Pour la Commissaire européenne à la Concurrence, Bruxelles doit fournir la stabilité qu’il manque à Washington
Le 19 février à 16h06
2 min
Économie
Économie
« Nous devons nous en tenir à nos forces et à nos principes », a déclaré la deuxième fonctionnaire la plus puissante de la Commission européenne après la présidente Ursula von der Leyen, la commissaire à la concurrence Teresa Ribera, à Reuters.
Si l’Europe doit négocier avec la Maison-Blanche et écouter ses inquiétudes en matière commerciale, elle ne doit pas être poussée à modifier des textes approuvés par les régulateurs. « Nous devons être flexibles, mais nous ne pouvons transiger ni sur les droits humains, ni sur l'unité de l'Europe, et nous ne transigerons ni sur la démocratie, ni sur nos valeurs », a-t-elle précisé.

Et de critiquer la manière dont le vice-président des États-Unis J.D. Vance a déclaré la semaine dernière que l’Union européenne s’attaquait à la liberté d’expression, via les mesures du Digital Services Act susceptibles de s’appliquer à plusieurs géants numériques états-uniens.
« L’intimidation » ne permet pas « d’entrer à la table des négociations », a déclaré Teresa Ribera. La femme politique a souligné que la situation aux États-Unis n’était pas de nature à rassurer le monde des affaires sur le long terme. Elle considère que Bruxelles devrait offrir la stabilité et la prédictibilité qu’il manque actuellement de l’autre côté de l’Atlantique.
L’Union européenne doit rendre ses décisions relatives au respect du Digital Markets Act par Apple et Meta le mois prochain, a encore confirmé la première vice-présidente exécutive de la Commission européenne à Reuters.
Une autre enquête de la Commission européenne est en cours, sur la probabilité que X ait violé ou non les règles de l’Union en matière de gestion des contenus illégaux.
Le 19 février à 16h06
Commentaires (18)
Abonnez-vous pour prendre part au débat
Déjà abonné ? Se connecter
Cet article est en accès libre, mais il est le fruit du travail d'une rédaction qui ne travaille que pour ses lecteurs, sur un média sans pub et sans tracker. Soutenez le journalisme tech de qualité en vous abonnant.
Accédez en illimité aux articles
Profitez d’un média expert et unique
Intégrez la communauté et prenez part aux débats
Partagez des articles premium à vos contacts
Abonnez-vousLe 19/02/2025 à 20h28
"Flexible mais sans transiger", c'est pas loin du "changement dans la continuité".
Chapeau l'artiste.
Le 20/02/2025 à 08h42
Le 20/02/2025 à 08h57
Modifié le 20/02/2025 à 09h19
Je ne suis pas pour le changement radical qui c'est opéré dans les relations internationales (depuis le premier mandat Trump en gros) où les pays s'invectivent dans des termes peu diplomatiques.
J'ai l'impression d'être sur un rzo social de merde.
Modifié le 20/02/2025 à 09h40
Elle est où "l'intransigeance concernant les droits humains, la démocratie et les valeurs" quand tu fais passer le pognon avant la protection de l’espace public ?
Soyons clair, j'ai absolument aucun problème a ce que l'UE utilise les sanctions financières comme levier de négociation. Mais faut le dire clairement (à la Trump) et pas se cacher derrière des phrases creuses prônant la défense des grands idéaux.
Le 20/02/2025 à 16h39
On a dit cloud européen, ils veulent du US, on a dit arme nucléaire française, ils veulent du parapluie US (alors qu'on a 300 têtes nucléaires de 10KT, mais la faudrait les sortir de notre déficit et ils veulent pas), on a dit armée européenne , mais ils veulent acheter US (avec des F35 utilisable seulement avec la permission US) et surtout pas acheter européens et au final on se retrouve comme des cons avec bébé orange qui ne dit que de la M*de.
A un moment donné quand tu joues avec une équipe de boulets...
On est Mbappé au PSG, alors qu'au Real on pourrait collé 3 pionts
Le 25/02/2025 à 11h18
Le 20/02/2025 à 16h27
les USA sont toujours Safe Harbour?
Il est pas temps de les envoyer bouler et de privilégier des solutions européenne?
Le 20/02/2025 à 16h40
Depuis le Privacy Shield, son successeur a été invalidé le 16 juillet 2020.
Et on attend avec impatience l'invalidation du Data Privacy Framework, le successeur du successeur.
Le 20/02/2025 à 16h48
Le 20/02/2025 à 16h52
Mais je n'ai pas l'impression que l'UE se soit donné pour mission de faire émerger un GAFAM en Europe.
Le 20/02/2025 à 17h40
Modifié le 20/02/2025 à 17h54
Le 20/02/2025 à 18h29
Le 20/02/2025 à 22h07
Le 21/02/2025 à 01h15
Le 21/02/2025 à 08h29
Le 25/02/2025 à 11h16