L’Europe veut renforcer le contrôle technique et vérifier « l’intégrité des logiciels »
Le 28 avril à 17h00
2 min
Hardware
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Dans un communiqué publié la semaine dernière, la Commission européenne présente une mise à jour des règles concernant les voitures et plus précisément le contrôle technique : « Afin d'améliorer la sécurité routière et la qualité de l'air dans l'ensemble de l'Union, la Commission propose une révision complète des règles de l'UE en matière de sécurité routière et d'immatriculation des véhicules ».
Un véhicule électrique, comme n’importe quel autre véhicule, est soumis au contrôle technique, avec 11 points de vérification spécifiques. Cela concerne entre autres le câble et la prise de charge, les batteries de service et de traction du moteur des roues, les câbles et connecteurs haute tension, etc. Dekra liste les points ici.
Problème, « les méthodes d'essai actuelles n'ont pas été adaptées aux progrès et au déploiement de nouvelles technologies, telles que les fonctionnalités avancées d'aide à la conduite (ADAS) et les véhicules électriques », explique la Commission dans sa foire aux questions.

La Commission veut ainsi revoir trois directives sur le contrôle technique périodique, les documents d'immatriculation et le contrôle routier des utilisateurs. Dans la liste des nouvelles mesures présentées, on retrouve une adaptation aux nouveaux véhicules (électriques, mais pas uniquement) avec de « nouveaux tests pour les systèmes de sécurité électroniques, y compris le contrôle de l'intégrité des logiciels des systèmes liés à la sécurité et aux émissions ». Comment l’intégrité des logiciels sera vérifiée ? Ce n’est pas précisé.
Il est aussi question de la « numérisation du certificat de contrôle technique et du certificat d'immatriculation du véhicule », de lutter contre la fraude kilométrique, notamment avec la mise en place d’« échange transfrontière des historiques des compteurs ». Signalons aussi la « reconnaissance transfrontière d'un contrôle technique » pendant six mois et des contrôles annuels (au lieu de tous les deux ans) « pour les voitures et camionnettes de plus de dix ans ».
La Commission explique que les « propositions vont maintenant être examinées par le Parlement européen et le Conseil dans le cadre de la procédure législative ordinaire ».
Le 28 avril à 17h00
Commentaires (15)
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Abonnez-vousLe 28/04/2025 à 17h15
Modifié le 28/04/2025 à 23h58
C'est pas possible voyons ils sont bien trop respectueux du bon sens, de la morale, de leurs clients, de l’environnement etc
A ce sujet, dans mes souvenirs aucun constructeurs francais n'a été pris la main dans le sac, mais il y avait pas eu des gros soupçons ?
Pour celles et ceux qui aurait zapé l'histoire, la vidéo de Sylvain Levy est pas mal VTECH : Le plus gros scandale de l'histoire automobile ( rien que ça )
Le 29/04/2025 à 09h09
Le 28/04/2025 à 17h58
L'historique des compteurs depuis la mise en circulation du véhicule devrait être connu de tous les centres de contrôle technique en UE et en cas d'anomalie, il y a une contre-visite
Le 28/04/2025 à 20h09
Modifié le 29/04/2025 à 09h45
Toujours regarder les dates de production sur qq pièces dont les étiquettes sont visibles (typiquement les optiques, capot/coffre ouvert: Si c'est pas homogène, ça indiquera en prime une probable réparation après un choc): Si on est au delà du mois vs date achat (le secteur est en flux tendu, sauf véhicule stock annoncé comme tel et bradé bien sûr), méfiance...
Le pire étant que comme c'est autorisé, il est ensuite quasiment impossible de se retourner contre le concessionnaire: Il faudrait si l'affaire fait par exemple sauter un millésime en arrière que les caractéristiques du véhicule aient été significativement modifiées depuis (pour le millésime de la date de mise en circulation CG) pour qu'une tromperie puisse se défendre.
La seule parade étant de blinder le truc dans le contrat de vente et ne pas croire que ce n'est pas fréquent et réservé aux généralistes: Chez BMW la quasi totalité de leurs "occasions certifiées" tombe à des niveaux divers de gravité dans ce qu'il faut bien appeler une arnaque légale. Même en faisant attention, j'avais failli me faire avoir sur plusieurs modèles lors d'une recherche avant achat il y a 3 ans.
Le 28/04/2025 à 23h17
"À chaque entretien et contrôle, à chaque réparation mécanique, électrique, électronique ou de carrosserie et à chaque remplacement et montage de pièces, composants ou accessoires.
Concrètement, cela signifie que le kilométrage et la description des travaux doivent également être communiqués lors du montage de pneus, de pots d'échappement, de batteries, de radios, de systèmes d'alarme, etc."
Le 28/04/2025 à 18h50
Le 28/04/2025 à 20h19
Le 29/04/2025 à 01h18
La modification du compteur kilométrique devrait étre impossible sur les véhicules récent. Le véhicule ne démarre plus si la valeur du compteur est plus petite que la dernière valeur enregistrée et on peut imaginer plein de sécurité en encodant la valeur avec le numéro de chassis et que ce soit un zone non accessible en écriture via l'obd. Les constructeurs ne font aucun effort dans ce sens.
concernant les ADAS l'EU ne fourni aucune étude ni valeur comme quoi il y a modification, et faudrait être vraiment suicidaire pour modifier les adas de sa voiture, il n'y a aucun avantage à le faire contrairement à modifier le compteur. Controller l'intégrité des systèmes je veux bien mais de toute façon un calculateur sera en défaut si son crc n'est pas bon et c'est déjà le cas sur presque tous les véhicules en quoi ça apporte quoi que ce soit ? En quoi ça va éviter des accidents ?
concernant la pollution un véhicule thermique est homologué à une date t avec une valeur d'émission typique et les CT vérifie déjà que la valeur est cohérente avec la valeur d'homologation, compléter ce test avec la mesure de particule et NOx pourquoi pas mais quelle est la plus value par rapport à maintenant ? à part faire payer plus cher le CT à tous pour chopper des véhicules trop polluant ce qui n'est même pas garanti car certaine voitures actuellement ont le CT juste parce que le gars est pote avec le garage et le risque de se faire contrôler la pollution est nulle et on peut toujours dire que la voiture viens de tomber en panne. J'en connais plus d'un qui font ça.
je ne dis pas qu'il ne faut rien changer mais en tout cas en l'état c'est juste un truc bancal.
L'EU veut réduire les morts sur les routes ok très bien mais bon il y a encore 25% des accidents mortels qui sont lié à la consommation de quelque chose (alcool ou drogues) avec une grosse variation en fonction du pays, un autre quart du fait du téléphone
Le 29/04/2025 à 09h24
Le CT, quand on voit que les utilitaires passent déjà tous les ans avec toujours autant d'épaves dégradées/fumantes sur les routes, je ne pense pas qu'un renfort qui va encore monter son prix soit souhaitable: En 1er lieu, il faudrait taper sur les brebis galeuses qui pour un billet de 50€ vont passer sur tout ce qui offre un déni plausible au contrôleur, cad tout ce qui a pu se retrouver dégradé en sortant du centre!
Le 29/04/2025 à 11h27
https://www.iamroadsmart.com/media-policy/research-reports/infotainmentstudy
Le 02/05/2025 à 09h16
Modifié le 05/05/2025 à 10h09
Si tu mets les 2 choses sur le même plan alors que l'usage voix est du même ordre de grandeur et les autres fatalement largement au delà, tu as soi un petit problème de lecture/compréhension ou un léger problème de cohérence.
Qqun pris ainsi ne devrait pas pouvoir repartir après n'avoir perdu que le quart de son permis et la faculté de reprendre dès le coin de la rue passée.
On a éructé il y a peu sur les tests stupéfiants des chauffeurs de bus suite à un car scolaire dans le fossé ayant tué une ado, mais ils sont les premiers à pianoter sur leurs smartphones avec des dizaines de personne derrière et un truc de plus de 20T dans les main avec un sacré potentiel de dégâts!
Franchement, on attends quoi pour siffler la fin de la récré? A partir du milieu des années 90, les mortalités qui avaient toujours baissé du fait de l'amélioration des véhicules et des routes s'étaient mises à remonter: Les années de boum du GSM. On a fait quoi en 1998? Posé avec la loi Gayssot (gvt socialo Jospin d'alors) les bases législatives de l'automatisation de contrôles de vitesse mis en musique par le camp d'en face sous Sarko à partir de 2003!
D'ailleurs malgré le nb de dispositifs chaque années croissant et de plus en plus diversifié de cette politique du radar, les mortalités stagnent depuis plus de 12 ans!
Mais à ne pas traiter les pb aux causes, mais aux conséquences/facteurs essentiellement aggravants...
Qqun pris avec son tél en main devrait perdre son permis sur le champ et après un accident, les données de connexion opérateur à l'heure du sinistre devraient systématiquement être vérifiées au même titre que souffler dans le ballon et test salivaire.
Le 18/05/2025 à 10h50
je remets donc ma réponse : "C'est déjà le cas, merci"
ensuite je ne comprends pas bien l'intérêt de comparer les sanctions entre elles: si on est arrivé à 6 points pour l'alcool / stup, c'est que les gens continuent de boire un coup avant de prendre le volant, ça ne s'est pas fait en un coup, les limites / sanctions ont évoluées jusqu'ici alors que le comportement ne varie peu.
Si l'usage du tel ne baisse pas nul doute que les sanctions seront petit à petit durcies.