Résultats record pour Activision Blizzard, qui licencie 8 % de ses effectifs
Le 13 février 2019 à 09h29
2 min
Économie
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Cette nuit, c'était au tour d'Activision Blizzard de présenter ses résultats financiers pour l'ensemble de l'année 2018. Le cru fut excellent, puisque l'entreprise a tout simplement battu ses records en matière de chiffre d'affaires annuel, à 7,5 milliards de dollars tout rond, mais aussi du côté du bénéfice net, avec 1,813 milliard de dollars. Excusez du peu.
On note la bonne forme d'Activision qui a battu ses records de marge opérationnelle, avec 51 % au dernier trimestre et 41 % sur l'ensemble de 2018. L'éditeur a été bien aidé par les lancements réussis de Call of Duty : Black Ops 4, qui a plus que triplé ses ventes sur PC avec l'intégration à Battle.net, et de Spyro Reignited Trilogy.
Chez Blizzard, les revenus ont grimpé de 15 % pour atteindre 686 millions de dollars au quatrième trimestre, avec un bénéfice opérationnel en croissance de 51 % à 241 millions de dollars. Du côté de King, le chiffre d'affaires a progressé de 5 % sur un an, à 543 millions de dollars, grâce au lancement de Candy Crush Friends Saga.
Bobby Kotick, le PDG de l'entreprise, estime quant à lui que « même si nos résultats de 2018 sont les meilleurs de notre histoire, nous n'avons pas exploité tout notre potentiel. Pour nous aider à l'atteindre, nous avons procédé à un certain nombre de changements importants ».
Par changements, le dirigeant veut dire licenciements. Environ 800, soit 8 % des effectifs de l'éditeur. Les coupes auront lieu principalement au sein des équipes des jeux qui n'ont pas atteint leurs objectifs, ainsi que dans les postes administratifs de l'entreprise. Les économies réalisées doivent permettre de faire grimper de 20 % les « ressources de développement », autrement dit, d'embaucher des développeurs.
Ces derniers seront affectés aux plus grosses franchises maison, à savoir Call of Duty, Candy Crush, Diablo, Hearthstone, Overwatch et Warcraft.
Le nouveau directeur financier, Dennis Durkin (qui avait occupé ce poste de 2012 à 2017 avant de prendre la tête de la branche « Emerging Businesses ») a quant à lui empoché un chèque de 3,75 millions de dollars, accompagné de 11,3 millions de dollars d'actions gratuites.
De quoi faire grimper le cours de l'action de l'éditeur de 3 % après la clôture de la séance d'hier en bourse.
Le 13 février 2019 à 09h29
Commentaires (66)
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Abonnez-vousLe 13/02/2019 à 09h39
putain ca me fait gerber ce genre d’annonce ou ca se paluche sur des résultats records, se fille des primes exorbitantes, tout en licenciant.
Le 13/02/2019 à 09h41
Je suis tellement content de ne jamais avoir acheté un jeu EA…
Le 13/02/2019 à 09h47
Le 13/02/2019 à 09h49
On remplace les équipes des jeux qui n’ont pas marché et les personnels administratifs par des développeurs dans les franchises qui marchent. Rien de bien palpitant.
Le 13/02/2019 à 09h51
Le 13/02/2019 à 10h05
Le 13/02/2019 à 10h07
Comment peut-on se regarder dans un miroir en mettant 800 employés sur le carreau après avoir fièrement annoncé de tels chiffres ?
Ceci dit, son sourire de requin en dit long…
Le 13/02/2019 à 10h09
Le 13/02/2019 à 10h15
On peut rapprocher ça de la réaction de feu Iwata chez Nintendo qui refusait de faire des licenciements pour plaire aux actionnaires, en expliquant que ça ne créerait pas une ambiance propice au développement de jeux réussis.
Le 13/02/2019 à 10h40
Le 13/02/2019 à 10h42
Donc ils licencient des développeurs des équipes des jeux qui ne marchent pas trop pour embaucher des développeurs sur les jeux qui marchent bien ? Ils ne peuvent pas simplement redéployer les développeurs en interne d’une équipe à l’autre ?
Le 13/02/2019 à 10h51
Les développeurs des jeux qui ne marchent pas sont peut-être mauvais. Pourquoi les garder dans ce cas ?
Le 13/02/2019 à 10h52
Le 13/02/2019 à 10h52
je me pose la meme question, ce serait un raccourci fumeux de considérer que le jeu a pas marché parce qu’ils sont mauvais. après il y a la question de la localisation des studios mais des couts de licenciement et les couts d’embauche doivent bien dépasser ceux de réaffectation…
quelqu’un du milieu pour nous expliquer la logique et les contraintes qu’on ignore peut etre?" />
Le 13/02/2019 à 10h54
Le 13/02/2019 à 10h56
Le 13/02/2019 à 10h59
Les licenciements de Activision/Blizzard concernent surtout des postes de relations humaines et de community manager.
EDIT: Et des personnes qui géraient la partie esport de certains jeux.
Le 13/02/2019 à 10h59
Le 13/02/2019 à 11h02
Le 13/02/2019 à 11h03
Wikipédia
Dans la partie 2011-2015, il y a les détails et les sources.
Je me suis moi aussi posé la question ^^
Le 13/02/2019 à 11h07
Et toi tu te fourvoies en pensant que c’est forcément rationnel.
J’ai déjà vu le cas d’une DRH qui a tenté de changer unilatéralement les contrats de toute une équipe sous peine de licenciement, comme ça, au bluff, juste pour réduire les coûts. Ils ont tous refusé. La DRH, pour ne pas perdre la face, a licencié toute l’équipe, qui s’est empressée d’aller à la concurrence. La boîte de départ a perdu pas mal de compétence sur ce coup-là. Au final, la DRH a été virée.
C’est ça la vraie vie. Pas toujours rationnel, et souvent des décisions comptables décorrélées des réalités du terrain. Beaucoup de boîtes raisonnent en homme.mois, mais n’importe qui qui a déjà fait un peu de développement sait qu’un code qui se fait à une personne en un an ne se fait pas en un mois avec 12 personnes, et encore moins en une semaine à 52 personnes.
Le 13/02/2019 à 11h32
Ça et le fait que c’est pas quelques développeurs qui vont changer la qualité d’un jeu : ce sont les décisions prises en amont (par les directeurs financiers et / ou artistiques et / ou techniques), et le temps et les ressources financières allouées (c’est kif-kif) au développement du jeu.
Très probablement (vraiment très très), les gens responsables des échecs invoqués comme raison sont encore en place. Ils n’admettrons jamais que les commandes qu’ils ont passées aux studios étaient foireuses (tentative d’insertion dans un marché saturé, par exemple), ou que les choix de direction (artistique, gameplay, etc) étaient foireux, ou que les efforts de publicités étaient insuffisants.
‘Fin… tout ça c’est dans l’hypothèse où c’est effectivement des échecs commerciaux qui motivent ce dégraissage.
Activision-Blizzard n’est plus un éditeur de jeu vidéo depuis bien longtemps… C’est un fond d’investissement comme un autre. Ce sont les pires… il faut les boycotter.
Le 13/02/2019 à 11h57
Vu la facilité qu’ils ont pour virer et embaucher au USA, faire une restructuration de personnel ou virer un mec dans un projet pour le réembaucher dans un autre, ça doit être pratiquement la même chose. Dans ces 800 gars, ça ne m’étonnerait pas qu’une partie se soit vu proposer un contrat sur un autre projet.
Le 13/02/2019 à 12h28
Personnellement je n’ai jamais compris pourquoi tout le monde était offusqué par ce genre d’annonce.
Aux dernières nouvelles, l’entreprise ne vous appartient pas, elle appartient aux actionnaires (ou aux gérants selon statut). S’ils ont envie de se tirer une balle dans le pied et de détruire leur poule aux oeufs d’or, c’est leur problème bon sang.
Le 13/02/2019 à 12h46
On a quand même le droit d’avoir un peu de compassion pour les 800 qui vont se faire lourder par une boîte qui n’a jamais fait autant de bénéfices.
Le 13/02/2019 à 12h46
Dans la vie, il y a 2 types de personnes : ceux qui ont une morale, et les capitalistes.
Le 13/02/2019 à 12h55
Le 13/02/2019 à 12h58
Rien n’est amoral. Voir la définition de morale.
Le 13/02/2019 à 13h06
Heu ok mais encore ? Fondamentalement, le capitalisme est un concept défini par la propriété privée qui est une manière de partager les ressources. On peut l’aimer ou pas, mais un concept n’a pas de morale par définition, ça n’a aucun sens.
Le 13/02/2019 à 13h27
La morale désigne l’ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdiction relatifs à la conformation de l’action humaine aux mœurs et aux usages d’une société donnée.
Un concept sociétal, une doctrine économique, une doctrine sociale, peu importe comment on pourrait qualifier le capitalisme, a une portée morale. Par définition, ce qui affecte le fonctionnement de la société ne peut être amoral.
Exemple. Partager ou ne pas partager les ressources est déjà, en soi, un choix moral. Si ce choix ne se posait pas, il y aurait deux postulats à cet état de fait : soit le concept de partage n’existe pas, soit les ressources n’existent pas. Ce qui est absurde, mais admettons. Cela voudrait dire que l’un de ces deux concepts seraient absents de nos sociétés… ce qui n’est évidemment pas le cas aujourd’hui.
N’importe quel doctrine économique, quelle qu’elle soit, est moraliste. Elle porte avec elle des valeurs se rapportant à une morale, ou des morales.
“Rien n’est amoral” reste une approximation de ma part, grossière. Un cailloux est un moral. Mais un concept typiquement humain ne l’est certainement pas.
Le 13/02/2019 à 13h44
J’me corrige… “Un cailloux est amoral”.
Le 13/02/2019 à 13h44
Le 13/02/2019 à 15h17
La morale des anticapitalistes les autorisant tranquillement à massacrer des dizaines de millions de gens pour la bonne cause " />
Le 13/02/2019 à 15h51
Merde… À qui puis-je me confesser ? J’ai semble-t-il massacré des dizaines de millions de personnes sans même m’en rendre compte. Quelle est la solution pour expier mes pêchés ? Dois-je me convertir au capitalisme ?
Merci. Merci du fond du cœur. Pour tes réponses qui me seraient d’une grande aide, d’une part. Et bien évidemment pour l’intégrité intellectuelle dont tu as fais preuve en pointant du doigt ces crimes odieux, bien évidemment commis au nom de l’anticapitalisme.
– un illettré anticapitaliste
Le 13/02/2019 à 15h57
Le 13/02/2019 à 16h16
Le 13/02/2019 à 16h23
J’te fais le même type de liste – enfin… pour être honnête et précis, une liste de crimes commis au nom de – avec le capitalisme, la liberté, la démocratie, la paix, etc… Et j’peux même te trouver des crimes contre l’humanité commis par des gens qui se disaient bouddhistes, c’est dire.
Tu t’es renseigné sur la pensée communiste, un jour ? Tu crois vraiment… mais vraiment… que ces gens étaient communistes ? Ou bien faut croire sur parole toutes les raclures de par le monde qui se revendiquent d’une idéologie ?
Intéresse-toi au duck typing. Ça ne marche pas comme un X-iste, ça ne parle pas comme un X-iste, ça ne pense pas comme un X-iste, ça n’applique pas une politique X-iste ? Alors ce n’est pas un X-iste. Simple. Efficace. Fonctionne à tous les coups.
C’est pas que je sois un défenseur ni un adepte du communisme, mais ça m’fait toujours marrer les mecs qui en invoquent à la mégalomanie de quelques tarés qui n’avaient rien de communistes pour dénigrer ce courant de pensé.
A contrario, on peut rattacher beaucoup de crimes au capitalisme, puisque la propriété et l’intérêt personnel sont centraux dans cette doctrine… « On peut. » Je le ferai pas. C’est trop facile… Trop simpliste.
– un illettré anticapitaliste
Le 13/02/2019 à 16h30
Tu peux m’expliquer cette définition ?
Car la définition même de “morale” est pour moi quelque chose de flou, voir totalement sans aucun sens. Elle semble en effet faire référence à une notion de “bien” et de “mal”. Or ce sont encore 2 notions totalement humaines. Car si l’on défini le “bien” par ce qui est globalement avantageux à la survie de l’espèce humaines, un génocide local ayant pour conséquence une amélioration dans le futur pour l’espèce humaine compensant la perte provoqué par le génocide, alors ce génocide peut être considéré comme “bien”.
Ainsi, pour moi, les notions de bien ou de mal me semble déjà difficile à définir. Elles sont souvent issues d’une visions limités dans la prédiction des conséquences d’un acte. Ainsi pour 2 personnes différentes, 1 même idéologie peut être bonne ou mauvaise car nous n’avoir pas les même vision des conséquences.
Pire encore, cette notion de bien ou de mal est bien souvent égoïste. Nous pondérons les conséquences en fonction de la distances par rapport à soi.
Le 13/02/2019 à 16h48
Je reprends la définition que j’ai trouvé au pif, mais qui, je trouve, résume assez bien la chose :
La morale désigne l’ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdiction relatifs à la conformation de l’action humaine aux mœurs et aux usages d’une société donnée.
Partant de là… Les notions de bien et de mal sont plus ou moins bien limitées dans le temps et, ou, par la nature de l’action que l’on cherche à caractériser. Et comme tu le dis c’est très subjectif. Du point de vue du système moral dans lequel on se place et du point de vue de l’individu.
C’est pour ça que je disais que “rien n’est amoral” puisque ce qui pourrait échapper à la morale d’un système moral pourrait être condamné ou cautionné par un autre système moral. Le corollaire inévitable, c’est que tout est immoral.
Donc lorsqu’on parle de moralité, de choses morales, on sous-entend que l’on prend pour référentiel son propre système moral ou que l’on prend pour référentiel un consensus moral fort (comme “tuer c’est mal”, “l’inceste c’est sale”, “la mayonnaise dans les pâtes c’est un crime”, etc)
Le 13/02/2019 à 18h23
Le 13/02/2019 à 18h53
Du coup, la moral n’a aucune consistance ? Ca se base sur un ensemble de règles totalement arbitraire.
Le 13/02/2019 à 19h10
Le 13/02/2019 à 19h13
Ah mais bien au contraire !
La consistance, tu la connais. Enfin… tu la ressens, tu la sais. C’est la morale qui est la tienne qui te permet de marcher dans la rue sans craindre d’être violé, tabassé, tué, à chaque instant. Car tu crois que tuer est mal, et beaucoup de tes congénères du même groupe culturel le croient aussi. Cette même morale te permettrait, si tu le souhaites, de porter une robe (si tu es un homme) ou un bikini (si tu es une femme) sans te faire lapider.
Évidemment il n’y a pas de liste exhaustive de ce que l’on peut et ne pas faire, bien que la Loi s’en approche mais ne soit pas pour autant garante de la morale. Mais c’est là le rôle de l’éducation, des constructions culturelles, qui prennent du temps…
Donc si, si, c’est consistant, ou plutôt : c’est très réel. Y’a pas plus fort qu’une croyance collective :p
Le 13/02/2019 à 19h25
Le 13/02/2019 à 19h29
Parce qu’à la base du communisme se situe l’abolition des classes… Et que je sache, aucun régime ne s’est érigé pour s’éliminer lui-même en déclarant l’anarchie et l’égalité de toutes les femmes et tous les hommes.
Ils ont tué, saccagé, pillé, torturé, emprisonné, opprimé, pour préserver leur privilèges. Piétinant ainsi l’idéologie dont ils se réclamaient. Car, à tout le moins, la fin ne justifie pas les moyens.
Le 13/02/2019 à 19h35
Le 13/02/2019 à 19h44
Le 13/02/2019 à 19h46
Le 13/02/2019 à 19h57
Le 13/02/2019 à 20h03
Le 13/02/2019 à 20h18
Le 13/02/2019 à 20h41
Ou que ces actes ont une espérance nulle voir négative. Le crime vénal, comme tu l’a dit plus bas existe toujours malgré “la morale” car le mec à un moment a jugé qu’il avait plus a y gagner qu’à y perdre.
Les lois ? juste des règles écrites par des mecs qui protègent leur fions et leur statuts.
Et le problème avec la croyance, c’est que tu auras beau croire que 2+2=5, ça n’en fait pas pour autant une vérité.
Le 13/02/2019 à 21h10
Le 13/02/2019 à 21h30
Les licenciements concernent aussi les QA. Pensez qu’on fait plus de jeux avec plus de devs mais moins de QA…
Le 14/02/2019 à 08h28
Le 14/02/2019 à 09h17
Tout à fait. C’est pas forcément une mauvaise chose, de mon point de vue. De l’eau a coulé sous les ponts depuis le milieu du 19ème siècle.
Le 14/02/2019 à 09h39
Dans l’absolu la vérité n’existe pas. La vérité c’est ce que l’on décide, ou démontre avec une marge d’erreur raisonnablement faible, être vrai.
Le savoir, principal carburant de la vérité, n’est jamais qu’une croyance enracinée, consolidée, non démentie… jusqu’à ce qu’elle le soit… ou pas. 2+2=5 pourrait s’avérer si le paradigme mathématique dans lequel tu le places venait à redéfinir l’unité mathématique. J’vois pas de raison à ça, mais bon… c’est un exemple.
Pareil pour la morale. C’est un consensus social qui n’a jamais été défini comme absolu, donc s’il y a des déviances, ce sont les exceptions qui confirment la règle. Autrement, comment savoir que le meurtre est mauvais, s’il n’y a pas de meurtres ? La morale se consolide par opposition à des déviances.
Le 14/02/2019 à 09h46
C’est ce que je dis en substance. L’URSS n’était pas communiste. Pas même socialiste, ni disneyiste, ou pastafariste. L’URSS était un régime ultra-totalitaire. Rien d’autre. Le totalitarisme satisfait entièrement à la définition de ce qu’était l’URSS.
Le 14/02/2019 à 10h14
J’ai l’impression que tu ne laisses aucune place au doute, au choix.
Que pour toi à intelligence et information identique, deux individus différents ne peuvent tirer que la même conclusion.
Je ne suis pas du tout d’accord avec ceci. Pour moi toutes les situations que tu décris reposent sur un choix entre bénéfices/risques pour lequel il n’y a pas de solution idéale. Que la préférence vers tel ou tel système dépendra toujours de l’apétance au risque, au gain, etc. Alors même avec une population “socialement intelligente”, il y aura toujours des avis divergents sur le bienfait des licenciements (d’ailleurs j’ai du mal à voir la cohérence entre tes “pourquoi” 2 et 3), des politiques professionnels, etc
Le 14/02/2019 à 10h32
La croyance, c’est une opinion. Tu peux croire qu’il y a une théière entre Mars et Jupiter. D’autres personnes peuvent croire l’inverse : l’observation de l’absence ou de la présence de la théière invalide totalement l’une ou l’autre croyance. La vérité est unique là où les croyances sont multiples est peuvent être contradictoire.
Une croyance peut devenir une hypothèse. Une hypothèse, après avoir été éprouvé par les expériences peut devenir une théorie. Une théorie ne se veut pas forcément comme étant la vérité, mais comme un modèle s’approchant suffisamment de la vérité permettant d’expliquer une partie du monde. Tu peux croire à un monstre de spaghetti volant mais ça n’en fait pas une théorie car tu ne l’a jamais éprouvé à l’expérience et ça en fait encore moins la vérité.
Changer de paradigme mathématique n’est pas une croyance, on change juste le cadre d’application afin de l’adapter à un besoin. Oui, 2+2 peut faire 5 si l’on utilise des échelles logarithmique adéquat. Les logarithmes ont justement été beaucoup utilisés pour faire des multiplications à l’aide d’additions (les tables de logarithmes utilisées avant l’invention de la calculatrice). Tout comme “il est 15h, dans 10h il sera 1h” (qui se résume à dire 15+10=1(mod24) ). Ce ne sont aucunement des croyances, c’est des théories qui fonctionnent dans un cadres défini. L’avantage avec les math, c’est que l’on peut généralement distinguer les limite de ses modèles.
Dans la même idée : dans un référentiel Newtonien, si je lance un objet tout droit, si aucun frottement ou aucune autre force est exercé, il ira tout droit dans un mouvement rectiligne, continu et uniforme. Cependant, si je me place dans le référentiel d’une boite qui tourne sur elle même dans un référentiel Newtonien, ce ne sera plus le cas et répondra à d’autre règle que je peux prédire en me basant sur les règles connu du référentiel Newtonien et ajoutant les mouvement de rotation de la boite.
Cependant, aujourd’hui, la théorie la physique Newtonienne, même si elle marche bien sur une certaine échelle, montre ses limites lorsque les masses et les vitesses sont importantes, où au contraire très faible. De là on a 2 autres théories, la relativité et la physique quantique qui on le sait sont incompatibles. Ce ne sont pas des vérités, mais des modèles suffisant pour expliquer des phénomènes ou faire des prédictions dans des cadres défini.
Le 14/02/2019 à 10h55
J’suis pas tout à fait en désaccord avec tout ce que tu dis. Notamment sur le parcours de transformation d’une croyance en « vérité ». Mais…
Comme tu le dis, aa physique Newtonienne n’est qu’une approximation. La théorie de la relativité générale également. La théorie quantique également. Et toutes les théories qui s’en suivent ne pourraient être que des approximations du réel.
Quelle vérité peut-on donc détenir, si on ne s’attache qu’à des approximations ? La vérité que tu décris est incomplète, donc est-elle vraiment… vraie ? Est-elle une représentation, même plus que ça, un équivalent, du réel ? Non.
C’est pour ça que je dis que la vérité absolue n’existe pas (et n’existera probablement jamais), et qu’elle ne tient qu’à des croyances, ou autrement dit des axiomes. C’est la foi que l’on place en des représentations, des symboles, des images, des abstractions, en les tenant pour faits, pour vérité. C’est un garde-fou à la folie… si ce n’est pas une forme de folie collective.
Je pense que la vérité, étant un concept humain, ne pourra jamais être absolue, l’humain étant incapable d’appréhender le réel absolument.
Le 14/02/2019 à 11h05
Pour les embauche, licenciement. Ce ne sont pas les chiffres d’aujourd’hui qu’il faut regarder. Si Activision Blizzard prevoi une baisse de CA à l’avenir, il vont réduire l’activité pour maintenir les bénéfices. Ce faisant quand dans 6 mois ils vont lancer un nouveau projet et embaucher ils auront la confiance des investisseurs pour ce faire. Bref c’est idiot de juger la politique de l’entreprise uniquement sur cette base.
Le 14/02/2019 à 14h19
La vérité est ce qui est en accord avec la réalité. Ce n’est pas parce que l’on ne peut pas “détenir” la vérité qu’elle n’existe pas.
Du coup pour en revenir, tu as beau croire que la terre est plate (tel que décrit par les platiste, c’est a dire dans un univers en 3-D), ça n’en fera pas une vérité.
Le 14/02/2019 à 14h20
On a pas du tout la même définition de vérité. Mais alors pas du tout. Toi tu en as une approche agnostique.
Le 14/02/2019 à 16h10
Le 14/02/2019 à 21h20
Bobby Kotick “s’est donné la mission de “retirer tout le fun dans le processus de création des jeux vidéo” afin de façonner une culture d’entreprise qui “récompense le profit et rien que le profit”. Pour arriver à ses fins, Bobby Kotick avoue ouvertement cultiver “le scepticisme, le pessimisme et la peur”.
Wow, ok je comprends mieux pourquoi ces licenciements.