La Commission européenne a sélectionné un consortium de sociétés (Airbus, Arianespace, Eutelsat, Hispasat, OHB, Orange, SES, Telespazio et Thales Alenia Space) pour mener une étude sur ce sujet… qui n’est pas sans rappeler les projets Starlink (SpaceX) et OneWeb.
Elle « aura pour but d’évaluer la faisabilité de cette nouvelle initiative destinée à renforcer la souveraineté digitale de l’Europe et à fournir une connectivité sécurisée à ses citoyens, ses entreprises commerciales et ses institutions publiques. Le système aura également pour mission d’assurer une couverture, à l’échelle mondiale, des zones rurales et des zones blanches ».
La Commission veut également savoir comment « ce système spatial pourrait améliorer les infrastructures critiques, actuelles et futures, y compris les réseaux terrestres ». L’étude se penchera aussi sur « le rôle des satellites dans l’écosystème 5G et évaluera les opportunités d’interopérabilité tout en tenant compte de l’évolution à venir vers les technologies 6G ».
Ce projet s’inscrit dans la lignée des programmes Copernicus (surveillance de la Terre) et Galileo (localisation par satellites). « La valeur contractuelle de cette étude de faisabilité, d’une durée d’un an, s’élève à 7,1 millions d’euros ».
Commentaires (17)
#1
renforcer la souveraineté digitale
Mon petit doigt me dit qu’en 2021 la france n’utilisera toujours pas le mot “numérique”
#2
Et boucler Galileo, déjà?
Baudry parlait justement (rhabillant Breton, qui rime avec piston, au passage) il y a qq jours du retard pris en Europe avec le manque d’ambition:
https://www.areion24.news/2021/01/02/leurope-une-puissance-spatiale-qui-manque-dambition/
Vu le nb d’intervenants ici présents, Musk doit être mort de rire.
#2.1
Galileo est fonctionnel depuis plus de 2 ans en tout point du globe. On ne construit pas un système de positionnement pas satellite d’un claquement de doigt. En plus, quand on compare avec les autres systèmes qui couvrent la planète l’Europe n’a pas à rougir de son programme (que ce soit en coût, délais, mis en œuvre, …).
#2.2
Le seul défaut de l’Europe c’est qu’elle a été transparente sur le programme (qui en plus est civil, la honte…). Résultat ça a fait découvrir aux yeux du monde que monter un système de positionnement par satellite c’est pas évident.
Faut bien que les rageux puissent rager, merci l’Europe.
#3
Mais oui! Quelle bonne idée! envoyons nous aussi plusieurs (dizaines de?) milliers de satellites encombrer les orbites basses
#4
C’est un plan contre nos ennemis : avec autant de satellites, plus personne ne pourra aller dans l’espace ! :)
#4.1
“Et nous assistons au lancement de la nouvelle fusée Ariane 7, qui devrait décoller dans 30 secondes ! Nous voyons maintenant les douze missiles sol-espace être tirés afin de dégager la voie, en déblayant les quelques satellites de nos malheureux concurrents…
”
#4.2
C’est ça avoir une fenêtre de lancement ? Un petit passage pas trop encombré dans la décharge spatiale à proximité de la Terre ?
#5
Un Système Européen de Connectivité par Satellite… pour renforcer la souveraineté digitale de l’Europe…
Ils peuvent bien l’appeler le SECS dans ce cas.
#5.1
C’est pour contrer la débandade de space X…
#6
Oui bein que les autres essuie les plâtres avant….
#7
ON va réinventer un truc ?
Et l’on parlait de Galileo trouve-t-on facilement des outils de guidage basé sur ce système (qui, entre parenthèses, pour exister devait pouvoir être brouillable par l’oncle Sam, notre ami !)
La souveraineté digitale de l’Europe ne passerait-elle pas d’abord par une industrie européenne des composants et ne être 100% dépendant des Étasuniens et des Extrême-orientaux (quitte à faire copain-copain avec la Russie et le Kazakhstan). Avant l’abandon par notre défunt Giscard, des filiales de Thomson fabriquaient des composants (de type 68030⁄68040 aux normes militaires), un marché de niche mais nous avions les compétences… Sommes-nous devenus des incapables ?
#8
Avant de troller il vaut mieux rechercher un peut. Sur le site de Galileo il y a pas moins de 733 téléphones compatibles listé. Les puces gps sont compatibles avec Galileo en raison d’accords d’interroperabilité
#9
Le problème, c’est qu’il y a toujours trop peu de satellites pour avoir une précision acceptable… voir que ce soit tout simplement utilisable. C’était d’ailleurs ce que disait Baudry dans l’interview très récente en lien.
Généralement, je vois 2x plus de GPS voir Beidou (lancé a peu près en même temps que Galileo) que de Galileo. A l’instant (à ma fenêtre, certes pas idéal) j’ai 5 GPS et Beidu, 2 Glonass et 0 Galileo.
La honte.
#10
Bizarre je vois entre 5 et 6 satellites que ce soit pour le GPS, Galileo ou baidu et pas un glonass. Dans une grotte peut être ?
#11
J’en ai une dizaine en général pour GPS, 7 pour galileo, 5 ou 6 pour Beidu et Glonass.
#12
Si tu ne vois jamais aucun satellite Galileo c’est aussi probable que ton téléphone ne le support pas, que ce soit une limitation de la puce ou bien un manquement de la couche logiciel
par exemple sur les xiami note 9 pro ils disaient que c’etait compatible mais c’est faux il n’y a pas le support logiciel