Livraison de repas : DoorDash s’offre Deliveroo pour 3,4 milliards d’euros
Le 06 mai à 09h27
2 min
Économie
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La société de livraison de repas et d'épicerie Deliveroo s'apprête à passer sous pavillon américain. Cotée à la bourse de Londres depuis 2021, l'entreprise britannique vient en effet d'accepter formellement l'offre de rachat émise par son homologue et concurrent états-unien DoorDash. La transaction se fait sur la base de 180 pence par action Deliveroo, soit une valorisation totale de l'ordre de 2,9 milliards de livres sterling (environ 3,4 milliards d'euros).
« Nous couvrirons plus de 40 pays avec une population combinée de plus d’un milliard de personnes, ce qui nous permettra de fournir à davantage d’entreprises locales les outils et la technologie dont elles ont besoin pour prospérer », affirme Tony Xu, CEO et cofondateur de DoorDash, dans un communiqué.
Deliveroo, fondée en 2013, revendique aujourd'hui près de 176 000 restaurants et commerces clients de ses services de livraison, avec une présence dans neuf pays (dont la France, la Belgique, l'Italie, l'Inde, les Émirats Arabes Unis ou Singapour), et une armée d'environ 130 000 livreurs indépendants.

L'entreprise compterait environ 7 millions de clients actifs par mois, avec un volume de transactions de l'ordre de 8,3 milliards d'euros en 2024 duquel découle un chiffre d'affaires de 2,35 milliards d'euros sur l'année. DoorDash affiche de son côté 42 millions d'utilisateurs actifs mensuels dans 30 pays, et un chiffre d'affaires annuel de 10,7 milliards de dollars (9,45 milliards d'euros) en 2024.
Cette transaction illustre la consolidation à l’œuvre sur le marché de la livraison de repas à domiciles, quelques années après l'essor de ce phénomène qui a conduit, en France, à l'avènement de plateformes comme Uber Eats, Stuart ou Deliveroo. Avec, à la clé, une concurrence exacerbée pour doper la croissance et conquérir des parts de marché, qui se traduit par des marges contraintes et de nombreux débats, aussi bien sanitaires que sociaux, sur les conséquences de cette activité pour les travailleurs indépendants.
Le 06 mai à 09h27
Commentaires (15)
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Abonnez-vousModifié le 06/05/2025 à 09h44
Ils ont laissé un pourliche ?
Edit :
J'ai pas suivi vu que je n'utilise plus ces plateformes, mais Just Eat, ex AlloResto, n'existe plus non plus ?
Le 06/05/2025 à 09h50
Le 06/05/2025 à 09h58
Le 06/05/2025 à 11h02
Le 06/05/2025 à 11h31
Le 06/05/2025 à 09h46
Le 06/05/2025 à 09h48
Le 06/05/2025 à 09h55
Modifié le 08/05/2025 à 18h00
C'est plutôt dommage que le presse-ordiphone, concours Crépine édition 2017, ne fasse pas partie de l'arsenal règlementaire. Du lithium pour tous "en traversant la rue" c'est une excellente idée d'économie pour la CPAM.
Le 06/05/2025 à 10h52
Le 06/05/2025 à 11h43
Le 06/05/2025 à 12h14
Le 06/05/2025 à 12h33
C'était juste de l'abus.
Le 07/05/2025 à 11h48
J'ai trouvé le projet CoopCycle, mais c’est juste un logiciel qui nécessite d'être pris en mains par une société locale (je vois qu'il y en a Bayonne, Grenoble, Nantes, Rennes et Strasbourg pour info, mais je suis de Lyon...).
Évidemment plutôt intéressé par les solutions dans ma ville
Le 07/05/2025 à 12h23