Les États-Unis obtiennent l’exclusion des ONG de la rédaction du traité sur l’intelligence artificielle

Les États-Unis obtiennent l’exclusion des ONG de la rédaction du traité sur l’intelligence artificielle

Les États-Unis obtiennent l’exclusion des ONG de la rédaction du traité sur l’intelligence artificielle

Installé à Strasbourg, le Comité du Conseil de l’Europe a été chargé de rédiger une Convention sur l’Intelligence Artificielle (IA) focalisée sur les droits humains, la démocratie et l’État de droit. Si leur statut d’observateur ne leur confère aucune obligation envers l’entité, des pays comme les États-Unis peuvent décider de signer certains traités, comme celui en cours de travail sur l’IA.

Lors de la dernière session plénière de novembre, les États-Unis ont donc proposé de constituer un groupe de travail pour rédiger le brouillon de traité, groupe de travail dont seraient exclues les organisations de la société civile. Leur justification : un refus de diffuser publiquement leur position auprès d’entités ne représentant pas des pays.

Position qui pourrait bien être de pousser pour un traité ne concernant que les entités publiques, précise Euractiv : les États-Unis ont déjà fait pression en ce sens, cherchant à protéger leurs entreprises privées, leader dans le domaine. Plusieurs organisations parmi lesquelles AlgorithmWatch, Fair Trials ou Homo Digitalis se sont mobilisées contre la proposition, mais début janvier, décision a finalement été prise de suivre la proposition américaine.

Organisation internationale réunissant 46 pays et quelque 675 millions de ressortissants, le Conseil de l’Europe est à l’origine de la Convention européenne des droits de l'homme et de la Cour européenne des droits de l’homme qui veille à son application. En plus de ses membres européens (la Russie a récemment été exclue), il compte quatre États observateurs : le Canada, les États-Unis, Israël et le Mexique.

Commentaires (10)


Cet argument moisi tout de même. Exclure des ONG pour que le monde ne sache pas le point de vu US. Mais en faisant cela on le connait….


Et surtout que les USA ne sont qu’observateurs.
C’est business as usual.


Ici en l’occurrence, ils se proposent de prémacher rédiger un traité, c’est autrement plus décisif qu’un statut d’observateur !
Je trouve ce genre de démarche scandaleuse, au nom de quoi un pays devrait laisser d’autres pays écrire ses (potentiels) traités ?



Surtout si c’est pour exclure les ONG et la société civile, c’est du déni de démocratie même pas voilé, et ça passe ! 😡


Quel beau statut que ce statut observateur … influenceur.



Business is business !


Les USA, comme à leur habitude. La terre nous appartient, circulez.


On fous les ONG européennes au placard pour permettre aux américains de nous écrire nos lois…



Si on laisse les clefs de l’organisation à un état qui n’est que observateur, autant directement cramer la baraque.


Les états unis n’étaient pas une démocratie dès le début, ca n’a toujours pas changé et ca n’est pas prêt de changer.


Sans préjuger de la véracité de ton affirmation, quel rapport avec la brève ?


@fred42 Plusieurs commentaires ont mentionné l’aspect démocratie en lien avec les US et donc, Kratos le pouvoir et surtout : son exercice si particulier aux US, qui est mentionné décrit illustré a plusieurs reprises … dans la brève.
La démocratie c’est loin d’être juste le droit de vote hein.
Si tu ne vois pas le rapport, j’en suis désolé mais ce n’est pas en mon pouvoir de changer ca pour toi ;)


Un seul parle de démocratie mais comme il raconte n’importe quoi avant, il ne faut pas y attacher d’importance. Il est hors sujet et toi aussi en reprenant ce thème. Divers pays démocratiques veulent rédiger une convention sur l’IA pour la signer ensuite. Qu’ils le fassent comme ils le veulent. Il s’agit de négociation entre états souverains. Je préfère que ça soit des gens qui ont leur légitimité justement d’élections qui négocient plutôt que des entités non gouvernementales et non élues. Et pas la peine d’être méprisant.


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