Pas d’open source payant dans le Store ? Microsoft s’explique
Le 11 juillet 2022 à 05h00
2 min
Logiciel
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Mi-juin, Microsoft a publié de nouvelles règles pour son Store. L’une d’elles mentionne l’interdiction de faire payer pour des logiciels open source disponibles gratuitement ailleurs, ou de faire payer un « montant irrationnellement élevé » en regard des fonctions du produit.
Comme l’indique Neowin, un nettoyage du Store fait partie des requêtes principales des utilisateurs. Il est facile de tomber sur une version payante de GIMP, des guides payants d’utilisation de Chrome ou une version très chère de 7Zip. Autant d’applications récupérables gratuitement depuis leur site officiel respectif.
De la politique à la polémique, il n’y avait qu’un pas, qui fut vite franchi. Beaucoup se sont posés la question : « pourquoi interdire de vendre de l’open source ? ». Puisque la règle n’est pas claire, les développeurs sont dans l’expectative.
Ils réclament des réponses précises, car la vente de logiciels libres est un moyen efficace de financer leur développement. L’excellent Paint.Net est disponible gratuitement par exemple sur son site officiel, mais est vendu 7,99 euros sur le Microsoft Store par son auteur, qui mentionne clairement sur son site l’aide apportée par ce téléchargement payant et alternatif.
La règle devait entrer en vigueur le 16 juillet. Giergio Sardo, chargé des applications chez Microsoft, a cependant annoncé qu’elle était différée, le temps que « l’intention soit clarifiée ».
Le 11 juillet 2022 à 05h00
Commentaires (27)
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Abonnez-vousLe 11/07/2022 à 05h25
J’ai l’impression que l’intention (mal exprimée) était d’empêcher des tiers de se faire des sous sur le dos du projet d’origine.
Dans ce cas, Paint.NET ne serait pas affecté puisqu’il s’agit du projet d’origine mais les copies (potentiellement vérolées de pub ou autre) de GIMP ou VLC seraient bel et bien ciblées par ce nettoyage.
Le 11/07/2022 à 07h56
A priori oui, mais c’est le problème d’une règle trop générale et mal exprimée, elle peut entrainer des dommages collatéraux
Le 11/07/2022 à 08h35
Le problème c’est que ce n’est pas aussi simple d’ériger une règle précise et juste.
Par exemple pour Gimp. Imaginons que je lance un projet de fork (que j’appelle Gomp) et que je respecte bien la licence (donc mon fork est lui même open source)
En fait à part mettre MS en position de juge de ce qui est moralement monnayable ou non, je vois pas trop quelle règle édicter. Et il est vrai que le store MS est rempli de forks opportunistes qu’il faut virer.
Le 11/07/2022 à 09h09
Pas de bol, GOMP est aussi un projet open source.
https://gcc.gnu.org/projects/gomp/
Le 11/07/2022 à 09h21
Il n’a qu’à se rabattre sur gINp : great iNpact picture.
Le 11/07/2022 à 06h40
Oui ils ont dit il me semble que le but était que les personnes en charge du code source puisse le mettre sur le store en payant s’ils le souhaitent, mais dans le même temps d’empêcher les parasites de profiter d’une appli OSS sans y contribuer et la mettre en vente illégitimement.
cf la réponse de Giergio Sardo : Twitter
Le 11/07/2022 à 09h02
D’un coté, je comprends qu’il ne soit pas très fair-play de profiter de la notoriété d’un projet pour se faire de l’argent dessus sans réelle plus value.
Mais de l’autre… ce sont les règles de l’open-source qui le permettent et… l’autorisent ! Le libre se fiche royalement de celui qui donne (le éditeur/développeur), pour ne s’occuper que de celui qui reçoit (l’utilisateur).
Pour rappel, le libre, c’est donner 4 droits aux utilisateurs sans restriction :
Il peut y avoir des contraintes (par exemple, si diffusion, diffuser également les modifications) mais pas de restrictions (vous avez le droit de le diffuser, sauf si vous faite de l’argent avec).
Il y a suffisamment de débat là dessus sans vouloir le relancer. Par exemple, des logiciels ayant modifiés leur licences afin de ne plus permettre une utilisation par les services Cloud en mode SAAS sans une obole compensatoire (de mémoire, Elastic Search, Grafana mais très certainement d’autres). Sauf qu’ils ne sont plus considérés comme Open source à cause des restrictions qui vont à l’encontre du libre…
Vendre un logiciel ne va pas à l’encontre du libre. Faire un fork sans plus value ne va pas à l’encontre du libre.
Pour ma part, ça me gène qu’il s’agisse d’une entité privée qui fasse sa loi, même si les causes derrières sont “nobles”. Les licences sont “sans moral”. C’est autorisé ou pas. Point.
La moral des uns n’est pas forcément la moral des autres (du point de vue individuel, mais aussi culturel). Et c’est donner encore plus de pouvoir à des entités qui en ont déjà beaucoup.
Que les “marques” (entre guillemets, car par forcément déposée) comme Gimp, LibreOffice, Firefox, … puissent faire des requêtes pour usage abusif auprès des stores, oui. Que les stores eux-mêmes puissent décider du droit de vie ou de mort d’un projet dans leur catalogue au nom d’un “droit moral”, non.
Le 11/07/2022 à 09h45
Assez d’accord. Et en plus je ne comprend pas, les projets dont on parle ont également publié leur app sur le store de manière totalement gratuite. Ils devraient plutôt améliorer leur système de ranking et de recherche des app, histoire de mettre les apps “officielles” en avant.
Inutile d’ajouter une nouvelle couche de contrôle qui peut amener tout son lot de biais et de dérive, alors que tout est déjà bien encadré par les lois existantes…
Le 11/07/2022 à 09h26
Beaucoup pensent au point de vue côté “libre”, mais pensez aussi au point de vue côté utilisateur final. Savoir si c’est permis ou non par les règles de l’open source, c’est vraiment discuter du sexe des anges.
Imaginez-vous être quelqu’un de lambda, sans connaissance particulière de l’informatique et qui ne connait rien à l’open source
Tu as un besoin, et on te dit “ah ouais tel programme est parfait pour résoudre ton problème”
Tu vas sur le store, comme pour ton téléphone, et là tu le trouves, payant
Du coup, il est forcément légitime vu qu’il est payant, parce que sinon il ne pourrait pas être payant, ça serait illégal (ça, tu l’as bien compris après 20 ans de matraquage sur les DVD, “le piratage c’est du vol” …)
Au final, tu t’es fait arnaquer de quelques euros, et ça, dans l’absolu, ce n’est pas bien grave
Par contre, tu viens de mettre ton PC en danger avec :
On peut espérer réduire les risques que cela arrive en coupant le revenu à court terme, et en rendant incertain les revenus à plus long terme. Pour moi, c’est une très bonne décision que de faire le ménage dans tout ce merdier.
Le 11/07/2022 à 09h48
La question n’est pas de savoir si quelque chose doit être fait ou non (je pense qu’on sera tous d’accord que oui), mais par qui cela doit être fait.
Qu’une entité privée puisse décider de ce qui est moral ou non, c’est problématique. On l’a d’ailleurs vu à maintes reprises avec les règles de modération des réseaux sociaux comme Facebook et le puritanisme concernant la nudité (amoral) mais le laxisme concernant des contenus haineux (liberté d’expression). Et je ne parle pas de Twitter
Le 11/07/2022 à 10h12
On ne parle pas de moralité ici; la règle, au point 10.8.7 précise ceci :
“Not attempt to profit from open-source or other software that is otherwise generally available for free, nor be priced irrationally high relative to the features and functionality provided by your product.”
Ensuite, “par qui cela doit être fait” ?
Le monde du libre est par définition communautaire, décentralisé et sans aucune cohérence globale (de fonctionnement, de suivi, de gouvernance…)
Une entreprise est centralisée et doit répondre à des impératifs de sécurité, de légalité, vis à vis de ses clients et de la réglementation en général
Si demain, un virus se propage via un pseudo fork délivré via le store, c’est MS qu’on va accuser
Idem, si l’ayant droit d’un projet veut faire valoir ses droits, il va contacter MS, pas le propriétaire du programme dans le store
Je ne suis toujours pas convaincu, discuter de s’il est moral qu’une entreprise puisse déterminer s’il est moral que quelqu’un de vraisemblablement mal intentionné puisse jouer avec les limites du modèle libre vis à vis de l’impact potentiel de ses clients (potentiellement 1/7e de la population mondiale) …
Le 11/07/2022 à 10h24
Et si … on allait télécharger directement sur la source au lieu de se lier à ce “store” ?
Le 11/07/2022 à 11h02
Moi je suis content d’avoir chopé Paint.NET sur le store (à l’exception qu’on ne peut plus modifier l’entrée “modifier” du clic droit sur une photo dans l’explorateur Windows), ça m’aurait fait chier d’avoir 5 résultats payants et ne pas savoir lequel choisir sans avoir à faire une recherche sur Internet avant…
Le 11/07/2022 à 11h03
Microsoft aimerait surtout améliorer la réputation du store, en bavant sur les revenus de Google et Apple dont le store est quasiment un passage obligé. Manque de bol, après avoir profité durant des décennies du développement de tiers, ils se rendent compte aujourd’hui qu’il n’est plus possible d’imposer cette source et que la seule solution est d’en améliorer la qualité en virant les parasites. Bon courage les mecs, vous n’êtes pas au bout de vos peines.
Le 11/07/2022 à 11h38
Au contraire. La question est : pourquoi cette règle est-elle là ? Le fait que Giergio Sardo ait annoncé que l’application de la règle était différée montre bien que le problème est loin d’être aussi simple qu’un simple énoncé.
La news fait référence à Paint.NET. L’éditeur a parfaitement le droit de vendre les binaires (plusieurs projets le font). Cela n’a absolument rien d’illégal, tant du point de vue du droit que de la licence.
J’attends de voir les accusions contre Google et Apple alors. MS ne craint rien à ce sujet ;)
Oui. Et ? C’est exactement ce qui se fait ailleurs. MS a le droit (voir le devoir) d’agir si on lui demande. Par contre, ce n’est pas à lui de déterminer la légitimité d’un projet (je parle bien de légitimité, pas de légalité, qui est encore un autre sujet).
De quel droit refuserait-il Paint.NET ? Aujourd’hui c’est les logiciels libres, demain, ce sera quoi, les journaux ? Votre ligne éditorial n’est pas suffisamment en accord avec nos valeurs donc votre application est refusée ?
Le problème de la moral, c’est que nous avons chacun la notre. Certains pensent que les relations charnels hors mariage sont amoraux tandis que d’autres ne voient pas de problème à la polygamie. Et on pourra lister de nombreux sujets très clivant dès lors qu’il s’agit de moral (l’homosexualité, la gourmandise, la cupidité, l’art, …).
Qu’une entreprise puisse ainsi décider de ce qui est ou n’est pas moral me semble particulièrement dangereux. Ce n’est pas leur rôle et cela n’a pas à l’être.
Le 11/07/2022 à 13h23
M’est avis que la version gratuite et officielle sera mieux notée qu’un clone payant.
Le 11/07/2022 à 14h49
Pourquoi les licences de l’open source n’incluent pas une clause pour éviter tout squattage par des parasites du numérique ? C’est certainement pas évident à formuler. Du genre “tout produit utilisant le nom, la quasi totalité d’un code d’une application sans ajout fonctionnel pour uniquement engendrer des bénéfices sans aucun reversement vers les auteurs est interdit”.
Et là, MS ne ferait qu’appliquer ladite clause.
EDIT : on est presque ici dans du plagiat de code
Le 11/07/2022 à 15h05
Et bah, la licence d’utilisation du Store est clair. C’est pas autorisé.
Sauf si tu sous-entend qu’il faut respecter la licence du Libre parce que le libre c’est bien et ne pas respecter la licence du Store parce que le store c’est mal. Auquel cas tu fais un jugement moral sur les types de licences. Mais avoue que ca serait vachement hypocrite vu ton commentaire :)
Le 11/07/2022 à 15h17
C’est ta définition, mais elle est n’est clairement pas universelle. Certaines licences libres interdisent la commercialisation, d’autres imposent des copyleft, la propagation de licence, etc.
Si on prend l’exemple de Gimp, présent dans le Store, il est en GNU/GLPv3, qui est assez clair sur la vente :
Je doute que le prix proposé soit représentatif de l’acte de mise à disposition sur le Store …
Le 11/07/2022 à 16h17
Ca concerne en effet uniquement les frais demandés pour envoyé le code source sur support physique:
“Convey the object code in, or embodied in, a physical product (including a physical distribution medium), accompanied by a written offer, valid for at least three years and valid for as long as you offer spare parts or customer support for that product model, to give anyone who possesses the object code either (1) a copy of the Corresponding Source for all the software in the product that is covered by this License, on a durable physical medium customarily used for software interchange, for a price no more than your reasonable cost of physically performing this conveying of source, or (2) access to copy the Corresponding Source from a network server at no charge.”
Il faut bien comprendre que la plupart des licences libres n’ont pour ambition que de protéger l’accessibilité d’un code source, pour le reste c’est globablement assez ouvert. Donc pour éviter que le code source (potentiellement amélioré par cette source pour un produit global qui est à source fermé, et qui, aux yeux des communautés du libres, constitueraient un préjudice envers le bien commun), son prix d’accès ne peut être plus grand que le coût de l’envoi (= il doit rester aussi gratuit que possible).
Le logiciel en soit, tu peux le facturer aussi cher que tu veux. Les gens restent libres de récupérer les parties opensource de ton projet et de les réutiliser et de ne pas vouloir utiliser ton produit, propriétaire ou non, hors de prix.
Le 11/07/2022 à 16h00
Lesquelles ?
Lesquelles ?
Je pense que tu n’as pas compris de quoi il s’agit ici. Il s’agit de l’obligation de fournir le code source à la demande de celui qui possède le produit physique qui contient le programme exécutable. Dans ce cas, il ne faut faire payer que ce coûte d’envoyer le code source.
La GPLV3 permet de vendre le logiciel au prix que tu veux :
“You may charge any price or no price for each copy that you convey, and you may offer support or warranty protection for a fee.”
N’oublions pas de Stallman a vendu des copies d’EMACS qu’il avait développé.
Le 11/07/2022 à 21h31
Effectivement, j’avais toujours cru que la GPL3 empêchait la vente … je me coucherais moins bête, merci de ces éclaircissement :)
J’entends bien, mais ce n’est pas seule … Wikipedia
[Les licences copyleft] (dont les GNU GPL)
Concernant l’interdiction de commercialisation, je ne connais que les Creatives Commons types NC (Non Commercial), qui sont toutefois largement utilisées.
Le 11/07/2022 à 16h02
J’avais oublié de te citer. J’ai corrigé le message précédent, mais tu n’a pas dû recevoir de notification. D’où ce second commentaire.
Le 11/07/2022 à 16h17
effectivement, ce serait hypocrite et ce n’est pas le cas ;) Je ne dis pas qu’il ne faut pas se conformer aux règles du store, je dis que certaines règles ne devraient pas être là. Nuance ;)
Ce n’est pas ma définition, c’est celle de la Free Software Foundation, et une licence qui interdit la commercialisation ne peut être libre, puisqu’elle est restreindrait une des libertés “fondamentales”.
La GPL est très claire sur la vente oui :
Article 4 :
Le passage que tu cites, fait parti de l’article 6, et ne parle pas du prix du logiciel, mais uniquement du coût du support de transmission. Par exemple (et grosso modo), si tu envoies les sources + les binaires sur DVD, tu peux facturer des frais, mais ces frais doivent rester raisonnable (prix du dvd + envoi, donc quelques euros seulement). Mais cela ne correspond absolument pas au coût du logiciel.
Dit autrement, tu peux facturer ton logiciel 10000€, mais tu ne peux pas facturer 5000€ de plus pour l’envoi des sources et/ou du binaire. 5€ oui si tu l’envoi sur DVD par la poste, et non si tu te contentes d’envoyer ça par mail.
Une dernière chose, rien n’empêche l’utilisateur (Ie, celui qui reçoit) de fournir à son tour le logiciel, y compris pour… 0€ ! Ce qui fait qu’en pratique, on ne voit jamais (ou en tout cas, je n’ai jamais vu), de logiciel libre vendu. Ce qui est vendu, ce sont par exemple du support, une garantie, ou les binaires (pour ne pas avoir à compiler le logiciel soi-même).
Le 11/07/2022 à 17h11
Enter protéger l’utilisateur du logiciel (*) et protéger le client du Store, ca me semble raisonnable que MS préfère protéger ses clients.
(*) La philosophie de la GPL c’est de protéger l’utilisateur en lui accordant des droits.
Le 11/07/2022 à 21h06
Version qui dépasse : ça dépend.
Version rapide : car une licence interdisant l’utilisation commerciale n’est pas une licence libre. Une licence open source (au sens code librement accessible, mais restant propriétaire) peut le restreindre, mais ça fait que le logiciel n’est pas libre, seulement “open source”. (exemple : Vivaldi, dont une partie du code est open source car issu de Chromium, une autre librement consultable, et une propriétaire)
En moins résumé :
C’est une des raisons pour lesquelles on parle de licences plus ou moins permissives. D’ordre général, les licences libres n’interdisent pas l’utilisation commerciale du code (ça fait qu’elles ne seraient pas libres justement). L’alternative faite par certains projets est de déposer des trademarks dont l’exploitation est interdite. Typiquement, ce fut un long sujet de discorde entre Mozilla et Debian dont cette dernière refusait que Firefox soit dans ses repos normaux puisque leur politique est d’inclure uniquement du libre. La trademark de Firefox était par définition non libre. C’est comme ça que les entreprises oeuvrant dans les FLOSS protègent leur produit des squatteurs en déposant la marque.
Le côté permissif des licenses libres se retrouve en fait par rapport aux droits et devoirs qu’elles incombent à l’utilisateur : obligation de distribuer le code modifié, obligation de garder la même license, interdiction de l’inclure dans une license incompatible, etc. La license MIT est typiquement une license très permissive puisqu’elle n’impose que très peu de restrictions (la plus permissive étant la WTFPL), tandis que la GPL protège beaucoup le code, l’utilisateur, et impose des restrictions. Mais dans tous les cas, peu de licenses libres imposent une restriction commerciale.
Tout comme diffuser commercialement les binaires est parfaitement autorisé comme rappelé plus haut par d’autres intervenants. Exemple typique : Red Hat Enterprise Linux : les binaires sont généralement mis à disposition de manière payante (via souscription pour accéder aux repos), mais tu peux parfaitement récupérer les sources et les recompiler, et les diffuser moyennant la suppression des trademarks de Red Hat (comme le font Rocky, Alma, etc). Et en refaire un objet commercial. Exemple : Oracle Linux qui dispose d’un support commercial tout en étant un rebuild modifié de RHEL.
De même côté des oeuvres sous licences libres, la Creative Commons a plusieurs niveaux dont certains ne sont pas considérés comme libres (non Free) : l’interdiction de l’usage commercial ou des travaux dérivés sont typiquement des clauses qui ôtent le statut de licence libre.
Le 11/07/2022 à 21h47
Non. Le changement majeur de le GPLv3, c’est qu’elle empêche la Tivoïsation, c’est-à-dire l’usage de limitations hardware (souvent une vérification de signature) pour empêcher le déploiement de versions modifiées.
Si on se limite au point de vue “technique”, les 2 autres définitions impliquent également les 4 libertés établie par la FSF ;)
Donc quelle que soit la définition que tu utilises, libre ou open-source, tu as bien les 4 libertés fondamentales :)
Attention, toutes les licences CC ne sont pas libres ! Les licences CC-BY-NX ne sont pas libres (mais on trouve souvent des termes comme “libre de diffusion” qui peuvent alimenter le flou)