idéale. Que la préférence vers tel ou tel système dépendra toujours de l’apétance au risque, au gain, etc. Alors même avec une population “socialement intelligente”, il&nbsp;y aura toujours des avis divergents sur&nbsp;le bienfait des licenciements (d’ailleurs j’ai du mal à voir la cohérence entre tes “pourquoi” 2 et 3), des politiques&nbsp;professionnels, etc

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La croyance, c’est une opinion. Tu peux croire qu’il y a une théière entre Mars et Jupiter. D’autres personnes peuvent croire l’inverse : l’observation de l’absence ou de la présence de la théière invalide totalement l’une ou l’autre croyance. La vérité est unique là où les croyances sont multiples est peuvent être contradictoire.



Une croyance peut devenir une hypothèse. Une hypothèse, après avoir été éprouvé par les expériences peut devenir une théorie. Une théorie ne se veut pas forcément comme étant la vérité, mais comme un modèle s’approchant suffisamment de la vérité permettant d’expliquer une partie du monde. Tu peux croire à un monstre de spaghetti volant mais ça n’en fait pas une théorie car tu ne l’a jamais éprouvé à l’expérience et ça en fait encore moins la vérité.



Changer de paradigme mathématique n’est pas une croyance, on change juste le cadre d’application afin de l’adapter à un besoin. Oui, 2+2 peut faire 5 si l’on utilise des échelles logarithmique adéquat. Les logarithmes ont justement été beaucoup utilisés pour faire des multiplications à l’aide d’additions (les tables de logarithmes utilisées avant l’invention de la calculatrice). Tout comme “il est 15h, dans 10h il sera 1h” (qui se résume à dire 15+10=1(mod24) ). Ce ne sont aucunement des croyances, c’est des théories qui fonctionnent dans un cadres défini. L’avantage avec les math, c’est que l’on peut généralement distinguer les limite de ses modèles.



Dans la même idée : dans un référentiel Newtonien, si je lance un objet tout droit, si aucun frottement ou aucune autre force est exercé, il ira tout droit dans un mouvement rectiligne, continu et uniforme. Cependant, si je me place dans le référentiel d’une boite qui tourne sur elle même dans un référentiel Newtonien, ce ne sera plus le cas et répondra à d’autre règle que je peux prédire en me basant sur les règles connu du référentiel Newtonien et ajoutant les mouvement de rotation de la boite.



Cependant, aujourd’hui, la théorie la physique Newtonienne, même si elle marche bien sur une certaine échelle, montre ses limites lorsque les masses et les vitesses sont importantes, où au contraire très faible. De là on a 2 autres théories, la relativité et la physique quantique qui on le sait sont incompatibles. Ce ne sont pas des vérités, mais des modèles suffisant pour expliquer des phénomènes ou faire des prédictions dans des cadres défini.


J’suis pas tout à fait en désaccord avec tout ce que tu dis. Notamment sur le parcours de transformation d’une croyance en « vérité ». Mais…



Comme tu le dis, aa physique Newtonienne n’est qu’une approximation. La théorie de la relativité générale également. La théorie quantique également. Et toutes les théories qui s’en suivent ne pourraient être que des approximations du réel.



Quelle vérité peut-on donc détenir, si on ne s’attache qu’à des approximations ? La vérité que tu décris est incomplète, donc est-elle vraiment… vraie ? Est-elle une représentation, même plus que ça, un équivalent, du réel ? Non.



C’est pour ça que je dis que la vérité absolue n’existe pas (et n’existera probablement jamais), et qu’elle ne tient qu’à des croyances, ou autrement dit des axiomes. C’est la foi que l’on place en des représentations, des symboles, des images, des abstractions, en les tenant pour faits, pour vérité. C’est un garde-fou à la folie… si ce n’est pas une forme de folie collective.



Je pense que la vérité, étant un concept humain, ne pourra jamais être absolue, l’humain étant incapable d’appréhender le réel absolument.


Pour les embauche, licenciement. Ce ne sont pas les chiffres d’aujourd’hui qu’il faut regarder. Si Activision Blizzard prevoi une baisse de CA à l’avenir, il vont réduire l’activité pour maintenir les bénéfices. Ce faisant quand dans 6 mois ils vont lancer un nouveau projet et embaucher ils auront la confiance des investisseurs pour ce faire. Bref c’est idiot de juger la politique de l’entreprise uniquement sur cette base.


La vérité est ce qui est en accord avec la réalité. Ce n’est pas parce que l’on ne peut pas “détenir” la vérité qu’elle n’existe pas.



Du coup pour en revenir, tu as beau croire que la terre est plate (tel que décrit par les platiste, c’est a dire dans un univers en 3-D), ça n’en fera pas une vérité.


On a pas du tout la même définition de vérité. Mais alors pas du tout. Toi tu en as une approche agnostique.








Faith a écrit :



J’ai l’impression que tu ne laisses aucune place au doute, au choix.

Que pour toi à intelligence et information identique, deux individus différents ne peuvent tirer que la même conclusion.



Je ne suis pas du tout d’accord avec&nbsp;ceci. Pour moi toutes les situations que tu décris reposent sur un choix entre bénéfices/risques pour lequel il n’y a pas de solution idéale. Que la préférence vers tel ou tel système dépendra toujours de l’apétance au risque, au gain, etc. Alors même avec une population “socialement intelligente”, il&nbsp;y aura toujours des avis divergents sur&nbsp;le bienfait des licenciements (d’ailleurs j’ai du mal à voir la cohérence entre tes “pourquoi” 2 et 3), des politiques&nbsp;professionnels, etc

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je suis d’accord avec toi, mais il y a une nuance entre “subir” un choix de société qu’on ne comprend pas et “faire avec” même si ce n’est pas notre préférence parce que les partisans de l’autre solution sont plus nombreux (principe de la Démocratie et du choix majoritaire).



Donc on peut parfaitement être contre un choix de société, mais savoir faire et vivre avec si on comprend le point de vue de l’autre et adapter son comportement en conséquence.

Je n’apprécie pas le licenciement pour maximiser les profits ou l’optimisation fiscal, mais ça ne m’empêcherait pas de le faire si j’en avais l’occasion, pour pas être celui qui se fera enfler par le concurrent qui n’aurait pas mes scrupules…jusqu’à ce que change les règles du jeu.



Ça n’empêchera pas des gens de l’autre bord d’accepter les décisions d’un décideurs si elles sont cohérentes avec ses promesses. Je pense que le pire c’est un politique qui ment et fait girouette en fonction du sens du vent, ce qui est impossible si ça base d’électeur est “intelligente”. Ça marche parce que les gens sont “cons” politiquement.



Bobby Kotick “s’est donné la mission de “retirer tout le fun dans le processus de création des jeux vidéo” afin de façonner une culture d’entreprise qui “récompense le profit et rien que le profit”. Pour arriver à ses fins, Bobby Kotick avoue ouvertement cultiver “le scepticisme, le pessimisme et la peur”.



Wow,&nbsp; ok je comprends mieux pourquoi ces licenciements.


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